Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Societe - Page 28

  • Afrique du Sud: feu vert...

    Afrique du Sud: feu vert pour des chaînes télé pornographiques



    Les stars des Hot d'or seront désormais aussi sur les télés sud-africaines
    • Les stars des Hot d'or seront désormais aussi sur les télés sud-africaines

      Mots clés

      L'autorité de régulation de l'audiovisuel sud-africain a donné mercredi son feu vert au lancement des premières chaînes pornographiques du pays, malgré l'opposition de groupes religieux.

      L'Autorité indépendante des communications d'Afrique du Sud (Icasa) a jugé qu'"il n'y a pas de loi interdisant la production et la distribution de contenus pour adultes" comme l'entend le bouquet de télévision à péage TopTV.

      Les trois chaînes -Desire TV, Playboy TV et Private Spice- doivent diffuser des programmes pornos de 20H00 à 05H00.

      Elles devaient être lancées au début 2012, mais la Haute Cour de Johannesburg avait posé son veto dans l'attente d'une autorisation explicite de l'Icasa.

      Celle dernière a jugé que les objections qu'elle a reçues de Partis religieux et églises étaient fondés "sur des raisons morales plus que sur des preuves scientifiques démontrant un lien entre la pornographie et les violences faites aux femmes".

      Le paysage de l'audiovisuel sud-africain est dominé par les trois chaînes de la télévision publique SABC, qui cohabitent avec un service à péage (M-Net), la chaîne gratuite eTV et les bouquets de chaînes par satellite DSTV et TopTV.

      TopTV, présent sur le marché depuis 2010, peine à décoller et espère que les films pornographiques lui apporteront de nouveaux clients.

      Belga

  • Labels de la viande

    Labels de la viande et conditions de vie des animaux 

    Vous mangez de la viande ? Modérez avant tout votre consommation car comme on a pu le voir dans les articles sur la viande et la santé, les élevages et l'environnement mais aussi l'ensemble de nos articles sur l'élevage industriel, il est urgent de diminuer votre consommation !
    Mais si toutefois vous en consommez, voici de précieux renseignements sur les conditions de vie précises des animaux en fonction des labels.



    Les poulets
    Les conditions de vie des poulets dans les élevages standards sont en tout point inadmissibles (espace de vie ne permettant par la moindre marche, croissance forcée artificiellement par un programme lumineux intense et des ajouts alimentaires plus que douteux…) Quelle qualité peut-on attendre d’un tel produit ? Comme le disent certains producteurs de ces élevages : « ce sont des produits à vendre, non à manger ! ». 

    Pour animal cross, le chapon et la poularde sont à boycotter puisqu’ils subissent une castration sans anesthésie. Cette souffrance gratuite pour l’animal rapporte gros à l’éleveur ! Est-ce tolérable ?

    animal cross vous recommande donc de choisir préférentiellement : 
    • les poulets issus de l’agriculture biologique (label AG),
    • les poulets portant le label Rouge,
    • les poulets AOC de Bresse.
    Ces élevages sont plus respectueux de l’animal et de l’environnement (AB et AOC) et offrent des produits de qualité supérieure.

    Certes, ce sont des produits globalement plus chers, mais ils garantissent une vie supportable pour l’animal, une alimentation saine pour vous-même et votre famille, un environnement davantage respecté. En effet, savez-vous que lorsque l’on consomme un poulet nourrit au tourteau de Soja, nous contribuons à la déforestation de la forêt primaire Brésilienne ?

    Pour connaître en détail les conditions de vie, d'alimentation et de soin des poulets en fonction de leurs étiquettes cliquez sur le pdf joint : 



    Les lapins

    Il semble que seul l’élevage en Agriculture Biologique confère un minimum de confort aux lapins d’élevage.

    Cependant, ce type d’élevage est de nos jours toujours extrêmement confidentiel. Il semblerait en effet qu’il rencontre de nombreuses difficultés à se développer pour des raisons de maîtrise technique (fort parasitisme, aléas climatiques). La conversion est donc difficile si l’élevage demande davantage de surveillance et de manutention pour une rentabilité moindre.

    En ce qui concerne les Labels Rouges, il faut retenir que les mentions « élevés en plein air » ou « en semi plein air » ne convainquent pas vraiment quant au mieux-être animal et à la qualité proposée.

    Sachant donc que la quasi-totalité de ces animaux est élevée intensivement, qu’il n’existe aucune législation française ni européenne pour protéger spécifiquement les lapins dans les élevages, est-il toujours raisonnable d’en consommer ? Surtout lorsque l’on sait que 52, 2% du lapin congelé importé en France provient de Chine ! et 12 % d’Argentine ! (11)

    (Quels sont les modes d’élevage là-bas ? Ne faut-il pas préférer les filières courtes afin de préserver notre planète des émissions de gaz à effet de serre ?)

    animal cross vous recommande donc de choisir préférentiellement :

    • les lapins issus de l’agriculture biologique (label AG), si vous en trouvez ! Ces élevages garantissent le respect des animaux et de l’environnement (AB) et offrent des produits de qualité supérieure.
    Tous les autres types d’élevage n’offrent pas de garanties de conditions d’élevage assez satisfaisantes (espace de vie, traitements, stress à l’abattage…) pour offrir un produit éthiquement consommable et sans résidus de traitements.

    Pour connaître en détail les conditions de vie, d'alimentation et de soin des lapins en fonction de leurs étiquettes, cliquez sur le pdf joint :

     
    Les porcs ou cochons

    Avec en moyenne 34, 8 kg/hab/an, le porc est la 1ère viande consommée en France et les français, les 3èmes  consommateurs de viande porcine en Europe derrière l’Allemagne et l’Espagne.

    La France est également le 3ème producteur de porc de l’Union européenne après l’Allemagne et l’Espagne. Mais sur les 25 000 000 de porcs qui sont élevés tous les ans dans les 23 000 élevages français(1), plus de 95% des porcs produits en France sont issus de fermes d’exploitation intensive. Les animaux y vivent dans des conditions choquantes que les consommateurs que nous sommes sont loin d’imaginer (espace de vie réduit à une case individuelle, parfois collective, mais toujours limitant les mouvements et interdisant toute exploration de l’environnement, sol en caillebotis facilitant l’élimination des déjections mais à l’origine de blessures douloureuses et rarement soignées, truies devenues des « machines » à produire du porcelet, totalement sous contrôle hormonal, dans l’incapacité totale de faire leur nid pour la mise-bas et sans contact avec ses porcelets, concentration d’animaux nécessitant de nombreux traitements médicamenteux pour palier à la fragilité des animaux et aux risques sanitaires accrus, production de déjection incompatible avec le respect de l’environnement non seulement à cause des effluves malodorantes mais également par l’épandage d’un lisier si riche en nitrate qu’il perturbe profondément et dangereusement les écosystèmes proches – voir le problème des algues vertes invasives et toxiques trouvées en Bretagne).

    Le cochon est un animal sensible et intelligent :

    Isolé et sans activité, il s’ennuie et déprime.
    Trop tôt séparé de sa mère ou élevé dans trop de promiscuité, il développe des troubles du comportement et devient agressif (il a servi de modèle pour étudier les troubles du comportement des enfants suite à un stress subit dans un jeune âge).

    Méfiez-vous de certaines filières de qualité :

    Les logos VPF (Viande de Porc Française) et CQC (Critère de Qualité Certifié) ne garantissent que l’origine française de la viande et la traçabilité de la filière. Ainsi, ils sont visibles sur des produits issus d’élevages intensifs.
    De plus, les filières dites « de qualité » ont souvent des fonctionnements mixtes : elles font naître les porcs en plein air mais ils sont ensuite engraissés industriellement.
    Même les filières Label Rouges ne se valent pas toutes : un porc LR peut être engraissé sur caillebotis intégral ou sur litière et le LR fermier sur caillebotis partielle avec une aire d’exercice couverte. De même, le porc issu de l’AB n’est pas forcement un porc élevé en plein air. Même s’il ne connaît jamais la cage et s’il bénéficie d’un espace confortable, il n’explore jamais un vaste terrain plein air.
    Le point noir de la filière pour animal cross est donc son organisation globalement cloisonner car soumise à la rentabilité maximale. Par exemple, faire naître un porcelet est un métier, les engraisser en est un autre, et dans la plupart des cas, sur des exploitations situées à des centaines de kilomètres l’une de l’autre.

    Animal cross souhaite donc voir évoluer l’ensemble des règles de conduite d’élevage, y compris pour les filières labellisées LR  et AB :

    En réunissant les activités naisseur-engraisseur afin d’éviter le transport de porcelet

    -          En interdisant l’utilisation d’hormones ou autres substances en vue d’améliorer le taux de reproduction

    -          En interdisant les stalles individuelles et les cases de mise-bas

    -          En imposant un maintien de la fratrie jusqu’à un sevrage à 40 jours

    -          En interdisant l’ablation des dents et de la queue

    -          En imposant l’anesthésie pour la castration des mâles, quelques soit leur âge

    -          En limitant la taille des élevages

    -          En interdisant le caillebotis y compris en zone de montagne

    -          En imposant un transport plus court vers les abattoirs

    animal cross vous recommande donc de choisir préférentiellement :

    • les porcs issus de l’agriculture biologique (label AB) plein air
    • les porcs issus de l’agriculture biologique (label AB)

    Les avantages des porcs issus de l’Agriculture Biologique sont principalement liés au fait que l’espace de vie est confortable (même s’il n’est pas plein air), que les traitement hormonaux d’assistance à la reproduction sont interdits, que les traitements thérapeutiques (antibiotiques ou autres allopathies) sont limités, et que les règles de production et de gestion des lisiers sont les plus restrictives.

    • les porcs Label Rouge plein air

    Ces élevages sont assez respectueux de l’animal et de l’environnement et offrent des produits de qualité supérieure. Comme dans les élevages AB, les truies doivent être élevées en groupe durant la plus grande partie de leur gestation. La précision « plein air » garantit un accès à un vaste espace d’exploration ou le comportement naturel de l’animal peut s’exprimer.  De plus, il élimine les problèmes d’odeur et limite les problèmes de lisier.

    N’oubliez pas que le porc  est un animal très sensible au stress. Tout stress nuit à la qualité de la viande.

    Le saviez-vous ?

    On retrouve du porc (et malheureusement du porc industriel) dans de nombreux bonbons, gomme à mâcher et même yaourt à 0% de matière grasse sous forme de gélatine que l’on extrait des os de l’animal. Pensez-y !

    Pour connaître en détail les conditions de vie, d'alimentation et de soin des porcs que vous consommer,  cliquez sur le pdf joint :

     
  • La vérité est sans nom !!! Bio

    La vérité est sans nom !!! Bio et compagnie : le traitement honteux des animaux d’élevage…

    Le « bio » ces trois lettres qui rassurent, et auxquelles je n’adhère pas, le « bio » c’est quoi ? Ce n’est que la manière qu’avaient nos anciens, d’élever et de produire de façon naturelle, avec  des animaux en liberté, et des plantations sans pesticides. Vous avez dit « bio »?…

    Mise en garde de TS :

    Un jet du Mich = REJET ?

    Il ne s’agit pas bien sûr de dénigrer le Bio ou les labels. Nous dénonçons par contre -et avec la rage que vous nous connaissez !-l’ensemble de la filière viande labellisée !!!

    Nous demandons aux bureaucrates qui réglementent ces labels, d’aller sur le champ -si l’on puits dire !- traire les vaches eux-mêmes, de s’immerger dans les poulaillers géants, en guise de stage de formation, de sortir en vitesse de leur paperasserie et de contrôler immédiatement -et que ça saute !- TOUS les élevages -car il y a en plus les tricheurs qui n’appliquent pas la règlementation !- pour constater, de leurs propres yeux et sans leurs lunettes grises, la terrassante vérité de la situation dans laquelle se trouvent toutes ces malheureuses bêtes, qui finissent dans nos casseroles, dans nos assiettes blanches décorées de petites fleurs, puis au fin fond de nos ventres de prédateurs endormis.

    Alors ? Vous avez dit Bio ?  

    Peut-être pour le menu des animaux détenus, pour leur bouffe qui ne contient officiellement « que » 1% d’OGM, par exemple… mais franchement si c’est juste pour que les condamnés -qui au passage n’ont rien fait !- aient droit, après le festin, à une brève sortie dans la cour de leur prison saumâtre et glauque, chacun attendant impatiemment son tour dans le stress de la bousculade générale, chacun épiant l’arrivée de la prochaine rame, dans la cohue incontournable… alors bonjour les animaux dits « élevés en plein air » !!!

    Sous les ventilateurs oui ! Et en suivant obligatoirement un parcours fléché de terre battue, la moindre pousse étant immédiatement dévorée par le premier venu ! Que les industriels osent l’écrire, même en tout petit, sur les emballages !

    Inondons le Web avec des mots justes ! Redressons-nous sur nos 14 milliards de jambes ! Laissons battre nos coeurs dans la transparence planétaire tant attendue !

    Merci pour nos amis à plumes ou à poils, qui sont, comme nous tous, des êtres sensibles… En tout cas il reste à s’en persuader pour notre propre espèce ! Non ?

    Quelle honte ! On se rassurait en achetant de la viande, bio, AB ou label rouge, au supermarché. Eh bien on vient d’apprendre que tous ces animaux mangent effectivement des céréales bio (sauf les labellisées label rouge, qui sont gavés d’OGM), mais qu’ils sont presque tous incarcérés, entassés, comme tous les autres, comme des choses, durant TOUTE LEUR VIE, dans des hangars sordides, et ne voient donc jamais la lumière du Soleil, ni ne broutent ou picorent dans les vertes prairies…

    De plus, ils subissent presque tous le stress des tapis roulants de la mort et sont abattus sans étourdissement.

    Poulets labellisés AB : 10 à 16 poulets par m² Porcs labellisés AB : de 1,4 à 2,3 m² (source PMAF)

     

    Pourtant les labels AB, bio et label rouge nous font croire que ces pauvres bêtes sont élevées en liberté. Eh bien c’est un gros mensonge ! Une tromperie de plus !

    Bienvenue à tous dans la supercherie mondiale !

    Seuls quelques agriculteurs élèvent encore leurs animaux en plein air. C’est chez eux, et uniquement chez eux, qu’il nous faut désormais acheter de la viande, du lait ou des oeufs, si nous voulons avoir la conscience propre et dormir en paix. A moins de devenir végétarien, ce qui exercera en plus un bénéfice pour notre santé.

    Quelle « humanité » !

    Une maman n’y retrouverait plus ses petits !

    Un article du Mich, publié par SOS-planete

     

    Voir à ce sujet le terrible et convainquant reportage de SANTECmedia 
    A diffuser sans modération sur les réseaux sociaux…

    Labels et bio : quelles différences pour les animaux, pour notre santé et pour l’environnement ?

    Vaches rescapées, encore élevées comme le faisaient nos grands pères. A chacun de choisir le petit éleveur local ! Pas si facile que ça…

     

    Note de TS : C’est comme si l’on servait des repas gastronomiques aux prisonniers à la place de la pitance habituelle. Ils resteraient tout de même des prisonniers, non ?

     

    Pour nous les zommes, nous les esclaves modernes, la situation n’est guère enviable

    Auteur : Mich

    Source : terresacree.org

  • La "commission pour la transparence"


    L
    a "commission pour la transparence" a-t-elle transmis à la Justice la fausse déclaration de Cahuzac ?

    Chuut ! Elle n'a pas le droit de parler. Notre enquête infructueuse

    Une Peugeot 307 achetée d’occasion, un fauteuil Charles Eams, des bijoux de famille, quelques centaines d'euros sur un compte épargne logement, une maison de campagne ou encore un (petit) appartement acheté à crédit. Depuis quelques jours, les politiques défilent au micro des journalistes pour rendre public leur patrimoine. Un nouvel effet de l'affaire Cahuzac et une tentative de transparence pour "moraliser la vie politique". Pourtant, une commission chargée de contrôler le patrimoine des élus existe. Les sanctions ont même été renforcées. Et qu'a-t-elle fait dans le cadre de l'affaire Cahuzac ? Mystère. Solicités par @si, les 15 membres de cette commission de la "transparence" n'ont pas vraiment joué le jeu de ladite transparence. Et pour cause : la loi leur interdit de parler. Chut !

    On va tout savoir, ou presque : de la 4L de Cécile Duflot au fauteuil d'Arnaud Montebourg , en passant par les crédits immobiliers de Laurent Wauquiez. Des révélations pour le grand public, mais pas pour les membres de la "Commission pour la transparence financière de la vie politique" qui sont déjà au courant. Créée en 1988, cette commission est chargée de recueillir les déclarations de patrimoine de tous les élus : ministres, députés, conseillers généraux, régionaux, municipaux (ayant une délégation de signature), ainsi que les dirigeants d'organisme public, soit au total 6 400 déclarations.

     

    Site de la commission avec les formulaires pour élus

    Instaurée en 1988, cette commission, compare les déclarations des élus à leur entrée en fonction et à leur sortie. Un travail titanesque pour les quinze membres de la commission et leur dizaine de rapporteurs. La procédure de vérification des déclarations des 577 députés prend par exemple entre six et dix mois. En cas de déclaration incomplète, la commission peut demander des précisions aux élus.

    Et s'il y une suspicion d'enrichissement anormal, elle peut transmettre le dossier au parquet. Est-ce le cas de Jérôme Cahuzac, qui a caché dans sa déclaration de patrimoine les 600 000 euros de son compte à l'étranger ?

    Nous avons tenté de joindre, non sans mal, les neuf membres de cette commission de transparence ainsi que leurs six suppléants dont les noms apparaissent dans un tableau mis en ligne sur le site officiel de la commission . Résultat ? Un vrai parcours du combattant et une vraie liste d'excuses digne d'un tableau de vie scolaire au collège. Deux d'entre eux, membres du Conseil d'Etat ou de la Cour des comptes, sont en voyage à l'étranger (identifiables par un avion dans notre tableau) et ne peuvent donc pas répondre en temps voulu. Trois autres, conseillers honoraires à la Cour de Cassation ou la Cour des comptes, n'ont plus de bureau (sigle bleu). Et quand certains membres en ont un bureau, avec téléphone, ce n'est pas forcément plus facile pour les joindre : on ne peut pas laisser de message sur le répondeur des trois conseillers issus de la Cour de cassation ("c'est impossible", nous précise le standard). Du côté du secrétariat de Didier Migaud (premier Président de la Cour des comptes et membre de droit de la commission transparence), on nous explique qu'il ne peut pas parler (Chut ! Index sur la bouche). Rémi Caron, conseiller d'Etat en service extraordinaire (sic) a un répondeur qui marche et un message donc (mais il ne nous a pas rappelé).

     

     



    Finalement, sur quinze personnes, nous n'en avons eu que trois au téléphone. Des échanges téléphoniques parfois brefs : "J'étais en partance pour une réunion, je ne peux pas vous parler", nous dit Michel Braunstein avant de raccrocher (logo "Course à pied"). "Je ne suis pas en mesure de vous répondre. Au nom de la commission, on ne peut pas divulguer quoi que ce soit sur ce qui s'y passe", explique Pierre Forterre, en toute transparence. Même réponse de Jean-Michel Berard, qui accepte tout de même de nous préciser que "le président de la commission a la possibilité de transmettre au parquet une fausse déclaration". Est-ce que Jean-Marc Sauvé (qui "est absent pour une semaine") l'a fait ? Berard ne répond pas et nous renvoie vers le secrétaire général adjoint du Conseil d'Etat, Brice Bohuon qui centralise la communication. Après une après-midi à le relancer, il finit par nous rappeler. Et le verdict tombe : "Je suis obligé de vous faire la réponse que j'ai faite à vos collègues journalistes : on a l'obligation de garder la plus stricte confidentialité sur ce dossier. On s'exposerait à des sanctions pénales, c'est dans la loi de 1988 qui institue cette commission". 

    Impossible de savoir si la fausse déclaration de patrimoine de Cahuzac a été transmise au parquet. Mais selon nos informations, c'est bien ce recours qui est envisagé par le cabinet du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour empêcher l'ancien ministre du budget de revenir à l'Assemblée comme il en a l'intention. Car depuis la loi organique du 14 avril 2011, citée dans le 15ème rapport de la commission (document PDF) , une déclaration mensongère peut donner lieu à des sanctions. Selon l'article LO 135 du code électoral, "le fait pour un député d'omettre sciemment de déclarer une part substantielle de son patrimoine ou d'en fournir une évaluation mensongère qui porte atteinte à la sincérité de sa déclaration et à la possibilité pour la Commission pour la transparence financière de la vie politique d'exercer sa mission est puni de 30 000 € d'amende et, le cas échéant, de l'interdiction des droits civiques selon les modalités prévues à l'article 131-26 du code pénal, ainsi que de l'interdiction d'exercer une fonction publique selon les modalités prévues à l'article 131-27 du même code". L'article 131-26 du code pénal permet au juge de prononcer une inéligibilité. 

    Conclusion : si les 600 000€ du compte en Suisse ne figurent pas dans la déclaration de patrimoine faite par Jérôme Cahuzac en juin 2012, la commission pour la transparence financière peut saisir le procureur. Une procédure qui pourrait alors aboutir à l'inéligibilité de l'ancien ministre du budget. Ce qui serait d'ailleurs une première dans l'histoire de la commission : "En 23 ans d'activité, la Commission a transmis 12 dossiers au parquet, qui ont tous donné lieu à un classement sans suite"relevait le site instituionnel Vie-publique.fr en février 2012. Ca, c'était avant l'entrée en vigueur de la loi renforçant les sanctions. Et depuis la nouvelle loi ? Chuuuut !

    (avec Mireille Campourcy, pour le tableau des absences)

     

  • Cannabis social

    Le porte-parole des Cannabis social clubs écope de huit mois avec sursis 

    19 avril 2013 | Par La rédaction de Mediapart

    Le porte-parole des « Cannabis social clubs », Dominique Broc, qui prône la dépénalisation du cannabis, a été condamné jeudi à Tours à huit mois de prison avec sursis et 2 500 euros d'amende pour détention et usage de drogue et refus de prélèvement d'ADN.

    Dominique Broc est à l'origine du mouvement des Cannabis social clubs, des groupements d'adultes, « basés sur l'amitié » qui cultivent ensemble du cannabis pour leur consommation personnelle, afin de « s'affranchir du marché noir », avait-il expliqué lors de l'audience devant le tribunal correctionnel, le 8 avril.

    Le jardinier de 44 ans avait été interpellé le 21 février, à son domicile d'Esvres-sur-Indre. Les gendarmes avaient alors découvert chez lui 126 plants de chanvre et 26 g de cannabis. Il n'était cependant pas poursuivi pour « production de cannabis en bande organisée », un crime passible de 30 ans de réclusion, qui se juge devant la cour d'assises spéciale.