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Azel Guen : Décryptage de l'Actu Autrement - Page 18

  • Attentats (déjoués) pouvoir et médiatisation

     Ce petit détail qui cloche

    PAS DE DOUTE, ON NOUS PREND POUR DES BILLES !

    Et bien entendu, nos députés qui ne sont, à priori, pas plus bêtes qu’un journaliste de Numérama n’ont absolument rien remarqué. C’est ballot, tout de même…

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    Si l’attentat déjoué, pour lequel quatre personnes ont été placées en garde à vue et trois mises en examen, était prévu pour la fin de l’année, voire le début de l’année 2016… pourquoi les policiers qui les avaient étroitement à l’oeil ont-ils choisi cette semaine de les arrêter et de faire connaître leur arrestation, alors qu’ils pouvaient se donner le temps de consolider un dossier actuellement fragile ?

    Le faire en plein examen du projet de loi Renseignement par le Conseil constitutionnel est-il une pure coïncidence ?

    Comment savoir si l’annonce d’un projet d’attentat déjoué et la mise en examen de ses co-auteurs présumés répond à une véritable stratégie policière et judiciaire cohérente, ou s’il s’agit plus cyniquement de l’orchestration médiatique d’un projet de pieds nickelés, à des fins purement politiques ?

    Étant donné qu’il se trouve réellement des hommes pour trancher la tête d’autres hommes en France, nous avions choisi de nous astreindre à un silence respectueux concernant le nouveau projet d’attentat déjoué par les services du renseignement français, qui pouvait correspondre à une réelle menace. Pas question de prêter le flanc à ceux qui accusent rapidement les opposants au projet de loi Renseignement de donner constamment dans l’interprétation paranoïaque des faits, même si le calendrier des arrestations médiatisées semblait particulièrement opportun, au moment où le Conseil constitutionnel rédige la décision qu’il rendra dans les prochains jours sur le projet de loi renforçant les pouvoirs des services de renseignement.

    Certes, pensions-nous, il y a parfois des coïncidences dans le calendrier.

    Comme ce projet d’attentat au musée du Louvre (par quelqu’un qui était en prison) révélé par le Parisien le 9 juillet 2014, le jour-même où le Gouvernement présentait en conseil des ministres le projet de loi de lutte contre le terrorisme.

    Comme cette arrestation médiatisée d’un recruteur de djihadistes le 11 septembre 2014, alors que l’Assemblée débutait l’examen du texte le 15 septembre.

    Comme cette note secrète de la DGSI concernant des attentats déjoués, qui fuite le 3 novembre 2014 alors que le 4 novembre, le Sénat devait adopter définitivement une loi anti-terrorisme.

    Comme cette conférence de presse organisée par Bernard Cazeneuve le 22 avril 2015 pour annoncer des projets d’attentats déjoués par les services de renseignement, quinze jours avant le vote du projet de loi Renseignement à l’Assemblée nationale.

    Comme ces attentats déjoués à Villejuif, annoncés le 8 juin 2015, la veille du vote du projet de loi Renseignement au Sénat.

    Mais ce ne sont que des coïncidences.

    Et même si Bernard Cazeneuve avait expliqué sur RTL qu’il ne fallait pas parler des projets d’attentats déjoués par ce qu’il « n’est pas nécessaire de parler de ce qui se fait et qui est de nature à protéger les Français« , il a depuis justifié un changement de politique de communication. « Lorsqu’il y a des faits graves, il est du rôle du gouvernement d’en informer les Français. On ne peut pas cacher la vérité aux Français, c’est ce que souhaite le gouvernement, c’est ce que souhaitent le président de la République et le Premier ministre et nous le faisons, ce travail d’information, en très étroite relation avec l’autorité judiciaire et notamment le parquet« , a ainsi expliqué cette semaine le ministre de l’intérieur. Dont acte.

    Ce n’est donc pas du tout pour faire pression sur un Conseil constitutionnel submergé d’argumentaires de censure de la loi sur le Renseignement que le gouvernement a permis que soit communiqué des informations sur le projet d’attentat déjoué, qui devait viser une base militaire de Fort Béar. Et que ce soit communiqué, notamment, le fait qu’ils utilisaient abondamment les réseaux sociaux et même des « forums chiffrés » pour communiquer ensemble avec des membres de l’Etat Islamique.

    Ce n’est encore qu’une coïncidence.

    Mais il y a tout de même un petit détail curieux qui nous a incité à sortir de la réserve que nous nous étions imposée. Une logique judiciaire et policière qui nous échappe. Si l’on en croit les déclarations du procureur de la République François Molins, l’attentat imaginé par des jeunes hommes de 16 à 23 ans qui étaient sous étroite surveillance aurait été prévu pour décembre 2015 ou janvier 2016. L’on croit comprendre que pour le moment aucun élément matériel de préparation de l’attentat n’a été mis au dossier. Il y a bien des paroles, beaucoup de paroles, des projets… mais rien de concret. Pas la moindre arme achetée, par exemple.

    Or pour être constituée pénalement, l’infraction de préparation d’un acte de terrorisme prévue par le code pénal demande que soit notamment démontré « le fait de détenir, de rechercher, de se procurer ou de fabriquer des objets ou des substances de nature à créer un danger pour autrui« . Dès lors, pourquoi les services de renseignement qui avaient déjà ces individus sous étroite surveillance, et qui savaient visiblement qu’il n’y avait pas de menace immédiate puisque l’attentat était prévu dans six mois, ont-ils décidé de passer à l’action maintenant et de le faire savoir, plutôt que d’attendre le moment où les armes nécessaires à l’attentat seraient effectivement obtenues ou activement recherchées ?

    Vraiment, un petit quelque chose dont la logique nous échappe. Une idée ?

    Publié par Guillaume Champeau, le Vendredi 17 Juillet 2015

    http://www.numerama.com/magazine/33711-attentat-dejoue-ce-tout-petit-quelque-chose-d-illogique.html

    SUR LE MÊME SITE :

    http://www.numerama.com/f/138743-t-un-site-de-rencontre-adultere-americain-pirate.html

    C’est pas « justice soi-même », c’est « morale soi-même »…

    C’est bien gentil tout ça, mais quand les hackers vont-ils s’attaquer au système financier ??

  • Les journalistes, chouchous de l’État

     la preuve par les chiffres

    Vous voulez savoir pourquoi les journalistes des grands médias sont alignés parfois contre toute logique, avec la plus grande des mauvaises foi, négligeant rapports et documents pris au sérieux et étudiés par la presse étrangère ? Vous aimeriez savoir pourquoi en France nous avons une caste médiatique qui ferait le bonheur d’une république bananière ? Vous avez sans doute une idée… Mais avec quelques chiffres, tout s’éclaire .

    TVA à 2,1%, 7650€ d’abattement fiscal, exonération de l’ISF, les cadeaux aux journalistes

    EXTRAITS

    … »Nos gouvernants qu’ils soient de droite ou de gauche, sont dans le même courant, ils pensent ainsi pareil que dans les rédactions. Ils essaient suivant le parti soit de les récompenser ou de les acheter, au nom de la liberté d’informer. Donc on les arrose de subventions, auquel cas aucun de ces médias ne survivraient, et puis on leur donne des avantages mais surtout, on les tait.

    Ainsi, les journalistes «déduisent donc un premier montant de 7 650 euros de leur rémunération nette de cotisations sociales, puis opèrent la déduction forfaitaire de 10 % sur le montant restant. Puisque cette somme de 7 650 euros est réputée constituer une allocation pour frais d’emploi utilisée conformément à son objet, les journalistes sont censés réintégrer en contrepartie dans leur revenu imposable les allocations pour frais d’emploi réellement versées par l’employeur. Toutefois, comme l’administration plafonne à 3 430 euros cette réintégration, le journaliste est toujours gagnant…

    Ainsi, un journaliste dont la rémunération fixe est de 40 000 euros nets et se fait rembourser en sus 10 000 euros de frais de réception, transport, documentation, cadeaux…, aura perçu 50 000 euros et se retrouvera au final imposé sur : 40 000 + 3 430 – 7 650 = 35 780 – 10 % = 32 202 euros. » 

    « Et comme le législateur aime vraiment les journalistes, il leur offre une petite douceur supplémentaire, à savoir l’exonération totale de l’indemnité spécifique de licenciement à l’initiative de l’employeur. Indemnité qui, rappelons-le, s’élève au moins à un mois de salaire par année d’ancienneté… »

    Oui il y a vraiment quelque chose de bien pourri dans la République, la connivence des pouvoirs.

    Mike Borowski

    SOURCE DE L’ARTICLE :

    http://lagauchematuer.fr/2015/03/25/tva-a-21-7650e-dabattement-fiscal-exoneration-de-lisf-les-cadeaux-aux-journalistes/

  • Ondes, Linky, trafic d’influence, combines.. La ritournelle habituelle !

     

    Ondes électromagnétiques : l’industrie entre négation et collusion

    L’intolérance aux ondes électromagnétiques est une question décriée dans la communauté scientifique. Au mieux, il faudrait être indifférent aux souffrances des électrosensibles. Au pire, les envoyer en psychiatrie. Les choses changent mais très lentement. La raison ? Le jeu trouble des industriels mais également celui d’organisations supposées défendre les électrosensibles. Révélations.

     

    Un constat accablant

    Celui-ci est posé par le professeur et toxicologue Paul Héroux, directeur du programme de santé au travail à la faculté de médecine de l’Université McGill (Canada). Que dit-il ? Il existe depuis 50 ans une bataille continue entre les physiologistes, qui savent de quoi ils parlent, et les industriels, qui veulent maintenir des seuils très élevés concernant les normes, simplement pour faciliter le déploiement des technologies.

    Or, en 2001, le centre international de recherche contre le cancer (CIRC), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé, a reconnu qu’il y a une connexion entre les champs électromagnétiques de basse fréquence et la leucémie chez l’enfant, connexion confirmée depuis. En 2011, ce même CIRC démontre la connexion entre l’exposition à long terme aux ondes cellulaires et le cancer, notamment le cancer au cerveau. De fait, Paul Héroux avance que tout le spectre électromagnétique est en cause.

    Dès lors, quelles ont été les réactions des autorités politico-sanitaires ? Aucune ! Paul Héroux dit quelque chose de très juste : l’industrie préfère se réfugier dans l’ignorance et la négation. Il est ainsi plus simple (rentable…) de garder des normes anciennes et des préjugés qui collent à notre intérêt plutôt que d’essayer de comprendre ce qui peut devenir le scandale sanitaire de ce siècle.

    La guerre des lobbies

    Il est vain de raconter, une nouvelle fois, les manœuvres du lobby des opérateurs de téléphonie mobile pour minimiser le Grenelle des ondes en 2009 tout comme la proposition de loi de la députée EELV Laurence Abeille en 2013. L’entrisme de France Telecom dans les allées du pouvoir, à l’image de celui d’EDF concernant les questions nucléaires, est tel que tout débat ou législation pour contrecarrer un futur désastre sanitaire est voué à l’échec.

    Mélange des genres, création de pseudo comités scientifiques indépendants, regroupant généralement les mêmes personnages : le connaisseur n’a pas besoin qu’on lui rappelle les états de service du docteur André Aurengo, membre de l’académie de médecine et chef de service à la Pitié-Salpétriêre, tour à tour membre du conseil d’administration d’EDF, du conseil scientifique de Bouygues Telecom et de l’Association française des opérateurs mobiles. Rien de tel pour émerveiller les ministres et conseillers en charge des questions de santé publique.

    Tout ceci est connu mais il apparaît un nouveau genre de compromission : celui d’organisations censées lutter aux côtés des électrosensibles.

    Le jeu de dupes

    La journaliste scientifique Annie Lobé a levé plusieurs lièvres en suivant les débats de l’Assemblée nationale concernant l’adoption obligatoire du compteur Linky, les 20/21 mai.

    Pour résumer, la manière dont se déroule le vote est assez effarante, réalisée en quelques minutes alors que l’enjeu est de si grande importance. Les députés sont suivistes. Le travail de lobbying, de phagocytage des pensées a été réalisé bien en amont par les industriels. Les parlementaires votent à l’unisson, à gauche comme à droite. Où est la prise en compte des effets sanitaires des ondes ?

    Les amendements déposés, notamment par EELV, sont retoqués même s’ils sont très édulcorés… par les députés eux-mêmes ! En effet, Annie Lobé précise bien, en prenant l’exemple de la députée écolo Barbara Pompili, que celle-ci omet de parler des radiofréquences comme cancérogène possible (d’après le CIRC) quand elle prend la parole. Or, « c’est pourtant la donnée cruciale qui engendre un risque judiciaire pour les législateurs du Linky ! Le jour ou l’affaire de santé publique éclatera, ni Barbara Pompili et ni aucun autre député EELV ne pourra dire qu’ils « ne savaient pas », puisque c’est écrit dans l’amendement déposé en leur nom ! »

    Mais là n’est pas le pire… En effet, la députée PS et rapporteur de la loi, Sabine Buis, s’est prévalu d’une expertise réalisée par le bien connu CRIIREM pour le compte du SIPPEREC (Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour l’Electricité et les Réseaux de Communication) pour demander le retrait des amendements parlant des effets sanitaires des ondes.

    Et que dit cette étude (que personne n’a pu lire, d’ailleurs) ? Qu’il n’y a ni risque sanitaire ni rien à craindre du développement du Linky ! Or, cela laisserait à penser que le CRIIREM joue double jeu. Ce Centre de Recherche et d’Information Indépendant aurait-il, lui aussi, cédé aux sirènes des lobbies ? S’institutionnaliser, recevoir des financements publics, bref, jouer la caution « morale », celui qui défend les électrosensibles mais qui, à la fin, se rallie aux industriels… Belle évolution depuis sa création. Mais est-ce si étonnant ?

    A regarder le CRIIREM de près, on y retrouve quelqu’un de bien connu des mouvements antinucléaires : Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD, qu’elle a su installer dans le paysage et qui joue actuellement plus un rôle de faire-valoir à EDF-AREVA qu’un vrai opposant au système nucléariste, ce qu’elle était à l’origine. Quant à Madame Rivasi, elle est devenue entre-temps députée européenne sous l’étiquette EELV : une véritable sinécure…

    En clair, le vote de la loi a permis de révéler des alliances contre nature (sans parler des combinazione entre le PS et EELV), les faux nez des industriels, les intérêts cachés des uns et des autres, se rejoignant à la fin, sans honte. Quant aux électrosensibles, ils attendront !

    djuVSondes
    Agoravox
  • Flat line

     

    27 juillet 2015 | Par Juliette Keating

    On crut longtemps que la fin de l'humanité viendrait de l'épuisement de la planète, de l'exploitation excessive des ressources naturelles, de la pollution, effet de l'activité industrielle des hommes. On imagina une ultime guerre nucléaire, anéantissant l'ensemble des formes de vie. On pensa à un virus, échappé des tubes à essais de docteurs imprudents. On craignit la collision de notre fragile bille bleue avec une fulgurante météorite, et l'on guettait le ciel en y logeant des satellites espions et un improbable dieu. Hélas, on ne sut que trop tard la vérité.

    L'humanité déclinait déjà tandis qu'on la croyait encore souveraine. Certes, elle souffrait de céphalées chroniques, de spasmes qui l'agitaient par crises, de troubles persistants de la vision. Elle toussait, elle se grattait. La fièvre lui faisait venir des sueurs froides qui lui coulaient, comme autant de serpents, tout au long de l'échine brûlante. Elle était malade, l'humanité. Elle allait mourir. Mais de quoi ?

    Des savants extraterrestres pratiquèrent l'autopsie. Dans le crâne devenu chauve de la défunte, les petits toubibs verts ne trouvèrent en guise de cervelle qu'une molle substance terne à la texture cotonneuse qui se délitait sous la lame du scalpel. L'humanité avait crevé de dégénérescence cérébrale, piquée à la tempe par le vénéneux diptère vedettariat destructeur de neurones.

    Enfanté par les ondes de la radio et de la télé, engraissé par la société de consommation, démultiplié par l’extension tentaculaire des médias et des réseaux, le vedettariat avait jeté son venin dans le cerveau de l'humanité. On adorait des icônes éphémères auxquelles on vouait des cultes démesurés. Chacun voulait devenir une star et se voir liké par milliers. Les politiciens oubliaient l'intérêt général, délaissaient les dossiers, pour faire, en photo retouchée, la une des gazettes. Les artistes, emportés par l'amour de leur propre gloire, cédaient à la facilité du marché, géraient leur patronyme, devenu marque déposée, comme on développe une start-up. L'individu lambda ne travaillait qu'à se faire un nom, fût-il un pseudo, sur la toile aux millions de fils : peu importait ce qui le sortait un instant de l'anonymat, montrer ses fesses, se faire exploser dans le métro, ou réinventer l'eau tiède, pourvu que ça fasse du buzz. Le poison du vedettariat s'insinuait dans tous les organes de l'humanité, ralentissant l'activité cérébrale intelligente tout en hypertrophiant la confusion mentale, en élargissant encore la zone infinie de la bêtise. Il y eut quelques derniers sursauts, deux trois fulgurances, mais irrémédiablement, l'encéphalogramme de l'humanité devenait de plus en plus plat. Les fonctions vitales n'étaient plus assurées que par des machines. Un matin (ou était-ce le soir?), pour jouir enfin de son quart d'heure de célébrité, quelqu'un débrancha l'humanité en coma. L’histoire n'a pas retenu son nom.

    Ce blog reprendra en septembre. Bonne pause (ou continuation) à tous!

  • LE PENTAGONE PRÉPARE UNE GUERRE MONDIALE !

     

    Par Sylvia Bourdon – 13/07/2015

    Le Pentagone a sorti en juin 2015, sa « Stratégie Militaire Nationale des Etats Unis d’Amérique 2015 » Lien ci-dessous. Le document annonce un changement dans ses objectifs ; du terrorisme au « acteurs d’États », qui « défieraient les normes internationales ».

    Il est important de savoir ce que ces mots signifient. Les gouvernements qui défient les normes internationales sont des pays souverains, qui appliquent des politiques indépendantes de Washington. Ces « États révisionnistes » sont des dangers. Non parce qu’ils projettent d’attaquer les US, ce qu’admet le Pentagone. Ni la Russie, ni la Chine n’ont ces intentions. Mais juste, parce qu’ils sont indépendants. En d’autres termes, « la norme », est la dépendance de Washington.

    Saisissez bien la question : Le danger est l’existence d’États souverains, dont les actions indépendantes, font d’eux les « États révisionnistes. » En d’autres mots, leur indépendance est hors des clous, selon la doctrine unipolaire néoconservatrice, qui déclare que le droit à l’indépendance revient seul à Washington. L’histoire de l’hégémonie de Washington écarte le fait, que tout autre pays peut être indépendant de ses actes. Le rapport du Pentagone définit avant tout comme « États révisionnistes », la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran. L’objectif nr. 1 étant la Russie.

    Washington espère récupérer la Chine, afin qu’elle reste un marché de consommation américaine. Cela, malgré les « tensions dans la région Asie-Pacifique », qui est la sphère d’influence chinoise, laquelle serait « en contradiction avec les lois internationales ». Venant de Washington, le plus grand violeur des lois internationales, c’est plutôt fort de tabac.

    Il n’est pas sur que l’Iran échappe au destin que Washington a imposé à l’Irak, l’Afghanistan, la Lybie, la Syrie, la Somalie, le Yemen, le Pakistan, l’Ukraine et par complicité, la Palestine.

    Le rapport du Pentagone est suffisamment audacieux dans son hypocrisie, comme le sont toutes les déclarations de Washington, pour déclarer que, Washington et ses vassaux « soutiennent les institutions établies et les processus destinés à la prévention des conflits, qui respectent la souveraineté et les droits de l’homme ». Tout ceci, venant de l’armée d’un gouvernement qui a envahit, bombardé et renversé 11 gouvernements depuis le régime Clinton et qui projette de renverser les gouvernements d’Arménie, du Kyrgystan, de l’Equateur, du Vénezuela, de la Bolivie, du Brésil et de l’Argentine.

    Dans le document du Pentagone, la Russie est dans l’œil du cyclone, pour ne pas se conformer « aux normes internationales ». Ce qui signifie, que la Russie ne suit pas le leadership de Washington.

    En d’autres mots, ce rapport est de l’enfumage, rédigé par des néocons, dans le but de fomenter une guerre avec la Russie. Rien d’autre ne peut être dit sur ce rapport qui signifie la guerre, toujours la guerre. Sans guerres et conquêtes, les américains ne se sentent pas en sécurité. Les vues de Washington sur la Russie sont les mêmes que celles de Caton l’ancien sur Carthage. Il terminait chacun de ses discours au sénat romain en clamant : « Carthage doit être détruit. »

    Ce rapport nous dit, qu’une guerre avec la Russie sera notre futur, à moins que la Russie n’accepte de devenir un État vassal, comme l’Europe, le Canada, l’Australie, l’Ukraine et le Japon. Autrement, les néocons ont décidé qu’il serait impossible pour les américains, de tolérer un pays qui prend ses décisions indépendamment de Washington.

    Si les US ne peuvent être le pouvoir unique qui dicte ses normes au monde, mieux vaut tous crever.

     Sylvia Bourdon

    source Dr. Paul Craig Roberts

    Document: 2015 U.S. National Military Strategy – USNI News

    The following is the 2015 National Military Strategy of the United States of America that was released by the Department of Defense on July 1, 2015. Related