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Economie - Page 13

  • "Balancer des noms ?

    "Balancer des noms ? Ce n'est pas le rôle de la presse "

    Evasion fiscale : comment rompre l'omerta ?

    600 milliards d'euros, rien que ça ! Ce serait le produit de l'évasion fiscale en France. Une évasion fiscale que la justice et la police se garderaient bien de combattre malgré les moulinets officiels contre les paradis fiscaux. C'est l'accusation lancée par un journaliste de La Croix, Antoine Peillon, dans un livre paru il y a quelques semaines et qui bizarrement, semble passer sous le radar des médias dominants.

    Nous avons donc souhaité l'inviter pour en savoir plus sur les mécanismes de cette évasion fiscale. A ses côtés, nous recevons également Xavier Harel, spécialiste de l'évasion fiscale et auteur d'un livre intitulé La grande évasion (éd. Les Liens qui libèrent et Babel) ; et Philippe Dominati, sénateur UMP et président d'une commission d'enquête au Sénat sur l'évasion fiscale.

    Dans ce domaine complexe, les choses pourraient bien évoluer assez rapidement : deux heures après le tournage de notre émission, on apprenait qu'une information judiciaire devait s'ouvrir sur l'évasion fiscale orchestrée par UBS.

    L'émission est présentée par Daniel Schneidermann, préparée par Marion Mousseau et Dan Israel
    et déco-réalisée par Dan Israel et François Rose.

    Chroniqueurs: Anne-Sophie Jacques, Didier Porte, Maja Neskovic, et Charline Vanhoenecker

    La vidéo dure 1 heure et 33 minutes.

    Si la lecture des vidéos est saccadée, reportez-vous à nos conseils.


    Une fois n'est pas coutume, nous commençons l'émission par la chronique de Maja Neskovic, qui est allée @ux sources d'un autre chroniqueur d'@si : Didier Porte ! Comment trouve-t-il l'inspiration ? Un travail d'équipe...

    On enchaîne logiquement par la chronique de Didier Porte. Cette semaine, il s'est intéressé à la Politique Académy de France 4 : "Qui veut devenir Président ?". Une émission au casting de rêve... (acte 1)

    Place au débat : l'exil fiscal. Un thème choisi après les révélations de l'ancien directeur du Monde, Eric Fottorino, dans notre émission D@ns le texte . Selon lui, la justice aurait stoppé des enquêtes sur des évasions fiscales impliquant des hommes politiques. Un sujet tabou, l'évasion fiscale ? Dans son livre, Ces 600 milliards qui manquent à la France (reportez-vous au compte-rendu d'Anne-Sophie Jacques si vous ne l'avez pas encore fait), Antoine Peillon a enquêté sur les activités de la filiale française de la banque suisse UBS, qui apparaît comme "la Rolls" de l'évasion fiscale. Comment ça marche ? "Des commerciaux suisses d'UBS sont invités le territoire français à l'occasion d'événements mondains, et sont mis en contact, via leurs collègues d'UBS France, avec des clients très fortunés, explique Peillon. La discussion est conviviale, discrète et elle aboutit à la proposition d'ouverture de comptes non déclarés de l'autre côté de la frontière". Ce procédé est doublement illégal car, outre l'évasion fiscale, il est interdit à un agent suisse d'opérer sur le territoire français. 

    A propos du travail de son confrère, Xavier Harel est dithyrambique : "Il y a un scoop, toutes les deux pages", assure-t-il. Certes, on savait déjà qu'UBS avait eu les mêmes pratiques aux Etats-Unis mais c'est la première fois que le mécanisme est décrit précisément en France. Philippe Dominati, président d'une commission d'enquête au Sénat sur l'évasion fiscale, assure qu'il n'était pas au courant du cas particulier de cette banque. Mais Peillon doit témoigner devant la commission la semaine prochaine. D'ailleurs, le journaliste assure que certaines de ses sources "sont déterminées à venir devant la commission" pour témoigner et "certains sont prêts à sortir de l'anonymat". Mais comment expliquer que la création de cette commission d'enquête au Sénat ait été passée sous silence jusqu'à présent ? "L'ampleur du phénomène [de l'évasion fiscale] a été très peu perçu, y compris par des confrères très bien informés", assure Peillon. "C'est en cours de travail que, moi-même, j'ai découvert les montants, les proportions et le poids en conséquence sur notre économie", ajoute-t-il. (acte 2) 

    Si Peillon n'a pas rencontré la direction d'UBS au cours de son enquête, il a été confronté, sur la télévision suisse, à un dirigeant de cette banque lors de la sortie du livre. Tout en réfutant le contenu du livre, ce dirigeant a déploré la méthode du journaliste, qui n'aurait cherché à joindre la direction de la banque que la veille de la remise du manuscrit. "C'est une blague, rétorque Peillon. Mais il n'a cherché à joindre la direction que son enquête bouclée. "Si je l'avais fait avant, ils auraient empêché ce travail", assure le journaliste avant d'ajouter : "On est sur des affaires où la situation est très tendue du point de vue de la sécurité". L'enquête a débuté en août 2011 et dès le mois de novembre, plusieurs sources de Peillon lui ont rapporté qu'il était surveillé. "Ils m'ont dit qu'il fallait que je prenne des précautions et de ce point de vue, ces avertissements sont assez désagréables car ils sont lourds". Dans ces conditions, comment recueille-t-on des informations sur ce type de sujet ? "La source d'information, ce n'est jamais la direction de la banque" qui s'abrite derrière le secret bancaire selon Harel. "Ce sont souvent des individus au sein de la banque, qui ont eux-mêmes été menacés parce qu'ils ont refusé de faire ce qu'on leur disait". 

    Depuis 2009, Nicolas Sarkozy assure "qu'il n'y a plus de paradis fiscaux" ou presque. Or, pour Xavier Harel, "rien ou presque n'a changé". D'ailleurs, si ça avait été le cas, "les paradis fiscaux se seraient vidés comme une baudruche" puisque tous les avoirs seraient rentrés. Seule (maigre) avancée : un début d'échange d'informations entre les pays européens et les paradis fiscaux. Car pour éviter d'être sur une liste noire, un pays, considéré comme un paradis fiscal, doit signer 12 conventions d'échanges d'informations bancaires avec d'autres pays. Sauf que les paradis fiscaux ont signé des conventions entre eux : "Le Lichtenstein a signé neuf conventions sur douze avec des paradis fiscaux", ironise Harel. Et comme par magie, aujourd'hui, il n'y a plus de pays dans la liste noire. Quant aux pays qui ont signé une convention avec la France, les résultats parlent d'eux-mêmes : seules 30% des demandes d'informations sur des comptes soupçonnés d'évasion fiscale ont été satisfaites... et les données transmises étaient déjà connues de la France. Un système totalement inefficace donc. D'ailleurs, "les fuites de l'argent français vers la Suisse se sont aggravées cette année" selon Peillon. Philippe Dominati ne partage pas ce pessimisme et assure qu'il y a eu de réelles avancées : "Le fisc a récupéré seize milliards d'euros cette année, soit un de plus que l'an dernier". (acte 3)

    Que font le fisc, la justice, la police française face à l’évasion fiscale? "Ils transmettent au Parquet de paris", répond Peillon. "Mais un an, deux ans passent, et rien n’est instruit. Ils s’en étonnent et commencent même à s’en scandaliser". La section financière est appelé le coffre-fort, "tout est verrouillé", assure-t-il. Sarkozy ne souhaite pas de poursuites judiciaires contre les bénéficiaires d’évasion fiscale? demande Daniel. "En tout cas les poursuites qui devraient avoir lieu n’ont pas lieu" répond Peillon. Dominati rétorque que c’est la Cour de cassation qui a empêché le gouvernement de poursuivre plusieurs personnes, car elle estimait qu’ils n’y avait pas assez de preuves. Les listes obtenues par Peillon sont-elles exploitables juridiquement? "Elles sont déjà exploitées, transmises au Parquet", assure-t-il.

    Pourquoi la question est-elle absente de la campagne? s'interroge Daniel. Peillon n'est pas aussi scandalisé. "C’est certainement parce que les candidats découvrent tout juste sa dimension économique, le montant n’était pas connu auparavant", assure-t-il. "Le sujet est compliqué", ajoute Harel, " il en train d’infuser". "Le problème est que le sujet est verrouillé dans le débat démocratique, il y a des gens qui profitent de l’évasion fiscale, des financements dans les partis qui ne sont pas légaux", ajoute Peillon. "Des hauts fonctionnairesme disent : nous ne pouvons plus faire notre métier dans de bonnes conditions. Certains intérêts particuliers empêchent que cela fonctionne". De son côté, Dominati rappelle que, depuis 2008, "il y a eu 23 lois pour lutter contre la fraude fiscale, votées à l’unanimité". (acte4)

    Le thème n’est pas complètement absent de la campagne présidentielle: sur France 2, dans l’émission "Des paroles et des actes", Eva Joly a accusé Sarkozy de bénéficier indirectement de l'évasion fiscale en recevant des financements politiques illicites de ceux qui détiennent ces comptes. "Mes sources m’ont dit que la campagne présidentielle de 2007 présente des gros problèmes de légalité", souligne Peillon. "Mais je ne suis pas sur que d’autres candidats n’ont pas bénéficié de systèmes équivalents", ajoute-t-il. Et d’assurer: "La justice ira jusqu’au bout", se fondant sur "beaucoup de contacts dans le monde judiciaire". Remarque prémonitoire, puisque nous apprenions quelques heures après l'enregistrement, que la justice s'apprêtait à ouvrir une information sur UBS .

    Comment faire émerger ce sujet dans le débat public?, se demande Anne-sophie. Elle propose dans son article de faire comme les Américains, "balancer les noms" qui sont sur les listings. "Ca a fait énorme débat idéologique chez nous, au Seuil" confie Peillon. "Ce n’est pas forcément le rôle de la presse de faire ce relaisparce qu’il y a défaut du système judiciaire", ajoute-t-il. "On a donné les noms de gens qui ont une notoriété publique importante, précise-t-il. L'Intérêt de ce livre, n'est pas de donner des noms, mais de soulever un phénomène dont l'ampleur dépasse les noms qui sont donnés." Au passage, Peillon précise que Fottorino travaillerait aussi sur le sujet. "Je sais que mes sources sont aussi les sources de Fottorino", précise-t-il.

    Charline s’est glissé cette dans les coulisses de l’émission "Des paroles et des actes" jeudi soir. Surprise: Mélenchon tutoie les journalistes. (acte 5) Re-surprise : Mélenchon a livré un scoop interplanétaire à la notre chroniqueuse, par ailleurs journaliste à la RTBF, sur la Wallonie dans une future et hypothétique VIe République. 


     

  • UN LIVRE DÉNONCE L'IMPUNITÉ DE L'ÉVASION

    Un livre dénonce l'impunité de l'évasion fiscale en France 

    "Ces 600 milliards qui manquent à la France"

    Et si l’évasion fiscale industrialisée était le prochain gros scandale à faire trembler le pouvoir ? La lecture du livre d’Antoine Peillon, journaliste de la Croix, donne sacrément envie de mettre la lumière sur ces pratiques frauduleuses jusqu'alors restées dans l'ombre de Bernard Squarcini, patron de la DCRI, ou dans les placards du procureur du parquet de Nanterre, Philippe Bourion. A la clé: 600 milliards d'euros.

     

    En refermant le livre d’Antoine Peillon, on reste médusés : comment ? Alors que manifestement la filiale française de la banque Suisse UBS organise quasi industriellement l’évasion fiscale, aucune instruction judiciaire n’a encore été ouverte ? Comment ? Nous, pères la morale montrant du doigt les vilains Grecs fraudeurs, on laisse s’évader ainsi l’équivalent de cinq fois les recettes annuelles de l'impôt sur le revenu ? En pleine crise de la dette publique, mère des plans d’austérité, rien n’est fait pour retenir ne serait-ce qu’une petite partie des grosses fortunes qui partent travailler pour espérer des rendements grassouillets ?

    Tout donne le tournis dans l'enquête de Peillon. Les chiffres d’abord, à commencer par le plus gros, celui de la couverture : 600 milliards d’euros. Ce chiffre est la somme de toutes les recettes qui ont échappé au fisc français du fait de l’évasion fiscale. Par an, selon l’auteur, ce sont 30 milliards qui manquent à l’appel. Il s’appuie sur les estimations des cadres de la banque UBS qui avancent également le chiffre de 850 millions (en dix ans) soustraits au fisc français par leur seule banque. Et encore, nous dit Peillon, c'est la fourchette basse. Basse peut-être, mais bien plus élevée que les chiffres officiels repris tels quels dans la presse. Le syndicat SNUI-SUD Trésor évalue la fraude entre 15 et 20 milliards. Toute fraude confondue (sur la TVA, le travail au noir, les prélèvements sociaux évités, plus l’évasion fiscale) la Cour des comptes penchait, en 2007, pour une perte comprise entre 29 et 40 milliards d’euros.

     

    Mais ce n’est pas tant les sommes sous-évaluées qui provoquent le vertige que les pratiques d’évasion fiscale organisées par la banque UBS. Pourquoi cette banque-là et pas les autres ? Après tout, Peillon estime que la banque suisse, premier groupe mondial dans la gestion de patrimoine, gère "seulement" un vingtième de l’évasion fiscale en France. BNP Paribas, la Société générale, les Banques populaires, toutes ont un don pour l’évasion. Mais l’auteur ne s’est pas intéressé à UBS par hasard.

    UBS et les riches américains

    Déjà, il y a un précédent aux Etats-Unis. Le fisc américain a mis au jour un manège d’évasion fiscale à grande échelle organisé par UBS. Rien qu’en 2004, la banque suisse avait créé 900 sociétés écrans pour garantir l’anonymat des grosses fortunes et ouvert 52 000 comptes non déclarés. L’année 2008 signe la fin de récré : la banque est lourdement condamnée, des têtes tombent, les Etats-Unis menacent UBS de retirer sa licence bancaire et décident coûte que coûte de récupérer l’argent évadé.

    Ces pratiques ne se sont pas limitées aux frontières des Etats-Unis. Pour Peillon, la création de la filiale UBS France en décembre 1998 n’avait pas d’autres buts que de capter des gros clients français pour les inviter à placer leur argent au chaud, dans les paradis fiscaux. La preuve ? UBS France enregistre un déficit comptable structurel de 560 millions. C’est-à-dire qu’avec sa seule activité de banque en France, UBS perd de l’argent. Un comble non ? Ce déficit ne cache-t-il pas un loup ? Non, il cache des vaches. Plus exactement, des "fichiers vaches" et des "carnets du lait", noms donnés à la comptabilité parallèle. Dans ces fichiers se cachent les coordonnées des clients ainsi harponnés. En résumé, UBS France pratique non pas l’évasion fiscale style court séjour au soleil mais l’évasion massive, industrialisée, et totalement illégale.

     

    Des vaches, des carnets de lait, on peut se dire que l’auteur a abusé du chocolat suisse. Même pas. Ces pratiques sont dénoncées par une multitude de témoins. Le récit s’appuie sur trois témoignages centraux et anonymes : un ex-commissaire divisionnaire de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI née de la fusion de la DST et des renseignements généraux, le FBI à la française), une dirigeante du groupe bancaire suisse UBS et un cadre de la filiale française. Tous sont d'accord : oui la fraude est massive, oui elle est organisée, oui elle est étouffée. Etouffée par qui ? Tout d’abord par la banque elle-même. Le livre de Peillon est parsemé de batailles en interne qui déchirent le personnel. Beaucoup sont scandalisés par ces pratiques. Beaucoup ont aujourd’hui envie d’en parler. Cependant, le livre montre bien que la situation n'est pas manichéenne: on ne trouve pas les méchants banquiers fraudeurs d'un côté et les gentils banquiers innocents de l'autre.

    Prenons le cas de John Cusach, dirigeant suisse du groupe UBS et plus précisément "patron de la Conformité" du secteur Gestion de fortune et banque d'affaires. Quand, en 2002, un juriste lui fait part de ses interrogations sur les pratiques d’évasion fiscale aux Etats-Unis, il ne bronche pas. Ceci est normal, c’est le modèle économique de la banque. En revanche, l’année suivante, quand il met le nez dans les locaux d’UBS France et se penche sur la liste des comptes soupçonnés d’être liés à des activités dites sensibles (entendez le terrorisme, la drogue, le grand banditisme), il devient tout rouge. Pas question de ternir l’image du groupe en abritant des fortunes peu recommandables. L’évasion fiscale oui, l’argent du terrorisme, non. Cette ambivalence se retrouve également dans l’adoption récente – certes anecdotique – d’un "dresscode" qui suggère aux salariés, hommes et femmes, de porter des sous-vêtements discrets. Comme le souligne la dirigeante du groupe, on y voit "le fond de la culture UBS, dans sa forme la plus pure: une volonté de contrôle moral absolu totalement contradictoire avec la réalité des pratiques."

     


    Les pratiques sont connues, et quand bien même UBS tente de les étouffer, elles se sont ébruitées. Une plainte a été déposée fin 2009 par une salariée d’UBS, plainte transmise au parquet de Paris qui, à cette heure, n’a toujours pas jugé bon d’ouvrir une instruction judiciaire. La salariée, quant a elle, a été licenciée cette année. De même, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) de la Banque de France a été alertée à plusieurs reprises. Même si cette dernière a fait preuve, selon Peillon, d’un relatif immobilisme, elle a néanmoins transmis une note au parquet de Paris pour ouverture d’une enquête préliminaire. Cette enquête a été confiée au Service national de douane judiciaire (SNDJ). Et puis? Et puis rien. Ce qui ne manque pas d’étonner l’auteur : "l’investigation du SNDJ n’a toujours pas conduit le parquet, en la personne du vice-procureur de Paris [aujourd’hui à Nanterre], Philippe Bourion, à transformer l’enquête préliminaire en véritable instruction judiciaire."

    K comme kapital (ou comme koi ? kelle évasion fiscale ?)

    Ce n’est pas la seule consternation : on peut en effet se demander pourquoi le ministère des finances ne réagit pas non plus. Pour l’auteur, il est impossible qu’il ne soit pas au courant. Alors ? Là, le témoignage de l’ex-commissaire de la DCRI est confondant. Le renseignement intérieur, dirigé par Bernard Squarcini, abrite un département consacré à la sécurité de l’économie française, qui répond au doux nom de K (comme Das Kapital, le livre de Marx). Selon le témoin, "Squarcini, Gilles Gray et son équipe de la sous-direction K de la DCRI ont fait preuve «d’incurie» voire de «contre-performance volontaire». Autrement dit: ils ont permis l’étouffement du scandale de l’évasion fiscale. Dans quel but ? A qui profite cette évasion massive, excepté évidemment aux grosses fortunes ? Peillon y va franco : l’évasion fiscale a servi au financement politique illégal du parti de Nicolas Sarkozy et au trafic d’influence. Ce scandale en rejoint un autre : celui de l’affaire Bettencourt. Car la vieille dame de L'Oréal possède de nombreux comptes en Suisse, dont certains chez UBS. Il est avéré que les mouvements suspects sur ces comptes, entre 2005 et 2008, sont carastéristiques de l'évasion fiscale. 20 millions ont ainsi pu être dissimulés au fisc français. Une somme qui a pu finir dans de petites enveloppes en papier kraft à destination des hommes politiques. Conclusion de Peillon : "les générosités de la milliardaire vis-à-vis des champions politiques expliqueraient-elles cette timidité judiciaire ?"

     

    A ce stade se pose une question médiatique : comment faire émerger le scandale de l’évasion fiscale dans le débat, qui plus est en pleine présidentielle ? Comment lui faire prendre l’ampleur qu’a connue l’affaire Bettencourt initiée et portée par Mediapart puis relayée ensuite par de très nombreux médias ? Soyons honnête : l'enquête de Peillon n’a pas été ostracisée. Si l’auteur n’a pas couru les plateaux des JT ou celui du Grand Journal, il a été l’invité de France 3 et de France Info . On le retrouve aussi sur Mediapart , un blog du Monde , Challenges , Marianne , Alternatives économiques … et bientôt sur @rrêt sur images ( Peillon sera l’invité de notre émission de vendredi). Malgré tout, le scandale n’a pas encore pris l’allure d’une vague qui emporte tout sur son passage. Pourtant, Peillon se dit prêt – voire impatient – de livrer sa brouette de documents à un juge d’instruction, et il affirme qu’aujourd’hui un grand nombre de ses témoins accepteraient d’être auditionnés à visage découvert. Mais comment réagir contre l'inertie des parquets de Paris et Nanterre ?

    Je propose une option : pourquoi ne pas balancer des noms ? Dans l’avant-dernier chapitre de son livre, "les jeux et le cirque", Antoine Peillon cite des sportifs (des footballeurs majoritairement) qui font partie de la liste de "clients off", c’est-à-dire soupçonnés d’évasion fiscale : Antoine Sibierski, Marcel Desailly, David Bellion, Christian Karembeu, Patrick Vieira, Claude Makélélé, Laurent Blanc. Cette liste, extraite de la note de l’ACP de la Banque de France, n’est pas exhaustive, on s’en doute.

    D’accord, ça s’appelle de la dénonciation, ou de la délation. Et ce n’est pas joli-joli. Peut-être qu’on peut juste faire peur : c’est ce qu’a fait le fisc américain qui, pour faire pression sur la Suisse, a très vite menacé de rendre publique la liste des 52 000 clients fraudeurs. Faut-il en passer par là ? Je vous laisse juges.

     

  • Putain de révolution ! En finir avec l’entropie !

    Putain de révolution ! En finir avec l’entropie ! Le déséquilibre de l’information et l’énigme des transformations naturelles 

    Dans doute vais-je me livrer à quelques audaces spéculatives mais c’est le minimum pour tenter de comprendre cette nature et cet univers qui nous entoure tout en nous constituant et dont nous sommes chacun une partie. La science du temps reste une énigme fondamentale, une question essentielle.Nous ignorons les origines et les fins de la nature et de l’homme, même si des options théoriques nous sont proposées par la science contemporaine et que les sagesses antiques ont suggéré quelques voies. La thèse du big bang est couramment mentionnée alors que nous ne savons rien des origines de la vie.La « mort thermodynamique » de l’univers est prévue alors que le monde présent n’est compris que superficiellement. Ces quelques remarques nous invitent à prendre conscience que la loi du temps nous a échappé, malgré les efforts des plus redoutables des physiciens. Peut-être faut-il voir la science du temps comme intimement intriquée avec la conjecture de l’information et de l’énergie. Auquel cas, une super synthèse entre théorie de l’entropie-information et mécanique quantique pourrait ouvrir une compréhension nouvelle pour les systèmes se transformant et notamment le vivant. Ce qui, pour donner une vue synthétique, aboutit non plus à trois physiques fondamentales mais vers deux super physiques. L’une, déjà évoquée, inclut la gravitation entropique et la théorie entropique du trou noir ; en ce cas, on peut établir un lien avec la conscience. La seconde, qui associerait méca Q et information, serait en relation avec la compréhension des transformations dans la nature, depuis les systèmes statistiques jusqu’au mécanismes moléculaires du vivant.

    Je vais donc tenter de partir de l’idée de l’information, comme énergie efficiente capable de structurer le réel, le milieu, le champ. Il y a plusieurs types de champs et notamment le champ phénoménologique qui pour les physiciens correspond sans qu’il y coïncide à l’espace-temps et au champ de gravité entropique. Et le champ morphogénétique en évolution dans le vivant. Il se peut bien qu’il y ait deux catégories d’informations structurantes et entrelacées, la première liée au champ spatiotemporel et la seconde aux systèmes « matériels » en évolution. La nature et l’univers interprétés comme des systèmes fait d’informations structurantes, efficientes, et de champs et milieux structurés. Une conjecture qui se retrouve dans la formulation des opérateurs quantiques, entropiques et dans l’idée suggérée par Davies d’une hiérarchisation de l’information comme explication de l’origine de la vie.Maintenant, il faut conjecturer cette notion d’information structurante et oser penser plus loin que ne l’ont fait les physiciens jusqu’alors. Monde super-in-formé et monde dé-formé ai-je suggéré, puis nature calculante et nature calculée (clin d’œil au credo alchimique sur les deux natures, naturée et naturante). Le monde des cohérences quantiques et celui des manifestations classiques.

    Ici se situe l’énigme du monde naturel. On sait que la mécanique quantique est la science de la rencontre entre la trame microphysique du monde phénoménal et l’activité observante et théorisante de l’homme. Avec deux aspects complémentaires, l’épistémologique et l’ontologique. Comment l’homme connaît les particules et que sont au juste ces particules ? Une fois cela établi, avec l’hypothèse du monde cohérent et du monde déformé, que pouvons-nous dire de la réalité biologique, humaine, cosmologique ? C’est le mystère issu de l’entropie. Car « l’entropie fondamentale » n’est pas un résultat ni une quantité mais une interrogation fondamentale sur la nature ; une énigme entrelacée avec les mystères de la mécanique quantique ; alors que la cosmologie semble se fissurer et devenir de plus en plus incertaine car il y a d’un côté la gravitation et de l’autre le rayonnement des particules. Ces deux domaines sont irréconciliables sauf localement dans notre système, avec la cosmologie relativiste qui formalise les déformations suivies par les énergies radiatives. La vérité se situe derrière les apparences et rend possible le succès opérationnel de la science moderne qui a su utiliser les mécanismes en occultant la connaissance de l’univers. La thermodynamique est la science qui interroge tout en recélant des failles épistémologiques majeures. Avec une sorte de dilemme entre la théorie des échanges d’énergie et la théorie des transmissions d’informations. Au centre, les équations de Boltzmann et Shannon, la première n’ayant pas de signification physique et la seconde ayant une signification physique mais restreinte et du reste inopérante dans la compréhension des transformations systémiques. Mais l’histoire des sciences retiendra que la thermodynamique fut un cheval de Troie pour faire entrer la notion d’information dans le paradigme universel.

    En ce début du 21ème siècle, les débats concernant la théorie de l’information, la thermodynamique, la logique moléculaire du vivant, sont pour ainsi dire saturés. Le paradigme nouveau repose sur un dédoublement du réel. La nouvelle science de l’information devrait permettre de tracer un pont entre la transformation des ensembles matériels et les origines de la vie. Le paradigme nouveau met l’information au centre du dispositif ontologique. La nature, comme je l’ai indiqué à maintes reprises, repose sur des systèmes cognitifs et perceptifs. Il n’y a pas de monde objectif absolu. Tout est perception et chaque système vivant perçoit en adéquation avec ses finalités (essentiellement, percevoir le prédateur, la nourriture, le partenaire sexué). Et toute perception est par essence une gestion efficiente des informations. L’étude de la nature par les méthodes de calcul, mesures et de techniques a mis l’accent sur les forces, la disposition spatiotemporelle, les échanges de matière et d’énergie, mais elle a semble-t-il raté l’essence informationnelle de la nature. Autrement dit le fait que la nature est un système qui utilise l’information afin structurer, mettre en forme le milieu et de s’orienter dans ce même milieu. L’élucidation de la nature calculante reste en suspens. La science a pris les choses du côté externe, le plus évident et accessible. La grande erreur, c’est d’avoir pensé l’ordre à partir du désordre et de l’entropie. La vision anthropologique étant un poison pour la vérité ontologique. Les sciences physiques et biologiques se sont égarées tout en progressant inexorablement dans la formalisation des détails de la nature (découpée et mesurée). Pour bien comprendre la nature, il faut comprendre l’ordre et la forme d’abord, pour en déduire le désordre et l’entropie. Le monde matériel est structuré ou du moins, pré-structuré par un calculateur quantique opérant de manière trans-locale. Pour le dire autrement, la nature se présente comme un champ préformé, structuré comme un système consistant où les éléments évoluent en respectant des règles de disposition. Un composant est toujours en relation avec d’autres composants évoluant dans le champ.

    Ainsi, un système évoluant selon la physique du temps passe d’un ordre à un autre. L’augmentation de l’entropie dans un système fermé ne signifie pas l’évolution vers le désordre mais vers un ordre différent. La thèse de l’ordre qui vient du chaos fut prisée dans les années 1980 mais en vérité, l’ordre ne vient pas du désordre ou du chaos mais d’une autre forme d’ordre. Il faut en quelque sorte déstabiliser l’ordre ancien pour que les composants interagissent, échangent des informations et qu’une instance calculatrice se constitue pour structurer autour d’elle un dispositif ordonné et organisé. C’est de cette manière que la vie est apparue. Un éclaircissement épistémologique pourrait expliquer les raisons pour lesquelles les physiciens et les biologistes ont vu le désordre sous un aspect pré-ontologique ; lui accordant un rôle au-delà de ses possibilités. La science du 20ème siècle a été marquée par la fascination du hasard, de la vie émergeant à partir de rien à la faveur d’un heureux concours de circonstances. Cette vision est erronée et sera abandonnée dans le courant du 21ème siècle. Il reste maintenant à construire cette science du temps, des transformations, du calcul quantique, de l’évolution d’un ordre à un autre. Une science des champs morpho-cognitifs et morpho-calculants. Avec comme principe l’information et une sorte d’asymétrie faisant que le champ contient des singularités structurantes et un environnement structuré. D’un côté ce qui calcule et devient forme efficiente, de l’autre ce qui est calculé et se présente comme champ formé, voire informé. C’est cette notion d’asymétrie et de déséquilibre de l’information qui est la plus délicate à formaliser mais à dire plus aisée à concevoir et c’est pour cette raison que j’en fait état dans ces quelques réflexions. Avec en ligne de mire le paradigme de l’auto-cognition ou de l’auto-computation, paradigme bien plus puissant que celui de l’auto-organisation

    Sans doute, depuis bien longtemps, l’épistémologie et la réflexion ontologique permettent d’établir que la science contemporaine s’est fourvoyée en suivant des schémas prosaïques, superficiels et centrés sur l’homme et ses techniques.Le scientifique moderne a compris la nature avec les catégories ordinaires érigées en savants concepts scientifiques. Energie, force, interaction, désordre, disposition… Ce schéma risque de devenir radicalement dépassé ces prochaines décennies. L’informatique biologique gagne du terrain mais elle rate l’essentiel. Le niveau sous-jacent et transcendental du calculateur quantique.Une page d’un livre inédit vient de s’ouvrir. A vous d’écrire ce livre.

     
  • La lente descente aux enfers

    La lente descente aux enfers économiques de la France 

    La crise dit-on ne s’atténue pas. On aimerait cependant comprendre ce qui se passe. Parfois, quelques éléments sont fournis. Pas dans les éditoriaux de masse ni les plateaux télé où l’on casse l’adversaire pour amuser le spectateur.L’autre soir j’ai écouté Christian Saint-Etienne dont le mérite est de dire la réalité. Après, on peut ne pas être d’accord sur ses positions idéologiques. Si l’on veut connaître l’alternative, il faut se baser sur la réalité. La zone euro est en fait scindée en économies dont les secteurs industriels sont puissants pour les uns ou faibles pour les autres. Grosso modo, la puissance industrielle se trouve du côté de l’Allemagne, des Pays-Bas, des pays nordiques alors que la désindustrialisation semble gagner la France qui fut un pays industriel et que l’Italie reste bien placée avec ses régions du nord. La Grèce est très peu industrialisée, l’Espagne n’est pas vraiment dans le coup, ni le Portugal. Bref, il y a des divergences dans l’économie productive qui selon Saint-Etienne sont à l’origine des crises de la dette. Un pays qui n’exporte pas beaucoup, produit moins que les autres, ne peut pas indéfiniment conserver son niveau de vie. Et l’on comprend ainsi cette crise de l’euro qui est due pour une part au différentiel industriel et pour autre part aux déficiences politiques qui ont tenté de compenser les faiblesses industrielles en jouant sur le crédit, afin de satisfaire une opinion publique bien ignorante des réalités mais c’est une habitude. Les masses obéissent aux chefs doués de verbe et sont sourdes face aux réalités. Elles sont corvéables, manipulables, parfois frondeuses ou indignées mais rarement informées.

    La création de la zone euro s’est faite avec des malentendus. Les opposants à l’euro ont prétexté une perte de souveraineté monétaire. Ce qui était un très mauvais argument car l’histoire nous dit que nombre de politiques monétaires ont été un fiasco, créant de l’inflation ou alors une dévaluation utile sur le moment mais néfaste sur le long terme. Le nationalisme économique est un fléau, pour ne pas dire un désastre si on en mesure les conséquences passées au début du 20ème siècle. L’économie n’est pas une science mais un système de transformation en permanence instable et donc soumis aux crises. En fait, ce qui s’est passé pour la France, c’est une désindustrialisation liée à plusieurs facteurs dont deux ont été déterminants. La globalisation et l’euro fort. Si on passe de la monnaie à l’économie puis à la société, l’euro fort permet d’obtenir un niveau de vie assez élevé grâce notamment aux importations moins chères.Il suffit de voir la fréquentation des enseignes commerciales et tous ces gens qui repartent avec des écrans plats, des ordis, des meubles, des cuisines, des voitures neuves (le marché est maintenant épuisé) avec en plus la spéculation immobilière. Bref, une économie un peu irréelle pour ne pas dire déglinguée et déterminée par les facilités de crédit, les politiques de masse, la cupidité et une dose de corruption. J’essaie de tracer un tableau très synthétique mais qui vise la complétude.

    Finalement, grâce à cet euro fort, la France a pu prétendre à un niveau de vie conséquent mais peu à peu déconnecté de la « légitimité économique ».L’Allemagne est dans une situation inverse, avec plus de 100 milliards d’excédent à l’exportation. Le niveau de vie français se paye par une désindustrialisation et un chômage important. Si la France était restée au franc, elle aurait eu une monnaie pas très forte mais un peu moins de désindustrialisation et donc moins de chômage. L’alternative était donc entre un pays qui travaille mais avec un niveau de vie moyen, dans le contexte du franc, et un pays qui travaille moins avec un niveau de vie un peu plus élevé, dans le contexte de l’euro. On peut en dire autant de l’Espagne et de la Grèce.

    L’équation pour le gouvernement français est fâcheuse. Il est préférable de ne pas la calculer et de maintenir l’inconnue. Vu le niveau correct mais insuffisant de l’industrie, la France ne peut plus se permettre de créer de la dette sans perdre sa crédibilité. Les rafistolages ont satisfait les marchés mais les faibles taux d’intérêts dans les levées de crédit sont dus surtout à la faiblesse de la concurrence (Espagne, Italie…) et à la notoriété de la France qui n’a jamais fait défaut, comme du reste les Etats-Unis. Mais pour que la France conserve la confiance, elle doit faire des coupes sévères, bien plus que la rigueur actuelle.Parce que les plans de compétitivité ne produiront leurs effets que d’ici quatre ou cinq ans. La croissance est absente, les incantations sont inutiles. On a bien vu la relance de Sarkozy de 2008. Le résultat est minable, rapporté au bla bla de propagande médiatique ayant accompagné ce plan. Réindustrialiser est bien plus difficile que désindustrialiser. Les emplois perdus ne se retrouvent pas aisément. La France est sur une pente déclinante. Moins d’emploi et un niveau de vie qui risque de baisser, sauf pour les opportunistes. La réindustrialisation semble vouée à l’échec mais c’est un thème porteur très prisé par les communicants. Le contexte de globalisation nous éloigne des réalités du 20ème siècle et des solutions qui ont été utilisées.

    Les médiarques observent et ne voient pas plus loin que la cuisine politicienne.On a même entendu l’idée de changer de premier ministre. Comme si un cancéreux en phase terminale croyait s’en sortir en changeant de médecin. Je pense que la France est dans une mauvaise passe. J’ai juste essayé de proposer, à mon niveau de citoyen informé, une analyse qui bien évidemment, se refuse à toutes les facilités proposées aux masses par les politiciens bavards et bonimenteurs, de Marine à Jean-Luc en passant par l’UMPS. Je suis convaincu que l’élévation projetée du niveau de vie est un leurre idéologique et une finalité dévoyée, parce d’abord cette élévation rime avec ségrégation économique et surtout parce que le niveau de vie n’a plus rien à voir avec l’éthique, le bonheur mais sert à compenser le mal-être et soigner les gens au cerveau malade qui ne voient le salut que dans le consumérisme compulsif, à l’échelle des masses mais aussi des élites qu’on dit cupides et vérolées par le luxe. Les gens bossent non pas pour le progrès mais pour la médecine sociale. Pour ne pas dire socialiste. Sans compter la médecine des gens atteints par les grands maux du siècle, cancer, Alzheimer, parkinson et j’en passe… un désastre moral et physiologique s’ajoute au marasme économique et social.

    Ce n’est pas tant l’économie qui est en crise mais l’homme. En crise pour ne pas dire qu’il est malade au sens philosophique. Je parle en général et avec compassion éclairée. Voilà pourquoi je pense que le discours politique économique et médiatique n’a peu de valeur car il ne cherche pas à comprendre la profondeur du problème mais discute des solutions superficielles, sans remettre en cause l’idéologie scientifique, moderniste et productiviste, à laquelle s’ajoute l’individualisme et le narcissisme contemporain. On n’a pas besoin de tous ces gadgets et de cette administration pléthorique qui, pour donner un exemple, confie les écoles aux mairies, les collèges aux conseils généraux et les lycées aux régions. C’est inefficace en terme de gestion, pour ne pas dire complètement con. Mais ça satisfait la voracité gestionnaire de la classe politique qui a tendance à enkyster la société. Le système n’est pas fait pour l’élévation des peuples, mais sur le dos des peuples qui doivent hélas courber l’échine. Les peuples étant maintenant des masses, ils ont appris à subir, obéir et se laisser manipuler et bien souvent ils en redemandent. Alors que l’Histoire tranche puisque les peuples ont abdiqué face à détermination de leur dessein et c’est bien là la ruse de la démocratie aboutie que de déposséder les peuples de leur destination éthique et radieuse !

     
  • France 2007-2012 : de la faillite à la ruine

    France 2007-2012 : de la faillite à la ruine en seulement 5 ans !

    Nous avons désormais tous les chiffres. Incontestables, ils valent mieux qu'un long discours et qu'une dispute purement stérile et politicienne entre la droite et la gauche. Allons droit aux chiffres et voyons le bilan 2007-2012, enfin totalement disponible.

    Dette de l'État stricto sensu (source AFT (Agence France Trésor), "encours de la dette négociable") :

    - en 2007 = 921 milliards ; en 2012 = 1 386 milliards. Soit + 465 milliards (hors organismes sociaux et collectivités territoriales (voir infra)

    Dette de la France au sens de Maastricht(source INSEE, chiffres au 3ème trimestre 2012) comprenant toutes les dettes : État + organismes sociaux et collectivités territoriales :

    - en 2007 = 1 221,1 milliards ; en 2012 = 1 818,1 milliards. Soit + 597 milliards (au 30 septembre 2012).

    Croissance économique (source Eurostat) :

    - en 2007 = + 2,3% ; en 2012 = 0,0%. En quasi récession !

    A titre de comparaison, le taux de l'Allemagne en 2007 = + 3,3% ; en 2012 = + 0,7%.

    Balance commerciale (source Eurostat) :

    - en 2007 = − 51,988 milliards ; en 2012 = − 81,447 milliards. Soit unedétérioration de 55%.

    A titre de comparaison, l'Allemagne en 2007 = + 194,259 ; en 2012 = + 185,004.

    Taux de chômage (source Eurostat) :

    - en 2007 = 8,4% ; en 2012 = 10,2%. Soit une détérioration de 180 points de base.

    A titre de comparaison, le taux de l'Allemagne en 2007 = 8,7% ; en 2012 = 5,5%.

    Taux d'emploi (source Eurostat) :

    - en 2007 = 69,8% ; en 2011 (2012 pas disponible) = 69,2%. Soit unedétérioration de 60 points de base.

    A titre de comparaison, le taux de l'Allemagne en 2007 = 72.9% ; en 2011= 76.3%

    Destruction d'emplois, c'est-à-dire de postes de travail (source INSEE, "ensemble des secteurs marchands (hors agriculture)") :

    - en 2007 = 16, 3972 millions ; en 2012 = 15,9605 millions. Soit une perte de 436 700 postes de travail.

    Alors, prendre un pays en faillite en août de 2007 et le conduire à la ruine en seulement 5 ans, il fallait quand même le faire ! Même si cela a été fait avec une véritable énergie, mêlée d'une constante satisfaction de soi.

    Au regard des chiffres, que tout le monde connaît désormais, le terme de ruine paraît assez bien adapté.

    Il convient donc maintenant, au nouveau pilote, d'empêcher que la ruine ne s'écroule sous le poids de ses déficits colossaux.

    Malgré ces chiffres plus que calamiteux, personne n'ose aujourd'hui prononcer le terme de ruine, ni celui d'effondrement, comme pour conjurer le sort !Surtout pas le nouveau pilote. Aurait-il peur d'avoir à assumer ces 5 dernières années… qui ne sont pourtant pas les siennes ? Aurait-il peur d'avoir à dire qui lui incombe maintenant de réparer ce désastre et donc d'avoir à assainir la situation avant que la ruine ne se transforme en défaut sur le marché des capitaux et que les CDS (credit défault swap) se mettent en œuvre comme ils l'ont failli pour l'Irlande, le Portugal, la Grèce et demain peut-être pour Chypre, pas encore totalement sauvé ?

    Il a aujourd'hui les manettes et il lui appartient de faire ou de ne pas faire, c'est-à-dire de nous plonger dans le gouffre creusé par la droite pendant 10 ans ou de nous en éloigner.

    A cet égard, le marché des capitaux, celui sur lequel règnent les investisseurs internationaux, a quant à lui décidé, en juillet 2012, de donner sa chance au notre pilote en lui permettant d'emprunter à des taux d'intérêt jamais autant favorables depuis que l'historique des adjudications (BTAN, OAT et BTF) existe.Le 24 juillet 2012, la France a emprunté au taux moyen pondéré négatif de – 0,17% (OAT) ; le 23 octobre 2012 à − 0,04% (OAT) ; le 20 novembre 2012 à − 1,07% (BTAN)... quant aux taux des BTF, ils sont négatifs une fois sur deux depuis le 11 octobre 2012 (source Agence France Trésor). Cela étant, le gros de notre dette va quand même s'emprunter en 2013 autour de 2%, là où il fallait 2,5% un an auparavant.

    Pour que la ruine ne s'écroule pas cette année, il faudra emprunter près de 180 milliards d'euros sur 2013. Dans ces conditions, certains attendent sûrement que les marchés ne nous prêtent plus. En politiciens qu'ils sont, ils seraient plutôt ravis que leur propre ruine s'écroule… afin de reprendre la main qui, disent-ils, leur a été volée en mai dernier. Avec les chiffres historiques qu'ils ont laissés dans les livres de la France, ont-ils encore vraiment tous leurs neurones en place pour penser de telles inepties ?

    Sites consultés :

    http://www.insee.fr/fr/

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/statistics/search_database

    http://www.aft.gouv.fr/

    Crédit photo : coq malade (plumage.forum-actif.net)

     

     

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    Les réactions les plus appréciées 

    • Par ROBERT GIL (---.---.---.196) 27 mars 09:32

      Et oui, sarko a vidé consciemment les caisses publiques en diminuant les impôts des ménages les plus riches et des sociétés. Juste pour l’année 2009 c’est 196 milliards de recettes en moins...

      voir : COMMENT SARKOZY NOUS A ENDETTE

    • Par lionel (---.---.---.192) 27 mars 09:37

      Excellent article, merci. 

      Pendant ce temps là, on nous fait croire que le narcissique pervers Sarkozy Nagy Bocsa pourtait être jugé pour abus de faiblesse de la vieille Bétancour.Ce sont l’ensemble des Français qui ont été victime de cette créature au service de l’empire.
    • Par devphil30 (---.---.---.62) 27 mars 09:41

      Et il veux revenir pour achever son massacre ....

      La prison , il ne mérite que ça ........
      Philippe
    • Par thierry3468 (---.---.---.34) 27 mars 11:55

      Sarko a été mis en place pour mettre la France à genou (il suffit de connaitre un peu l’histoire de ce sinistre personnage pour comprendre ce qu’il représente).Hollande vient terminer la besogne avec l’image du bon gars qui a battu Sarko devenu trop gênant pour l’élite financière .Hollande a le même profil que Obama et tous les 2 sont chargés de porter le coup de grâce avec l’impression qu’ils venaient sauver leur nation en plein naufrage . 
      Ce ne sont que des marionnettes et les vrais responsables de ce pillage viennent de Wall Street et de la City.

    Réactions à cet article 

    • Par ROBERT GIL (---.---.---.196) 27 mars 09:32

      Et oui, sarko a vidé consciemment les caisses publiques en diminuant les impôts des ménages les plus riches et des sociétés. Juste pour l’année 2009 c’est 196 milliards de recettes en moins...

      voir : COMMENT SARKOZY NOUS A ENDETTE

      • Par TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE (---.---.---.228) 27 mars 10:17

        oui laFRANCE EST LE SEUL PAYS OU LE PEUPLE COQ ET SES POULES CHANTENT LES

         PIEDS DANS LE FUMIER...

        il faut dire que des« coquelets » « roitelets » comme CHIRAC OU SARKO ONT REGNE 19 ANS AUX ORDRES DES MULTINATIONALES ET NOUS ONT TOUS MIS.DANS LEUR FUMIER..ou merde

        CUMULS..LOBBYISME.NEPOTISME...CHIFFRE PLETHORIQUE DU NOMBRE DE POLITIQUES 650000 DONT 490000 A virer

      • Par vapulaflo (---.---.---.124) 27 mars 14:45

        Il n’a pas fait que cela, il a aussi revendu tout l’or de la france quand l’or etait a son cours le plus bas juste avant la catastrophe financiere d’octobre 2008....
        Et il l’a vendu pour soutenir le cours du dollar à l’époque, mais on va me traiter d’antisémite ou de soucoupiste bien entendu

      • Par Marx is back (---.---.---.120) 27 mars 23:40

        Nan, il a revendu l’or de la Banque de France parce que des technocrates lui ont conseillé de faire. Et comme l’autre n’est pas une flèche et que dès c’est plus compliqué que de taper un SMS, il est largué (voir la manière dont il a obtenu son habilitation à plaider), ben il a fait comme un toutou ce qu’on lui disait de faire. Moins malhonnête sur ce coup que limité.

      • Par moussars (---.---.---.40) 28 mars 12:20

        Et parmi ces technocrates, combien travaillaient en sous-main pour les ricains et leurs dollars ?

      • Par lebreton (---.---.---.174) 28 mars 23:18

        @ robert

        merci c’est bien ,mais j’ai le sentiment que nous sommes bien seul face a la presse et a la tv aux ordres ,là je pense que la gauche d’Hollande n’a pas pris la mesure ,un immense gachis au détriment du peuple qui ne si retrouve plus ,attention danger ! vous savez comme moi ou cela conduit .

         cordialement

    • Par lionel (---.---.---.192) 27 mars 09:37

      Excellent article, merci. 

      Pendant ce temps là, on nous fait croire que le narcissique pervers Sarkozy Nagy Bocsa pourtait être jugé pour abus de faiblesse de la vieille Bétancour.Ce sont l’ensemble des Français qui ont été victime de cette créature au service de l’empire.
      • Par gotjy (---.---.---.216) 28 mars 15:54

        Et le BILDERBERG dans tout çà................... ??????????

    • Par devphil30 (---.---.---.62) 27 mars 09:41

      Et il veux revenir pour achever son massacre ....

      La prison , il ne mérite que ça ........
      Philippe
    • Par thierry3468 (---.---.---.34) 27 mars 11:55

      Sarko a été mis en place pour mettre la France à genou (il suffit de connaitre un peu l’histoire de ce sinistre personnage pour comprendre ce qu’il représente).Hollande vient terminer la besogne avec l’image du bon gars qui a battu Sarko devenu trop gênant pour l’élite financière .Hollande a le même profil que Obama et tous les 2 sont chargés de porter le coup de grâce avec l’impression qu’ils venaient sauver leur nation en plein naufrage . 
      Ce ne sont que des marionnettes et les vrais responsables de ce pillage viennent de Wall Street et de la City.

      • Par parkway (---.---.---.133) 28 mars 12:34

        on est vraiment tenté de croire à cette caricature, hélas...

    • Par Uncommon (---.---.---.202) 27 mars 12:05

      J’engage les personnes ayant des réactions brutales vis-à-vis du passé à être prudentes.

      Plusieurs raisons :
      - il est très difficile de dissocier ce qui est lié directement aux décisions gouvernementales de ce qui est lié à la conjoncture et à l’environnement
      - il n’est pas certain que le bilan du président actuel soit meilleur dans 5 ans
      - il est toujours plus simple de donner les chiffres du loto après le tirage

      Quant aux solutions, c’est facile de constater mais plus dur de proposer.
      Pour reprendre l’image du coq, râler et beugler (ah non, ça c’est le veau) c’est bien, mais ça ne fait rien avancer. 
      Que faire et comment le faire : des propositions argumentées, réalistes, à l’efficacité mesurable ?

      • Par Pilou Camomille (---.---.---.237) 27 mars 18:30

        Uncommon,

        La solution la plus réaliste, c’est de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50.

        Les traités européens ont fait des gouvernements de marionnettes chargées d’appliquer les décisions des banksters et des multinationales.

        Il est plus que temps de récupérer les droits régaliens qui permettent de décider de notre avenir et de neutraliser les « non élus » de la Troïka qui nous amènent à la ruine.

        Extraits du programme de l’ UPR d’ Asselineau :

        * Réattribuer à la Banque de France son rôle de financement de l’ Etat et des Collectivités locales. Abrogation de la Loi Pompidou Giscard.

        * Évincer les fonds d’investissement de toutes les sociétés liées au service public.

        * Évincer Goldman Sachs et JP Morgan du marché du gaz, et Vinci des Sociétés d’autoroutes.

        * Nationalisation d’ EDF, GDF, France Télécoms, des eaux, des autoroutes, de TF1, de TDF, et de tous les établissements financiers secourus par les fonds publics. Annulation définitive de la privatisation rampante de la Poste.

        * Interdire la privatisation des services publics stratégiques, comme la santé et l’ Education.

        * Referendum sur la dette et réformes de grande ampleur de la Consitution etc

        Pour comprendre dans le détail, deux conférences vidéos sur le site de l’ UPR :

         « Pourquoi l’Europe est comme elle est ? » et « La tragédie de l’euro. » 

      • Par lionel (---.---.---.192) 28 mars 07:28

        Bonjour Uncommon,

        Ce qui est brutal, ce n’est pas nos « réactions par rapport au passé », ce sont les résultats des actions irrationnelles (non fondées sur l’intérêt commun, le respect du Vivant et de la survie etc...) de ces sociopathes (d’accord le nouveau n’est pas plus sain, c’est un système de psychopathes). Ce qui est brutal, ce sont les guerres, en Côte d’Ivoire (allez sur un site Ivoirien voir la démocratie en marche), en Libye (150 000 morts), au Mali (crise sociale/économique totale). Ce qui est brutal c’est la destruction de la santé de notre société, le chômage, la misère, le suicide engendré par cela comme la dépression qui nourrit les marchands de drogues légales (qui devraient aussi être emprisonnés. Ce qui est brutal, c’est l’absence de Justice alors qu’un biocide est commit et que la conscience humaine liée à l’empathie, est foulée au pied. 
        Ce qui est brutal, c’est la propagande et Hollywood... la répression lorsque nous défendons nos consciences, l’avenir de nos enfants et notre Santé Mentale.
        A propose de santé mentale et spirituelle :
      • Par captain beefheart (---.---.---.184) 31 mars 11:33

        Proposition réaliste : mettons tous ces elus psychopathes en prison.

    • Par Jean Valjean (---.---.---.230) 27 mars 12:25

      Eh oui, la nullité de Hollande et de son gouvernement ne devrait pas faire oublier que Sarko fut largement le plus calamiteux des présidents de la 5èm république.
      -
      Le programme de Hollande basé uniquement sur la croissance (croissance qui ne reviendra plus)
      était un vaste fumisterie, un mantra néo-libéral de plus...
      Il faudrait un Chavez Français (je n’ai pas dit Mélenchon) pour s’attaquer et mettre au pas la finance et mener une politique courageuse.

      • Par spartacus (---.---.---.149) 27 mars 12:49

        Le libéralisme n’a jamais été mis en France. 

        57% des dépenses du pays, certain appellent çà la richesse, c’est la dépense d’état. 
        Va donc méditer au Vénézuéla, c’est 800€ l’aller retour. En plus la jungle amazonienne y’a de jolis papillons. Ce sera mieux cet été que le Maroc ou la Tunisie pour bobos.
        Le Bonheur socialiste il te pétera à la figure ! Bien pour le soleil, mais pas plus.
        Ca évitera aussi de propager des niaiseries Mélenchonesques.
        Tu verra à l’aéroport des photos de l’ex autocrate, et quand tu arrives à Caracas, tu passeras devant les bidons villes, ils n’ont pas disparus. 
        Ne t’y aventure pas, ta famille devrait payer une rançon. Avec Chavez, l’enlèvement est devenu un sport national.
        Bien entendu, tu verra des centaines de personnes vouloir changer tes €uros contre des Bolivards. Ils n’ont pas droit de posséder des devises étrangères, (sauf la nomenklatura), et ils en ont besoin pour acheter autre chose que les produits pourris des magasins d’état. 
        Chaque jours, les prix montent, c’est l’inflation. Ils ne prennent plus le temps d’afficher les prix. Faut regarder l’affiche.
        Chavez a nationalisé l’agriculture, les champs sont en friche, le pays importe du café.
        Chavez a nationalisé la distribution, les gens font l queue devant les magasins.
        Chavez a nationalisé le bâtiment, jamais il n’y a eu si peu de constructions.
        Le social Chavez n’est que de la distribution effet d’aubaine de la montée des cours du pétrole.
        Il te l’a pas dit Mélenchon ? 
        Il t’a pas expliqué que le Vénézuéla c’est un leurre à bobos ? Un leurre à cocos ?
      • Par wesson (---.---.---.188) 27 mars 14:24

        bonjour Jean,

        « Il faudrait un Chavez Français (je n’ai pas dit Mélenchon) pour s’attaquer et mettre au pas la finance et mener une politique courageuse. »
        Ben voyons : Éliminons par avance le seul qui depuis des années porte un discours prônant le changement radical et la mise au pas de la finance, pour un hypothétique autre « guide » qui ne se serait pas encore fait connaitre du public.
        Désolé, mais dans l’instant présent pour ma part j’ai envie de faire avec ceux que on as, pas ceux que l’on pourrait éventuellement avoir, si on est bien sage.
      • Par Mr Mimose (---.---.---.171) 27 mars 16:15

        Va raconter tes conneries sur le forum de libération ou du figaro afin de rassurer les ménagères de plus de 50 ans Spartacus, ici personne ne semble porter le moindre crédit à tes betises.

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      • Par Merlin (---.---.---.111) 27 mars 16:19

        @ Spartacus. 
        On voit que tu as souvent été au Venezuela.
        Toi qui parles de la France depuis 1973, tu sais comment était le Venezuela avant l’arrivée de Chavez, l’autocrate démocratiquement élu à chaque fois ? 
        Compare le Venezuela à son pays voisin la Colombie, grands ami des EU qui y a d’ailleurs implanté plusieurs bases militaires, par ce que c’est comme ça quant t’es l’ami des EU, tu les laisses s’installer chez toi.Normal bonne ambiance. 
        Avec toutes ces bases militaires la War on Drugs ne marche pas mieux, bizarre ?! 
        La Colombie reste le premeir producteur mondial de cocaïne. Le Mexique autre pays « ami » et frontalier, le premier passeur. 
        Les villes les moins sures du monde se trouvent dans ces deux pays.
        quand aux fresques (tardition latino-americaine) représentant Chavez, oui c’est vrai que c’est une horrible atteinte à la démocratie...

        Juste pour remettre les choses un peu dans leur contexte latino américain. 
        Et pas te laisser dire vraiment n’importe quoi.

      • Par lechoux (---.---.---.123) 27 mars 17:01

        Je ne comprends pas pourquoi vous êtes surpris par la politique de Hollande. Il gouverne pour son électorat : bobos, riches fonctionnaires, riches retraités de la fonction publique, hauts fonctionnaires, nantis du socialisme pour les riches qui rend solidaire les plus pauvres des riches.C’est la gauche caviar, pas de surpris pour ceux qui l’ont connu.
        Il en a bien rien à foutre de l’électorat ouvrier.

      • Par Pilou Camomille (---.---.---.237) 27 mars 18:33

        jean Valjean,

        Hollande n’est pas nul, il applique point par point la feuille de route que le FMI a publié pour la France fin Octobre.... 
        Vous pensiez que nous étions encore en démocratie ? Erreur fatale.

      • Par julius 1ER (---.---.---.101) 27 mars 19:54

        t’as raison Spartacus, Sarkosy était un affreux communiste, on a enfin eu la preuve après 10 ans de droite dans ce pays que le communisme ne marche pas !!!!

        c’est même un vrai désastre, 10 ans de déficit commercial, et ces apparatchiks de droite ont attendu que Hollande vienne au pouvoir pour s’apercevoir qu’il y avait un problème de compétitivité, on peut dire qu’ils sont hyper-réactifs, vraiment tes copains n’ont pas fini de nous étonner !!!!!!!!!!!!!!!!
      • Par julius 1ER (---.---.---.101) 28 mars 14:25

        Le libéralisme n’a jamais été mis en France.

        @spartacus
        et le communisme dans aucun pays comme çà c’est clair !!!!!!!
      • Par simir (---.---.---.81) 30 mars 10:17

        @ Sparagus

        L’inflation depuis Chavez a diminué et pour les logements et la délinquance voici le responsable :

        . Suite à son élection en 2008 en tant que gouverneur de l’Etat du Miranda, Capriles a expulsé des installations de la région les fonctionnaires chargés des programmes sociaux mis en place par le gouvernement de Chávez.

        . Dans son programme électoral, Capriles promet de lutter contre la délinquance. Néanmoins, depuis son arrivée au pouvoir à Miranda, l’insécurité a explosé, faisant de l’Etat l’un des trois les plus dangereux du Venezuela. Entre 2011 et 2012, le taux d’homicides a augmenté de plus de 15%.

        Tiré du blog SOS-crise

    • Par spartacus (---.---.---.149) 27 mars 12:27

      Pourquoi 5 ans ?

      C’est depuis 1973 que le pli est pris.
      C’est depuis 1973 que la France emprunte. 
      Les 30 glorieuses, ont étés payés par un pétrole pas cher. 
      Une croissance forte basée sur le passage du cheval au moteur électrique. 
      Le« modèle social » des 30 glorieuses n’ont étés que des factures à refiler aux générations suivantes.
      En 1973 le pétrole a augmenté et les soixante huitards ont continués comme si le monde ne changeait pas. On a continué comme en 60. 
      On a mis les gens à la retraite plus tôt, pour se faire élire, en envoyant la facture aux générations suivantes. 
      On a donné des bonifications et des privilèges aux corporations qui criaient le plus fort, en empruntant pour payer les factures. Pour se faire élire !
      Hollande a promis plein de fonctionnaires, de ne pas toucher aux avantages corporatistes « pour se faire élire ».
      La question n’est pas de savoir s"il y aura une faillite, mais quand elle aura lieu ?
      • Par Le printemps arrive (---.---.---.243) 27 mars 14:25

        « La question n’est pas de savoir s »il y aura une faillite, mais quand elle aura lieu ?"

        que vous arrive-t-il ? vous rejoignez l’analyse faites depuis belle lurette par le front de gauche ! et d’autres aussi.

      • Par gaijin (---.---.---.219) 27 mars 15:10

        " Pourquoi 5 ans ?

        C’est depuis 1973 que le pli est pris.
        C’est depuis 1973 que la France emprunte."

        pour une fois bien d’accord 

      • Par ARMINIUS (---.---.---.90) 27 mars 15:18

        Pompidou et Giscard, des soixante-huitards ! Rien que ça !

      • Par mac (---.---.---.210) 27 mars 15:33

        Le« modèle social » des 30 glorieuses n’ont étés que des factures à refiler aux générations suivantes.

        Le 30 glorieuses ont surtout été l’occasion d’une remarquable modernisation industrielle de la France et une période d’innovation technologique, sans précédent.
        A l’époque, la France, de part son avance dans le domaine militaire,spatial, aéronautique et technologique pouvait être considérée, à bien des égards, comme la troisième puissance du monde derrière les deux grands. Il faut dire également qu’elle était dirigée par un homme qui n’avait rien de commun avec les personnages, pour la plupart sans grande envergure qui lui ont succédé.
        Ce qui a changé, c’est que notre pays ne croit plus assez en lui, et son « élite » y est probablement pour quelque chose.
      • Par canelle (---.---.---.113) 27 mars 22:48

        Vous voulez de la croissance ! alors faut prier .

      • Par julius 1ER (---.---.---.101) 28 mars 08:36

        qu’est-ce que tu peux raconter comme conneries, Spartacus tes analyses sont niveau Café du commerce, tu as tellement de préjugés et de certitudes ancrées que même un éléphant te marcherait dessus sans que tu ne t’en aperçoives !!!!!!!!!!!!!!!!!

      • Par julius 1ER (---.---.---.101) 28 mars 10:05

        non ce que l’idiot utile qu’est Spartacus ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre, ce sont les deux guerres mondiales menées par la bourgeoisie, plus les autres guerres de décolonisation qui ont ruiné et affaibli la France pour longtemps et cette bourgeoisie qui ne sert que ses intérêts immédiats, continuera à affaiblir le pays car elle considère le pays comme une simple plateforme pour ne servir que ses intérêts , on le voit bien avec le débat sur l’armée actuellement, ou l’on vient nous dire que la France doit maintenir ses dépenses militaires soit-disant pour ses intérêts nationaux, sur les 27 pays de l’UE, nous avons les plus fortes dépenses militaires entre 30 et 45 milliards d’euros, est-ce que les autres pays sont plus menacés que nous ?????

        la réalité c’est que nous défendons les intérêts de nos multinationales, le fameux CAC, voir Areva au niger, alors que nos multinationales qui se sont largement enrichis grâce à la France, ne paieront bientôt plus d’impôts en France alors que l’an dernier elles ont réalisé plus de 130 milliards de bénéfices, c’est aussi ce genre de contradictions qui affaiblit le pays plus durablement que n’importe quelle guerre, le capitalisme monopoliste privé est le véritable problème de la nation française aujourdhui !!!!!!!!!!!!!!!!
      • Par sisyphe (---.---.---.205) 28 mars 18:39

        Par spartacus (---.---.---.149) 27 mars 12:27

        Pourquoi 5 ans ?

        C’est depuis 1973 que le pli est pris.
        C’est depuis 1973 que la France emprunte.

        Ben oui. 
        Et, voyez le hasard, ça tombe pile en même temps que la loi Giscard-Pompidou, qui interdit à la Banque de France de prêter directement à l’état, SANS INTERET, et oblige l’état à emprunter aux banques rivées AVEC INTERETS, d’où la dette. 
        Décision généralisée au niveau mondial :

        Ensuite, d’autres facteurs vinrent se greffer à la fin de la reconnaissance des États-Unis comme économie-monde financière :

        - Le début d’une mondialisation financière favorisée par la montée en puissance des investissements dans la finance :

        • 1979 : mise en place d’une politique monétaire restrictive aux États-Unis avec des taux d’intérêts élevés et excitant l’appétit d’investisseurs, prêts à placer des fonds sur les marchés financiers.
        • 1975-1981 : afflux de nouveaux capitaux sur le marché américain en crise issus des revenus du pétrole dans les pays de l’OPEP : les pétrodollars. On voit le début d’une mondialisation financière.
        • Années 80-90 : poursuite du phénomène de mondialisation créé par la circulation généralisée des capitaux et par l’amélioration des NTIC .Entrée progressive des capitaux chinois (à partir de 1978) et de l’ex-URSS sur le marché mondial.

        - L’importance accordée aux marchés financiers par les politiques menées dans les grandes puissances occidentales :

        Le capitalisme, c’est beau comme un garrot !

        Pas vrai, spartacus ? smiley

    • Par Pasdupe (---.---.---.131) 27 mars 12:37

      Le mal dure depuis 2000 ans, les choses ont accéléré il y à 200 ans, puis nouveau tournant depuis 100 ans, quelques dates :

      1789 révolution en France, utilisation du peuple pour un changement de mains du pouvoir,

      1815 fausse annonce en Angleterre de la victoire de Napoléon à Waterloo, gros détournement financier à la clé,

      1963 Assassinat de JF Kennedy, il voulait que la FED redevienne banque d’état,

      1972 Affaire du Watergate, R Nixon veut stopper le gangrène de l’administration et le noyautage des postes importants,

      1973 G Pompidou signe la mort de la Banque de France,

      2012 Création du MES, d’un parlement européen bis et ...........

      ETC, ETC, ETC,....

      Je vous donne en mille, à qui profite le crime ?

      • Par Le printemps arrive (---.---.---.243) 27 mars 14:17

        Votre description confirme que le temps s’accélère car maintenant nous sommes dans l’œil du vortex.
        C’est agité, ceux qui ne sont pas préparés vont souffrir mais ce ne sont pas nécessairement ceux que l’on croit. Attention à la dissonance cognitive !

      • Par vapulaflo (---.---.---.124) 27 mars 14:52

        brulez moi ce NOM que je ne cite pas son nom.............

        Vous avez en effet raison, tout a commencé lorsque l’on a donné au peuple l’illusion qu’on lui donnait le pouvoir... Il faut un retour a la monarchie populaire et tuer cette république oligarchique qui nous exsangue.
        Au moyen-age un serf devait consacrer 80 jours par an a l’acquitement de son impot. Aujourd’hui on consacre + de 150j au paiement de notre gabelle... sans compter les impots indirects !

        Alors vous dites qu’on a aboli l’esclavage ? :p

      • Par lechoux (---.---.---.123) 27 mars 17:05

        Je crois que cela a vraiment commencé lorsqu’homo sapiens a cassé le crâne de cro magnon.

      • Par Abou Antoun (---.---.---.123) 27 mars 17:43

        Le mal dure depuis 2000 ans, les choses ont accéléré il y à 200 ans,
        Et à y regarder de plus près, même peut-être un peu plus. Tout cela commence avec l’agriculture et l’élevage la production et l’accumulation de biens (récoltes, troupeaux) préfigure la société capitaliste et ses problèmes. L’industrialisation il y a 200 ans donne au système un nouvel essor et la finance le conduit maintenant à sa perte. Le principe de Peter reste valable y compris pour les systèmes politiques, de promotions en promotions le capitalisme a atteint son niveau d’incompétence. Il menace aujourd’hui l’existence même de la plupart des espèces animales y compris de l’humanité. 

    • Par Emmanuel Aguéra (---.---.---.7) 27 mars 12:41

      Merci de la compil. Surtout quand on connaît la légendaire convivialité du site d’eurostats smiley

      Je partage illico cette collection de stats aussi éloquente que déniée par la droite la plus conne qui puisse s’imaginer.

      Bien qu’à mon avis, dans son auguste cécité, l’électorat de la sarkosie n’en n’aura cure. Méfait de la lobotomie ou peur pour son pauvre pécule ? ou les deux ? Normalement la question qui devrait s’en suivre est : faut-il être con pour être de droite ?
      Ben oui apparemment. Ou riche. Ou les deux, pour me répéter.

    • Par eric (---.---.---.53) 27 mars 13:25

      Bof, c’est de la petite bière. Sarko a fait ce qu’il a pu dans le contexte d’une crise mondiale touchant tous le monde. (même les chinois allaient mal).
       Hollande parvient a faire baisser le pouvoir d’achat des français au moment ou le reste du monde sort de la crise et avec des taux bas comme jamais.Cela, c’est quand même beaucoup plus fort....
      http://tempsreel.nouvelobs.com/econ... 
      Maintenant, il est vrai que les transferts aux collectivités locales de gauche surdepensieres, les exonérations fiscales Jospin fabius et le cout des 35 heures ont coute très cher a notre pays, comme le montre ces chiffres et que Sarko n’a pas oser prendre tous cela de front. Peut être une erreur tactique de ne pas avoir voulu opposer une partie du pays a l’autre. mais bon, avec la politique actuelle, le processus est en marche.

      • Par mac (---.---.---.210) 27 mars 20:43

        De la petite bière 500 milliards d’Euros !
        C’est sûr qu’avec de pareilles lunettes, je comprends que certains, comme vous, aient encore le courage (ou le culot) de nous dire que Sarko est tout de même mieux que Hollande alors qu’ils sont exactement à mettre dans le même panier.

      • Par mac (---.---.---.210) 27 mars 20:45

        « Le reste du monde sort de la crise »

        Il faudrait peut-être arrêter de regarder la télé, non ?

    • Par rotule (---.---.---.17) 27 mars 13:28

      Ils échouent si bien et si volontiers qu’ils ne semblent pas avoir perdu la bataille mais gagné leur défaite.

      La Boetie

      • Par Abou Antoun (---.---.---.123) 27 mars 18:13

        Les bons mots sont toujours d’actualité . Bravo pour votre à propos rotule. Pour sûr la Boétie n’était pas béotien.

    • Par Alex (---.---.---.25) 27 mars 14:00

      Puisse l’auteur avoir raison !

      Malheureusement, Hollande n’a pas du tout l’intention de changerfondamentalement de cap : on reste dans le même système, avec les mêmes prétendus économistes élevés tous dans la même idéologie libérale, persuadés que mélanger brutalement eau chaude et eau froide produit de l’eau encore plus chaude.
      Hollande pourra faire quelques économies pour changer les fleurs des parterres de l’Élysée, mais je crains fort qu’en « maintenant le cap » – comme il le dit lui-même – on aille tout droit vers la tiers-mondialisation du pays.

    • Par Le printemps arrive (---.---.---.243) 27 mars 14:11

      « Il convient donc maintenant, au nouveau pilote, d’empêcher que la ruine ne s’écroule sous le poids de ses déficits colossaux. »

      Si, il faut détruire la ruine avec le moins de monde dessous !
      Construire un monde meilleur pour tous et pas pour quelques-uns seulement.

      Nous en avons les moyens et ce n’est pas qu’un problème d’argent, c’est une question de volonté.

    • Par mortelune (---.---.---.132) 27 mars 14:13

      Sarko a fusillé la France et Hollande est entrain de tirer le coup de grace sous nos yeux. Dac ! Dac ! Mais bon, ils ont été élus tous les deux ; élus par les français, ne l’oublions pas. Ouvrons grands nos yeux et que cela nous servent de leçon une bonne fois pour toute. Nous pensions que nos vies étaient à l’abris et que rien ne pouvait nous arriver. Hélà ! La machine va s’emballer et il n’y a rien à faire pour l’arrêter. Savourons notre défaite et disons-nous que lorsque l’on fait une connerie il faut l’accepter et assumer. 

      • Par mac (---.---.---.210) 27 mars 15:43

        Ils ont été élus car sans le système médiatique, un homme politique n’est rien.

        Malgré Internet, le plupart des gens n’ont pas le courage d’aller voir ce qui est dit en dehors de leur sacro-saint JT.
        Or qui possède le système médiatique si ce n’est les puissances de l’argent ?
    • Par ecolittoral (---.---.---.125) 27 mars 15:38

      La ruine ne peut que s’écrouler. Elle ne tient qu’adossée aux autres ruines.

      C’est bien d’avoir inclus dans cet article l’Allemagne...Qui est à 0,3% de croissance au lieu de 0,8...comme la France.
      Ajoutez l’inflation en Chine, au Japon, en Indes avec des marchés intérieurs en contraction..
      Un petit tour du côté des bourses, qui sont dans le rouge depuis l’exploit de la Troïka et toujours en descente aujourd’hui (27-03 à 15 heures).
      Qui croit encore à l’euro, au dollar US, à sa banque ?
      Qu’on le veuille ou non, les monnaies doivent être indexées sur des valeurs telles que l’or.
      Elles doivent correspondre aux besoins ET capacités d’un pays.
      Pour avoir voulu les faire flottées depuis 1971 et avoir inventé une monnaie européenne hors de prix, le paquet de ruine est sur le point de s’effondrer.
      Nos dirigeants, de France et ailleurs, ont ils encore un ou deux neurones pour commencer à réfléchir au démantèlement coordonné ?
      Si non : Ont ils prévu, des mesures d’urgence pour maintenir la cohésion de leurs populations.
      L’effondrement en cour de la Grèce, de l’Espagne...devrait les faire réfléchir.
      L’exploit de la troïka à Chypre devrait(?) les inquiéter au plus haut point et les faire réagir.
      • Par Michèle (---.---.---.134) 29 mars 09:20

        « L’effondrement en cour de la Grèce, de l’Espagne...devrait les faire réfléchir.

        L’exploit de la troïka à Chypre devrait(?) les inquiéter au plus haut point et les faire réagir. »

        Justement, là où vous vous trompez c’est qu’ils savent tout cela et qu’ils n’en ont rien à secouer !

        Toutes les décisions sont prises dans le sens d’une féodalité à Bruxelles, Hollande s’est empressé de signer le traité européen 4 mois après son investiture, et sans y changer une virgule !!!...

    • Par lucmentin (---.---.---.61) 27 mars 16:01

      Et le P’tit dont le cerveau malade a la prétention d’être indispensable à la France (à nous) tente de reprendre du service. Et il y a des gens, qui doivent certainement avoir peur de...) vocifèrent sur la méchanceté, la vilénie, etc...Que d’abjects français en France. La génération de ce type aura été néfaste au Pays et c’est peu dire.

      Il paraît impossible de s’en sortir. Et j’oserai le « c’est tant mieux ». Car quand on est Con, on est Con, comme disait notre ami BRASSENS qui lui a droit aux majuscules.

      D’autre part, Messieurs les commentateurs : y’en a marre des comparaisons avec les Casques à Pointe. Parlez d’eux en connaissance de cause ou... délocalisez-vous chez eux. Mais là vous aurez moins d’écoute et on vous la fera probablement fermer.

    • Par soi même (---.---.---.146) 27 mars 16:20

      Quand on à rien, une averse de plus ne va pas changer la donne.
       Après tous c’est peut être un mal nécessaire pour contré notre égoïsme, peut être après cela nous découvrirons ce que veux dire solidarité dans l’épreuve !

    • Par colere48 (---.---.---.66) 27 mars 17:27

      Les chiffres sont incontestables, l’analyse moins, la conclusion foireuse à la recherche du bouc émissaire.... tellement commode !

      En fait cet article concoure sous des airs de contestation à accréditer la situation actuelle comme la résultante de l’action d’un homme ou d’une équipe.

      En réalité c’est le système qui est en cause et c’est lui qui doit être changé.

      Je ne met pas en doute l’honnêteté de l’auteur, mais au minimum son incapacité à concevoir un autre mode de fonctionnement du système étant un de ses serviteurs zélés depuis tant d’années …

    • Par kéké02360 (---.---.---.86) 27 mars 20:39

      Un article clair qui nous apprend ce que nous savions déjà !!!!!

      Nous n’avons plus besoin de gens instruits pour nous raconter le passé mais plutôt de citoyen(ne)s lucides et plein de bon sens pour proposer des actions dès demain !!!!

      1 Commencer à retirer le peu d’argent que vous avez en banque serait la sagesse !

      2 Faire une bonne lessive en nous mettant d’accord pour nous mettre tous dans la même banque de dépôts et faire crever lles autres.

      3 Cesser d’emprunter et de vivre à crédit

      4 Commencer la décroissance en réduisant notre consommation de façon drastique ( histoire d’apprendre à vivre avec peu, c’est ce qui nous attend demain !!! )

      7 ...............................................................

    • Par alexdeden (---.---.---.194) 27 mars 22:32

      Oyé oyé  Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy fanfaronne en Belgique, il a la frite je vois ....Dire qu’il utilise facebook pour essayer de s’innocenter des fait qui lui sont reprochés ..........Même pasle courage d’affronter les gens en face, ha oui c’est vrai, son image car quand il est agacé il gesticule comme un pantin ;o) 

    • Par SamAgora95 (---.---.---.179) 27 mars 23:04

      Sarkozy à réussi sa mission à merveille, c’est un véritable génie.

      Cette mission dictée par ses maîtres sionistes, consistait à vider la France de sa substance, mission très difficile, a ne pas prendre à la légère, car il faut réussir à berner le peuple (facile), les différentes strates d’élus, les chefs d’entreprises, les experts en économie, les scientifiques, les ingénieur etc...
      Malgré tout ça ! il a réussi avec brio et cerise sur le gâteau, il a même supprimé le Fromage (symbole de la France) au menu de l’Élysée.
    • Par 6ber (---.---.---.55) 28 mars 11:53

      Mélenchon, et vite...
      IL est le seul à avoir la force, le charisme et la volonté de s’opposer au pouvoir de la finance et de ses valets, même si ce n’est que pour une période transitoire.
      Malgré les attaques quotidiennes du PS via HD et les autres, malgré le dénigrement des médias et de ses journalistes d’une stupidité rare qui lui mordent les mollets journellement et toutes ces attaques futiles supposées faire baisser sa cote d’amour. 
      Ce n’est pas JLM que l’on aime, c’est le programme du FDG « l’humain d’abord et l’ éco-socialisme ».
      A tous ces pseudo-nantis satisfaits de la politique actuelle refusant de voir que nous sommes étranglés un peu plus chaque jour, je dis j’espère, je souhaite que chacun de nous se reveille et que l’enseignement que nous prodigue JLM et le FDG porte ses fruits afin d’ouvrir les yeux à tous ceux qui se croient à l’abri de ces politiques d’austérités qui ravage l’Europe.
      L’affaire de Chypre, qui n’est rien d’autre qu’un hold-up, donne pourtant matière à réflexion.
      Et pour répondre à ceux qui le prennent pour un enragé, à ces gens je dis mettez vous une seconde à sa place, attaqué de toutes parts par le monde politique et leurs chiens de garde médiatiques, il faut qu’il ait une résistance hors du commun pour ne pas flancher et on comprends mieux qu’il puise en partie sa force dans sa colère.
      Et si je vous demandez, à brule pourpoint de choisir pour leur probité, entre un HD, un Fabius ou certains autres représentant de ce gouvernement ou du précédent et JLM, en toute honnêteté, qui choisiriez vous ?

      • Par lechoux (---.---.---.123) 28 mars 15:41

        C’est sûr que ce coquin de Mélenchon a de la force :

        - une équipe de gros bras poseurs d’affiches : tu lui rappelleras que l’affichage sur la voie publique est réglementé, ce qu’il doit savoir étant député européen, ex sénateur et ex ministre délégué, enfin je l’espère.

        - une équipe d’espions et de filature du citoyen dont 5 employés de la maire de Bordeaux(qui finance leur temps, le carburant et les véhicules), 2 employés du CHU, 2 artisans.

        Je me demande si cet énergumène connaît le droit ?

      • Par kéké02360 (---.---.---.86) 28 mars 19:42

        @ lechoux

        Les Francs maçons sont experts en espionnage et fichage des citoyen(ne)s smiley

      • Par captain beefheart (---.---.---.184) 31 mars 11:51

        Je crois que les manifestants anti-mariage pour tous ,qui savent rassembler des centaines de personnes pour huer des ministres en déplacement ,ont l’esprit bien plus révolutionnaire que ce Monsieur Mélenchon qui se considère propriétaire d’une révolution qui ne viendra jamais tant que c’est lui qui s’en occupe. Quand un million personnes chantent la Marseillaise ,et quand on scande « Hollande démission » ,on constate que le Front de Gauche est encore en train de rater la coche des évènements.Qu’est-ce qu-ils attendent ,la révolution par les urnes ,2017 ?Laisse-moi rire ,car c’est à pleurer.

    • Par alberto (---.---.---.46) 28 mars 13:45

      Super Aimé !

      Mais j’entends déjà couiner la bande à Sarko :« ça va, nous ressortez pas une fois de plus cette histoire d’héritage... » !

      Ha ! l’amnésie est bien pratique en démocratie...

      Et puis les média aident bien aussi à effacer l’ardoise, non ?

      Bien à toi.

    • Par Dwaabala (---.---.---.35) 28 mars 19:08

      A l’auteur : Merci pour ce condensé de « chiffres ».

    • Par Saint Just (---.---.---.217) 29 mars 01:50

      Sarkozy, pire que Pompidou, - l’agent des Rothschild qui a fait voter la loi de 1973 interdisant à la Banque de France de continuer à battre monnaie, - a été la pire catastrophe que notre pays ait subi.

      Sarkozy a vendu notre pays, a trahi notre peuple, nous a conduit à la faillite, a organisé l’insécurité pour mieux réduire nos libertés... Cet individu mériterait d’être pendu par les c......

      Il est l’homme politique le plus tortueux, le plus machiavélique de la Vème République.

      Financé par l’AIPAC, le lobby juif américain, il a réussi à escroquer 50 millions d’euros à Khadafi en lui laissant croire que lui, ce nain opportuniste et affairiste, avait les moyens d’aider la Libye à revenir dans le concert des « nations respectables ».

      Sarkozy n’est pas seulement un malin, il est la pire des ord.... que notre pays ait élu après un lavage des cerveaux assuré par les médias sionistes, une campagne médiatique infâme qui a préparé l’opinion publique à appuyer sa candidature à l’élection présidentielle de 2007.

      Une campagne de marketing politique jamais vue en France.

      Il est celui qui a promis au « premier cercle », aux multiples Bettencourt qui ont financé sa campagne, un retour sur investissement à 1000% !

      Il est celui qui a augmenté ses indemnités de Président de 170% alors qu’il demandait au peuple de serrer la ceinture et de faire des sacrifices...

      Sarkozy a ruiné notre pays comme aucun président (en dehors de Pompidou) ne l’a fait avant lui.

      Il a détruit 8 siècles de relations amicales avec le monde arabe au profit d’Israël. Il a fait de la France, un pays aussi détesté que l’Amérique de Bush.

      Il a permis aux sionistes d’entrer dans les sphères les plus secrètes de nos institutions et d’en occuper les postes les plus élevés. Il a permis à Israël de contrôler totalement notre pays jusqu’à ouvrir les portes du Ministère de l’Intérieur aux nervis de la Ligue de Défense Juive, l’ignoble LDJ...

      Il a réintégré notre pays dans l’OTAN, a balayé le référendum sur la Constitution européenne comme s’il n’avait jamais eu lieu, a fait de la presse son obligée et donc sa complice, en augmentant son financement comme personne ne l’avait fait avant lui, avec l’argent de nos impôts.

      Il a corrompu la Justice, la magistrature. Il a fait de notre pays une République bananière.

      Je pourrais détailler pendant des heures le mal qu’il a fait à notre pays...

      Cet individu mériterait de finir sa vie en prison pour haute trahison... ce qui serait encore une peine bien trop douce pour les crimes qu’il a commis contre notre peuple...

    • Par le_pnume (---.---.---.8) 29 mars 07:33

      C’est anthropologique, le veau va a l’abattoir.

      « En France en 2010 : sur 805 958 nouveau-nés, 253 466 ont été testés pour la drépanocytose (INVS). Or le test de la drépanocytose ne concerne que les bébés d’origine africaine/maghrébine ...31,5% des naissances benêtes sont donc d’origine extra-européenne (60% en Ile de France). En 2006 c’était 25% de naissances d’origine immigrée. 
      Le benêt a fini d’emmerder les Seigneurs Capitalistes ! Mais pour bobo, Petit Jésus est né dans une étable, il est donc un veau comme lui. » 

      Extrait ’Le grand remplacement’ Ed. Impériales

      http://www.invs.sante.fr/Publicatio... 
      (Institut National de Veille Sanitaire, page 235)


      http://www.youtube.com/watch?v=cbTW... 
      (2006 25%)


      D’après l’OCDE, les deux tiers des immigrés arrivant en France ont un niveau d’éducation inférieur au premier cycle des collèges (la moitié ne dépassent pas le primaire), 

      En 2005, il n’y a eu que 11.500 cartes de séjours délivrées au titre de l’emploi, soit 7% des flux.

    • Par Michèle (---.---.---.5) 29 mars 09:05

      A lire votre article, j’ai l’impression que vous stigmatisez la faillite actuelle de la nation sur la tête de Sarko. Loin de moi de défendre ce nabot a talonnettes, je n’ai pas voté pour lui. Ce qui me chagrine dans votre article c’est qu’il laisse supposer que l’âne qui l’a suivi et qui est notre président actuel, ferait mieux... Si vous n’avez pas encore compris que ces guignols, de droite ou de gauche, ne sont là que pour amuser et donner au peuple l’impression qu’il a le choix, c’est que vous n’avez pas beaucoup regardé et analysé l’histoire de ces 30 dernières années.

      Les français se désintéressent de plus en plus de la politique et on le constate clairement lors des élections qui déplacent de moins en moins de foule. Et pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne sont pas dupes, mais le souci est qu’il n’y a que des charlatans proposés sur l’estrade.

      D’ailleurs tout a bien été ficelé pour que ceux qui seront proposés sur l’estrade soient déjà bien formatés au dictat européen, empêchant ainsi la pluralité du choix aux électeurs. Dans ces conditions on ne peut pas être surpris du fait que Hollande ait remis dans la foulée les clés de la nation à Bruxelles. D’ailleurs quel est son pouvoir aujourd’hui, à part traiter du mariage des homosexuels, rien d’autre à faire puisqu’il n’est plus qu’un homme de paille. Le budget, la défense, même le découpage de la nation en départements lui échappent, et ceci conformément à sa signature sans discussion du traité européen alors même que lors de sa campagne électorale il affirmait le contraire.

      Alors un peu d’honnêteté svp, ne jouez pas des castagnettes sur les années Sarko histoire que le lecteur ne s’interroge sur ce qui se passe aujourd’hui, c’est guère mieux et dans 5 ans (si ça dure encore 5 ans cette mascarade) nous ferons les comptes.

      Un seul homme politique a retenu mon attention depuis un an, on ne le trouve que sur internet et pour cause, il est certainement le candidats le plus sérieux qui pourrait changer tout ce merdier, c’est François Asselineau. Mais chut, faut pas le dire puisque c’est pas politiquement correct d’être intelligent, intègre et non inféodé à Bruxelles et à l’argent ! Car Bruxelles n’est rien d’autre qu’un conglomérat d’intérêts de lobbys en tout genre et des banques.

      Allez, continuez Monsieur... à distraire le lecteur en lui parlant de Sarko, pendant ce temps là on ne parle pas des problèmes qui sont notre quotidien de mars 2013... Ca marche encore cette technique du « vas y que j’t’embrouille » ??? A lire les commentaires, oui, les moutons bêlant ne sont pas loin.

      Pour ceux qui sont curieux je recommande un livre qui répond à bien des questions que tout le monde se pose. De Pierre Jovanovic, « Blythe Masters, la banquière de la JP Morgan à l’origine de la crise mondiale ». Là au moins on n’a pas l’impression que l’auteur nous prend pour les imbéciles, au contraire, il nous tire vers le haut. Asselineau c’est pareil, ça nous change des Pieds Nicklés actuels.

    • Par Jean-François Dedieu (---.---.---.140) 31 mars 10:30

      Moralité : fantasme de l’anonyme invité sur un plateau de fiction...N’importe quel quidam qui recopie ces chiffres pourrait la faire fermer à ces haineux outrecuidants revanchards donneurs de leçons !

    • Par tf1Goupie (---.---.---.30) 31 mars 22:52

      Pour aller à la ruine les Français n’ont pas besoin de pilote ; et de toute façon le pilote ne pourra jamais rien piloter face à 60 millions de râleurs qui se prennent pour des révolutionnaires .

      Vous pouvez comparer avec l’Allemagne une nouvelle fois smiley

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