100 IDÉES À IMPORTER
Déposer des chèques depuis son smartphone (et 9 idées à importer)
Suite de notre inventaire des bonnes idées, bonnes pratiques, bonnes réformes repérées à l’étranger par nos riverains, avec les idées 61 à 70.
Merci de nourrir cette rubrique en nous envoyant de courts textes décrivant des trucs que vous souhaiteriez importer en France (quelques paragraphes et, si nécessaire, une photo libre de droits ou une vidéo). Merci de préciser « 100ID » dans l’objet du message.
Déposer des chèques en envoyant une photo de son smartphone
Sandrine, dans le Michigan (Etats-Unis), est très satisfaite de sa nouvelle application pour iPhone : elle permet de déposer et d’encaisser des chèques sans avoir à aller à la banque. Vous prenez le chèque en photo depuis cette application, et vous l’enregistrez....
« Je pense que ce système marche très bien ici car les chèques sont encore très utilisés. La plupart des employés sont payés par chèque par exemple. »
Des vélos publics qui se retirent comme des chariots de supermarché
Copenhague (Danemark)
A Copenhague, au Danemark, existent des vélos publics qui fonctionnent exactement comme des chariots de supermarchés. Une pièce de 20 couronnes (à peu près notre pièce de 2 euros) faisant office de jeton permet de les débloquer, et l’on peut s’en servir aussi longtemps qu’on le souhaite, gratuitement.
Quand on a fini, on le ramène a une borne, on le rebranche, et on récupère les 20 couronnes.
Seule contrainte : ne pas sortir d’une zone délimitée, correspondant au centre-ville de Copenhague. Si l’on est surpris en possession d’un vélo en dehors de la zone, on peut être poursuivi et sanctionné pour vol.
Pour Visconte, qui nous a signalé cette « bonne idée », ce système est « bien plus pratique et économique que nos Vélib ».
Des taxis collectifs de nuit bon marché
Belgique
Le signe d’un arrêt Collecto (Stib)
Elena apprécie Collecto, un service mis en place par la Stib, le réseau de transports publics bruxellois.
De 23 heures à 6 heures du matin, vous pouvez réserver un taxi qui vous prend à un point de rendez-vous fixe (généralement un arrêt de tram, bus ou métro : il y en a 200) et vous dépose chez vous.
La réservation doit obligatoirement se faire une demi-heure avant le départ.
Conclusion d’Elena :
« Cela coûte 5 euros par personne pour les abonnés Stib (il suffit de présenter sa carte) et 6 euros pour les autres, et il n’y a même pas besoin de s’inscrire. C’est pratique, pas cher et ça permet de rentrer en toute sécurité après une nuit un peu arrosée ou lorsque les transports de nuit deviennent très rares. »
La nuit, autoriser la descente du bus entre deux stations
Toronto (Canada)
Entre 22 heures et 6 heures du matin, à Toronto, les femmes peuvent demander au chauffeur du bus de les déposer entre deux arrêts, rapporte Raphaël. Cette pratique, qui ne gêne personne, leur permet d’éviter de marcher trop longtemps seules, la nuit, pour rejoindre leur domicile.
Créer une nouvelle banque coopérative (et non-spéculative)
Belgique
Enzo trouve que les Français feraient bien de s’inspirer de la banque belge New B.
Face aux déboires de la finance, plus de 40 000 citoyens belges se sont regroupés en coopérative pour créer cette nouvelle banque, « éthique, transparente, tournée exclusivement vers l’économie réelle » (et nationale), et « s’interdisant, par ses statuts, toute forme de spéculation ».
Une banque dans laquelle chaque coopérateur dispose d’une et une seule voix, indépendamment du nombre de parts dont il dispose.
La nuit, mettre à l’orange clignotant les feux tricolores
Washington (Etats-Unis), Dresde (Allemagne)
Dans bien des villes américaines, la nuit, dans les quartiers résidentiels les plus calmes, tous les feux passent tous à l’orange clignotant, parfois au rouge clignotant. Les voitures sont invitées à traverser les carrefours prudemment (orange clignotant) ou à marquer l’arrêt (rouge clignotant). Cela représente un gain de temps précieux dans une ville vide.
Parfois, le schéma est plus sophistiqué : les feux clignotent en orange sur les grandes avenues, mais clignotent en rouge sur les petites rues qui les croisent.
A Dresde en Saxe, on retrouve la même idée, comme le rapporte Louizon :
« La nuit et le dimanche, nombre de feux tricolores sont éteints ou bien réglés sur l’orange et beaucoup de lampadaires sont éteints dans les quartiers de la ville où la circulation est quasi inexistante à ces heures. Par exemple sur le campus universitaire (desservi par deux grosses voies de circulation où des feux sont nécessaires en semaine pour que les étudiants puissent traverser les quatre voies très fréquentées), ou dans les petites rues, ou dans les quartiers résidentiels.
Les conducteurs circulent plus librement, ne s’arrêtent pas pour des piétons absents, la pollution lumineuse est réduite et on ne regrette aucun feu, car il suffit d’appliquer le code de la route à la place (priorité à droite, etc.).
C’est très drôle de voir ces voies désertes avec les feux éteints, j’imagine que quelqu’un sorti du coma se trouvant là pourrait penser être dans une ville abandonnée ! »
Des comptes de campagne transparents
Etats-Unis
Dans les rapports entre argent et politique, tout n’est pas rose aux Etats-Unis. Mais au moins, l’effort de transparence est important, comme en témoigne Alexandre, à Austin.
Tous les comptes de campagne sont rendus publics sur Internet au niveau fédéral et au niveau des Etats, jusqu’au paiement des places de parking. Les donations sont également publiques : vous pouvez savoir si tel ou tel Américain a donné de l’argent à tel ou tel candidat à la dernière présidentielle. J’ai tapéBuffett pour voir.
Le Colorado propose même en ligne un outil (obligatoire) permettant de faire campagne dans l’Etat (du gouverneur au chef du district scolaire...) pour contrôler les dons et les dépenses.
Des points d’eau à côté de tous les terrains de sport
Etats-Unis
Idée proposée par Lucas, qui vit dans l’Ohio :
« Je pratique le basket-ball. Aux Etats-Unis, sur tous les terrains de basket en plein air, il y a toujours un point d’eau à moins de 10 m du terrain. Résultat, on ne s’arrête pas de jouer parce qu’on a soif. »
Une carte de métro qui s’ajuste à vos besoins
Londres (Grande-Bretagne)
Plusieurs riveraines et riverains nous ont vanté l’Oyster card, vendue dans les transports en commun de Londres. Car c’est une carte intelligente, qui comprend vos besoins et vous laisse une grande liberté. On la recharge, et elle s’ajuste d’elle-même, selon ce qu’on a réellement consommé, au forfait le plus intéressant :
- soit au trajet ;
- soit à la journée ;
- soit à la semaine.
On charge sa carte de transport avec la somme de son choix. On la « bipe » à chaque trajet, à l’entrée et à la sortie du métro. Puis, à la fin de la journée ou de la semaine, le système se charge de choisir le forfait le plus économique pour le voyageur.
Si le solde sur la carte est insuffisant, il passe en négatif : on paiera la différence au prochain rechargement. Pas besoin de s’engager un mois ou un an : la liberté est complète.
Ce système permet de ne pas avoir à acheter des tickets en permanence. On passe aussi vite aux portes automatiques que les personnes qui ont un abonnement.
Merci Charlotte, Julie, Florian...
Des distributeurs de lumières de vélo
Pays-Bas
Lizzie :
« Aux Pays-Bas, le vélo étant davantage un style de vie qu’un simple moyen de transport, on trouve un peu partout dans la ville des distributeurs de lumières pour vélo.
Pour 2 ou 3 euros, on obtient un kit de deux lumières (une pour l’arrière et une pour l’avant) facilement amovibles. Un bon moyen pour inciter les cyclistes à rouler avec des lumières pour plus de sécurité... et leur éviter une amende. »