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France - Page 27

  • La ruse est leur mot d’ordre

    « La ruse est leur mot d’ordre  

    samedi 2 mars 2013, par Alain Gresh

    « Terrorisme : les adeptes de la “taqiyya”. La ruse est leur mot d’ordre. » Sous la signature d’Olivier Toscer, ce texte est paru dans Le Nouvel Observateur du 28 février. Il n’est pas encore disponible en ligne, mais il mérite que l’on s’arrête sur ce grand moment de journalisme d’investigation, que le « chapô » (texte introductif) résume ainsi :

    Ils boivent de l’alcool, s’affichent avec des femmes et ne fréquentent pas les mosquées. Adeptes de la dissimulation religieuse, ces fous d’Allah sont la hantise des services secrets.

    On sait d’emblée que l’on a affaire à un journaliste cultivé, « fin connaisseur de l’islam », comme les médias aiment à l’écrire. Il sait ce qu’est la taqiyya, cette possibilité en islam de dissimuler ses croyances en cas de danger. Une autre manière de dire que les Arabes (et les musulmans) sont « fourbes ». Mille et un récits coloniaux insistent sur cette « qualité » intrinsèque aux Arabes, qui avaient l’audace de refuser la conversion au christianisme et qui n’étaient pas de « bonne foi » quand on leur demandait de collaborer avec leurs occupants. On ne peut pas les croire, disait la doxa coloniale.

    Un exemple, parmi des milliers d’autres, celui de Mark Sykes, haut fonctionnaire britannique, qui fut un des négociateurs des accords dits Sykes-Picot (1916), qui partagèrent le Proche-Orient entre la France et le Royaume-Uni, au mépris total de la volonté des peuples concernés. Il fut l’auteur d’un livre, The Caliph’s Last Heritage, dont l’index, au terme, « caractère arabe » renvoyait aussi à... « trahison ». Cette analyse venait d’un spécialiste, puisque Sykes avait laissé croire à ses supérieurs, de manière mensongère, qu’il maîtrisait l’arabe et le turc.

    Revenons donc à l’article d’Olivier Toscer. Il commence ainsi :

    Il s’appelle Jamal Zougam. Il est marocain et purge aujourd’hui une peine de prison à vie pour sa participation aux attentats de Madrid en 2004. Pendant onze ans, Zougam, immigré en Espagne, a géré paisiblement une petite boutique de téléphones à Lavapiés, un quartier populaire du centre de Madrid. Personne dans son entourage ne soupçonnait que ce beau gosse à la réputation de tombeur entretenait depuis quatre ans des liens très étroits avec le mouvement djihadiste. « Il aimait l’alcool, les femmes, les discothèques et semblait parfaitement intégré dans la société espagnole », relève un rapport d’analyse de la police américaine sur le processus de radicalisation en Occident, rédigé en 2007. C’est pourtant Zougam qui avait mis au point les détonateurs des bombes placées dans les gares madrilènes, en mars 2004, tuant près de 200 personnes.

    Le dossier Zougam fait aujourd’hui figure de cas d’école étudié par tous les services antiterroristes, notamment en France. « Il est l’exemple parfait du terroriste passé maître dans l’art de la dissimulation, explique un haut responsable français de la lutte antiterroriste. Dans la sphère djihadiste, on appelle cette technique, la “taqiyya”. » De quoi s’agit-il ? Au départ, le concept est purement religieux. « La “taqiyya” a été articulée par des clercs chiites lorsque cette minorité de l’islam était pourchassée par des sunnites à certaines époques de l’histoire, explique le chercheur Mohamed-Ali Adraoui. Les savants se basaient souvent sur “les Abeilles”, une sourate du Coran qui légitime la dissimulation de la croyance. La “taqiyya” est une tactique consistant à faire mine d’abjurer sa foi quand on y est obligé pour survivre. » Valider religieusement le décalage entre l’apparence que l’on donne et ce que l’on a véritablement dans le cœur ? Une aubaine pour les djihadistes. « Dans la tête d’un terroriste, il y a l’idée que l’islam est attaqué, poursuit Mohamed-Ali Adraoui. Son devoir est de se défendre, et tout est permis pour triompher, même s’il faut pour ce faire ne respecter aucun des préceptes et rites de l’islam. »

    Résumons en une phrase : un terroriste, pour réussir son action, doit dissimuler. Voilà une découverte qui a demandé un grand travail de recherche ! Dans d’autres pays et à d’autres époques, il est bien connu que les activistes armés avaient l’habitude d’annoncer publiquement leurs actions, de proclamer où et quand ils allaient poser des bombes, et de professer en public les thèses de leur organisation... Il n’y a évidemment que les musulmans « fourbes » pour dissimuler leurs convictions.

    Ainsi, les djihadistes auraient publié

    un article titré « Qualités d’un assassin urbain », sorte de vademecum pour apprentis terroristes occidentaux. L’auteur, au pseudonyme évocateur de « Fils de l’assassinat », y exposait les rudiments de la taqiyya : le bon terroriste se caractérise par « son habileté à se fondre dans la société moderne [...], écrit-il. Il ressemble à un citoyen ordinaire habillé comme tout le monde. Au lieu d’apparaître radical en religion, il peut se couper ou se raser la barbe à un niveau acceptable dans la société où il vit ». Et de donner quelques conseils précis sur le comportement à avoir en société : « Parlez avec tout le monde. Plus vous êtes silencieux, plus vous apparaissez dangereux. »

    Evidemment, le journaliste ne pouvait pas ne pas évoquer Merah :

    Connu pour ses liens avec la mouvance djihadiste du Sud-Ouest, Merah cherche à sortir des radars. Mis à part quelques altercations violentes et la conduite d’une moto sans permis, le jeune homme évite de se faire remarquer.

    Là aussi, la différence est frappante avec, par exemple, les militants d’Action directe qui, au contraire, cherchaient à se faire repérer...

    Et la conclusion est à la hauteur de l’article :

    Retranché dans son appartement quelques heures avant d’être abattu les armes à la main, Merah lâchera au négociateur de la DCRI : « C’est pas l’argent le nerf de la guerre, c’est la ruse ! »

    Là aussi, vous avez un comportement vraiment musulman. Ecrit il y a quelques milliers d’années et attribué à Sun Tzu, L’Art de la guerre définissait déjà la ruse comme un ingrédient essentiel de toute stratégie. Nul doute que Sun Tzu était déjà un musulman adepte de la taqiyya.

  • La liste de Patrick Cohen

    La liste de Patrick Cohen 

    17 mars 2013 à 19:06 
    Par DANIEL SCHNEIDERMANN

    Eh bien, c’est dit. Il existe une liste noire d’invités sur France Inter. C’est l’animateur de la Matinale, Patrick Cohen, qui a benoîtement mangé le morceau. Cela se passe au micro de l’émission C’est à vous (France 5). Chroniqueur de cette émission, Patrick Cohen reçoit son collègue Frédéric Taddéï, animateur de Ce soir ou jamais, qui vient d’être transférée de France 3 à France 2. Et Cohen ne va pas le rater, Taddéï. A présent qu’il est passé sur France 2, chaîne amiral, Taddéï continuera-t-il d’inviter les maudits, comme il le faisait à l’abri de la (relative) confidentialité de France 3 ? «Vous invitez des gens que l’on n’entend pas ailleurs, mais aussi des gens que les autres médias n’ont pas forcément envie d’entendre, que vous êtes le seul à inviter.» Et Cohen cite quatre noms : Tariq Ramadan, Dieudonné, Alain Soral et Marc-Edouard Nabe.

    Un théologien, un humoriste, un publiciste inclassable, un écrivain : voici la liste des proscrits, des interdits, des bannis, dressée pour la première fois, tranquillement, sur un plateau de télé convivial et sympathique. Instant de vérité. Deux quinquas se font face, deux animateurs professionnels, au sommet de leur carrière, que tout pourrait réunir, et dont on réalise en une seconde tout ce qui les sépare. Cohen : «Moi, j’ai pas envie d’inviter Tariq Ramadan.» Taddéï : «Libre à vous. Pour moi, y a pas de liste noire, des gens que je refuse a priori d’inviter parce que je ne les aime pas. Le service public, c’est pas à moi.» «On a une responsabilité. Par exemple de ne pas propager les thèses complotistes, de ne pas donner la parole à des cerveaux malades. S’il y a des gens qui pensent que les chambres à gaz n’ont pas existé.» «Qui ?» «Kassovitz sur le 11 Septembre.» «Si je dis "j’ai des doutes sur le fait que Lee Harvey Oswald ait été le seul tireur de l’assassinat de Kennedy à Dallas", vous m’arrêtez ?» «Evidemment pas.» «Quelle différence ? Tout ce qui n’est pas défendu est autorisé. Je m’interdis de censurer qui que ce soit, à partir du moment où il respecte la loi.»

    Même si la liste Cohen mélange tout (quoi de commun entre les quatre ? Et pourquoi Kassovitz ne figurait-il pas dans la liste initiale ?) chacun en entend bien le point commun : les quatre proscrits, sous une forme ou une autre, ont dit des choses désagréables sur les juifs, Israël, ou le sionisme.

    Mais soudain, Taddéï renvoie la balle. «Vous voulez que je vous fasse la liste des ministres condamnés, y compris pour racisme, que vous avez reçus dans votre émission de radio ?» «Y en a pas beaucoup.» Taddéï ne prononce pas le nom de Hortefeux, mais là aussi tout le monde a entendu pointer son nez l’éternelle concurrence victimaire : il est légitime d’être désagréable aux Arabes, mais pas aux juifs. Qu’on s’entende bien : c’est parfaitement le droit de Cohen, de ne pas inviter Ramadan, Soral, Nabe ou Dieudonné. Aucun cahier des charges du service public ne l’oblige à le faire. On a le droit d’estimer que Dieudonné n’est pas drôle, ou que Nabe n’est pas un grand écrivain. Cohen serait parfaitement fondé à dire «j’estime qu’il existe des théologiens plus pertinents, des humoristes plus drôles». Manchettes, sujets, invités : être journaliste, c’est choisir, trier, hiérarchiser. Mais aucune raison d’en faire une question de principe, et de proclamer que même la baïonnette dans les reins, on n’invitera pas Bidule. En reprochant à Taddéï d’inviter les proscrits, Cohen dit en fait «ce n’est pas parce que je ne les juge pas intéressants, que je leur barre l’accès au micro de France Inter. C’est parce qu’ils ont contrevenu à un dogme».

    Se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle. Et non seulement c’est indéfendable, mais c’est contre-productif. Aujourd’hui, les dissidents n’ont plus besoin de Cohen et de ses homologues, pour trouver un écho sur Internet. Avant, il était possible de décider qui étaient les «cerveaux malades», et de les condamner pour crime de pensée, comme dans 1984. Mais aujourd’hui, pour un animateur en vue, déclarer qu’il n’invitera pas Bidule, c’est hisser Bidule sur le piédestal de victime de la censure. Le pré carré audiovisuel, s’il veut rester un lieu crédible de débat d’idées, n’a donc plus d’autre choix que de s’ouvrir aux paroles jadis bannies, quitte à leur opposer une contradiction vigoureuse et argumentée, ou à les prendre à leur propre piège de la dialectique. Et de s’en donner les moyens.

     
  • Un projet de loi à renflouer d’urgence


    FÉV
    12

    Un projet de loi à renflouer d’urgence pour éviter la banqueroute !

     

    Les députés débattent à partir d’aujourd’hui du projet de loi bancaire, annoncé comme la « grande réforme » de la majorité en matière financière. Je rejoins les nombreuses critiques visant ce texte : la réforme promise par le candidat Hollande fait pschitt. Mais si la plupart des critiques portent sur la partie « séparation banques d’affaires/banque de détail », ce sont les trop rares mesures relatives à la protection des consommateurs qui suscitent mes plus vives réactions. En effet, si le projet de loi propose de limiter les commissions d’intervention – ces frais qui ruinent littéralement de nombreux Français – ce n’est que pour les clients « fragiles ». Qu’est-ce qu’un client fragile ? Quelle sera cette réduction ? Et surtout, si ces commissions sont exagérées (8,3 euros par opération en moyenne), pourquoi les diminuer seulement pour les plus modestes ?? Certains députés semblent désireux de trouver un accord avec Bercy pour étendre le plafonnement à tous les clients des banques. Je souhaite qu’ils aient gain de cause !

    Mais pour améliorer les rapports des Français avec leurs banquiers, il faudrait en outre que ces derniers ne soient pas les seuls commerçants du pays à prélever des frais sans en informer les clients au préalable ! Enfin, les banques ne doivent plus faire obstacle à la mobilité de leurs clients. Officiellement, chaque année seuls 7,6 % des Français changent de banque –un chiffre qu’il convient de relativiser puisque ces chiffres intègrent les changements de caisse régionale ! Sur ces réformes majeures pour la défense des intérêts des consommateurs, le projet de loi est muet… J’appelle donc les parlementaires à le rendre un peu plus bavard !

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    1. Le 12 février 2013 à 19:53, par Banco

      Un service minimum pour tous et gratuit… comme les chéquiers d’aujourd’hui. La loi oblige passé un montant toute transaction en espèces, elle vous oblige à passer par la banque pour encaisser votre retraite ou votre salaire supérieur à 1500 euros, si bien qu’une grande partie d’entre les consommateurs est captive du service bancaire.Nous devenons encore plus captifs lorsque j’observe aujourd’hui bon nombre de stations services, bon nombre de caisses de grandes surfaces lorsque ce n’est pas tout le magasin… nous imposent le paiement par carte bancaire comme pour vous annoncer la mort prochaine des espèces… tout dans le virtuel auquel s’ajoute le risque que vous ne contrôlez pas, celui de se faire vider son compte et il vous faudra encore et encore ramer pour vous faire rembourser ou les frais trop pris ou les virements illicites… et la rigidité du package, le contrat quasiment à vie… du crédit facile… oui vraiment il y a besoin d’intervention pour que le consommateur soit protégé face à cette grosse industrie financière que l’Etat lui-même hier ne semblait pas pouvoir contrôler….

    2. Le 12 février 2013 à 21:10, par bob

      Sur ce sujet comme sur tant d’autres F. Hollande est très décevant.
      Pourquoi les Français changent-ils si peu de banque ? Très simple, parce que c’est la croix et la bannière. Entre le délai théorique et la réalité, c’est le grand écart. J’ai changé de la Caisse d’Epargne Picardie pour la Banque Postale il y a 1 an environ, cela a pris pas loin de 7 mois (!), tellement la Caisse d’Epargne y mettait de la mauvaise foi (et encore, je n’avais qu’un transfert Livret A et compte courant, imaginez sinon !).

    3. Le 13 février 2013 à 10:55, par Renata

      Pour eviter l utilisation frauduleuse de nos cartes bancaires, pourquoi ne pas obliger les banques a envoyer un SMS au proprietaire de la carte chaque fois qu il s en ser,l informant que sa carte vient d être utilisee ? Cela se passe comme ca dans le pays ou je vis. Si Elle est volee on le sait immediatement et bien sur c est un service gratuit.
      Dans ce cas ce n est pas un gros probleme de payer par carte.

    4. Le 13 février 2013 à 13:54, par Chantal

      Le plus urgent actuellement est de scinder les banques. L’appel est même soutenu par quelques banquiers !

      http://www.monadversairecestlafinance.fr/

      http://www.revue-projet.com/articles/pourquoi-les-banques-refusent-d-etre-scindees/

      La crise obligataire des USA est devant nous. Nous allons la recevoir en pleine figure en début d’été. D’autres avancent même le mois de mars.

    5. Le 13 février 2013 à 13:57, par Chantal

      L’émission d’hier soir sur France 3, était d’ailleurs sur ce sujet :
      http://www.france3.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/diffusions/12-02-2013_30791

      Comme toutes les vidéos, celle-ci ne devrait rester en ligne que 8 jours. Mais il y a de fortes chances qu’elle est était reprise sur Youtube. Dans ce cas, je vous en mettrai la ou les vidéos.

    6. Le 14 février 2013 à 17:08, par Chantal

      Comme promis, voici la playlist des vidéos « La guerre contre la finance a t-elle commencée ?

      http://www.youtube.com/playlist?list=PLcTNNeBANxHsXixwoYIAZaQy8GYC3POLm

    7. Le 16 février 2013 à 12:28, par BONATOUT Henri

      La carte bancaire est devenue d’un usage courant, très pratique et rapide.
      Et pourtant les banques les plus fréquentées les facturent très chères.
      Depuis qu’elles se veut une banque comme les autres, la Banque Postale fait passer ses clients par des packs qui doublent leurs cotisations. Elle supprime des avantages pour usage régulier « Adésio » ou en limite la portée par des obscurités de fonctionnement et des restrictions sans information préalable. Enfin, avoir avec elle une communication de proximité…un mirage!

    8. Le 19 février 2013 à 16:34, par zebulon

      La disparition des espèces semble en bonne voie…
      Impossibilité de retirer aucune espèce dans ma propre agence pendant les heures d’ouvertures, une fois atteint le plafond de retrait de ma carte M…card standard et ce pendant 6 jours.
      Parmi les possibilités proposées, faire une demande et revenir le lendemain, voir le surlendemain chercher les fonds.
      C’est la première fois que je suis confronté à l’impossibilité physique d’accéder à de l’argent sensé être disponible immédiatement.
      Peut être ai je oublié de noter que c’était en quantité très limitée?
      Il y a différentes façon de passer pour un idiot, mais rassurez moi dites moi que je ne suis pas le seul dans ce cas.

    9. Le 19 février 2013 à 20:44, par Chantal

      @ zebulon,

      Le responsable de notre agence bancaire nous a avertis que dorénavant, il serait impossible de retirer de l’argent à l’agence (contre chèque), et qu’il fallait aller à un distributeur.

      Personnellement, je n’ai jamais eu de carte bancaire et n’en veux pas. Je n’utilise que le chèque car cela me permet de faire ma comptabilité analytique plus facilement.

      Cela m’a déjà rendu service. Récemment, le chef comptable d’une entreprise à laquelle nous avions confié des travaux, m’a téléphoné pour me demander si j’avais bien réglé le solde des travaux, aucune trace n’apparaissant. N° de chèque et date étant écrit par mes soins sur la facture, j’ai pu lui montrer le talon du chèque. La personne s’est donc rendu compte qu’il y avait eu détournement, d’autant que d’après ses dires, ce n’était pas la première fois.

    10. Le 21 février 2013 à 19:14, par Banco

      Je lis, la carte est d’usage courant, très pratique et rapide, ce que je conçois mais puisque ces financiers, comme le gouvernement nous obligent à payer par cette carte, pourquoi est-elle payante ? c’est tout simplement de la vente forcée, c’est vous mettre dans l’impossibilité de payer avec des espèces pourtant légales… avec la complicité des gros gros commerçants qui ont tous intérêts à capter leurs clients… si elle remplace pièces et billets pourquoi la payer… vous a-t-on demandé un jour de payer vos pièces et vos billets ?

    11. Le 22 février 2013 à 20:16, par Chantal

      Bonne analyse Banco. Il me semble naturel de pouvoir accéder à notre argent gratuitement, mais lorsque l’argent est mis en banque, il appartient à la banque. La banque en fait plus ou moins ce qu’elle veut, et il nous faut quémander afin d’obtenir une partie de ce que nous avons gagné…..
      Avec une carte, on est tracé, contrairement aux espèces. Il y a une puce dans la carte bancaire.

  • Une réforme bancaire aux couleurs pastel ?


    MAR
    19

    Une réforme bancaire aux couleurs pastel ?

     

    Aïe ! Après l’adoption, mi-février, d’un projet de loi bancaire auxquels les députés ont redonné des couleurs, il est à craindre que le Sénat, qui débat à partir de demain du texte, revienne sur certaines avancées… et notamment sur le plafonnement des commissions d’intervention, conformément aux déclarations de Richard Yung, rapporteur du projet de loi au Sénat !

    Les locataires du Palais Bourbon avaient en effet adopté plusieurs mesures qui ont significativement redonné de l’intérêt à un projet de loi bancaire pâlichon. Les députés ont d’abord élargi à tous le plafonnement des commissions d’intervention (qui initialement ne devait concerner que les consommateurs « fragiles »). Si cette mesure reste en-deçà de ce que réclamait l’UFC-Que Choisir, c’est un réel progrès pour tous les Français qui ont du mal à boucler leurs fins de mois et sont ruinés par les commissions d’intervention ! L’autre apport substantiel concerne les frais : après une discussion épique en séance, les députés ont finalement voté l’information préalable sur les frais bancaires. Les Français sauront donc 15 jours à l’avance quels frais leurs seront facturés.

    Ces mesures doivent évidemment être confirmées par les sénateurs. Mais ce n’est pas  garanti, loin de là. Le discours larmoyant des banques qui dénoncent  une baisse de leurs revenus et agitent la bonne vieille menace des destructions d’emplois semble faire son chemin… Le rapporteur au Sénat a annoncé qu’un débat sur celles-ci aurait lieu en séance. Et voilà qu’il propose un « plafond évolutif » des commissions d’intervention. En fonction de quoi ? « Ce pourrait être le nombre d’opérations réalisées sur le compte ou son solde, qui permettent de jauger la situation financière de chacun et de ses comportements financiers. L’objectif est de faire la part entre les clients fragiles et ceux qui ne souscrivent pas officiellement de crédit mais le paient via les commissions d’intervention parce qu’ils gèrent mal leur budget. Ceux-là n’ont pas à être protégés de la même façon», précise-t-il. Voilà des critères qui, en l’état, laissent une belle part d’interprétation aux banques. Sans compter que le montant actuel des commissions d’intervention (8,3 euros par opération en moyenne) est complètement décorrélé du coût réel pour les banques, et qu’elles doivent faire l’objet d’un plafond unique, de principe. Une négociation façon marchand de tapis sur qui paie combien est totalement hors sujet… Pourquoi donc un double plafond qui revient ni plus ni moins à affadir l’avancée ?

    Si les fashionistas annoncent que la tendance estivale sera au pastel, j’espère que les sénateurs feront preuve d’indépendance en s’éloignant des canons de la mode pour s’en tenir aux couleurs vives !

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  • Origine des aliments : mauvaise recette


    JAN
    29

    Origine des aliments : mauvaise recette

     

    Alors que la réglementation actuelle n’oblige pas à indiquer l’origine de tous les produits alimentaires, la Commission européenne réfléchit à combler ce vide juridique savamment utilisé par les industriels, qui rivalisent d’ingéniosité pour faire passer les vessies pour des lanternes… Bonne recette pour lutter contre les mentions confuses, me direz-vous ? Loin de là ! En effet, la Commission semble s’arc-boûter sur deux notions bien trop vagues : « origine Union européenne » et « origine non Union européenne » qui ne sauraient mettre fin aux pratiques fallacieuses des fabricants : foie gras estampillé « Périgord » élevé en réalité en Roumanie, ou sauce tomate aux couleurs italiennes fabriquée au pays de la saucisse de Francfort !

    L’enquête du Bureau européen des unions de consommateurs tombe donc à pic pour contrer ce projet : en effet 90 % des consommateurs interrogés trouvent le projet de la Commission insuffisant. 70 % des sondés estiment ainsi que l’origine est un facteur important lors de l’achat et 60 % aimeraient connaître non seulement le pays d’origine du produit, mais aussi celui de l’ingrédient principal, s’agissant des produits transformés.

    Je demande donc aux pouvoirs publics –français et européens- de tenir compte de cet appétit des consommateurs pour une vraie transparence et donc de nous proposer une recette plus digeste! A l’avenir, les consommateurs devraient pouvoir connaître le pays d’origine de tous les produits bruts ou composés d’un ingrédient unique (viandes, lait, sucre, farine, huile…), et dans le cas des produits transformés le pays de fabrication du produit et celui d’origine pour son principal ingrédient. Une transparence qui risque de rester sur l’estomac des fabricants, mais qui devient une urgence absolue pour limiter la créativité de l’industrie agroalimentaire ! Bref, aux pouvoirs publics d’empêcher les fabricants de nous faire avaler n’importe quoi…

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    1. Il semblerait que les commissions européennes aient tendance en ce moment à suivre les industriels et politiques et non pas les consommateurs! (exemple: exploitation des données personnelles recueillies par les banques, assurances, moteurs avec autorisation de profilage…)
      Pour moi c’est simple, si l’origine du produit se contente d’une mention Europe ou non-Europe, je n’achète pas! Même si je peux décoder les autres marquages.
      Je veux aussi qu’un produit justifie son origine et dans la mesure du possible dans toute son étendue.
      Il est certain que lorsque l’on obtient une appellation on ne souhaite pas s’étendre sur les clauses du cahier des charges: J’aime bien le jambon de Bayonne, mais le fait que les porcs viennent de 22 départements, à moins de croire que l’élaboration fait tout, ne me dit pas d’où vient le porc. De même les huitres Marennes Oléron qui viennent de toute la France!
      A toutes fins utiles: il semble qu’il y ait une difficulté avec le RSS sur les billets du blog, celui-ci ne s’affichant pas…

    2. Le 2 février 2013 à 23:21, par polizine

      Je recherche toujours l’origine du produit que j’achète, mais il faut toujours prendre du temps pour déchiffrer les étiquettes.
      Exemple, j’ai acheté une boite de noix de St-Jacques à priori bien française, marque JACQ, produite en Bretagne, mais produite ne veut pas dire origine.
      Donc je cherche et sous la plus grosse boite, il est indiqué:Ecosse, sur la petite : Argentine.
      Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
      Donc, perte de temps chaque fois que l’on fait ses courses si on veut savoir ce que l’on mange !

    3. Le 3 février 2013 à 22:03, par cuisto

      Etablir une norme de présentation, sur l’origine ou la composition d’un aliment ou d’une préparation, ne devrait pas présenter de difficulté, c’est juste une question de volonté. Pour certains, l’excès de description est même un argument marketing, alors qui peut le plus devrait pouvoir le moins… à moins que les industriels ne savent pas eux-mêmes ce qu’ils mettent dans leurs préparations. A la maison, celui ou celle en charge des préparations culinaires sait peser ses ingrédients pour faire son gâteau ou son pâté…et saurait encore vous dire… d’où viennent les ingrédients… si un produit ne mentionne pas son origine ou sa composition… un seul geste : ne pas acheter, c’est aussi une question de volonté, ça marche dans les deux sens….

    4. Le 4 février 2013 à 13:59, par Meuble cuisine

      Bonjour,

      Il n’est pas normal de pouvoir afficher une appellation sans que le produit ne soit fabriqué dans la région d’origine.

      Comme quoi il faut déchiffrer les étiquettes. Je rejoint le précédent commentaire, fabriqué en Europe ne veut absolument rien dire et ne garanti en rien l’origine ou la qualité du produit.

      L’agroalimentaire reste un domaine flou pour le consommateur, je trouve regrettable cette volonté de ne pas être complètement transparent sur l’origine de se que nous mangeons tous les jour, c’est un amateur de bonne cuisine qui vous le dit.

    5. Le 15 février 2013 à 8:42, par dd

      quand on aura obtenu une norme pour les aliments des humains,panga,perche du nil, surimi……etc avec la transparence il ya moyen de creer des emplois en france .
      Qui fera une enquete et un traçage egalement pour la viande de nos animaux de compagnie,eux, refuse déjà certaines croquettes (tres cheres)et ne peuvent rien nous dire.