A la maternelle, mes deux meilleurs amis s’appellent Jérémie Cohen et Abdulaï Bourouissa. Tous deux sont français, et je ne me pose pas la question de savoir s’ils sont juifs, musulmans, catholiques ou athées. Ce sont mes deux petits copains, et on s’amuse bien.
En CP, ma meilleure amie, Estelle, est chinoise. Elle ne parle pas beaucoup le français, mais on s’entend bien. Pas longtemps après, je tombe amoureuse de Philippe da Silva.
MAKING OF
Elisa G. (le prénom a été changé) est née en 1983. Elle a un grand-père chinois, est titulaire d’un doctorat. Rue89
En classe de CE1, un scandale éclate parce qu’une de mes amies a traité un camarade de « sale juif ».
J’ai 8 ans. En passant devant une librairie, je vois un livre dont la couverture montre une femme qui baisse sa tête, couverte d’un voile. Le titre : « La Femme lapidée ».
Je demande à ma mère ce que ça veut dire, « lapidée ». Elle m’explique. Je marmonne un truc du genre : « Ils sont méchants, les musulmans ».
Mon père soupire et dit tristement à ma mère : « Tu vois, c’est comme ça que ça démarre, le racisme. »
Quand j’ai commencé à haïr ma grand-mère
Je suis blanche. Enfin, j’en ai l’air… je ne suis qu’aux trois quarts « gauloise » : mon grand-père maternel, mort quand ma mère était adolescente, était chinois.
Il avait rencontré ma grand-mère pendant la guerre, paraît-il. Ou avant, je ne sais pas : ma mère n’en a jamais beaucoup parlé, et je doute même qu’elle en sache grand chose.
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Une chose est certaine : il y a une dizaine d’années, ma mère et ma grand-mère se brouillent gravement : ma grand-mère et son mari ont voté Front national aux élections…
C’était en 2002, la présidentielle qui a vu Jean-Marie Le Pen se qualifier pour le second tour.
Ma grand-mère, donc, vote FN. Elle parle de « nègres ». Encore adolescente, je n’arrive pas à comprendre qu’elle ait pu se marier et avoir deux enfants avec un Chinois, et tenir plus tard des propos racistes.
J’ai haï ma grand-mère pour cela. Je la haïrais encore, si cela ne faisait pas tant de peine à ma mère, qui m’incite à relativiser et m’assure que le monde n’est pas en noir et blanc.
J’ai surtout haï ma grand-mère pour avoir interdit au père de ses enfants de leur apprendre à parler sa langue.
En 2002, Le Pen est un guignol, et cet horrible malentendu sera bientôt derrière nous
Grandissant à Paris, dans une partie relativement bourgeoise mais pas exclusivement blanche de la ville, je ne me rends pas compte de grand-chose. (Bien sûr, il y a certains quartiers et certaines banlieues alentours dans lesquels je ne mets pas les pieds de toute mon enfance.)
En voyage aux Etats-Unis dans les années 90, notamment à Détroit, je trouve très étrange que d’une rue à l’autre, la population passe de « blanc BCBG » à « noir cracké jusqu’aux yeux ».
Au collège, un type de ma classe, Marko, dont les parents sont yougoslaves, se fait tabasser par un dénommé Qasim. Question du professeur de maths à propos de l’agresseur : « C’est un Français ? » Un de mes amis ne cesse de répéter cette phrase, qui a échappé à notre enseignant. Je ne comprends pas bien pourquoi il bloque là-dessus.
J’ai 19 ans. Mon petit ami de l’époque part manifester spontanément, comme beaucoup d’autres. Aujourd’hui, la garde des Sceaux est traitée de « guenon » par une gamine lobotomisée par le racisme ordinaire. Quand irons-nous manifester ?
En 2002, je ne vais pas manifester : je ne vois pas l’intérêt : Le Pen est un guignol, toute cette agitation est hors de propos, cet horrible malentendu sera bientôt derrière nous.
Plus tard, je suis étudiante en échange universitaire, aux Etats-Unis. Pour les « aliens » que sont les étudiants « internationaux », tourner les Américains en dérision est le sport de rigueur.
Nous ne faisons pas partie de ces vilains impérialistes, non Monsieur. Je me sens donc d’autant plus trahie lorsqu’un de mes amis, Indien du Kerala (lui-même méprisé par ses compatriotes originaires de Delhi ou de Mumbai), me lance que de toute façon, je viens moi-même d’une ancienne puissance coloniale.
Je pensais que nous étions tous anti-Américains, unis dans notre morgue anti-impérialiste : me voici ramenée à mon statut de française, je suis blanche, je suis du Premier Monde, donc je ne comprendrai jamais rien à rien.
Devenue adulte, je commence une thèse sur une artiste afro-américaine qui remue la mémoire américaine et l’héritage psychologique, social, économique et politique de l’esclavage.
Je m’insurge, je m’indigne : l’histoire américaine est vraiment atroce. Esclavage, extermination des « natifs » Américains, ségrégation, lynchage, inégalités. « I’m so ashamed of being white… » (« j’ai tellement honte d’être blanche »).
Mais finalement, tout cela demeure mon objet d’études. J’ai beau passer pour blanche, le fait d’être française me protège de tout ce passé traumatique, de tout ce présent dégueulasse : le racisme, c’est un truc de Ricains.
Je suis du bon côté. Mon pays est celui de l’assimilation. Je rentre en France.
On ne dit pas Dumas était un quarteron
La présidence Sarkozy : le racisme sort de la bouche des gouvernants. Ça fait tache. Les consciences se réveillent : on commence à se rendre compte que le racisme n’est pas le seul fait de bouseux abrutis par la misère et la télévision, qu’il est en train de se décomplexer.
Un de mes bons amis, spécialisé en philosophie, a mal tourné : il fait désormais partie d’une cellule néo-fasciste.
Une amie me raconte qu’un de ses étudiants, par provocation, s’est vanté auprès d’elle d’avoir mis un Rom en cage, une nuit, près de la gare du Nord, avec ses copains (l’un d’entre eux est maître-chien).
Je dois sans cesse corriger une amie, qui a tendance à utiliser le terme « chinetoque ». Elle part au quart de tour lorsqu’on ne prononce pas son nom de famille avec l’accent approprié (espagnol, en l’occurrence).
J’essaie d’expliquer aux amis de cette amie que l’humour ne justifie pas tout, que n’importe qui ne peut pas rire de n’importe quoi, que les blagues racistes ou sexistes constituent une forme d’agression larvée qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression.
Que le rire est certes une façon de créer du lien communautaire, mais que ce lien se crée contre l’autre, l’étranger, l’ennemi.
Ce n’est qu’au cours de mes recherches en études africaines-américaines que j’apprends qu’Alexandre Dumas était quarteron. (Aux Etats-Unis, on dirait « noir ».) On ne nous l’avait jamais dit, à l’école.
« Les Chinois, ils puent tous le nem »
Je tique lorsque j’entends un enfant (cinq ans) se mettre pour rire, à faire semblant de « parler chinois » : « Tching tchong tchung tcheng tchang ». Et les grimaces qui vont avec. Je râle, car je suis devenue tellement paranoïaque sur ces questions que je m’emporte désormais pour tout et n’importe quoi.
Sa mère, une amie, se met en colère et me dit d’arrêter de m’en prendre à son fils, qu’elle aimerait bien voir qui de mon cercle d’amis est noir, rebeu, chinois. J’ai voulu faire l’ange : résultat, je fais la bête. Nous ne nous reparlerons pas pendant des mois.
J’accompagne mon petit ami à un déjeuner en proche banlieue parisienne (Neuilly). Tout à coup, notre hôtesse, un peu éméchée après quelques verres de rosé (on a aussi mangé du saucisson), se lance dans une diatribe contre les Chinois, « qui ont tous la même tête, et qui puent tous le nem ». (Meuf : « nem » est un terme viêt, à ma connaissance.)
Je suis tellement choquée que je ne l’engueule pas. Que je ne pars pas en trombe. Que je ne lui fais pas remarquer que sa sortie était raciste. Mon petit ami a vu mes yeux noircir, et acquiesce sans trop la ramener quand, cinq minutes plus tard, l’air de rien, je lui demande qu’on s’en aille. (Il me jure que cette fille n’est que la copine d’un ami d’ami d’ami.)
Mais ce sont cinq minutes de trop. Pendant ces cinq minutes, je me suis rendu compte que ces jeunes gens, qui appartiennent à la bourgeoisie française, font partie des décideurs de demain. Que les Blancs racistes se sentent en sécurité parce qu’ils pensent être entre eux – l’intruse que je suis ne se remarque pas, il faut avoir l’œil bien exercé pour voir la Jaune dans cette femme aux cheveux roux.
Je m’en veux encore de n’avoir rien dit. Cette personne va continuer à sévir en toute impunité, elle ne saura jamais qu’elle est abjecte ; elle élèvera ses enfants à penser les mêmes conneries qu’elle. Et ils auront un pouvoir de nuisance sans doute non négligeable. (Mais pas de fatalisme : peut-être se détacheront-ils du modèle parental.)
« Pas mal, hein, la petite bamboula ? »
Le racisme ordinaire est le fait de personnes éduquées, à l’abri du sentiment de frustration que procure l’impuissance politique et économique.
Un ami à moi, qui travaille avec un homme politique important, me confie que cet homme (ne sachant pas que ledit ami est homosexuel) lui a lancé, un jour à propos d’une stagiaire d’origine camerounaise, clin d’œil à l’appui : « Vous l’avez vue ? Pas mal, hein, la petite bamboula ? »
Dans la rue, une femme ivre m’interpelle :
« Toi ! Eh, toi ! T’as une drôle de tête...
– C’est à moi que vous parlez ?
– Ben ouais, à toi ! Pas à ton pote, lui il a juste une gueule de métèque. »
Le pote en question se marre, et me dit de ne pas m’en faire, alors que la situation me retourne l’estomac.
On dira que ces petites histoires d’intellectuelle blanche surprotégée, bien-pensante et politiquement correcte n’intéressent personne.
Pourtant, le racisme ordinaire se niche dans de petits faits verbaux, de petites plaisanteries et des micro-agressions que l’on a vite fait de mettre derrière soi pour vaquer à ses occupations, pour ne pas avoir le sentiment d’être en permanence sur le pied de guerre, en lutte contre une société raciste et sexiste.
Et ce racisme ordinaire peut, à force, unifié, accomplir de grandes choses.
Une même logique, la déshumanisation
Surtout, il concerne tout le monde, et pas seulement les gens « de couleur » (il FAUT élaborer une autre terminologie). De même que l’antisémitisme ne concerne pas seulement les juifs, le sexisme les femmes, l’homophobie les homosexuels.
Je n’aime pas faire des amalgames entre toutes les « minorités opprimées ». Pourtant, malgré des histoires différentes et un rapport au corps qui n’est pas identique, il faut reconnaître que les phénomènes de rejet relèvent de la même logique, celle de la déshumanisation.
Le racisme est une psychopathologie. Une sale maladie. Il n’atteste pas seulement la peur de la différence apparente ; le racisme naît aussi de la paresse intellectuelle, celle qui préfère réduire autrui à un stéréotype, à une identité « prête à appréhender » afin d’esquiver la complexité de chaque être humain.
Il faudra qu’un jour on m’explique pourquoi
Caricaturer l’islam et le catholicisme c’est de la liberté d’expression
Caricaturer le judaïsme c’est de l’antisémitisme
ACCIDENT DE TRAVAIL A CHARLIE-HEBDO
Mes condoléances sincères aux représentants des forces de l’ordre lâchement assassinés dans l’accomplissement de leur devoir sous la complicité, la démission et l’incompétence des politiques de tous bords
c’est vrai que les fouilles au corps sont comment ?? dit-on ? : stigmatisantes !!
aussi veuillez respecter ma liberté d’expression
F GUIRAUDOU
Excellente mise au point !!
Ouiiiiiiiiiii, bien sur, fusillons donc tous ceux qui ne respectent pas ceci ou cela.
Muselons tous les grattes papier au nom du respect.
Je n’aime pas ce torchon et pourtant je considère qu’ils doivent jouir d’une liberté d’expression comme tout le monde. du moment que cette expression fait couler de l’encre et non du sang.
Vous illustrez parfaitement ce qui est dit dans cet article. Vous ne l’avez pas lu mais le simple fait que le titre ne soit pas conforme à la pensée dominante et au formatage bien organisé provoque votre réprobation. On appelle cela la voix de son maître…
Comme tout le monde,
comme ce comique là, Dieudonné,
c’était l’année passée je crois,
au Gabon ?
Ah, non, en France me dis-t’on…
Va te cacher français, tu retourne ta veste comme l’autre l’a chanté.
Ah oui, la liberté de d’expression ! comme Faurisson ? Reynouard ? Ryssen ?
Oui. Effectivement ! Je rappelle qu’au moment du synode la « une » dessinait une groupe d’évêques hilares et rigolants se sodomisaient en couronne. Un autre dessin de Cabu je pense représentait le pape en train de sodomiser un enfant. Très drôle.
Par ailleurs le bon Patrick Pelloux connu comme président d’une association de réanimateur faisait partie de l’équipe de Charlie habdo. Il expliquait que lors de l’attentat la rédaction était réunie pour traiter de la question du racisme…Etrange paradoxe…
Les gens de gauche ont pendant des années assimilé toute critique de l’islam ou de l’immigration non-contrôlée à du racisme. La meute MRAP, SOS racisme, LDH à la moindre critique de l’islam montaient au créneau. Elle a laissé ainsi se développer un communautarisme. Ce communautarisme a secrété l’islamisme qui frappe aujourd’hui. Et les mêmes versent maintenant des larmes de crocodiles face aux attentats.
bon si tu écrit que l’immigration était non controlée tu pèches lourdement Grâce à elle et aux fonds américains la France à été reconstruite par milliers nous avons affrêté des bateaux pour les amener avec un matricule, ces forces de travail ont été parquées à part sans assimilation sociétale sans temps pour leurs enfants 60 heures pour 5 jrs min… Ne parles pas à travers: la responsabilité est sur le dos de la france des nantis sans les immigrés de nombreux secteurs d’activité péricliteraient aujourd’hui(agri, peche, menages…).Et puis quoi la richesse de la france: industrie militaire, agriculture dictatorialement destructrice, MAIS AVANT TOUT TON DIEU T ORDONNE DE NE PAS JUGER
C’est sûr sans les fonds américains et les immigrés, la France serait restée sous-développée, comme l’est toujours toute l’Afrique. C’est d’autant plus convaincant que la très grande majorité des immigrés sont arrivés après 1975, alors que le chômage dépassait déjà largement le million. Il était donc urgent de trouver des bras.
le dessin de charb sur le thème des crèches dans les lieux publics résumait bien la pensée de l’individu… (l’enfant Jésus dans des wc a la turque), cela lui est revenu en plein dans la g…..!
D accord avec vous, j irez même a dire qu’il porte par ses provocations outrancières et ses déclarations sur les médias une lourde responsabilité dans l’assassinat de ces collègues .
« De Dieu on ne se moque pas. »
Sa miséricorde dure, dure…. sa patience perdure, perdure…
Et puis un jour c’est fini. Et pour les crapules de Charlie-Hebdo, le temps de la Miséricorde à brutalement pris fin. Hier.
la colombe réponds à la mésange prophétique qu’une lecture rien que superficielle de la bible lui enseignerait le rôle d’observateur de Dieu,
Une lecture « rien que superficielle » en langue française cela donne quoi? Et à quelle partie de la Bible pensez-vous : l’ancien ou le nouveau testament?
C’est article fait plaisir. Enfin un. Condoléeances aux policiers et c’est tout
Cet article au doux titre racoleur et au positionnement archaïque me rappelle :
– Qu’on peut encore inventer l’eau tiède en 2015
– Que le mot « blasphème » (-Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré comme sacré ou inviolable-) est toujours présent dans le dictionnaire
Merci pour votre apologie de la bien-pensance.
Exact et je dirais même plus que en blasphémant contre Dieu, on critique indirectement les croyants qui croient en lui. Ils disent critiquer seulement « la doctrine » mais en critiquant la doctrine, on critique aussi ceux qui la pratiquent c’est à dire les musulmans ! C’est ce que pas beaucoup de personnes ont compris.
Et ce formatage par la télévision est juste « énorme », nus faire passer Charlie Hebdo pour un « héros » de la liberté d’expression. Ok, ils sont morts pour la liberté d’expression MAIS leurs dessins sont très provocateurs, offensants et très vulgaires (dégueulasses). Il fallait s’attendre à ça. Et mon petit doigt me dit que cet attentat a très bien pu être monté pour créer le chaos et pour faire HAIR les religions (oui cet anticléricalisme et cet athéisme virulent manifesté par tous els journalistes à la télé).
c’est la première fois qu’on me la fait LE COMPLOT ATHEiSTE: comme dirait Coluche attendez j’va vous la r’faire! Il faut être tombé de la dernière pluie pour ne pas savoir qu’au nom, entres autres des religions, onse trucide allègrement depuis 2000ans CRITIQUER UNE INSTiTUTiON N’est pas critiquer ses composantes qui sommes-nous quand nos présidents(de m)s’en vont en guerre et pourtant nous sommes français?!!
Oui, enfin à côté des dizaines de millions de morts (je minimise volontairement) de l’athéisme marxiste sur un demi-siècle, les crimes réellement commis au nom des religions apparaissent rétrospectivement bien limités, même sur 2000 ans.
Quelques uns tuent au nom d’une religion, d’autres insultent au nom de la laïcité. Mais un peu de patience, les « laïcs » intégristes tueront aussi car ce n’est pas la religion qui tue, ce sont les hommes sectaires !
Que faire alors de l’ordurière religion Islam qui insulte juifs et chrétiens en les traitant de pervers? ou qui promet les pires sévices aux athées?
Oh mon baba, tu devrais arrêter de fumer ton Pseudo,il te rend islamophobe !!
elles n’ont de valeur que dans le coeur des pratiquants donc ce que tu fais e en quoi tu pries te regardes avant la paille…
Oui, je suis toujours Charlie, et serais Charlie jusqu’à la fin. Juste pour soutenir votre religion catholique à la con. Ils ont tout critiqué, et si cela vous atteint, c’est qu’il y a forcément une GROSSE part de vérité.
Le Charlie Hebdo EST (oui parce que vous vous permettez de parler à l’imparfait alors que le journal ne mourra pas) un journal satirique où l’humour noir est prôné. C’est un humour comme un autre, point barre.
C’est bien petit Tifa, tu as bien appris ta leçon et tu sais rire là où on t’a dit qu’il faut rire.
C’est du l’humour.
Apres ce n’est pas du politiquement correcte c’est sur.
Mais l’acte meme de tuer est horrible.Le post est trés bon,mais l’hebdo est de l’humour pas du blaspheme.
M.Depauw,
Votre texte réflète bien ce que je pense.On ne se moque pas de Dieu. Or,après s’en être moqué surabondamant,la leçon leur a été servie dans leur propre décor.
Dieu ne veut pas la mort du pécheur,mais qu’il se repente et qu’il vive. Mais,d’autre part,ces gens ont joué « a la roulette russe« avec le respect dû à Dieu et ce jour-là,il y avait une balle dans le barillet. Dieu avait jugé que c’était assez.
Que le Dieu de toute miséricorde prenne pitié de leur âme. Cécilien
votre très fine connaissance du jugement divin fait de vous un de ses confidents! le roi des juifs serait-il enfin revenu?AHAHAH
Ridicule !!!!!!!!
Liberté d ‘expression:
La liberté d’opinion et d’expression est l’une des premières libertés politiques et plus généralement des libertés fondamentales. Dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, elle apparaît comme la première des libertés, la liberté y étant le premier des quatre droits de l’homme. Elle est aussi garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Elle va de pair avec la liberté d’information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal, sous réserve d’en répondre devant les tribunaux en cas de diffamation ou calomnie.
Le tribunal est donc la mort ?
En appeler à la liberté d’expression, voilà une excellente blague dans un pays où des personnes sont régulièrement condamnées à la prison ferme pour délie d’opinion. Mais c’est vrai que la TV n’en parle pas.
Liberté d’expression ? Allez raconter ça à SINE renvoyé de Charlie Hebdo parce qu’il avait égratigné le fils de Sarkozy. Dans la bouche des sectaires « liberté d’expression » a toujours un sens « comique ».
youhouh islamophobe !! ça aussi une belle arnaque des temps modernes Nan Pierre-Alain Depauw c’est pas obligé « d’être Charlie » pour accepter le fait que défoncer des flics et des journalistes à la kalach en plein Paris c’est un peu brouillon quand même. Toi super intelligent avec tes belles phrases et ton analyse certes correcte sur le n’importe quoi de notre sys politique et social, t’oublie qu’en France on est pas censé être exécuté salement pour un blasphème, pas exécuté tout court d’ailleurs. Alors tes cailloux tu les gardes pour là-bas hein, ici on en veut pas. Bon allez sortons le pop corn, ya surement quelques gueules ennemies de l’islam à trouer !!! Ps: j’ai lu l’article les rageux…
Nulle sagesse ici, nulle sagacité, mais la crasse.
En parlant autour de moi, je vois que nous sommes en fait très nombreux à avoir réagi contre cette manipulation.
Tout attentat émeut. Toute victime est à regretter (et celles de Syrie et d’Iraq, tellement plus nombreuses ?) Tout deuil est à respecter… Mais tout le reste est détestable. Et cette exploitation par François Hollande, son régime et ses médias, elle est carrément abjecte !
Je ne suis pas Charlie, surtout pas !
Ni adulation, ni détestation…
http://cigales-eloquentes.over-blog.com/2015/01/je-n-aimais-pas-charlie-hebdo.html
Etait ?
Charlie est toujours la !
La preuve, ils sortent leurs prochain journal la semaine pro
Et OUI #JESUISCHARLIE !!!!!!!!