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  • Kulture Générale

    Bonjour,

    Pour ceux que l'actualité déprime, que les news gavent, que les nouvelles ne sont plus nouvelles, que les tweets et autres facebook énervent...voici un lien qui vous fera oublier - momentanément- les atrocités de notre monde de bipède et, en même temps vous enrichira -pas en pièces sonnantes et trébuchantes - avec plein de découvertes ou de redécouvertes...

    http://issuu.com/djinnzz/docs/etc-mag-n1/1

    Bonne lecture

    Azel

  • Donner la parole

    EN VIDÉO  Donner la parole à ceux qui vivent avec un dollar par jour

    Le réalisateur cambodgien Rithy Panh lance une œuvre collective et participative sur Internet pour réfléchir à la valeur d’un billet vert.Courrier International est partenaire et diffusera en janvier 2014 le webdocumentaire composé de portraits de ceux qui vivent avec un dollar.
    Un extrait du film "Le ministre de la papaye" - DRUn extrait du film "Le ministre de la papaye" - DR
    La crise économique mondiale génère des déficits qui se chiffrent à plusieurs milliards de dollars. Pourtant, dans les pays en développement, des hommes et des femmes travaillent au quotidien pour gagner quelques billets verts. C’est ce constat qui a conduit le réalisateur cambodgien Rithy Panh à proposer la création de One Dollar, une plateforme interactive construite à partir de portraits vidéo de ceux qui font la petite économie des pays en développement. Il s’agit d’interroger la relation entre le travail et l’argent, et la valeur travail. 



    "Ce projet est une passerelle qui reconnecte le monde virtuel et le monde réel. Les hommes et les femmes ne sont plus des indicateurs ou des statistiques dans des rapports d’institutions internationales, mais des voix, des regards, des corps qui nous ramènent à la réalité", écrit Rithy Panh dans sa note d’intention. 
    L’appel à participation, lancé en mars 2013, s’adresse aux réalisateurs, expérimentés ou débutants, aux geeks et aux membres d’ONG, séduits par la thématique. Ils sont invités à réaliser des courts-métrages de sept minutes racontant le quotidien de personnes qui vivent avec approximativement un dollar par jour. Les portraits seront mis en ligne sur une carte du monde qui servira de plateforme interactive. Ainsi, citoyens, artistes, chercheurs économistes pourront alimenter le site de leurs commentaires, une manière de générer une réflexion de fond sur des problématiques transversales. 
    Cette plateforme interactive sert également de matrice à la conception d’une application de création vidéo pour smartphones et tablettes, libre de droits. Car l’ambition va au-delà de la mise en ligne des portraits. Les producteurs de One Dollar développent un outil permettant de concevoir en quelques clics des contenus pour les nouveaux supports numériques. C’est en observant des habitants de Phnom Penh victimes d’expulsions que le directeur de production du projet, Damien Sueur, s’est rendu compte de l’importance d’offrir une application. "Les habitants de ce quartier étaient équipés d’une tablette qui leur permettait d’archiver le quotidien de la lutte militante de leur communauté, constate-t-il. Nous voulons donc créer un outil qui permettra de maîtriser toute la chaîne de production du tournage à la mise en ligne en passant par le montage. Cela sera utile aux créateurs, militants, journalistes citoyens." 
    La plateforme sera mise en ligne début 2014. Elle offrira une photographie de l’extrême pauvreté quelques mois avant l’échéance des objectifs du millénaire fixée par les Nations unies, dont le premier était de réduire de moitié le nombre de personnes qui vivent avec moins de un dollar par jour.  
    Pour soutenir ce projet ambitieux, Courrier international s’est engagé comme diffuseur. La plateforme interactive sera mise en ligne sur notre site en janvier 2014. Vous pouvez aussi participer en proposant de réaliser un portrait, en faisant circuler l’information ou en soutenant financièrement le projet. 
    Retrouvez ici :

    le site du projet One Dollar  

    l'article traduit du Phnom Penh Post

  • ITALIE • Une ministre noire

    ITALIE  Une ministre noire pour revenir sur la loi anti-immigrés

    D’origine congolaise, la nouvelle ministre italienne de l’Intégration est la première femme de couleur au gouvernement. Depuis sa nomination et encore plus depuis qu'elle veut assouplir les lois anti-immigration votées par la droite en 2002,  elle est victime d'insultes racistes.
    Cécile Kyenge compte abroger la loi de 2002 sur l'immigration - Andreas Solaro/AFPCécile Kyenge compte abroger la loi de 2002 sur l'immigration - Andreas Solaro/AFP
    Dès le premier jour de sa nomination, Cécile Kyenge a fait l'objet d'insultes, notamment dans les commentaires de certains sites d'information en ligne qui annonçaient la nouvelle. Depuis quelques jours, ce sont carrément des hommes politiques qui profèrent des remarques racistes à son encontre. "C'est un choix de merde", a déclaré Mario Borghezio, député européen de la Ligue du Nord. "La ministre Kyenge doit rester chez elle, au Congo. C'est une étrangère dans ma maison", a de son côté déclaré Erminio bosco, un ex-sénateur de la Ligue du Nord. 

    A tel point que le chef du gouvernement a pris soin de prendre sa défense. "Cécile Kyenge est fière d'être noire et nous sommes fiers de l'avoir dans notre gouvernement comme ministre de l'Intégration", ont affirmé dans un communiqué conjoint Enrico Letta et le vice-président du Conseil, Angelino Alfano (droite).

    "La nouvelle ministre de la Coopération internationale et de l’Intégration du gouvernement Letta, Cécile Kyenge Kashetu, née en République démocratique du Congo, souhaite assouplir les lois anti-immigration, rapporte Il Fatto Quotidiano. Dans sa ligne de mire, la loi Bossi-Fini : voté en 2002, ce texte encadre très strictement l’entrée des étrangers, facilite les reconductions à la frontière et institue l’usage des centres de détention des immigrés clandestins.

    Elue du Parti démocrate aux législatives de février 2013, Cécile Kyenge était déjà le premier député noir dans l’histoire italienne (élue conjointement à Khalid Chaouki, premier député maghrébin) ; elle est aujourd’hui la première ministre noire. "J’ai été surprise de cette nomination", déclare-t-elle, "mais elle est significative : elle montre que finalement, en Italie, les choses commencent à changer. Ce pays est aussi fait de personnes qui viennent d’autres nations, qui ont une autre couleur de peau mais qui vivent ici et forment, toutes ensemble, un corps unique de citoyens." C’est pour eux, pour "les invisibles, les sans-droits, les sans-voix" que "je parlerai comme ministre", ajoute-t-elle.

    Etendre la citoyenneté

    Diplômée de médecine et de chirurgie et spécialisée dans l’ophtalmologie, Cécile Kyenge "se bat depuis 2004 pour faire entrer ‘le métissage au Parlement’", explique le journal Il Fatto Quotidiano, sur le site duquel la nouvelle ministre avait accepté d’ouvrir un blog quelques jours avant sa nomination. Elle a commencé sa carrière politique avec une priorité en tête : "changer la loi Bossi-Fini".

    "La charge qui m’est confiée par Enrico Letta est un pas décisif pour changer concrètement le pays, tant sur le plan légal, avec l’abrogation de la loi Bossi-Fini, que culturel", affirme la ministre au Fatto Quotidiano. "On compte sur toi", lui ont répondu de nombreux internautes sur les réseaux sociaux.  La Ligue du Nord ne l'entend pas ainsi. "Nous sommes déterminés à mener une opposition totale à la ministre de l’Intégration, symbole d’une gauche angélique et hypocrite, (...) qui ne pense qu’aux droits et jamais aux devoirs des immigrés", a fait savoir la formation régionaliste au discours musclé sur l'immigration. Ajoutant, par la voix de son secrétaire Matteo Salvini : "Qu’elle vienne dans certaines villes du Nord voir comment l’immigration de masse a réduit les Italiens à une minorité dans leurs quartiers."

  • ITALIE • Du footballeur Balotelli

    ITALIE  Du footballeur Balotelli à la ministre Kyenge, les racistes attaquent

    "Au prochain chant raciste, je quitte le terrain", a récemment annoncé le footballeur Mario Balotelli après une énième humiliation au cours d'un match. On assiste ces dernières semaines en Italie à une explosion de propos racistes, se désole Giornalettismo.
    Le footballeur Mario Balotelli, joueur italien de l'AC Milan - Photo AFP.Le footballeur Mario Balotelli, joueur italien de l'AC Milan - Photo AFP.
    Le thème de l’intégration continue à diviser l’Italie. Derniers épisodes en date : l’exploitation de l’affaire Kabobo [du nom d'un clandestin ghanéen ayant tué plusieurs personnes début mai] par la Ligue du Nord, les insultes racistes contre Mario Balotelli qui ont contraint l’arbitre Rocchi à interrompre le match Milan-Rome pendant deux minutes [le 12 mai], et les sempiternelles attaques visant la ministre Cécile Kyenge, "coupable" d’avoir proposé d’élargir les droits en matière de nationalité. 

    D’un côté, on a les défenseurs des minorités et des étrangers, de l’autre les instigateurs d’épisodes xénophobes, à commencer par Forza Nuova [Force nouvelle] et les mouvements d’extrême droite, bien souvent en première ligne. 

    Les polémiques se sont multipliées ces derniers jours autour de l’affaire Kyenge, la nouvelle ministre de l’Intégration, qui a interpellé le gouvernement sur l’abolition du délit d’immigration clandestine et le droit du sol. De nombreuses voix ont invité la ministre et le président du Conseil Enrico Letta à poursuivre leur travail avec courage. Mais la ministre est en même temps devenue la cible des accusations du PDL (Peuple de la liberté, parti de Silvio Berlusconi) et de la Ligue du Nord – opposés à tout assouplissement en terme de nationalité – ainsi que des insultes et des campagnes de haine des mouvements néofachistes. 

    S'ajoute à cela l’inexplicable coup de folie de Mada Kabobo, ce Ghanéen de 31 ans qui, le samedi 11 mai dans le quartier Niguarda de Milan, a agressé les passants à coups de pioche – tuant Alessandro Carolei, Daniela Carella et blessant trois autres personnes, dont l'une se trouve dans un état grave. 

    "Vous spéculez sur le dos des morts"
    Des mouvements comme la Ligue du Nord et Forza Nuova ont aussitôt cherché à exploiter les événements. Le mouvement d’extrême droite a lancé une campagne Internet avec le slogan : "L’immigration tue – la classe politique est fautive". Forza Nuova l’a annoncé elle-même par communiqué : "Les graves événements de Milan clouent les chantres de l’immigrationisme à leurs responsabilités." Mais c’est surtout la Ligue du Nord qui a exploité la violence de Mada Kabobo, notamment par la voix de Matteo Salvini qui a invité à "nettoyer" à la hâte les villes italiennes "en allant contrôler tous les clandestins, rue par rue, maison par maison”. 

    La Ligue était déjà descendue dans la rue à Niguarda, après les meurtres du Ghanéen, pour recueillir des signatures contre l’immigration clandestine. Mario Borghezio et les militants léguistes avaient à cette occasion été pris à partie. "Dégagez", "Vous spéculez sur le dos des morts", "Honte à vous" : c’est par ces mots qu’un groupe d’habitants du quartier milanais bouleversé par les violences a accueilli les militants du Caroccio [le surnom de la Ligue du Nord], qui comptaient dans leurs rangs le parlementaire européen Mario Borghezio, l’ex-président du Conseil régional Davide Boni et quelques conseillers municipaux et généraux. 

    Les militants brandissaient une banderole proclamant : "Accorder la nationalité aux immigrés conduit à l’invasion du pays". Il a fallu l’intervention de la police pour calmer les esprits, après que les manifestants eurent invité la Ligue à quitter le quartier : "Alessandro aurait craché au nez des gens de votre espèce."

    Des tensions qui reflètent le visage d’un pays divisé entre partisans de l’intégration et adeptes de positions xénophobes. On peut inclure parmi ces derniers les pseudo-tifosi qui ont contraint l’arbitre Gianluca Rocchi à suspendre le match Milan-Rome du 12 mai, après les énièmes huées adressées à Mario Balotelli. Des chœurs ignobles que le foot italien, malgré les condamnations, n’est pas encore arrivé à faire taire. Et qui continuent à s’en prendre au footballeur noir que la ministre Kyenge avait choisi comme emblème de sa campagne sur la nationalité.

  • Hollywood, propagande noire et guerre terroriste

     

    C’est en Californie que l’Empire de l’image possède ses usines, ses laboratoires, ses bases pour la guerre que l’Amérique-Monde livre à l’humanité. Le mot guerre n’est pas excessif car c’est bien de cela dont il s’agit, la culture est en effet une arme de guerre et parmi les plus dévastatrices.

    Autrefois les conquêtes visaient à occuper des territoires, s’approprier des richesses, soumettre physiquement les populations. Soumission des hommes à un ordre étranger qui ne concernait que leur corps et leurs biens. L’on pouvait être esclave et en même temps rester libre spirituellement et moralement. Aujourd’hui les forces qui s’exercent sur les peuples devenus quasi imperceptibles, les vrais pouvoirs n’apparaissent plus sur le devant de la scène, ils s’exercent de façon souterraine, dans les coulisses, au sein de fraternités occultes. Désormais presque toujours, à de rares exception près, dirigeants et politiques ne sont plus que des exécutants, voire de simples marionnettes au service des véritables maîtres et décideurs… lesquels demeurent dans l’ombre, ignorés et inconnus du grand public.

    Mais pour qu’une telle situation ait pu être rendue possible il a fallu au préalable conditionner les masses, déformer leur perception des choses et subvertir l’ordre naturel, renverser les valeurs les plus fondamentales… jusqu’à par exemple leur faire accepter les mœurs les plus déviantes, notamment l’inversion sexuelle, de nos jours devenues des normes sociétales s’imposant à tous… à tel point qu’aujourd’hui le Département d’État américain exerce de fortes pressions sur nombre de gouvernements, notamment africains, pour libéraliser les législations en faveur d’une permissivité extrême. Dans ces guerres de l’esprit Hollywood est au premier rang comme véhicule et diffuseur inlassable des nouvelles “valeurs“, à savoir cette idéologie mortifère, « culture de mort »  naguère dénoncée par le Pape Jean Paul II en 1995 dans son Encyclique “Evangelium vitæ“. Car le Nouvel Ordre Mondial ne se contente plus de la soumission matérielle des Nations, ce dont il est question aujourd’hui, le but poursuivi, est bien la servitude des esprits, l’asservissement des âmes. Hollywood est à ce titre la fabrique d’une vision universelle du monde, totalitaire et mensongère. Un monde massifié, aveugle, celui de termitières humaines que de dirigent quelques poignées d’oligarques obéissant eux-mêmes à de grands initiés et à des lois non écrites, mais toute puissantes.

    De ce point de vue, chacun sait ou a pu empiriquement constater que les conflits ouverts, la conquête des peuples par la force armée, sont toujours actuellement précédés par une intense guerre médiatique visant à diaboliser l’ennemi désigné et à l’isoler sur la scène internationale. Il s’agit de faire accepter le déclenchement des hostilités par les opinions publiques des États belligérants, non pour recueillir leur consentement mais afin de leur faire accepter d’inéluctables sacrifices financiers ou les pertes humaines à venir. Il s’agit également d’isoler le pays et le régime à abattre (l’un ne vas pas sans l’autre) en le discréditant et pour ce faire, en le chargeant de tous les crimes possibles, le plus souvent inventés de toutes pièces. In fine, il s’agit d’affaiblir intérieurement la cible en démoralisant ses populations, en injectant le doute et la peur dans l’esprit de ses élites, en un mot en délégitimant l’État, ses institutions et son gouvernement.

    Cette guerre médiatique préalable a pris désormais une telle importance que celui qui en est victime, s’il ne parvient pas à temps à s’en prémunir efficacement, est à l’arrivée presque assurée de perdre la guerre sur le champ de bataille. Le travail de sape des médias en effet, mine peu à peu les défenses morales, ruine l’esprit de résistance et la combativité des peuples. Quand vient l’heure fatidique, quand les hostilités sont ouvertes et que sont lancés les premiers assauts aériens, que les bombes pleuvent sur les centres névralgiques du pays, quand les missiles de croisières et les drones sillonnent le ciel, la guerre est déjà perdue en grande partie… parce que la vraie bataille, celle de l’esprit et des âmes, a déjà été livrée et perdue. Il y a certes des exceptions, la Syrie en est une qui résiste depuis presque deux années et ce, malgré l’extraordinaire déferlement de mensonges et de désinformation dont elle est accablée.

    Mais cette guerre d’asservissement des âmes n’est pas opportuniste, elle vient généralement de loin. Elle ne commence pas a priori ni avec l’ouverture des hostilités, ni même lorsque la “Communauté internationale“ entreprend d’imposer un embargo ou un régime de sanctions à la future victime, dix années ou plus avant la montée aux extrêmes. C’est très en amont que l’industrie de guerre culturelle s’est mise en marche. Une guerre intellectuelle et spirituelle livrée par tous les moyens de communication audiovisuels et spécialement le cinéma. Celui-ci, puissamment émotionnel, s’adresse aux masses par le truchement de fictions détachées du réel dont l’impact est aussi durable que profond sur le psychisme des foules. Ainsi la machine de guerre culturelle travaille sur le moyen, voire le long terme, c’est à dire sur plusieurs décennies, dès à partir du jour où un pays commence à montrer des réticences à s’intégrer sans rechigner dans la sphère d’influence globaliste anglo-saxonne. Parce que la nouvelle Carthage de Manhattan, associée à sa sœur aînée de Londres, qui se trouve au cœur de la super production « The Dark Knight Rises », a déclaré une guerre totale et impitoyable à tout ce qui lui résiste . Autrement dit tout ce qui a foi en une identité ethnohistorique, une authentique religion transcendante, doit être combattu et éradiqué… c’est une proie qu’il faut dévorer !

    Prenons l’exemple de l’Europe dont l’identité culturelle, la religion, les mœurs ont été sciemment et savamment soumis à l’acide de la contre-culture hollywoodienne afin de conditionner les européens à la fusion dans le grand chaudron mondialiste… cela sous couvert d’une Union purement formelle, juridique, sans réalité charnelle. Maisles mots ne sont pas des choses et la magie de l’image et de la réalité virtuelle, aura été de faire accroire que la fiction est la vérité. En fait l’Europe est une mauvaise fiction, une série “B“, un mauvais rêve et un vrai mensonge qui masque mal le démantèlement systématique des Nations européennes. Les Européens ont été brisés par des guerres successives – la dernière en date étant celle des Balkans entre 1992 et 1999 – et pour le reste progressivement anesthésiés voire lobotomisés par le « rêve américain » (en fait, un cauchemar) que les postes de télévisons déversent chaque jour dans chaque foyer sous forme de séries et de films abêtissant, avilissant, très souvent d’une violence inouïe et prônant l’intégral dérèglement des mœurs et des sens : drogue, ivrognerie sexuelle, dépravation… Chaque jour que Dieu fait les Européens absorbent ce poison, ce qui aura finalement conduit les sociétés européennes au seuil de la mort démographique conséquence d’une décomposition morale et sociale avancée comme aboutissement d’une inversion radicale institutionnalisée de toutes les valeurs sociétales. Des sociétés psychopathiques où l’esclavage est devenu synonyme de libertécomme l’avait si bien vu et prédit George Orwell dans son effrayant récit intitulé « 1984 » !

    L’Europe est tombée dans le marécage globalisant anarcho-libéral. Il importe donc à présent de réduire en Orient les dernières poches de résistance à cet ordre mondial massificateur, niveleur et dissolvant. Décennies après décennies depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’industrie hollywoodienne avec son irrésistible montée en puissance commerciale, va distiller des stéréotypes infâmant, créer et entretenir des légendes, fabriquer et exalter des mythes qui vont saturer et imprégner l’imaginaires collectif… d’abord l’imaginaire conscient et inconscient des peuples occidentaux, mais également, maintenant, celui de la planète toute entière. Dans cette perspective Hollywood va véhiculer des images fallacieuses qui se surimposeront à la réalité. Des images, des associations d’idées, d’authentiques conditionnements pavloviens programmés que l’expérience vécue aura le plus grand mal à démentir. Hollywood a réussi à créer une weltanschauung, une perception du monde dominante que rien ne vient contredire ou contrebalancer de façon décisive, pas même la Toile et les développements spectaculaires qu’elle connaît actuellement !

    Images d’une Amérique combattant soi-disant pour la dignité humaine, la liberté, l’égalité et le modèle social, “valeurs“ qui résument et s’expriment dans prodige que serait la démocratie libérale. À côté de cela, inlassablement, années après années depuis près de soixante dix ans, seront marqués du sceau de la Bête les adversaires ou simplement les critiques de ce “modèle“. Ceux-ci seront “les méchants“ désignés en fonction des besoins idéologiques, géopolitiques ou géoéconomique de l’heure. Sans parler des ennemis permanents, c’est-à-dire ceux dont le système sociétal ne partage pas les valeurs biaisées et faussement universalistes de la “démocrature libéraliste“ ou sont un obstacle à son extension par la force et par la ruse à tous les peuples de la planète.

    L’industrie du loisir, de l’entertainment, du divertissement est en résumé et avant tout une machine infernale destinée à “laver les cerveaux“ à l’insu des consommateurs. Pour ce faire toutes les techniques et les moyens de la publicité, de la “communication“, autrement dit la propagande sont mobilisés dans un seul but : formater la pensée collective des masses. Ces techniques et ces moyens font des progrès constants et bénéficient entre autres des recherches conduites dans les laboratoires universitaires et militaires des États-Unis dans le domaine des manipulations mentales. Notons l’existence de liens très forts entre Hollywood et le Secrétariat américain à la défense, celui-ci offrant d’immenses facilités aux producteurs de films pour l’utilisation des infrastructures et des personnels militaires, en contrepartie d’une écriture ou d’une réécriture en partenariat des scenarii. En clair, Hollywood, dans bien des cas agit dans le prolongement de l’Administration américaine, la coupure entre le pouvoir fédérale et les puissances d’argent n’existant pas aux États-Unis. Pire, nombre d’Agences de renseignements et de guerre subversive disposant d’une certaine autonomie d’action, ceci leur permet de poursuivre, indépendamment du Congrès et du gouvernement, leurs propres objectifs par des voies et moyens inavoués…

    Dès lors que la diplomatie américaine ne renonce pas à l’usage de la force quand les circonstances s’y prêtent ou le requièrent (ce qu’il convient de nommer “smart power“ ou diplomatie armée), l’industrie du divertissement se révèle être un indéniable précurseur des politiques d’influence et de coercition mises en œuvre par le Département d’État. Aujourd’hui les techniques utilisées vont très loin. Elles recourent très souvent à des messages qui passent sous le seuil de la conscience. Images, messages que l’œil, et partant le cerveau, enregistrent sans les percevoir de façon conscientes. Messages dits subliminaux, tels des incrustations de sons ou d’images invisibles au premier abord, mais parfaitement perceptibles au regard averti ou avisé.

    Il est par ailleurs clair qu’en dehors des conditionnements et des opérations de conditionnement psychologiques en accord avec les politiques de communication ordinaire et de propagande pour la préparation ou l’accompagnement des guerres, sont actuellement à l’œuvre des forces moins visibles, des organisations parallèles qui mènent pour leur compte des guerres de l’information, de la désinformation et du conditionnement psychique. Cela au profit d’entités étatiques par le truchement d’administrations ad hoc ou de services spécialisés… ou au profit de groupes de pression qui mènent des politiques et opérations en toute indépendance, ou bien au service de groupes d’influence plus souterrains et plus invisibles encore. Pour illustrer ce propos nous poserons quelques questions auxquelles nous laisseront à chacun la liberté d’apporter des réponses à sa convenance, en signalant à un cas où le hasard semble avoir joué, fort malheureusement, un rôle inédit : celui du film The Dark Knight Rises - Batman - de l’anglo-américain Christopher Nolan.

    Nous savons que les films américains sont innombrables dans lesquels un criminel, souvent un “serial killer“, un tueur en série, balise sont chemin sanglant d’indices tout comme le Petit Poucet du conte de Charles Perrault sème de petits cailloux le sentier qui le mène à l’antre de l’ogre. Nous savons à ce propos que la première sortie du film en question, The Dark Knight Rises, a été marquée par une tuerie à d’Aurora, dans l’état du Colorado… étrangement à proximité immédiate de la ville de Littleton célèbre pour une semblable tragédie, celle de Columbine, intervenue dans un établissement scolaire ! Or de façon incroyable et totalement incongrue le nom d’Aurora apparaît très nettement dans le film The Dark Knight. Ce qui pourrait n’être qu’une coïncidence suscite cependant une immense perplexité lorsqu’au détour des images apparaît également la mention de Sandy Hook - où a eu lieu la tuerie d’enfants de Newtown - sur une carte étalée ! Qu’en déduire a priori  ? Que penser de tels rapprochements, sinon que toute interrogation à leur sujet ne peut que relever du conspirationnisme le plus aigu ! Dans de telles occurrences l’esprit s’autocensure naturellement et automatiquement en s’interdisant tout questionnement ou toute interprétation sur de telles dérangeantes “coïncidences“ ! Pourtant quand on examine attentivement le scénario du film et les thèmes qui y sont développés, l’idée même d’une intervention de l’ange du hasard devient elle-même hasardeuse. On sait que les versions officielles pour les tueries d’Aurora et de Newtown comportent des zones d’ombre, qu’elles sont intellectuellement insatisfaisantes, à tel point que les propos extraordinaires du Républicain Michael Harris accusant un Service étranger d’avoir perpétrer ce crime pourrait prendre tout son sens s’il était avéré que les deux mentions aient pu être intentionnelles. Les deux “signes“ repérables dans le film The Dark Knight Rises  peuvent apparaître en effet pour ce qu’elles pourraient être à savoir des “signatures“, des messages d’avertissement destinés à quelques “initiés“, encore une manière de désigner des cibles pour des exécutants ou des exécuteurs potentiels, ou finalement des “signaux“ porteurs de menaces explicites lisibles par une frange étroite de la communauté du Renseignement ?!

    Tout cela n’est peut-être pas si extravagant que cela puisse paraître de prime abord. La guerre, les guerres se déroulent aussi et d’abord sous la surface des choses avant d’apparaître au grand jour. Des forces invisibles s’affrontent, manœuvrent et manipulent : c’est la grande leçon qui concluait judicieusement le film « Skyfall » du britannique Sam Mendes. Une autre superproduction, celle-là de la série des « James Bond » et non plus des “Batman“, dont l’univers onirique aura tant fait pour accréditer l’idée au sein des masses populaires occidentales et mondiales, à la fois de la prépotence des puissances atlantiques et aussi d’une conspiration mondiale récurrente des forces du mal contre la libre Amérique et le noble Royaume-Uni… dont la mission divine est la défense d’un “Monde libre“ affranchi de toutes les tyrannies de la tradition et de la morale naturelle.

    parcamus