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Sionisme - Page 8

  • le Congrès juif mondial et Valls

    Réuni à Paris, le Congrès juif mondial fait "l’éloge du nouveau Premier ministre Manuel Valls"

    INFO PANAMZA. Organisation communautariste, le Congrès juif mondial, réuni hier et aujourd’hui à Paris, a tenu à honorer l’action de Manuel Valls « contre l’antisémitisme ».

    « Bras diplomatique du peuple juif » comme il se surnomme, le Congrès juif mondial, fondé en 1936 et basé à New York, s’est réuni à Paris le 31 mars et le 1er avril sans la moindre couverture médiatique hexagonale. Il fallait lire le Jerusalem Post ou le Buenos Aires Herald pour apprendre incidemment que cette influente organisation était présente ces jours-ci dans la capitale française. Au lendemain du second tour des élections municipales – jour des tractations secrètes pour l’avenir de Matignon –, la presse française traditionnelle n’a visiblement pas jugé pertinent de couvrir l’événement rapporté jusqu’en Israël et en Argentine.

    Une regrettable lacune journalistique : la plupart des citoyens qui s’informent auraient ainsi pu apprendre que les dirigeants du CJM (parmi lesquels figurent les Français David de Rothschild etRoger Cukierman, président du Crif) ont fait savoir, dans un communiqué de presse, qu’ils avaient « fait l’éloge du nouveau Premier ministre Manuel Valls pour avoir agi avec détermination contre le comédien antisémite Dieudonné » et soutenu la « pleine légitimité des mesures qui restreignent la liberté de parole ».

    François Hollande s’est vu également accorder une « grande appréciation », ce qui ne devrait pas déplaire à son ancien mentor politique Jacques Attali, présent à la réunion en tant qu’intervenant.

     

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  • Le braquage du siècle est séfarade

     

    Par la rédaction d’E&R

    Le quotidien La Provence n’imaginait pas qu’en publiant un simple article informatif sur l’arnaque à la taxe carbone il se retrouverait cloué au pilori de l’antisémitisme le plus vil. Bon, en même temps, titrer « Arnaque au CO2, la vie dorée des Marseillais réfugiés en Israël », ça peut rappeler à certains les heures les plus sombres deJe suis partout, l’hebdo qui a curieusement arrêté de paraître en août 1944. Mais nous sommes à Marseille, il fait beau, un peu frais (3° la nuit, 10° la journée), ce 6 janvier 2012. Depuis 2008, des petits malins ont trouvé une faille dans la création de la nouvelle place financière européenne qui permet d’acheter et de revendre de la taxe carbone, rebaptisée « droit de polluer ». Pour ça, il faut déjà avoir l’expérience de « l’arnaque à la tèv », comme disent les initiés. C’est la spécialité du Sentier, et plus précisément des « juifs tunes », tunes pour tunisiens, et pas pour argent, même si il est fortement question d’argent.

     

     

    En deux ans, sur la base de montages complexes, de hautes complicités policières et d’une inexplicable passivité de l’administration française, ces juifs tunes vont éponger entre 1 et 2 milliards à la Caisse des dépôts et consignations, donc à nous. Un vol invisible, mais bien réel. Globalement, si on ajoute les Pakistanais de Londres et autres nationalités expertes en pillage d’État, la fraude approche les 10 milliards d’euros. Nous allons nous concentrer sur nos amis de Paris et à Marseille, car c’est évidemment plus drôle, et plus vendeur : tous les clichés auxquels nos compatriotes juifs essayent d’échapper leur retombent sur la kippa à la puissance 10 avec cette gigantesque arnaque. Le CRIF et la LICRA ont beau menacer La Provence, et la France toute entière, le fait est que les principaux escrocs du marché du carbone sont des juifs français, dont une partie a opportunément émigré en Israël, qui n’extrade pas ses ressortissants, même poursuivis. Il est vrai qu’après avoir été un peu essorés par la mafia locale, ils ont massivement investi à Herzliya, la Côte d’Azur israélienne. En tout et pour tout, sur un minimum de 1,6 milliards évaporés dans les mains d’une centaine d’escrocs, l’État français récupérera 31,8 millions, c’est-à-dire des roupies. Ou des shekels.

    Entrez dans la danse de cette amicale confrérie en col blanc, qui passe son temps à monter des coups audacieux, et dont les gains fabuleux leur garantissent une sorte d’impunité chronique. Ils ont les meilleurs avocats au pénal, mais aussi les meilleurs apparts (dans le XVIe), les meilleures bagnoles (allemandes), et les meilleures call-girls. Pas très moral, mais c’est la vérité. Ils sortent de l’espace VIP du PSG, se dirigent vers l’Aviation club de France pour une partie de poker, avant d’attraper de superbes blondes, et de repartir en jet privé vers une destination où mouille un yacht à 12 millions, hors frais (4 millions par an). Cet article est garanti « 100% sans antisémitisme », une norme de qualité curieusement inexistante dans les médias, en attendant le CSA du Net, que nos maîtres nous préparent dans un secret tout à fait relatif.

     

     

    Tôt le matin, l’encre de l’article avait à peine séché, que les commentaires flambaient surhttp://www.jforum.fr/forum/france/article/arnaque-au-co2-la-vie-doree-des/. La vie dorée des Marseillais réfugiés en Israël, le titre, pourtant factuel, ne passe pas. C’est carrément « Shoah sur le Vieux-Port ». À part un intervenant à la morale irréprochable, pour qui il ne doit pas y avoir de préférence en matière d’ethnie escroqueuse, et un autre qui mesure le mal que peut faire non pas un tel article, mais de tels agissements à sa communauté, les autres déchaînent leur rage contre le journaliste, le journal, ou alors disculpent en partie leurs coreligionnaires en chargeant les autres escrocs de l’opération carbone. Dans l’idée que faute partagée est à moitié pardonnée.

     

     

    Mais sortons de ces affects qui illustrent la difficulté d’une partie de la communauté juive (honnête et pacifique) à reconnaître les erreurs de ses ressortissants les plus caricaturaux (on commence par la taxe carbone et on finit par la Palestine), qui donnent si souvent des leçons aux « mauvais » Français, dont nous sommes, bien malgré nous, et revenons sur le casse du siècle, comme le dit si bien Aline Robert. C’est le titre du livre enquête qu’elle a sorti chez l’éditeur Max Milo en 2012. Une plongée dans un univers complexe, presque parallèle, celui des grands escrocs parfois arrêtés, rarement punis. Non parce que la France serait ultrasioniste dans son fonctionnement judiciaire, mais parce que ces margoulins sont extrêmement bien protégés, et renseignés. Ainsi, les têtes du réseau ont pu éviter à temps les descentes de police (douanes) qui n’ont arrêté que des hommes de paille ou des néo-millionnaires qui se sont un peu trop vantés. La complicité de hauts policiers est évidente, et c’est une des raisons pour lesquelles le commissaire Neyret, numéro 2 de la PJ lyonnaise, est tombé. Les admirateurs du grand flic perdront leurs illusions sur le bonhomme : des mois d’écoutes, des cadeaux en nature (cash, bagnoles, vacances) se révéleront meurtriers pour le roi de la prise antidrogue. L’intérêt second de ce livre, c’est qu’il ouvre des portes sur beaucoup de questions restées sans réponse.

     

     

    Averti doublement par les services des Douanes et via la Caisse des dépôts, l’État français n’a pas réagi, et s’est laissé piller. Le ministre de l’Économie sous la présidence Sarkozy Christine Lagarde n’a pas considéré à temps les alertes montant de ses services : « Mais la fraude a été nettement plus importante au Royaume-Uni ! », a-t-elle répondu en 2010. Et là, rassurons nos compatriotes, il n’y a pas que des juifs tunes qui ont trempé dans la magouille : les Pakos de Londres, les Géorgiens implantés en Europe, la mafia russe, les Bulgares, la mafia ritale, ainsi que les Gitans de la banlieue sud, tous ces amis de l’humanité ont ramassé de l’or à la pelle. À différents étages de l’arnaque, dans le temps et l’organisation, et avec un bonheur différent. Ceux qui n’aiment pas les voleurs flambeurs seront ravis d’apprendre que certains se sont fait racketter en France, et en Israël. À trop se vanter dans les boîtes de nuit et autour des tables de poker, ils se sont retrouvés saucissonnés, balancés dans des coffres de bagnoles, et restitués contre de lourdes rançons, le ticket moyen tournant autour de 500 000 euros. Le fleuve de fric s’est ainsi épanché en petites rivières…

    Pourquoi, aujourd’hui, reparler de cette arnaque ? Des procès ont eu lieu en 2013, quelques gros poissons se sont fait poisser, beaucoup de tocards ont morflé (sachez qu’à Marseille, les Franco-israéliens choisissaient des retraités ou des Arabes limite illettrés pour représenter officiellement, devant les services de l’État et les banques, les sociétés créées uniquement dans le but de disparaître avant de rembourser les fameux 20 % de TVA dans un délai de trois mois), et enfin, des garde-fous ont été posés autour de ces marchés financiers fragiles, quand ils n’ont pas été fermés, ou délocalisés en Angleterre.

    Ce qui ressort du livre, c’est l’incroyable impunité des grands escrocs, comme si au-delà d’un certain seuil de richesse, on devenait inaccessible à la justice. Il est possible de lui échapper physiquement en se planquant en Israël, ou continuer à vivre à Paris, défendus par une batterie d’avocats même pas marrons, car ces derniers savent exploiter avec leur connaissance pointue du droit le moindre interstice, à la manière du serpent Karpov, qui transformait un avantage invisible pour le profane en victoire fatale. Ainsi, des « très gros » sont toujours dehors. La question que l’on se pose : sont-ils vraiment intouchables, survivent-ils grâce à la chance, ou plus prosaïquement grâce à la corruption, à un haut niveau policier (déjà prouvé), et peut-être, politique (non-prouvé) ?

    Comment acheter son impunité

    Un animateur télé, disparu aujourd’hui, s’est rendu célèbre dans les années 90 en se sortant de tous les guêpiers (mœurs, stups) grâce à la puissance corruptrice de son argent, pourtant issu du contribuable, par le biais du service public. Au moins deux hommes politiques connus ont ainsi bénéficié de ses petits cadeaux sous forme d’embauche de proches ou d’amis. Une rétrocession vitale pour la survie du business. Des salaires réels (100 000 francs de l’époque) pour des prestations fictives, mais avec l’idée d’obtenir de l’information sur l’avancée d’une enquête en cours ou la possibilité de la freiner… Il est possible que les descentes de flics aient alors servi de moyen de pression, de « message ».

     

     

    C’est la définition de base du fonctionnement politique mafieux : vendre de la protection… contre la police et la justice, ou les autres truands (sinon les mêmes truands, qui vous protègent contre eux-mêmes). Cette partie sale du monde politique constituant de fait une mafia dans l’État. Et on ne parle que de quelques-uns, qui savent changer en piécettes leurs attributions régaliennes… On n’élargira pas ici aux grands contrats militaires, qui drainent des milliards, aiguisent les appétits des partis, et laissent beaucoup de seconds couteaux ou d’innocents (Karachi) sur le carreau. L’arnaque à la taxe carbone, du fait de son énormité, a aussi sa part de morts violentes. Surtout à la périphérie. Des truands bien de chez nous, ayant secoué un peu trop durement nos rois de l’escroquerie carbonique, trop vite enrichis à leur goût, se sont retrouvés liquidés à leur tour par des professionnels à l’accent est-européen.

     

     

    « Dans les prisons francaises le pourcentage de detenus juifs est infime par rapport aux restes de la population carcerale ! d’autres partie de la composante carcerale dont je ne citerai pas le nom est particulierement importante mais chut ... faut pas trop le dire c’est politiquement incorrecte ! » (Extrait du commentaire d’un lecteur de Jforum.fr, le 6 janvier 2012)

    On savait déjà que l’État abattait son glaive répressif sans trembler de préférence sur les petits poissons (voleurs de scooters, dealers de shit, voire braqueurs autonomes) et regardait ailleurs quand passe la grosse poiscaille, mais ici, la démonstration est douloureuse. Le pêcheur veut bien sortir une carpe de l’eau, mais touche rarement au requin blanc, qui zone tranquille devant lui. Parfois, il y a même accord tacite ou pacte de non-agression entre le requin et le pêcheur… Résultat, comme le dit sans s’en rendre compte le lecteur de Jforum.fr, les prisons sont remplies d’Arabes avec très peu de juifs dedans.

    La taule, c’est en général pour les petits, pas de place pour les gros truands. L’explication rationnelle réside dans la faiblesse (qui arrange bien du beau monde) des moyens alloués à la justice et à la police. Pour donner un ordre d’idées, les deux milliards (officiellement) évaporés dans la fraude à la taxe carbone représentent un quart du budget annuel de la justice française… elle-même en queue de peloton européen. Les truands néo-millionnaires ont désormais de quoi se défendre lourdement : ils sont chargés comme des croiseurs !

    Le pire, c’est que beaucoup étaient déjà connus des services : il s’agit des protagonistes de Sentier II, l’énorme affaire de blanchiment qui a coûté plus d’un milliard aux banques il y a 15 ans. On ne se refait pas, ou plutôt si, on se refait. Du coup, ceux qui n’ont pas fui en Israël ont repris leur vie d’antan, avec un peu plus de gardes du corps (pour eux ou leurs enfants), entre shopping, pokers, et nouvelles martingales, comme celle des minutes téléphoniques. Non seulement ils ont les moyens de se protéger, mais en plus, de corrompre magistrats et policiers (un numéro 3 de la PJ a ainsi été rétrogradé, des scellés ont disparu). Pas tous, rassurez-vous, mais suffisamment et à un niveau suffisamment élevé pour connaître l’avancée des enquêtes et le contenu des informations à leur sujet. Ce sont d’ailleurs ces fiches sorties du STIC et des enquêtes sur de très gros poissons qui ont fait plonger le commissaire Neyret, pourtant roi de la prise d’exception.

     

     

    De l’autre côté de la méditerranée, Aline Robert brosse le portrait de Cyril Astruc, alias le Maigrichon, tête absolue du réseau, sorte de The Brain, réfugié en Israël, et connecté aux poids lourds de la truande judéo-russe comme Tchernoy, l’ex-tsar de l’aluminium, et de la politique, en la personne d’Avigdor Liberman (qui prend sa dîme), le très décrié ministre des affaires étrangères… interdit de territoire un peu partout dans le monde du fait de ses prises de positions extrêmes. Le Maigrichon s’est fait gauler le 10 janvier 2014 à Roissy. Sa version française, un certain Sébastien, principal lien entre les fraudeurs et Neyret, végète lui en prison depuis 2012. La police lui attribue 50 millions d’euros sur le butin du braquage carbone. Les petits braqueurs de Franprix à Glock peuvent aller se rhabiller.

     

     

     

  • Mariage pour tous israelien ?

    Mariage homosexuel : quid du cas israélien ?

    L’autorisation du mariage pour les homosexuels fonctionne aujourd’hui pour les consciences « de gauche » comme un marqueur notable de « progrès ». S’y opposer, c’est être un dangereux rétrograde, et les forces vives de la République ne manqueront pas de le rappeler, avec toutes les méthodes démocratiques propres à ces pays d’Occident où les lobbies n’existent pas…

    Lorsque la discussion restait encore un peu permise sur le sujet, l’un des arguments utilisés pour affirmer que le mariage gay allait dans le « sens de l’histoire » consistait à regarder en direction de l’étranger, en particulier vers des pays plus « avancés » sur la question. Soit ! Poursuivons donc la démarche de comparaison entre États « démocratiques » et regardons du coté d’un pays qui capte toute l’attention de certains de nos hommes politiques : Israël.

    Malgré l’existence dynamique d’associations progressistes en Israël et les francs assouplissements législatifs concernant la question homosexuelle intervenus à partir des années 80 [1], la mise en place du mariage entre personnes du même sexe reste structurellement impossible.

    Le mariage y est en effet régi par un fonctionnement confessionnel – un héritage d’ailleurs bien antérieur à l’indépendance de l’« État juif ». Les instances cléricales [2] d’un panel de religions juridiquement identifiées (judaïsme, christianisme, islam...) gèrent de manière indépendante les mariages des membres de leur communauté [3]. Ainsi, Le mariage séculier n’existe pas, ce qui proscrit de facto la légalisation du mariage homosexuel tant que le système actuel demeurera. Les couples interconfessionnels ou « athées » sont contraints, pour les mêmes raisons, de célébrer leurs mariages à l’étranger. La solution serait la mise en place d’un droit à l’union laïque parallèle aux règles confessionnelles – une sorte d’équivalent à notre PACS. Une idée qui fait son chemin. Elle fait face cependant à l’opposition franche des organisations juives ultra-orthodoxes, mais aussi à celle des partis politiques réputés plus « modérés » [4].

    Ainsi, il semblerait qu’en Israël les principes moraux transcendants tendent à conserver leur prédominance sur l’égalitarisme fanatique, et la norme collective domine toujours le choix individuel. Un constat qu’il serait judicieux d’exposer à nos hommes politiques et autres personnages médiatiques très engagés, à l’instar de Pierre Bergé, qui avait qualifié les opposants au mariage pour tous… d’antisémites !

    Notes

    [1] Comme par exemple l’abolition de l’interdiction de la sodomie (1988) :http://www.thetaskforce.org/issues/nondiscrimination/sodomy

    [2] Par « clérical » nous entendons les instances religieuse en général, précision importante puisque l’Islam sunnite par exemple n’a pas de « clergé » proprement dit.

    [3http://www.slate.com/blogs/outward/2013/11/21/israel_won_t_legalize_gay_marriage_here_s_why.html

    [4http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=13099

  • Aquilino, Mediapart et le Crif...

    Aquilino Morelle, Mediapart et le Crif : la connexion surprise

    INFO PANAMZA. Le journaliste à l’origine de la démission d’Aquilino Morelle est proche d’une organisation dans laquelle siège l’ennemi juré de l’ex-conseiller de François Hollande : le Conseil représentatif des institutions juives de France. Décryptage.

    L’effet politique de son scoop ne manquera pas d’égayer son anniversaire célébré ce soir [vendredi 18 avril] : Michaël Hajdenberg, journaliste à Mediapart qui fête aujourd’hui ses 36 ans, peut pavoiser. Son article publié hier a déjà provoqué la démission de l’homme auquel il s’est attaqué et qu’il va jusqu’à qualifier d’« imposteur » sur Twitter.

     

     

    En mettant en lumière un conflit d’intérêts dans le parcours antérieur d’Aquilino Morelle, à la fois juge et partie auprès d’un laboratoire pharmaceutique, Michaël Hajdenberg (par ailleurs directeur général de la société des salariés de Mediapart) a déclenché la chute du conseiller politique du chef de l’État. En déplacement en province, François Hollande a confié ce matin à Manuel Valls le soin de convoquer son adjoint discrédité afin de lui faire acter sa démission.

     

     

    Un autre jeune homme peut aujourd’hui célébrer, non son anniversaire mais sa victoire : Paul Bernard.

     

     

    Ce normalien était, jusqu’en décembre, la plume de François Hollande « sous l’autorité » d’Aquilino Morelle. Contrairement à plusieurs tandems d’écriture des discours présidentiels, le duo Morelle-Bernard était réputé inefficace en raison des relations exécrables qu’entretenaient les deux hommes. Avant son départ, compensé par une nomination par décret présidentiel – le 31 janvier –au Conseil d’État, Paul Bernard avait même été rattaché à la directrice de cabinet de François Hollande afin de ne plus être sous la coupe sévère de Morelle.

    Particularité de l’homme aujourd’hui probablement satisfait par la démission déshonorante de son ancien tuteur : Paul Bernard, adhérent choyé du Mouvement juif libéral de France et ex-conseillerdu PDG ultra-sioniste de Publicis, est également membre – depuis 2011 – du comité directeur du Crif.

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  • Lettre ouverte à Julien Clerc

     

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    12 juillet 2013

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    Il y a quelques années, j'avais été scandalisé par une chanson « Utile » qui disait : "A quoi sert une chanson si elle est désarmée ?", me disaient des Chiliens, bras ouverts, poings serrés. Comme une langue ancienne qu´on voudrait massacrer, je veux être utile à vivre et à rêver.

     

    Elle était chantée par un certain Julien Clerc, un de vos homonymes sans aucun doute, car votre concert à Tel-Aviv démontre bien que vous n'êtes pas de ce bord-là.
     
    C'est avec respect que j'ai suivi votre courageuse résistance aux viles protestations des droitsdel'hommistes étrangers et à ces traîtres d'Israéliens qui vous demandaient de ne pas collaborer avec un Etat qui colonise et oppresse un peuple autochtone, vole les maisons, l'eau et les terres, impose des lois d'apartheid, applique le nettoyage ethnique, l'emploi systématique de la torture, même sur des gosses de 12 ans (Rapport de l'ONU du 20/6/2013)... et autres joyeusetés de ce régime qui se prétend démocratique.


    Ces ringards de BDS n'ont rien compris à la noblesse de la croisade, vous oui ! 
     
    J'ai apprécié votre clairvoyance en réservant votre premier et unique interview en Israël à "JSS News", sympathisant bien connu de l'extrême droite française. 
    Preuve supplémentaire, s'il en fallait, des valeurs que vous défendez.


    Je ne peux, de plus, qu'approuver votre belle réplique : " l’engagement des artistes, c’est d’être consensuels. Ce sont des messages d’amour que les artistes envoient ". 
    Vous l'avez peut-être vu vous-même, pas de populace arabe à votre concert à Tel Aviv.


    Le service d'ordre veillait à la "consensualité".
     
    J'ai admiré votre perspicacité en demandant au HCR de vous couvrir moralement – c'est toujours bon à prendre – et de déclarer avec force que vous ne faites pas de politique, rejoignant ainsi d'autres artistes, tels Astor Piazzola – il faisait de la musique, soutenait Videla et traitait les mères de la place de Mai de vieilles putes – Arno Breker ("Je ne fais pas de politique, je fais de la sculpture"), Drieu de la Rochelle ("je ne fais pas de politique, j’écris des poèmes"), Elia Kazan ("je ne fais pas de politique, je fais des films")... et quelques autres qui méritent votre accolade fraternelle.

     
    Toujours bien informé, vous avez aussi déclaré que "Tous les grands artistes sont venus en Israël et ce n'est pas leur vocation de régler les problèmes".
    Et vous aviez parfaitement raison !


    Seuls des individus insignifiants ont refusé de venir nous soutenir, sous prétexte qu'ils ont une conscience : Ken Loach, Bruce Springsteen, Desmond Tutu, Eric Clapton, Jonny Depp, Eduardo Galeano, Bon Jovi, Naomi Klein, Pete Seeger, U2, Dustin Hoffman, Stevie Wonder, Henning Mankel, Gilles Vignault, Vanessa Redgrave, Stephen Hawking, etc.


    Comme vous voyez, que des intellectuels et artistes de seconde zone ! 

     
    J'espère que nous pourrons vous applaudir aux prochains meetings de ceux et celles qui comme votre Marine nationale, défendent notre Occident et que vous continuerez à afficher l'image de l'artiste souriant qui ne fait pas de politique... mais a "le cœur à gauche".

     

    PS : J'aimais certaines de vos chansons et c'est avec tristesse que j'ai découvert l'homme. A quoi sert une chanson, Monsieur Clerc, si les actes de l'auteur contredisent ses paroles ? Bon vent !

     

    Source : Investig'Action - michelcollon.info