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Téchno

  • Ondes, Linky, trafic d’influence, combines.. La ritournelle habituelle !

     

    Ondes électromagnétiques : l’industrie entre négation et collusion

    L’intolérance aux ondes électromagnétiques est une question décriée dans la communauté scientifique. Au mieux, il faudrait être indifférent aux souffrances des électrosensibles. Au pire, les envoyer en psychiatrie. Les choses changent mais très lentement. La raison ? Le jeu trouble des industriels mais également celui d’organisations supposées défendre les électrosensibles. Révélations.

     

    Un constat accablant

    Celui-ci est posé par le professeur et toxicologue Paul Héroux, directeur du programme de santé au travail à la faculté de médecine de l’Université McGill (Canada). Que dit-il ? Il existe depuis 50 ans une bataille continue entre les physiologistes, qui savent de quoi ils parlent, et les industriels, qui veulent maintenir des seuils très élevés concernant les normes, simplement pour faciliter le déploiement des technologies.

    Or, en 2001, le centre international de recherche contre le cancer (CIRC), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé, a reconnu qu’il y a une connexion entre les champs électromagnétiques de basse fréquence et la leucémie chez l’enfant, connexion confirmée depuis. En 2011, ce même CIRC démontre la connexion entre l’exposition à long terme aux ondes cellulaires et le cancer, notamment le cancer au cerveau. De fait, Paul Héroux avance que tout le spectre électromagnétique est en cause.

    Dès lors, quelles ont été les réactions des autorités politico-sanitaires ? Aucune ! Paul Héroux dit quelque chose de très juste : l’industrie préfère se réfugier dans l’ignorance et la négation. Il est ainsi plus simple (rentable…) de garder des normes anciennes et des préjugés qui collent à notre intérêt plutôt que d’essayer de comprendre ce qui peut devenir le scandale sanitaire de ce siècle.

    La guerre des lobbies

    Il est vain de raconter, une nouvelle fois, les manœuvres du lobby des opérateurs de téléphonie mobile pour minimiser le Grenelle des ondes en 2009 tout comme la proposition de loi de la députée EELV Laurence Abeille en 2013. L’entrisme de France Telecom dans les allées du pouvoir, à l’image de celui d’EDF concernant les questions nucléaires, est tel que tout débat ou législation pour contrecarrer un futur désastre sanitaire est voué à l’échec.

    Mélange des genres, création de pseudo comités scientifiques indépendants, regroupant généralement les mêmes personnages : le connaisseur n’a pas besoin qu’on lui rappelle les états de service du docteur André Aurengo, membre de l’académie de médecine et chef de service à la Pitié-Salpétriêre, tour à tour membre du conseil d’administration d’EDF, du conseil scientifique de Bouygues Telecom et de l’Association française des opérateurs mobiles. Rien de tel pour émerveiller les ministres et conseillers en charge des questions de santé publique.

    Tout ceci est connu mais il apparaît un nouveau genre de compromission : celui d’organisations censées lutter aux côtés des électrosensibles.

    Le jeu de dupes

    La journaliste scientifique Annie Lobé a levé plusieurs lièvres en suivant les débats de l’Assemblée nationale concernant l’adoption obligatoire du compteur Linky, les 20/21 mai.

    Pour résumer, la manière dont se déroule le vote est assez effarante, réalisée en quelques minutes alors que l’enjeu est de si grande importance. Les députés sont suivistes. Le travail de lobbying, de phagocytage des pensées a été réalisé bien en amont par les industriels. Les parlementaires votent à l’unisson, à gauche comme à droite. Où est la prise en compte des effets sanitaires des ondes ?

    Les amendements déposés, notamment par EELV, sont retoqués même s’ils sont très édulcorés… par les députés eux-mêmes ! En effet, Annie Lobé précise bien, en prenant l’exemple de la députée écolo Barbara Pompili, que celle-ci omet de parler des radiofréquences comme cancérogène possible (d’après le CIRC) quand elle prend la parole. Or, « c’est pourtant la donnée cruciale qui engendre un risque judiciaire pour les législateurs du Linky ! Le jour ou l’affaire de santé publique éclatera, ni Barbara Pompili et ni aucun autre député EELV ne pourra dire qu’ils « ne savaient pas », puisque c’est écrit dans l’amendement déposé en leur nom ! »

    Mais là n’est pas le pire… En effet, la députée PS et rapporteur de la loi, Sabine Buis, s’est prévalu d’une expertise réalisée par le bien connu CRIIREM pour le compte du SIPPEREC (Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour l’Electricité et les Réseaux de Communication) pour demander le retrait des amendements parlant des effets sanitaires des ondes.

    Et que dit cette étude (que personne n’a pu lire, d’ailleurs) ? Qu’il n’y a ni risque sanitaire ni rien à craindre du développement du Linky ! Or, cela laisserait à penser que le CRIIREM joue double jeu. Ce Centre de Recherche et d’Information Indépendant aurait-il, lui aussi, cédé aux sirènes des lobbies ? S’institutionnaliser, recevoir des financements publics, bref, jouer la caution « morale », celui qui défend les électrosensibles mais qui, à la fin, se rallie aux industriels… Belle évolution depuis sa création. Mais est-ce si étonnant ?

    A regarder le CRIIREM de près, on y retrouve quelqu’un de bien connu des mouvements antinucléaires : Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD, qu’elle a su installer dans le paysage et qui joue actuellement plus un rôle de faire-valoir à EDF-AREVA qu’un vrai opposant au système nucléariste, ce qu’elle était à l’origine. Quant à Madame Rivasi, elle est devenue entre-temps députée européenne sous l’étiquette EELV : une véritable sinécure…

    En clair, le vote de la loi a permis de révéler des alliances contre nature (sans parler des combinazione entre le PS et EELV), les faux nez des industriels, les intérêts cachés des uns et des autres, se rejoignant à la fin, sans honte. Quant aux électrosensibles, ils attendront !

    djuVSondes
    Agoravox
  • Clones et bébés parfaits

    BIENVENUE À GATTACA02/07/2013 à 12h40

    Clones et bébés parfaits : c’est pour demain, et on fonce les yeux fermés

    Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue89


    Des embryons clonés par l’université nationale de Séoul, en février 2004 (AP Photo/Seoul National University)

    Imaginons un monde où l’on croiserait des animaux étranges, hybrides artificiels de plusieurs espèces créés pour complaire aux exigences de la mode. Le lapin-chat serait la dernière tendance de la collection animale estivale.

    Dans ce monde, on aurait également modifié le génome de nos cousins chimpanzés pour les rendre plus intelligents. Une réussite : ils nous auraient débarrassé des tâches manuelles contraignantes sans exiger de salaire – ni de droits.

    Les hommes, plus intelligents, s’ennuieraient. Ils vivraient beaucoup plus vieux grâce aux dernières avancées thérapeutiques et ne mourraient presque plus d’accidents et de maladies : des sociétés proposeraient des clones, véritables réservoirs à cellules souches et organes.

    Et pour donner les meilleures chances à leur progéniture, ils sélectionneraient leurs traits et aptitudes dans un catalogue. Conséquence logique : aux plus riches les enfants les plus beaux, intelligents et résistants, laissant sur le bas-côté l’autre humanité, affreusement normale et « naturelle ».

    Voilà un monde où l’homme maîtriserait parfaitement la genèse de la vie sans s’encombrer de considérations morales.

    Une science (-fiction) très rentable

    De la science-fiction ? Oui, mais toutes les techniques permettant la réalisation de ce monde sont devenues – ou en passe de devenir – réelles. On appelle cela la génomique : l’étude du génome des organismes vivants.

    Maîtriser cette science, c’est gagner le pouvoir d’écrire la vie et de réécrire la nature. Maîtriser cette science est encore synonyme de rentrées d’argent colossales : la génomique devrait peser au moins 1 000 milliards par an dans l’économie mondiale d’ici 2025.

    Ce pouvoir de créer et modifier le vivant promet de grandes avancées dans le domaine médical et peut laisser rêveur de nombreux hommes d’affaires. Pourtant, laisser la génomique évoluer en roues libres laisse entrevoir des perspectives moins réjouissantes, pas si éloignées de celles décrites en début d’article.

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    Les chimères : créatures « mi-hommes, mi-animales »

     

     


    English : Chimera. Apulian red-figure dish, ca. 350-340 BC« La Chimère », plat à figures rouges, Apulie, v. 350-340 av. J.-C., musée du Louvre (Jastrow/Wikimedia Commons/CC)

    L’une des portes entrouvertes par la génomique avancée renvoie à l’un des plus vieux mythes de l’humanité : les chimères, créatures monstrueuses issues de l’hybridation de plusieurs espèces animales.

    En termes scientifiques, la transgénique est la discipline menant à la création d’une espèce à partir du matériel génétique de plusieurs espèces distinctes – dont potentiellement l’homme, vous l’aurez compris.

    Ses défenseurs avancent l’argument que de telles expériences pourraient servir à développer de nouvelles thérapies pour l’homme et se réfugient derrière l’obligation juridique globalement adoptée de ne pas laisser vivre les embryons plus de deux semaines. Donc aucune de ces chimères ne devrait voir le jour, en théorie.

    Des minotaures en gestation

    A LIRE : « LES ANIMAUX DÉNATURÉS » DE VERCORS

    Des anthropologues découvrentune colonie de bipèdes qui forment le « chaînon manquant » entre l’homme et l’animal. Un homme d’affaires tente d’en faire une main-d’œuvre bon marché en les réduisant en esclavage. Mais sont-ils hommes ou animaux ? Il faudra d’abord répondre à la question : qu’est-ce que l’homme ?

    Pourtant, en 2011, le Daily Mailrévélait que 150 embryons hybrides « homme-animal » avaient été créés dans les laboratoires du prestigieux King’s College de Londres.

    Selon le parlementaire Lord Alton cité dans l’article, les cellules souches qui ont servi à l’élaboration des thérapies expérimentales auraient été prélevées sur des individus déjà nés – qui ont donc dépassé le stade embryonnaire.

    Ce n’est pas un cas isolé. En 1998, l’équipe du laboratoire américain Advanced Cell Technology a annoncé avoir introduit des cellules humaines dans un ovule de vache – un minotaure, en somme. Cinq années plus tard, une équipe chinoise a fait de même en vue de créer un « homme-lapin ».

    Menées dans le plus grand secret, ces expériences pourraient continuer à être réalisées sans contrôle : aucune des grandes nations scientifiques ne veut rester sur la touche dans les progrès réalisés en matière médicale. Et si un pays repousse les limites de ce qui est autorisé, les autres ont tendance à s’aligner sur lui.

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    Sélection génique : la tentation eugéniste

     

    Si l’on interrogeait la population sur la question de l’eugénisme, on peut difficilement imaginer qu’elle l’approuverait. Mais comme l’enfer est pavé de bonnes intentions, c’est à nouveau les dérives potentielles que pointent du doigt certains scientifiques.

    En Chine : une génération de bébés génies

    On apprenait ainsi il y a quelques mois que la société chinoise BGI Shenzen aurait collecté des échantillons d’ADN de 2 000 des personnes les plus « intelligentes » de la planète. L’objectif ? Identifier les gènes et interactions géniques qui déterminent les performances de l’intellect et, à terme, faire gagner 5 à 15 points de QI à chaque génération de citoyens chinois.

    Il n’est même pas question ici d’ingénierie génétique : la méthode développée par l’entreprise ne modifie pas l’embryon mais identifie le plus « performant » grâce à un diagnostic préimplantatoire après fécondation in vitro. Adieu les enfants au QI trop faible ou dans la moyenne.

    Sélection des traits humains

    A VOIR : « BIENVENUE À GATTACA » D’ANDREW NICCOL

    Dans un futur proche, chacun peut choisir le génotype de son enfant, perpétuant un eugénisme à grande échelle. Les employeurs recrutent également leurs employés en se basant sur leur potentiel génétique malgré que la pratique soit interdite par la loi.

     

    Les individus nés « naturellement » se voient logiquement relégués au ban de la société, résumés à leur sous-humanité. L’un d’entre eux va déjouer les règles de Gattaca.

    Une équipe de scientifiques arécemment réussi à séquencer entièrement le génome d’un fœtus pendant et sans interférer avec la grossesse.

    L’objectif : diagnostiquer les maladies génétiques graves pour interrompre la grossesse si nécessaire.

    Un objectif louable, sauf qu’une fois encore, il s’agit de savoir où placer la limite : alors que les chercheurs identifient toujours plus de marqueurs génétiques responsables de certains troubles, quand juger qu’une maladie est suffisamment grave (pour l’enfant ou la mère) pour justifier une interruption de grossesse ?

    Pour pousser encore plus loin la réflexion, on peut s’interroger sur la combinaison de ces avancées avec la démocratisation des diagnostics préimplantatoires précédant une fécondation in vitro. Une fois la cartographie génique des embryons établie à des fins de dépistage d’éventuelles maladies, des parents pourraient vouloir privilégier celui présentant certaines dispositions telles que l’apparence, la résistance, l’intelligence, etc.

    En Suisse par exemple, on peut déjà choisir le sexe de son enfant s’il existe un risque de transmission de certaines maladies génétiques et héréditaires.

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    Clonage humain : du thérapeutique au reproductif

     

    Il existe aujourd’hui un moratoire mondial sur le clonage de l’être humain. Au-delà des résistances morales face à une telle expérience, il existait également des difficultés techniques comme le fait que les mammifères clonés souffraient dégénérescences génétiques graves après quelques générations. Cet obstacle a été finalement contourné en début d’année par une équipe de chercheurs japonais.

    Produire des cellules souches par clonage

    Une autre avancée majeure en matière de clonage a fait les gros titres de la presse scientifique le mois dernier : après seize ans d’efforts, des scientifiques ont finalement réussi à utiliser une technique de clonage pour obtenir des cellules souches indifférenciées utiles au traitement de certaines maladies.

    Ce qui pourrait être source de réjouissance a suscité l’inquiétude de certains commentateurs, comme Andrew Pollack du New York Times :

    « Le fait que des scientifiques aient réussi à maintenir en vie des embryons d’humains clonés suffisamment longtemps pour en extraire des cellules souches peut être perçu comme un pas supplémentaire dans le clonage humain reproductif. »

    L’humain : un produit ?

    A VOIR : « THE ISLAND » DE MICHAEL BAY
    [Attention : spoiler] Lincoln et Jordanévoluent dans un gigantesque complexe fermé et aseptisé, confinés pour survivre à une terrible contamination qui a ravagé la Terre. Leur seul espoir d’évasion : gagner à la loterie pour gagner l’« Ile », dernier havre terrestre épargné. Troublés, ils découvrent qu’en réalité eux et les autres « survivants » sont des clones de personnalités, des « polices d’assurance » vouées à être détruites pour sauver leur alter ego originel.

    Cette avancée pose la question de savoir si l’homme, même à l’état embryonnaire en laboratoire, peut être considéré comme un produit servant à des fins thérapeutiques.

    Elle ouvre aussi la voie à ces « réservoirs à cellules souches », des clones dont l’usage serait limité à fournir la matière nécessaire à reconstruire les tissus de l’individu originel.

    Une question déjà posée dans une moindre mesure avec la naissancedes premiers « bébés-médicaments » – ces enfants sélectionnés pour sauver leur frère ou sœur d’une maladie grave : a-t-on le droit de donner naissance à un être qui aurait une autre fonction – principale ou accessoire – que de vivre ?

  • 100 IDÉES À IMPORTER


    20/07/2013 à 11h47

    Déposer des chèques depuis son smartphone (et 9 idées à importer)

    Pascal Riché | Cofondateur Rue89

    Suite de notre inventaire des bonnes idées, bonnes pratiques, bonnes réformes repérées à l’étranger par nos riverains, avec les idées 61 à 70.

    Merci de nourrir cette rubrique en nous envoyant de courts textes décrivant des trucs que vous souhaiteriez importer en France (quelques paragraphes et, si nécessaire, une photo libre de droits ou une vidéo). Merci de préciser « 100ID » dans l’objet du message.

    61

    Déposer des chèques en envoyant une photo de son smartphone

     

    Sandrine, dans le Michigan (Etats-Unis), est très satisfaite de sa nouvelle application pour iPhone : elle permet de déposer et d’encaisser des chèques sans avoir à aller à la banque. Vous prenez le chèque en photo depuis cette application, et vous l’enregistrez....

    « Je pense que ce système marche très bien ici car les chèques sont encore très utilisés. La plupart des employés sont payés par chèque par exemple. »

    ENCAISSER UN CHÈQUE DEPUIS SON SMARTPHONE
    62

    Des vélos publics qui se retirent comme des chariots de supermarché

    Copenhague (Danemark)

     


    Les vélos publics de Copenhague (Alkarex/Wikimedia Commons/CC)

    A Copenhague, au Danemark, existent des vélos publics qui fonctionnent exactement comme des chariots de supermarchés. Une pièce de 20 couronnes (à peu près notre pièce de 2 euros) faisant office de jeton permet de les débloquer, et l’on peut s’en servir aussi longtemps qu’on le souhaite, gratuitement.

    Quand on a fini, on le ramène a une borne, on le rebranche, et on récupère les 20 couronnes.

    Seule contrainte : ne pas sortir d’une zone délimitée, correspondant au centre-ville de Copenhague. Si l’on est surpris en possession d’un vélo en dehors de la zone, on peut être poursuivi et sanctionné pour vol.

    Pour Visconte, qui nous a signalé cette « bonne idée », ce système est « bien plus pratique et économique que nos Vélib ».

    63

    Des taxis collectifs de nuit bon marché

    Belgique

     


    Le signe d’un arrêt Collecto (Stib)

    Elena apprécie Collecto, un service mis en place par la Stib, le réseau de transports publics bruxellois.

    De 23 heures à 6 heures du matin, vous pouvez réserver un taxi qui vous prend à un point de rendez-vous fixe (généralement un arrêt de tram, bus ou métro : il y en a 200) et vous dépose chez vous.

    La réservation doit obligatoirement se faire une demi-heure avant le départ.

    Conclusion d’Elena :

    « Cela coûte 5 euros par personne pour les abonnés Stib (il suffit de présenter sa carte) et 6 euros pour les autres, et il n’y a même pas besoin de s’inscrire. C’est pratique, pas cher et ça permet de rentrer en toute sécurité après une nuit un peu arrosée ou lorsque les transports de nuit deviennent très rares. »

    64

    La nuit, autoriser la descente du bus entre deux stations

    Toronto (Canada)

     

    Entre 22 heures et 6 heures du matin, à Toronto, les femmes peuvent demander au chauffeur du bus de les déposer entre deux arrêts, rapporte Raphaël. Cette pratique, qui ne gêne personne, leur permet d’éviter de marcher trop longtemps seules, la nuit, pour rejoindre leur domicile.

    65

    Créer une nouvelle banque coopérative (et non-spéculative)

    Belgique

     


    Sur la homepage de Newb (capture d’écran)

    Enzo trouve que les Français feraient bien de s’inspirer de la banque belge New B.

    Face aux déboires de la finance, plus de 40 000 citoyens belges se sont regroupés en coopérative pour créer cette nouvelle banque, « éthique, transparente, tournée exclusivement vers l’économie réelle » (et nationale), et « s’interdisant, par ses statuts, toute forme de spéculation ».

    Une banque dans laquelle chaque coopérateur dispose d’une et une seule voix, indépendamment du nombre de parts dont il dispose.

    66

    La nuit, mettre à l’orange clignotant les feux tricolores

    Washington (Etats-Unis), Dresde (Allemagne)

     

    Dans bien des villes américaines, la nuit, dans les quartiers résidentiels les plus calmes, tous les feux passent tous à l’orange clignotant, parfois au rouge clignotant. Les voitures sont invitées à traverser les carrefours prudemment (orange clignotant) ou à marquer l’arrêt (rouge clignotant). Cela représente un gain de temps précieux dans une ville vide.

    Parfois, le schéma est plus sophistiqué : les feux clignotent en orange sur les grandes avenues, mais clignotent en rouge sur les petites rues qui les croisent.

    A Dresde en Saxe, on retrouve la même idée, comme le rapporte Louizon :

    « La nuit et le dimanche, nombre de feux tricolores sont éteints ou bien réglés sur l’orange et beaucoup de lampadaires sont éteints dans les quartiers de la ville où la circulation est quasi inexistante à ces heures. Par exemple sur le campus universitaire (desservi par deux grosses voies de circulation où des feux sont nécessaires en semaine pour que les étudiants puissent traverser les quatre voies très fréquentées), ou dans les petites rues, ou dans les quartiers résidentiels.

    Les conducteurs circulent plus librement, ne s’arrêtent pas pour des piétons absents, la pollution lumineuse est réduite et on ne regrette aucun feu, car il suffit d’appliquer le code de la route à la place (priorité à droite, etc.).

    C’est très drôle de voir ces voies désertes avec les feux éteints, j’imagine que quelqu’un sorti du coma se trouvant là pourrait penser être dans une ville abandonnée ! »

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    Des comptes de campagne transparents

    Etats-Unis

     

    Dans les rapports entre argent et politique, tout n’est pas rose aux Etats-Unis. Mais au moins, l’effort de transparence est important, comme en témoigne Alexandre, à Austin.

    Tous les comptes de campagne sont rendus publics sur Internet au niveau fédéral et au niveau des Etats, jusqu’au paiement des places de parking. Les donations sont également publiques : vous pouvez savoir si tel ou tel Américain a donné de l’argent à tel ou tel candidat à la dernière présidentielle. J’ai tapéBuffett pour voir.


    Les dons de Warren Buffett

    Le Colorado propose même en ligne un outil (obligatoire) permettant de faire campagne dans l’Etat (du gouverneur au chef du district scolaire...) pour contrôler les dons et les dépenses.

    68

    Des points d’eau à côté de tous les terrains de sport

    Etats-Unis

     

    Idée proposée par Lucas, qui vit dans l’Ohio :

    « Je pratique le basket-ball. Aux Etats-Unis, sur tous les terrains de basket en plein air, il y a toujours un point d’eau à moins de 10 m du terrain. Résultat, on ne s’arrête pas de jouer parce qu’on a soif. »

    69

    Une carte de métro qui s’ajuste à vos besoins

    Londres (Grande-Bretagne)

     

    Plusieurs riveraines et riverains nous ont vanté l’Oyster card, vendue dans les transports en commun de Londres. Car c’est une carte intelligente, qui comprend vos besoins et vous laisse une grande liberté. On la recharge, et elle s’ajuste d’elle-même, selon ce qu’on a réellement consommé, au forfait le plus intéressant :

    • soit au trajet ;
    • soit à la journée ;
    • soit à la semaine.

    On charge sa carte de transport avec la somme de son choix. On la « bipe » à chaque trajet, à l’entrée et à la sortie du métro. Puis, à la fin de la journée ou de la semaine, le système se charge de choisir le forfait le plus économique pour le voyageur.

    Si le solde sur la carte est insuffisant, il passe en négatif : on paiera la différence au prochain rechargement. Pas besoin de s’engager un mois ou un an : la liberté est complète.

    Ce système permet de ne pas avoir à acheter des tickets en permanence. On passe aussi vite aux portes automatiques que les personnes qui ont un abonnement.

    Merci Charlotte, Julie, Florian...

    70

    Des distributeurs de lumières de vélo

    Pays-Bas

     

    Lizzie :

    « Aux Pays-Bas, le vélo étant davantage un style de vie qu’un simple moyen de transport, on trouve un peu partout dans la ville des distributeurs de lumières pour vélo.

    Pour 2 ou 3 euros, on obtient un kit de deux lumières (une pour l’arrière et une pour l’avant) facilement amovibles. Un bon moyen pour inciter les cyclistes à rouler avec des lumières pour plus de sécurité... et leur éviter une amende. »