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Economie - Page 14

  • La (R)Evolution Des Colibris

    Les 5 actions pour localiser l'économie 

    Achèter local, bio et responsable, changer de banque, créer une monnaie locale, faire une rando, organiser une carrot mob... Découvrez cinq actions pour, à votre échelle, localiser l'économie !

    Samedi 30 mars, les colibris se donnent rendez-vous partout en France pour une Rando festive et engagée dans les rues de leur ville !

    Près de chez vous, découvrez les acteurs de la vie locale, référencés par Colibris et Le Marché Citoyen.

    Producteurs bio, AMAP, écoles alternatives, éco-construction... Retrouvez sur cette carte ceux qui contribuent à une économie locale vivante !

    Changer de banque pour un établissement plus responsable, ou investir son argent dans des projets qui ont du sens, voici quelques pistes pour ne plus contribuer au casino financier.

    Une carrot mob, c’est l’inverse d’un boycott. C’est une méthode d’activisme qui accroît le pouvoir du consommateur en récompensant les commerces les plus socialement et écologiquement responsable.

    Vous avez peut-être déjà vu un client échanger avec un commerçant de drôles de billets. Il s'agissait certainement d'une monnaie locale, c'est-à-dire d'une monnaie non soutenue par un gouvernement national et destinée à être échangée dans une zone restreinte. Elles prennent de nombreuses formes, aussi bien matérielles que virtuelles.

     
  • Et… bon appétit bien sûr !

    viande

     

    Après le bœuf au cheval et le retour des farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage, voici qu’à partir d’aujourd’hui entre en vigueur l’autorisation européenne de l’acide lactique pour nettoyer les carcasses de bovins ! Dorénavant, l’Europe permet en effet l’utilisation d’acide lactique pour décontaminer les carcasses. Une opération destinée à réduire la contamination par certaines bactéries dangereuses, telles que la salmonelle. Et qui, nous dit-on, n’est pas censée se substituer aux pratiques d’hygiène en vigueur en matière d’abattage et de transformation de la viande, OUF ! Contrairement aux pratiques en vigueur outre-Atlantique où l’on « karcherise », pardon, désinfecte la viande en fin de process, en Europe c’est en principe la règle du niveau maximal de sécurité sanitaire à toutes les étapes qui prévaut en matière d’abattage et de transformation des viandes. Le risque avec une telle autorisation est donc que les pratiques se relâchent, puisque désormais la décontamination radicale à l’acide lactique est permise ! Bref, voilà une recette qui ne met pas vraiment l’eau à la bouche…

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    1. Le 26 février 2013 à 8:23, par Eau de Javel

      Donc, si je comprends bien, il est autorisé mais on ne change rien dans les pratiques qui elles n’utilisaient pas le produit maintenant autorisé… donc, il aurait pu être autoriser l’eau de Javel, chlorexidine… et dire que que la pratique ne changera pas… mais nous prendrait-on pour des imbéciles ?quelle dose nous sera mise dans nos assiettes… j’ai déjà retiré le poisson pour cause de trop de cochonneries… cela sera probablement bientôt le tour de la viande… dont les règles de conservation et de cuisson me semblaient satisfaisantes jusqu’à lors… devrons nous élever nos poules et nos lapins ?.. si c’est ça le progrès !!! et dire que nous sommes le Pays où la tradition culinaire est une estampille…

    2. Le 26 février 2013 à 9:55, par bob69

      et comme il devient de plus en plus problématique de se faire soigner , il ne nous restera plus qu’ à crever seul dans un coin comme un nuisible rat d’ égout . bon , j’ai déja divisé ma conso de viandes par deux je vais surement encore la diminuer ! de toutes façons , cela ne me fait plus envie ! que tous les européens fassent de même et la crise viendra aussi toucher les  » gros  » !

    3. Le 26 février 2013 à 22:14, par Chantal

      J’étais au courant de l’information, lisant Fabrice Nicolino (Planète sans visa), mais je ne savais pas que cette horreur était mise en route.
      Je doute même de mon boucher maintenant.
      TERRIBLE !!

    4. Le 27 février 2013 à 13:05, par Dane

      Tout ce qui va être pratiqué a été annoncé sur certains sites depuis pas mal de temps. J’ai donc devancé cette triste perspective en devenant à 85% végétarienne (je consomme de la viande blanche que 2 fois par semaine).

      Croyez moi, je suis gourmande et je me régale avec les petits plats sans viande que je découvre et prépare. De plus je fais des économies! Oui, d’accord, il faut accepter d’éplucher et de couper des légumes mais je me sens tellement mieux dans mon corps et dans ma tête.
      Enfin, en agissant ainsi je contribuerai le moins possible à la souffrance des animaux que j’aime.

    5. Le 2 mars 2013 à 22:46, par BONATOUT Henri

      Ma femme ne veut pas que j’élève des poules et des lapins, pourtant à Marolles j’ai de la place et je sais le faire. J’aidais mes parents dans cet élevage en 1945. Je saurais au moins ce que je mange… mais elle ne veut pas.Dommage!!
      Elle me dit que les déchets alimentaires de la maison ou les produits d’alimentation commerciaux que je leur donnerais sont déjà pleins de résidus de pesticides ou de métaux lourds. A quel « sain » se vouer?

    6. Le 4 mars 2013 à 12:31, par Eau de Javel

      Madame Bonatout est fataliste même si au fond, il y a du vrai… entre toutes les pollutions air terre eau… à quel « sain » confions nous notre santé…mais si personne ne bouge, une chose certaine… cela empirera, alors, je préfère m’autoriser à penser que si chacun élève sa poule ou son lapin, son mouton,sa chèvre ou sa vache… que les industriels de la mal bouffe auront tout intérêt à se convertir en fournisseurs et/ou producteurs aux qualités le plus proche de l’irréprochable. Mais pour toutes les Madames Bonatout, il y a bien un petit éleveur près de chez elles qui nourrit sa basse cour avec le grain qu’il produit en grande partie… et qui pratique ou la culture bio ou la culture raisonnée… ceux-ci ont probablement une carte à jouer et je leur souhaite réussite et prospérité.

    7. Le 4 mars 2013 à 14:55, par Chantal

      @ BONATOUT Henri,

      Faut pas toujours écouter les femmes, et c’est une femme qui vous le dit. :) Il y a de la vérité dans ce que dit votre épouse, mais êtes vous certain qu’elle n’a pas un peu peur que vous lui déléguiez le travail ? Elle peut aussi ne pas apprécier de vous voir saigner un animal, et ne pas savoir le nettoyer. Les départs en WE ou en vacances sont à prendre en considération aussi.
      Acheter quelques légumes de bases bio, ce sont surtout les produits « exotiques » qui sont les plus chers et vos petits lapins seront bien nourris.Idem pour les poules.
      A vous de jouer, les cartes sont entre vos mains.

    8. Le 4 mars 2013 à 15:00, par Chantal

      @ Eau de Javel,

      Je voudrais bien avoir une poule et des lapins, mais je ne crois pas que le syndic de la copropriété apprécierait. Je l’ai vu lorsque j’ai fait pousser mes tomates dans mon petit bout de pelouse……Dieu qu’elles étaient belles.Monsieur le syndic a préféré la pelouse de mes voisins, avec des arbustes en plastique dans des pots, et des fleurs en plastique sur la table.
      Heureusement, moi j’ai les abeilles, pas eux. :)

  • 25 ans après Tchernobyl

     

    centralenucleaire

     

    C’était il y a 25 ans, déjà. Au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, le Professeur Pellerin, à l’époque directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants, assurait aux Français que tous les aliments étaient comestibles sans restriction, faisant fi des taux maximaux recommandés par la Commission européenne. Le nuage, ironisait-on alors, se serait arrêté à nos frontières. Le bon sens aussi ! Dès 1987, l’UFC-Que Choisir passait la France au compteur Geiger, et révélait que des champignons alsaciens, ou encore des fromages de chèvre ardéchois, dépassaient allègrement les valeurs limites recommandées !

    Aujourd’hui, pendant que le drame de Fukushima replonge le Japon dans les heures les plus sombres de son histoire, par un étrange clin d’œil le Pr Pellerin est placé face à ses responsabilités devant la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris. La communication lénifiante des responsables de l’époque a-t-elle, oui ou non, eu des conséquences sanitaires en raison de la consommation de produits irradiés ? Des millions de consommateurs, rassurés à tort, réclament justice ! Malgré l’intervention de l’UFC-Que Choisir à la barre de la Cour, qui a insisté sur la nécessité de poursuivre l’enquête, le Parquet demande le non-lieu.La Cour se prononcera le 7 septembre…

    Ces événements appellent un vrai débat sur le nucléaire, impliquant experts et économistes, mais aussi tous les Français. Les risques, les avantages, les coûts et les conséquences pour les générations futures doivent être pesés et comparés aux énergies renouvelables. Hasard du calendrier, au même moment les Français encaissent une autre explosion, celle des prix de l’énergie. Essence, gaz, électricité… une véritable conspiration, fatale au porte-monnaie des ménages !C’est pourquoi j’appelle le gouvernement à organiser des Assises de l’Energie, pour garantir l’accès de tous à des énergies sûres, respectueuses de l’environnement, et au juste prix. L’occasion aussi de dissiper le brouillard qui règne autour de la question du nucléaire.

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    1. Le 10 mai 2011 à 11:42, par francissarthe

      Des assises de l’energie pourquoi pas , il en ressortira des propositions interessantes mais les appliquer c’est autre chose , entre l’oubli et le détournement d’idées nos responsables gouvernementaux sont passés maîtres en la matière et ce n’est pas nouveaux . La cause est connue les lobby sont trop influents (puissance économique ).
      côté positif si l’on associe la population cela peut entrainer des réflexions et des débats .Il ne faut pas confier la reflexion aux seules compétents auto- proclamés ou à ceux sélectionnés par les politiques .

    2. Le 13 juin 2011 à 13:51, par bruno catiau

      à Alain Bazot bonjour,

      au delà du « billet d’humeur » je trouve la position de l’UFC lénifiante.
      Le nucléaire « pas cher »(dixit un entretien dans les jours qui ont suivi la catastrophe de Kukushima le 11/03/2011 ,…)alors que la cour des comptes épinglent tous les ans la filière nucléaire en raison de la NON PRISE EN COMPTE du démantèlement des vieux réacteurs et la gestion des déchets dont les coûts sont estimés respectivement à 65 MILLIARDS € et 58 MILLIARDS € !!!
      Qui va payer si ce n’est un consommateur AVEUGLE et bercé par un monde politique à la merci d’un lobby puissant ?
      J’aurai souhaité plus d’objectivité
      un eco citoyen engagé à l’UFC QUE CHOISIR Lille

  • Un projet de loi à renflouer d’urgence


    FÉV
    12

    Un projet de loi à renflouer d’urgence pour éviter la banqueroute !

     

    Les députés débattent à partir d’aujourd’hui du projet de loi bancaire, annoncé comme la « grande réforme » de la majorité en matière financière. Je rejoins les nombreuses critiques visant ce texte : la réforme promise par le candidat Hollande fait pschitt. Mais si la plupart des critiques portent sur la partie « séparation banques d’affaires/banque de détail », ce sont les trop rares mesures relatives à la protection des consommateurs qui suscitent mes plus vives réactions. En effet, si le projet de loi propose de limiter les commissions d’intervention – ces frais qui ruinent littéralement de nombreux Français – ce n’est que pour les clients « fragiles ». Qu’est-ce qu’un client fragile ? Quelle sera cette réduction ? Et surtout, si ces commissions sont exagérées (8,3 euros par opération en moyenne), pourquoi les diminuer seulement pour les plus modestes ?? Certains députés semblent désireux de trouver un accord avec Bercy pour étendre le plafonnement à tous les clients des banques. Je souhaite qu’ils aient gain de cause !

    Mais pour améliorer les rapports des Français avec leurs banquiers, il faudrait en outre que ces derniers ne soient pas les seuls commerçants du pays à prélever des frais sans en informer les clients au préalable ! Enfin, les banques ne doivent plus faire obstacle à la mobilité de leurs clients. Officiellement, chaque année seuls 7,6 % des Français changent de banque –un chiffre qu’il convient de relativiser puisque ces chiffres intègrent les changements de caisse régionale ! Sur ces réformes majeures pour la défense des intérêts des consommateurs, le projet de loi est muet… J’appelle donc les parlementaires à le rendre un peu plus bavard !

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    1. Le 12 février 2013 à 19:53, par Banco

      Un service minimum pour tous et gratuit… comme les chéquiers d’aujourd’hui. La loi oblige passé un montant toute transaction en espèces, elle vous oblige à passer par la banque pour encaisser votre retraite ou votre salaire supérieur à 1500 euros, si bien qu’une grande partie d’entre les consommateurs est captive du service bancaire.Nous devenons encore plus captifs lorsque j’observe aujourd’hui bon nombre de stations services, bon nombre de caisses de grandes surfaces lorsque ce n’est pas tout le magasin… nous imposent le paiement par carte bancaire comme pour vous annoncer la mort prochaine des espèces… tout dans le virtuel auquel s’ajoute le risque que vous ne contrôlez pas, celui de se faire vider son compte et il vous faudra encore et encore ramer pour vous faire rembourser ou les frais trop pris ou les virements illicites… et la rigidité du package, le contrat quasiment à vie… du crédit facile… oui vraiment il y a besoin d’intervention pour que le consommateur soit protégé face à cette grosse industrie financière que l’Etat lui-même hier ne semblait pas pouvoir contrôler….

    2. Le 12 février 2013 à 21:10, par bob

      Sur ce sujet comme sur tant d’autres F. Hollande est très décevant.
      Pourquoi les Français changent-ils si peu de banque ? Très simple, parce que c’est la croix et la bannière. Entre le délai théorique et la réalité, c’est le grand écart. J’ai changé de la Caisse d’Epargne Picardie pour la Banque Postale il y a 1 an environ, cela a pris pas loin de 7 mois (!), tellement la Caisse d’Epargne y mettait de la mauvaise foi (et encore, je n’avais qu’un transfert Livret A et compte courant, imaginez sinon !).

    3. Le 13 février 2013 à 10:55, par Renata

      Pour eviter l utilisation frauduleuse de nos cartes bancaires, pourquoi ne pas obliger les banques a envoyer un SMS au proprietaire de la carte chaque fois qu il s en ser,l informant que sa carte vient d être utilisee ? Cela se passe comme ca dans le pays ou je vis. Si Elle est volee on le sait immediatement et bien sur c est un service gratuit.
      Dans ce cas ce n est pas un gros probleme de payer par carte.

    4. Le 13 février 2013 à 13:54, par Chantal

      Le plus urgent actuellement est de scinder les banques. L’appel est même soutenu par quelques banquiers !

      http://www.monadversairecestlafinance.fr/

      http://www.revue-projet.com/articles/pourquoi-les-banques-refusent-d-etre-scindees/

      La crise obligataire des USA est devant nous. Nous allons la recevoir en pleine figure en début d’été. D’autres avancent même le mois de mars.

    5. Le 13 février 2013 à 13:57, par Chantal

      L’émission d’hier soir sur France 3, était d’ailleurs sur ce sujet :
      http://www.france3.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/diffusions/12-02-2013_30791

      Comme toutes les vidéos, celle-ci ne devrait rester en ligne que 8 jours. Mais il y a de fortes chances qu’elle est était reprise sur Youtube. Dans ce cas, je vous en mettrai la ou les vidéos.

    6. Le 14 février 2013 à 17:08, par Chantal

      Comme promis, voici la playlist des vidéos « La guerre contre la finance a t-elle commencée ?

      http://www.youtube.com/playlist?list=PLcTNNeBANxHsXixwoYIAZaQy8GYC3POLm

    7. Le 16 février 2013 à 12:28, par BONATOUT Henri

      La carte bancaire est devenue d’un usage courant, très pratique et rapide.
      Et pourtant les banques les plus fréquentées les facturent très chères.
      Depuis qu’elles se veut une banque comme les autres, la Banque Postale fait passer ses clients par des packs qui doublent leurs cotisations. Elle supprime des avantages pour usage régulier « Adésio » ou en limite la portée par des obscurités de fonctionnement et des restrictions sans information préalable. Enfin, avoir avec elle une communication de proximité…un mirage!

    8. Le 19 février 2013 à 16:34, par zebulon

      La disparition des espèces semble en bonne voie…
      Impossibilité de retirer aucune espèce dans ma propre agence pendant les heures d’ouvertures, une fois atteint le plafond de retrait de ma carte M…card standard et ce pendant 6 jours.
      Parmi les possibilités proposées, faire une demande et revenir le lendemain, voir le surlendemain chercher les fonds.
      C’est la première fois que je suis confronté à l’impossibilité physique d’accéder à de l’argent sensé être disponible immédiatement.
      Peut être ai je oublié de noter que c’était en quantité très limitée?
      Il y a différentes façon de passer pour un idiot, mais rassurez moi dites moi que je ne suis pas le seul dans ce cas.

    9. Le 19 février 2013 à 20:44, par Chantal

      @ zebulon,

      Le responsable de notre agence bancaire nous a avertis que dorénavant, il serait impossible de retirer de l’argent à l’agence (contre chèque), et qu’il fallait aller à un distributeur.

      Personnellement, je n’ai jamais eu de carte bancaire et n’en veux pas. Je n’utilise que le chèque car cela me permet de faire ma comptabilité analytique plus facilement.

      Cela m’a déjà rendu service. Récemment, le chef comptable d’une entreprise à laquelle nous avions confié des travaux, m’a téléphoné pour me demander si j’avais bien réglé le solde des travaux, aucune trace n’apparaissant. N° de chèque et date étant écrit par mes soins sur la facture, j’ai pu lui montrer le talon du chèque. La personne s’est donc rendu compte qu’il y avait eu détournement, d’autant que d’après ses dires, ce n’était pas la première fois.

    10. Le 21 février 2013 à 19:14, par Banco

      Je lis, la carte est d’usage courant, très pratique et rapide, ce que je conçois mais puisque ces financiers, comme le gouvernement nous obligent à payer par cette carte, pourquoi est-elle payante ? c’est tout simplement de la vente forcée, c’est vous mettre dans l’impossibilité de payer avec des espèces pourtant légales… avec la complicité des gros gros commerçants qui ont tous intérêts à capter leurs clients… si elle remplace pièces et billets pourquoi la payer… vous a-t-on demandé un jour de payer vos pièces et vos billets ?

    11. Le 22 février 2013 à 20:16, par Chantal

      Bonne analyse Banco. Il me semble naturel de pouvoir accéder à notre argent gratuitement, mais lorsque l’argent est mis en banque, il appartient à la banque. La banque en fait plus ou moins ce qu’elle veut, et il nous faut quémander afin d’obtenir une partie de ce que nous avons gagné…..
      Avec une carte, on est tracé, contrairement aux espèces. Il y a une puce dans la carte bancaire.

  • Une réforme bancaire aux couleurs pastel ?


    MAR
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    Une réforme bancaire aux couleurs pastel ?

     

    Aïe ! Après l’adoption, mi-février, d’un projet de loi bancaire auxquels les députés ont redonné des couleurs, il est à craindre que le Sénat, qui débat à partir de demain du texte, revienne sur certaines avancées… et notamment sur le plafonnement des commissions d’intervention, conformément aux déclarations de Richard Yung, rapporteur du projet de loi au Sénat !

    Les locataires du Palais Bourbon avaient en effet adopté plusieurs mesures qui ont significativement redonné de l’intérêt à un projet de loi bancaire pâlichon. Les députés ont d’abord élargi à tous le plafonnement des commissions d’intervention (qui initialement ne devait concerner que les consommateurs « fragiles »). Si cette mesure reste en-deçà de ce que réclamait l’UFC-Que Choisir, c’est un réel progrès pour tous les Français qui ont du mal à boucler leurs fins de mois et sont ruinés par les commissions d’intervention ! L’autre apport substantiel concerne les frais : après une discussion épique en séance, les députés ont finalement voté l’information préalable sur les frais bancaires. Les Français sauront donc 15 jours à l’avance quels frais leurs seront facturés.

    Ces mesures doivent évidemment être confirmées par les sénateurs. Mais ce n’est pas  garanti, loin de là. Le discours larmoyant des banques qui dénoncent  une baisse de leurs revenus et agitent la bonne vieille menace des destructions d’emplois semble faire son chemin… Le rapporteur au Sénat a annoncé qu’un débat sur celles-ci aurait lieu en séance. Et voilà qu’il propose un « plafond évolutif » des commissions d’intervention. En fonction de quoi ? « Ce pourrait être le nombre d’opérations réalisées sur le compte ou son solde, qui permettent de jauger la situation financière de chacun et de ses comportements financiers. L’objectif est de faire la part entre les clients fragiles et ceux qui ne souscrivent pas officiellement de crédit mais le paient via les commissions d’intervention parce qu’ils gèrent mal leur budget. Ceux-là n’ont pas à être protégés de la même façon», précise-t-il. Voilà des critères qui, en l’état, laissent une belle part d’interprétation aux banques. Sans compter que le montant actuel des commissions d’intervention (8,3 euros par opération en moyenne) est complètement décorrélé du coût réel pour les banques, et qu’elles doivent faire l’objet d’un plafond unique, de principe. Une négociation façon marchand de tapis sur qui paie combien est totalement hors sujet… Pourquoi donc un double plafond qui revient ni plus ni moins à affadir l’avancée ?

    Si les fashionistas annoncent que la tendance estivale sera au pastel, j’espère que les sénateurs feront preuve d’indépendance en s’éloignant des canons de la mode pour s’en tenir aux couleurs vives !

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