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25 ans après Tchernobyl

 

centralenucleaire

 

C’était il y a 25 ans, déjà. Au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, le Professeur Pellerin, à l’époque directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants, assurait aux Français que tous les aliments étaient comestibles sans restriction, faisant fi des taux maximaux recommandés par la Commission européenne. Le nuage, ironisait-on alors, se serait arrêté à nos frontières. Le bon sens aussi ! Dès 1987, l’UFC-Que Choisir passait la France au compteur Geiger, et révélait que des champignons alsaciens, ou encore des fromages de chèvre ardéchois, dépassaient allègrement les valeurs limites recommandées !

Aujourd’hui, pendant que le drame de Fukushima replonge le Japon dans les heures les plus sombres de son histoire, par un étrange clin d’œil le Pr Pellerin est placé face à ses responsabilités devant la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris. La communication lénifiante des responsables de l’époque a-t-elle, oui ou non, eu des conséquences sanitaires en raison de la consommation de produits irradiés ? Des millions de consommateurs, rassurés à tort, réclament justice ! Malgré l’intervention de l’UFC-Que Choisir à la barre de la Cour, qui a insisté sur la nécessité de poursuivre l’enquête, le Parquet demande le non-lieu.La Cour se prononcera le 7 septembre…

Ces événements appellent un vrai débat sur le nucléaire, impliquant experts et économistes, mais aussi tous les Français. Les risques, les avantages, les coûts et les conséquences pour les générations futures doivent être pesés et comparés aux énergies renouvelables. Hasard du calendrier, au même moment les Français encaissent une autre explosion, celle des prix de l’énergie. Essence, gaz, électricité… une véritable conspiration, fatale au porte-monnaie des ménages !C’est pourquoi j’appelle le gouvernement à organiser des Assises de l’Energie, pour garantir l’accès de tous à des énergies sûres, respectueuses de l’environnement, et au juste prix. L’occasion aussi de dissiper le brouillard qui règne autour de la question du nucléaire.

Déjà 2 commentaires, publiez le vôtre !

  1. Le 10 mai 2011 à 11:42, par francissarthe

    Des assises de l’energie pourquoi pas , il en ressortira des propositions interessantes mais les appliquer c’est autre chose , entre l’oubli et le détournement d’idées nos responsables gouvernementaux sont passés maîtres en la matière et ce n’est pas nouveaux . La cause est connue les lobby sont trop influents (puissance économique ).
    côté positif si l’on associe la population cela peut entrainer des réflexions et des débats .Il ne faut pas confier la reflexion aux seules compétents auto- proclamés ou à ceux sélectionnés par les politiques .

  2. Le 13 juin 2011 à 13:51, par bruno catiau

    à Alain Bazot bonjour,

    au delà du « billet d’humeur » je trouve la position de l’UFC lénifiante.
    Le nucléaire « pas cher »(dixit un entretien dans les jours qui ont suivi la catastrophe de Kukushima le 11/03/2011 ,…)alors que la cour des comptes épinglent tous les ans la filière nucléaire en raison de la NON PRISE EN COMPTE du démantèlement des vieux réacteurs et la gestion des déchets dont les coûts sont estimés respectivement à 65 MILLIARDS € et 58 MILLIARDS € !!!
    Qui va payer si ce n’est un consommateur AVEUGLE et bercé par un monde politique à la merci d’un lobby puissant ?
    J’aurai souhaité plus d’objectivité
    un eco citoyen engagé à l’UFC QUE CHOISIR Lille

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