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Sionisme - Page 6

  • Gaza : la désolation

    Gaza : la désolation de la ville d’Al-Shejaiya, vue du ciel, après 51 jours de guerre

     
         

    51 jours de guerre, 51 jours de bombardement sur un territoire minuscule. Le conflit entre le Hamas et Israël a laissé des traces indélébiles sur la bande de Gaza et sur la ville d’Al-Shejaiya en particulier.

    Media Town, une société de production palestinienne, a publié vendredi dernier une vidéo impressionnante sur sa chaîne Youtube. Elle a filmé, à l’aide d’un drone les ruines de la ville. Une minute de survol où on ne voit que de la désolation à perte de vue.

    Selon les sources palestiniennes, 2 149 personnes ont perdu la vie durant ce conflit, dont près d’un quart d’enfants. Des milliers d’habitations ont été détruites et 540 000 Palestiniens ont été déplacés.

    La reconstruction prendra du temps. Beaucoup de temps.

  • Selon Israël, le Hamas est lâche et cynique

     
     

    Le Hamas, nous dit Israël, se cache parmi la population civile. (The Guardian)

    Richard SEYMOUR

    Ils se sont cachés à l’hôpital El-Wafa.

    Ils se sont cachés à l’hôpital Al-Aqsa .

    Ils se sont cachés sur la plage, où des enfants jouaient au football

    Ils se sont cachés dans la cour de Mohammed Hamad, un homme âgé de 75 ans .

    Ils se sont cachés dans les quartiers populaires de Shejaiya.

    Ils se sont cachés dans les quartiers de Zaytoun et de Toffah.

    Ils se sont cachés à Rafah et à Khan Younès.

    Ils se sont cachés dans la maison des Qassan .

    Ils se sont cachés dans la maison du poète Othman Hussein.

    Ils se sont cachés dans le village de Khoza’a.

    Ils se sont cachés dans les milliers de maisons endommagées ou détruites.

    Ils se sont cachés dans 84 écoles et 23 centres médicaux .

    Ils se sont cachés dans un café, où les Gazaouis regardaient la Coupe du Monde.

    Ils se sont cachés dans les ambulances qui allaient ramasser les blessés.

    Ils se sont cachés dans 24 cadavres ensevelis sous les décombres .

    Ils se sont cachés dans le corps d’une jeune femme en chaussons roses, étalée sur le trottoir et abattue alors qu’elle tentait de fuir.

    Ils se sont cachés dans les corps de deux frères de quatre et huit ans, qui étaient en soins intensifs dans le service des grands brûlés d’Al-Shifa .

    Ils se sont cachés dans le corps du petit garçon dont les restes avaient été recueillis par son père dans un sac plastique.

    Ils se sont cachés dans l’enchevêtrement inouï de corps qui arrivaient dans les hôpitaux de Gaza.

    Ils se sont cachés dans le corps d’une femme âgée, qui gisait dans une mare de sang sur le sol en pierre.

    Le Hamas, nous disent-ils, est lâche et cynique.

    Richard Seymour

    traduction Leo Lerouge

    »» http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/jul/21/hospital-hamas-is...
    URL de cet article 26325 
    http://www.legrandsoir.info/le-hamas-nous-dit-israel-se-cache-parmi-la-population-civile-the-guardian.html
  • Gil Hilel dénonce le vrai visage de l’occupation israélienne en Palestine

     

    25/02/2014 | 19h23
    Des soldats israéliens entrent dans une maison à la recherche d'un Palestinien, en septembre 2013 (Reuters/Ammar Awad)

     

    Il y a vingt ans, la ville d’Hébron était ébranlée par le massacre du Tombeau des Patriarches. Divisée en deux zones, elle symbolise l’impossible cohabitation entre Israéliens et Palestiniens. Plusieurs milliers de soldats assurent leur pénible coexistence. Gil Hilel a servi trois ans dans cette ville fantôme. Aujourd’hui membre de l’association Breaking the silence, elle brise les tabous et témoigne de la réalité de l’occupation israélienne en Palestine.

    “Le premier jour de mon service, je pensais accomplir quelque chose de bien pour mon pays. J’étais très fière !” Gil Hilel a servi entre 2001 et 2003 dans l’unité Sahlav en charge du maintien de l’ordre à Hébron. En Israël, le service militaire est obligatoire pour les femmes comme pour les hommes, pendant trois ans. “L’armée, nous en parlions beaucoup à l’école, elle devait marquer une étape, celle du passage à l’âge adulte”, explique Gil. Devait…

    Gil Hilel

    Rapidement, Gil est confrontée à la réalité de l’occupation. La ville est divisée en deux secteurs : H1, administré par les autorités palestiniennes, et H2, contrôlé par l’armée israélienne. Une conséquence directe du massacre du Tombeau des Patriarches, survenu le 25 février 1994. Ce matin-là, Barouch Goldstein, un médecin israélien de 37 ans, ouvre le feu sur les fidèles musulmans palestiniens en prière. Bilan : 29 morts et 125 blessés. Aujourd’hui, un grillage sépare certaines rues empruntées par les Palestiniens des maisons israéliennes en surplomb. L’objectif : protéger les passants des projectiles lancés par les colons. Avec ses 177 000 habitants, Hébron est la ville la plus peuplée de Cisjordanie et la seule ville palestinienne au centre de laquelle vivent des colons israéliens. Pour permettre cette cohabitation, près de 3 000 militaires patrouillent nuit et jour pour assurer la protection de quelque 700 Israéliens.

    Stratégie de persécution

    “Occuper, c’est instaurer la peur”, résume Gil. Les soldats patrouillent en permanence, encerclent des maisons choisies au hasard au milieu de la nuit, réveillent ses habitants, séparent les hommes et les femmes, vérifient leurs papiers d’identité et fouillent toutes les pièces dans un vacarme inouï. Tout le quartier doit savoir que l’armée est partout, tout le temps et qu’elle peut surgir à n’importe quel moment. L’occupation repose sur cette stratégie de persécution. “Pour mon premier jour sur le terrain, mon commandant nous a emmenés dans un quartier palestinien d’Hébron. Il a arrêté un homme qui marchait dans la rue et l’a roué de coups.” De retour à la base, Gil demande pourquoi : “C’est lui ou moi, il doit avoir peur de moi, sinon il me tuera, c’est comme ça que tu resteras en vie Hilel”, répond son supérieur. On lui interdit de reposer la question, sous peine d’être sanctionnée. Or être puni, c’était risquer de ne pas rentrer chez soi pendant deux mois. “Alors je suis rentrée dans le rang”, soupire-t-elle. Plus les mois ont passé, plus les justifications de l’armée ont fini par faire leur effet :

    “J’étais en permanence au contact des Palestiniens, pourtant je ne les voyais plus comme des êtres humains, ils étaient de potentiels terroristes.”

    Gil apprend la langue de l’occupation : ordres et contre-ordres pour soumettre l’ennemi. Elle pouvait tout exiger, obliger un homme à rester debout, sans eau ni nourriture pendant plusieurs heures devant elle parce qu’elle estimait qu’il lui avait manqué de respect, lui demander de s’asseoir, puis de se relever et de s’asseoir encore, 50 fois de suite si elle le souhaitait. “On pouvait faire ce que l’on voulait. Et quand on avait passé une bonne journée, on se montrait parfois plus clément”, raconte-t-elle. Très mesurée et réfléchie, la jeune femme n’a pas peur des silences, elle prend son temps et cherche ses mots.

    Gil Hilel se souvient d’un regard, un regard qu’elle n’a pas compris à l’époque et qui la hante aujourd’hui.

    “Un jour, une jeune Palestinienne que je connais bien passe devant mon check point. Je l’arrête, lui demande sa pièce d’identité et l’interroge sur sa destination, alors que je sais qu’elle va à l’école. La petite demande pourquoi je l’arrête aujourd’hui encore, je lui réponds sèchement : ‘Parce que !’

    Gil s’interrompt, elle a du mal à rassembler ses souvenirs.  “Je décide de la punir pour son impertinence. Je l’ai forcée à rester debout devant moi pendant toute la durée de mon service. Il y avait tant de haine dans son regard, dans ses yeux d’enfants. Je n’ai compris la signification de ce regard qu’une fois redevenue civile. Comment pouvais-je lui demander de me voir comme un être humain quand je ne la voyais que comme un ennemi, un arabe ?” se souvient Gil.

    “Je ne veux pas savoir ce que tu fais là-bas”

    Le week-end suivant, Gil retourne chez ses parents et, toute fière, raconte cet épisode. Un silence gêné s’installe. “Je ne veux pas savoir ce que tu fais là-bas, reviens-moi juste saine et sauve”, lui répond sa mère. Gil réfléchit à ce silence, mais rapidement le quotidien reprend ses droits. “Je n’avais pas le temps de penser à tout ça. Huit heures sur le terrain, huit heures de corvées à la base, je dormais quelques heures et je repartais pour huit heures sur le terrain. C’était une routine très dure, la seule chose que je voulais, c’était avoir mes quelques jours de repos pour rentrer chez moi”, explique-t-elle.

    Aujourd’hui, Gil a 31 ans et termine son master “Action sociale”. Elle veut se lancer dans la politique pour changer les choses de l’intérieur et mettre un terme à l’occupation. Elle anime des conférences et des visites d’Hébron avec Breaking the silence, l’association de vétérans israéliens qui a recueilli son témoignage. Créée il y a près de dix ans, Breaking the silence a rassemblé plus de 900 récits qui dessinent le vrai visage de l’occupation.

    “Chaque mois, j’attends ces rendez-vous avec impatience, partager mon expérience avec des jeunes qui viennent de terminer leur service militaire, c’est difficile et très émouvant, mais c’est tellement gratifiant”, Gil glisse quelques mots en hébreu, se reprend et formule, hésitante : “Je n’arrive pas à exprimer tout ce que je ressens… Aujourd’hui j’ai vraiment le sentiment de faire quelque chose de bien pour ma communauté.”

    “Tout a changé quand je suis redevenue civile”

    La jeune femme ne regrette pas ses années de service, c’était la réalité du terrain, une réalité avec laquelle il fallait apprendre à composer si l’on voulait survivre. Aujourd’hui, elle veut changer les choses, mettre un terme à l’occupation morale, à cette stratégie de la peur. Gil a attendu dix ans avant de témoigner. “Quand j’étais soldat, j’étais très fière de ce que l’on faisait. J’obéissais aux ordres. Tout a changé quand je suis redevenue civile, je me suis dit : ‘Mais putain, qu’est qu’on a fait ?’ Au fur et à mesure, j’ai commencé à poser des questions sur l’action de mon gouvernement”, explique-t-elle. Et une question en entraînant une autre, toutes ses croyances ont été ébranlées. “Témoigner est un acte patriotique, il faut que la communauté israélienne sache ce qu’il se passe sur le terrain, qu’elle connaisse le prix à payer pour sa sécurité”, affirme-t-elle.

    Elle vit “au bout du monde” dans un kiboutz au nord du pays. Elle travaille d’arrache-pied pour valider son année, depuis qu’elle a commencé ses études, elle n’a plus une minute à elle. “C’est mon service académique !”, plaisante la jeune femme. Quand elle n’est pas dans ses livres, elle débat avec son petit ami, enseignant, à qui elle voue un véritable culte. Sa voix éraillée hésite : “Je sais que le processus que j’ai initié ne se terminera jamais, c’est une remise en cause permanente.”

  • Gaza divise la France

    ILS PARLENT DE NOUS

    Pour Abdou Semmar, rédacteur en chef d'Algérie-Focus, les tensions suscitées en France par le conflit israélo-palestinien s'expliquent par l'instrumentalisation de la question palestinienne par le gouvernement, les politiques et la communauté arabo-musulmane.
    • 22 JUILLET 2014
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     A Sarcelles, le 20 juillet 2014, une manifestation pro-palestinienne a dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre.- AFP/PIERRE ANDRIEU
    COURRIER INTERNATIONAL Pourquoi le conflit israélo-palestinien suscite-t-il tant de passions en France ? 
    ABDOU SEMMAR La question palestinienne est une question fondamentale de la conscience collective arabo-musulmane depuis les années 1970. Ce qu’on appelle la "minorité visible", l’immigration maghrébine, greffe sur la question palestinienne ses propres questions sociales et politiques. La communauté musulmane ici en France instrumentalise le conflit israélo-palestinien et transmet ainsi un message politique au reste du pays. La question est également instrumentalisée par les politiques. Le Front de gauche et le NPA [Nouveau Parti anticapitaliste]  espèrent ainsi récupérer l’électorat arabo-musulman, qui n’est pas assez écouté et qui a son mot à dire. 

    Les manifestations ont été dans un premier temps interdites. Qu’avez-vous pensé de cette décision ? 
    Cette mesure n’aurait pas choqué si elle avait été prise à Alger ou en Corée du Nord. Elle a rappelé que la France, le pays des droits de l’homme, n’est peut-être pas le modèle démocratique qu’elle prétend être. Par ailleurs, plusieurs personnes présentes à la manifestation de Barbès ont dénoncé les méthodes de la police française, proches de celles de la police algérienne. Les manifestants auraient été contenus à Barbès, le quartier de Paris où l’on compte le plus grand nombre de Maghrébins. Certains manifestants ont eu le sentiment qu’on avait tenté de discréditer leur protestation. 

    Pourquoi les manifestations ont-elles dégénéré ?
    De nombreux Français ne connaissent rien aux conditions de vie de leurs concitoyens musulmans. Il y a une ségrégation sociale qui se développe d’une façon très choquante. II y a deux France : celle des policiers et des bobos d'un côté, celle des cités de l'autre. Et quand ces deux France se rencontrent, c’est l’incompréhension et la bagarre.

  • Le sionisme comme nationalisme extrême

    24 juillet 2014

    Article en PDF :  
     

     

    Relatant une manifestation de soutien aux Palestiniens qui a eu lieu à Roubaix le 19 juillet, un journaliste de Nord Eclair, Bruno Renoul, s’est offusqué de voir une banderole présentant un drapeau israélien sur lequel l’étoile de David avait été remplacée par une croix gammée. Ce journaliste explique que l’Etat d’Israël n’est pas un Etat totalitaire et qu’on ne saurait le comparer à l’Etat nazi. Et pour conforter son raisonnement, il ajoute que comparer l’Etat d’Israël au Troisième Reich est "injurieux pour les victimes du nazisme dont les Juifs ont été les cibles principales".

    Disons d’abord un premier contresens, l’Etat d’Israël serait donc l’Etat des Juifs, ce qui conduit à considérer toute critique de la politique de cet Etat comme une forme d’antisémitisme, argument malheureusement trop courant. Mais ce qui importe, plus important qu’une équation lapidaire "sionisme = nazisme", c’est de chercher ce qui est commun à ces deux idéologies qui toutes deux s’appuient sur la notion d’Etat-Nation telle qu’elle a été théorisée par Herder au tournant des XVIIIe-XIXe siècle et qu’elle s’est développée en Europe. La notion d’Etat-Nation peut conduire à un nationalisme extrême exclusif que l’on retrouve dans le fascisme italien, le nazisme allemand et aujourd’hui le sionisme israélien.

    La question est moins d’identifier ces idéologies que de comprendre ce qu’elles ont de commun, ce commun se définissant, en ce qui concerne le nazisme et le sionisme, par la pureté ethnique, le terme "ethnique" restant suffisamment ambigu pour prêter à toutes les interprétations. Le nazisme voulait un Etat purement aryen et pour cela voulait vider l’Allemagne de tous ses éléments non aryens dont les Juifs. Le sionisme, quant à lui, veut construire un Etat juif, moins au sens religieux que dans un sens ethnique mal défini, et pour cela veut vider l’Etat d’Israël de tous ses éléments non juifs. Cette volonté de pureté ethnique est l’un des points communs aux deux idéologies nazie et sioniste et je ne vois pas au nom de quoi il serait interdit de le dire.

    Affirmer que l’on ne peut comparer le nazisme et le sionisme sous prétexte que les Juifs ont été victimes du nazisme s’appuie d’abord sur un premier contresens qui fait du sionisme, non une idéologie juive, ce qu’elle est effectivement puisque inventée par des Juifs, mais l’idéologie des Juifs, de tous les Juifs, ensuite sur une incompréhension du sionisme, idéologie européenne construite par des Juifs européens, qui ont cru trouver dans la construction d’un Etat juif la solution à l’antisémitisme européen. Malheureusement, en voulant construire cet Etat dans un pays peuplé, la Palestine, ils ont transformé une idéologie qu’il voulait libératrice en mouvement de conquête et c’est cela qui fait du sionisme un nationalisme extrême au même titre que le nazisme.

    C’est ce nationalisme extrême qui conduit aujourd’hui la politique israélienne à chercher à éradiquer la terre d’Israël de toute présence non juive, que ce soit sous la forme militaire brutale telle l’agression contre Gaza ou, il y a quelques années, la répression des Intifadas, que ce soit sous la forme de l’occupation ou que ce soit sous la forme de ce qu’on appelle les colonies, lesquelles ne sont qu’une façon d’abord de débarrasser la terre de ses habitants palestiniens ensuite de l’annexer pour en faire une terre israélienne.

    J’ajouterai un point qui est loin d’être anecdotique sur les ressemblances entre le sionisme et le nazisme. Hitler a cru trouver dans un symbole venu d’Asie, la staviska, un symbole de la pureté aryenne ; une façon de confisquer un symbole qui n’a rien à voir avec le nazisme ; ainsi on trouve des croix gammée dans des pagodes bouddhistes. La façon dont le sionisme utilise l’étoile de David, y compris pour le drapeau israélien, est plus pernicieuse. L’étoile de David est un vieux symbole juif qui n’a rien à voir avec le sionisme. En confisquant ce symbole à son profit, le sionisme se présente comme le représentant exclusif des Juifs et amène ainsi à considérer à tort l’étoile de David comme un symbole israélien. On comprend alors que l’étoile de David puisse devenir un objet de répulsion comme la staviska a pu devenir un objet de répulsion. Ce qui est choquant, c’est alors moins la répulsion devant un objet détourné de sa signification première que l’usage qui en est fait par des idéologies meurtrières.

    On pourrait dire la même chose du nom même de l’Etat qui s’appelle Israël. Le nom "Israël" représente une longue histoire et c’est cette histoire que le sionisme a voulu confisquer. Lorsque j’entends le slogan "Israël assassin", je suis choqué moins par le fait que l’on puisse crier un tel slogan mais par la façon dont une idéologie nationaliste extrême a conduit à ne voir Israël qu’à travers l’Etat d’Israël et son idéologie fondatrice, le sionisme.

    Rudolf Bkouche membre de l’Union Juive Française pour la Paix

    Source : Investig’Action