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Azel Guen : Décryptage de l'Actu Autrement - Page 155

  • APPEL EUROPÉEN CONTRE LA DICTATURE FINANCIÈRE

    APPEL EUROPÉEN CONTRE LA DICTATURE FINANCIÈRE

    Une crise sans précédent aggrave les inégalités sociales et la pauvreté

    et entraîne l’Europe vers une catastrophe imminente

    Nous, citoyennes et citoyens d’Europe, affirmons que cette crise n’est pas fatale comme on voudrait nous le

    faire croire : des solutions existent et elles doivent aujourd’hui être imposées par les peuples. Devant

    l’irresponsabilité de nombreux gouvernements qui font payer aux citoyens la folie des vrais responsables de la

    crise de la dette, à savoir les Marchés financiers, nous appelons à refuser la dictature de la spéculation

    financière et ses terribles conséquences sur nos vies.

    Les politiques actuelles conduisent à une impasse économique

    Prétextant la crise de la dette, les gouvernements imposent partout des plans de réduction des dépenses

    publiques qui détruisent des institutions vitales pour le bien commun : École, Hôpital, Justice, Recherche,

    Sécurité sociale...

    Après la crise de 2008, nos dirigeants nationaux et européens s’étaient fermement engagés à limiter les effets

    dévastateurs de la spéculation financière : ces engagements n’ont pas été tenus ! Pire : la spéculation la plus

    débridée se déchaîne impunément et mine toute chance de relance économique et de réduction du chômage.

    Nous refusons que la finance soit une arme qui broie les peuples au profit des plus riches

    Les organismes financiers doivent être au service de la vie sociale et de l’économie, et non l’inverse. Aussi,

    nous affirmons qu’il faut aujourd’hui changer de politique et de modèle économique.

    Nous appelons les citoyennes et citoyens des pays européens à user de tous les moyens démocratiques et

    pacifiques dont ils disposent pour imposer les cinq premières mesures suivantes à leurs gouvernements et aux

    institutions européennes :

    – l’annulation des plans d’austérité ;

    – l’interdiction de toute spéculation financière aux banques de dépôts ;

    – une taxe substantielle sur les transactions financières harmonisée à l'échelle européenne ;

    – l’audit indépendant des dettes publiques en vue de leur résorption ou de leur annulation ;

    – des réformes fiscales visant à redistribuer équitablement les richesses.

    Nous nous déclarons solidaires de tous les Indignés et nous appelons à soutenir, développer et fédérer au

    niveau européen tous les mouvements de protestation.

    À cette fin, nous appelons à occuper chaque dimanche, massivement et pacifiquement, les places

    publiques des grandes villes. Ces rassemblements hebdomadaires se répéteront aussi longtemps que la

    volonté des peuples n’aura pas été entendue et respectée. Ils ont vocation à se transformer en véritables

    forums citoyens pour la reconquête de la souveraineté des peuples. Reprenons en main nos destins pour lutter

    de façon unie et solidaire contre la dictature financière !

    Mi l l e r ass embl ement s popul ai r es pour une Eur ope des ci t oy ens  !

    M i l l e f o r u m s c i t o y e n s c o n t r e l a d i c t a t u r e f i n a n c i è r e  !

    Pour signer l'appel :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/les-invites-de-mediapart/180811/appel-europeen-contre-ladictature-financiere

  • AH, AH, AH ! LA CRIIIISE…

    Par Max Angel - Club de Mediapart

     

    Je me marre.

    Pourtant, il paraît que ce n’est pas drôle.
    Ah bon ! M… Edwy Plenel nous a remis en mémoire le « discours de
    Toulon » de notre Immense Président. Impeccable. Des propos d’une sagesse,
    d’une clairvoyance, d’une volonté qui forçaient nécessairement le plus minus
    des minus. Mêmes les anti-sarkosystes ! Sur le cul.

    Deux minutes, parce que déjà, je me souviens,
    je m’étais doucement marré.

    « Je
    vais moraliser le système »… «  Nous allons supprimer les paradis
    fiscaux… 
    », déjà rien que ces deux saillies, ça valait son pesant de
    sperme de mammouth.

    Et le plus bidonnant, c’est qu’il nous a
    sorti ça avec une conviction, un allant, une sincérité à faire pleurer les
    rombières et se pâmer les petits porteurs.

     

    Parce que, comme disait l’autre :
    « Faut pas prendre les enfants du
    bon dieu pour des canards sauvages
     ».

    La seule morale du système, c’est de s’en
    mettre jusque là par tous les moyens en ayant des gouvernements à sa botte.

    Parce que les paradis fiscaux, même les
    états y ont recours et non seulement par le truchement des entreprises
    nationalisées ou mixtes, mais les états tout seuls.

     

    Je me marre.

     

    N’importe quel lycéen qui redouble sa
    troisième terminale sait que le capitalisme ne vit que de crise en crise. C’est
    du yoyo. « Tu vends quand ça a bien
    monté et t’achètes quand ça a bien baissé.
     » Donc, pour cela, il faut
    que ça monte et que ça baisse. Et comme la mode est aux tours, aux gratte-ciel,
    crois-moi que l’ascenseur il monte et il descend de plus en plus vite, de plus
    en plus fréquemment.

    T’ajoutes à ça des martingales de crânes
    d’œufs issus de l’X, de Sup de Co, qui te transforment du vide en plein, de la
    faillite en futur gain, de la dette en subprimes, de la titrisation, de
    l’entourloupe et du vent, et on va se marrer. TOUS.

     

    Et le tournis, l’illusion capitalistique,
    la grande déconnade financière, ça a commencé vraiment avec Reagan et Thatcher,
    les néo-cons, les pourfendeurs de keynesisme, les ennemis jurés  du care et du welfare, les vampires de la
    classe ouvrière, des suceurs du sang des pauvres, qui se faisaient mettre et
    suçaient les riches auxquels ils s’étaient acoquinés.

     

    « Le
    Saint Marché priez pour nous ! 
    »

    La solidarité devant l’adversité ?
    C’est fini !

    La défense de la veuve et de
    l’orphelin ? C’est fini !

    Le rôle régulateur de l’Etat ? C’est
    fini !

    Les entreprises nationalisées ? C’est
    fini !

    Tout au privé. Tout. Le Marché
    s’autorégule, rien à craindre, tout le monde s’en trouvera bien.
    Regardez-nous ! Ex- mauvais acteur de séries B devenu Président de
    l’Empire Amerlocain. Ca vous en bouche un coin, ça ! And me, fille
    d’épicier, devenue Lady, avant de devenir gaga. Et que je te cogne sur ces
    salauds de pauvres qui font rien qu’à réclamer de ne plus l’être en voulant que
    les riches partagent leurs richesses. Mais où est-ce qu’on a vu ça ?

     

    Quand le charbon polak ou chinois débarqué
    sur les quais de Liverpool ou de Dunkerque vaut dix fois moins que celui qui
    vient d’à-côté, il n’y a pas photo. A la poubelle, les mineurs. Et plus vite que
    cela. Peuvent crever de faim comme un salaud d’irlandais, soit disant
    prisonnier politique que l’on traite comme un assassin  et qui ne vaut même pas le prix de la balle
    qu’on ne peut même pas lui faire entrer dans le crâne. La G-B, c’est pas la
    Chine. Mais la Chine, elle a bien du charme.

    On a vu les délocalisations vers la
    Maghreb, puis encore plus loin, vers l’Inde et la Chine, et dans quelques mois,
    on va encore tourner et du coup, on va p’t’être bien relocaliser parce que les
    salaires seront tellement tombés bas en Europe et aux States que cela
    redeviendra rentable d’investir dans ces pays-là.

     

    Je me marre…un peu moins.

     

    « Prolétaires
    de tous les pays, unissez-vous ! 
    » qu’il leur avait suggéré le
    barbu de Trier réfugié à London. Pas con le Marx, pas con !

    Les riches ont reçu le message 5/5, et mis
    en application. La planète est devenue un « village » dirigée par des
    pantins que la finance a bien en mains parce que justement, dans le système
    politique libéral, pour que les esclaves se donnent des maîtres, ceux-ci doivent
    faire la pute, se vendre, et ça coûte de plus en plus cher. Faut lever des
    fonds énormes. Record détenu par Barrack Obama. Mais il n’y a pas que là. En
    Sarkosye aussi, une campagne électorale ça coûte bonbon. Alors tous les coups
    et toutes les entourloupes sont permis, mais à condition qu’il y ait retour sur
    investissement. Lire Médiapart et toutes ses enquêtes sur les rapports frelatés
    de Nico de Neuilly et la pègre affairiste.

     

    A la téloche, sur les écrans je les vois,
    nos « représentants », au G8, à l’ONU, à Bruxelles. Ils ont des
    costards taillés à leurs mesures, des robes griffées, mais en réalité, ils
    n’ont rien sous la jupe et plus souvent le pantalon aux chevilles qu’à la
    ceinture. (Au figuré le plus souvent, mais aussi au sale, apparemment, si j’en
    juge par la rencontre fortuite entre un certain DSK et une femme de ménage peu
    respectueuse de l’intimité des clients de l’hôtel.) Parce qu’ils sont à la
    merci, aux ordres de ceux qui les financent, qui pourraient les reconduire dans
    leurs fonctions de « chefs d’état ou de gouvernement ».

    Les rois du CAC 40, les princes de la
    thune, les filous et prédateurs en chefs, croyez-moi, ils sont comme moi quand
    ils les voient se serrer les pognes, se bisouter, se tapoter les épaules,
    sourire jaune devant les caméras, ils se marrent.

    Ils « crisent ».

     

    La preuve, en 2008, les états ont garanti
    les pertes, avancé de l’oseille réelle et fictive, et évité le « krach
    boum hue final ». Celui qui mettra le dollar au niveau du CFA et
    l’euro à parité avec le monopoly.

    Vu ce que l’on avait entendu, à Toulon, et
    repris par les folliculaires, les « voix de son maître », la meute
    des bassets en quête de maroquins ou titulaires et désirant le rester, c’est
    humain ces inhumains-là, on s’attendait à ce que les états si généreux avec la
    racaille en cols blancs exigent des garanties, nationalisent un peu, demandent
    un droit de regard, élèvent des barrières de sécurité. Que dalle !
    Nada ! Niente ! Nothing !

     

    Les pauvres et les couches moyennes
    paieront. Désengagement des états. Privatisation à tout va.

    Même les routes nationales, on parle de les
    faire payer quand on les porte à deux fois deux voies sur certains tronçons.
    Après avoir revendu au privé des autoroutes payées par les contribuables et dont
    les péages, avant, contribuaient à leur entretien et à la création de nouveaux
    axes mais qui aujourd’hui, servent à enrichir ceux qui ont des actions chez les
    compagnies que l’on n’a pas trop « égorgées » au moment de la vente. Politique
    envisagée sous Jospin et mise en musique avec de Villepin.

    Ajoutons à cela des exonérations pour les
    plus hautes fortunes, une législation de la contribution des citoyens,
    impitoyable pour les salariés, les revenus moyens, les petits entrepreneurs et
    d’une compréhensive douceur pour les plus fortunés, qui, eux, ont les moyens de
    se payer des « avocats fiscalistes » et autres « conseillers
    fiscaux ». De l’art d’échapper à l’impôt en toute légalité.

     

    Auquel s’ajoute, l’illégalité par le
    truchement de sociétés écrans avec boites à lettres dans les paradis fiscaux
    dont on nous avait promis, juré, craché, la disparition.

    Et je ne parle pas des expatriés en Suisse
    ou à Monaco, ces grands et immenses français admirables, Halliday, Aznavour et
    autres joueurs de tennis, de golf ou de foot. Copains comme cochons avec les
    marionnettes de l’info.

     

    Depuis, quelques jours, suite aux émeutes
    britanniques, les pilleurs de magasins défilent à la barre des tribunaux
    ouverts vingt quatre heures sur vingt quatre. Le président est tout rouge sous
    sa perruque, et il éructe des condamnations à la face de cette racaille de
    jeunes qui sont allés faire leurs courses sans payer et en brûlant un peu
    quelques immeubles, quelques voitures.

     

    « Shame on you ! ».

    A la City, on vole les états à coups de
    milliards de livres, on joue sur les cours du pétrole, du cacao, du blé, du
    riz. On réduit à la famine des régions entières. On jette à la rue des familles
    par milliers. On condamne des pauvres types à la déchéance matérielle, puis
    morale, et certains se suicident, ce qui fait au total bien plus de victimes
    que durant les émeutes. Du moins pour le moment.

     

    Que fait la justice ?

    Que fait la police ?

    Elles protègent ces braves employés de
    banques, ces vertueux traders, gardiens du système, ces pourvoyeurs de fraîche
    pour les hommes politiques qu’ils financent.

     

    Un abruti pris la main dans le sac est
    condamné avec la plus extrême rigueur, parce que c’est d’abord un imbécile qui
    joue petit.

    Une racaille qui joue des milliards et la
    vie de milliers de gens, c’est un génie de la calculette. Tant qu’il gagne.

    On a vu avec Kerviel, que lorsqu’il perd
    trop, on lui fait pan pan cul cul. « Ce n’est pas bien, cher
    Monsieur ».

     

    Je me marre… jaune.

     

    Moi, je n’ai pas de portefeuilles, je n’ai
    que ma retraite que j’aimerais bien qu’on continue de me payer. Je paie des
    impôts. Ce qui est normal, bon signe. J’aimerais même en payer plus, ce qui
    signifierait que j’en gagnerais plus. Si je me marre tout de suite, en cas de
    grand krach, j’espère bien continuer à me marrer jusqu’à ce que je me fasse
    péter le caisson ce qui hâterait de quelques années une fin inéluctable.

     

    Ce qui m’emmerde au plus haut point, c’est
    l’avenir de mes enfants et petits-enfants. Mais je dois être un peu con sur les
    bords.

    Regardez les riches. Ils n’en n’ont rien à
    cirer de l’avenir de leur progéniture. Mais alors rien de rien. Ils crèveront
    asphyxiés par un air devenu irrespirable, emportés par des cyclones, des
    typhons, des ouragans, noyés par la montée des eaux, irradiés par des centrales
    obsolètes, repliés dans leurs marinas défendues de la pollution des mers et des
    océans par des filets… Et alors ?

     

    Ce qui compte, c’est « accumuler du
    capital ». Point final.

     

    Pour quoi ?

     

    Pour rien. Parce que c’est comme ça. Vous
    ne voulez tout de même pas la fin du système capitaliste ? Non. Bon.

    Vous voulez l’améliorez ? Pourquoi
    pas.

    Avec qui et contre qui ?

    Ah, ah ! On a du mal à répondre. On
    peine. On se mord les doigts. On se triture les méninges.

    En taxant.

    Ben voyons ! Le plus facile.  En taxant les plus riches ? Oh !
    Vous ne seriez pas un petit peu à gauche. Hein ?

     

    Hum ! En taxant le moins possible les
    riches et le plus possible le plus grand nombre.

    Voilà qui est mieux. Beaucoup mieux. Je
    sens que l’on va s’en sortir.

    On.

    Que les riches vont encore s’en sortir.

     

    C’est qui les riches, au fait ?
    Hein ?... On commence à combien de revenus par mois ? Eh, eh… Pas
    facile.

     

    Bof ! Un riche, pour moi, c’est
    quelqu’un qui ne sait pas exactement combien il possède.

     

    Ah ! La criiiise ! Je me marre.

     

    Tenez, une dernière poilade avant de nous
    quitter.

    Je suggère, « en cette période
    d’austérité nécessaire pour rééquilibrer les comptes de la Nation de supprimer le
    Sénat, de le transformer en appartements pour les sans-abris et à reverser les
    avoirs et la valeur de sa cassette au Trésor Public.

    Je propose que les déplacements du Chef de
    l’Etat soient considérés comme inutiles au bien de la Nation et relèvent de son
    intérêt strictement personnel, ils seront donc inclus dans les frais de
    campagne électorale.

    Je souhaite que les indemnités versées aux
    élus à quelque échelon des assemblées auxquelles ils appartiennent soient
    versées au prorata de leur présence aux séances de travail de ces dites
    assemblées.»

     

    La taxe Tobin que je porte à 0,5% sur les
    fluctuations boursières me semble obligatoire sur l’ensemble des places
    financières de la planète, le montant serait reversé au trésor de l’ONU à
    charge de le redistribuer aux ONG, Gouvernements sérieux, banques d’investissements
    de travaux d’infrastructures des pays les plus pauvres.

     

    J’arrête là pour aujourd’hui.

     

    Et là, j’en connais qui ne se marrent plus
    du tout.

     

    12/08/2011

     

     

     

     

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    [9] http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/crise
    [10] http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/edwy-plenel
    [11] http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/emeutes-en-angleterre
    [12] http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/krach-boursier
    [13] http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/paradis-fiscaux
    [14] http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/sarkosysme

     

  • Je rêve d'un monde

    Je rêve d’un monde


    Je rêve d’un monde où la note de Moody’s sera dégradé par Standard Poor’s et vice et versa ;

    Je rêve d’un monde où une coalition africaine et sud-américaine libérerait le peuple étasunien de son asservissement à la bêtise, de son aliénation à l’argent ;

    Je rêve d’un monde où le peuple élu serait déchu de son impunité ;

    Je rêve d’un monde où la presse parlerait plus de politique que des hommes politiques, plus des hommes politiques que de leurs épouses ;

    Je rêve d’un monde où Dieu se souviendra qu’il a créé l’Afrique ;

    Je rêve d’un monde où l’ONU et l’OTAN seront poursuivies pour crime de guerre ;

    Je rêve d’un monde où Cuba serait aidé par tous les pays du monde pour service rendu à l’humanité ;

    Je rêve d’un monde où le producteur ne sera pas un sous-produit de la société ;

    Je rêve d’un monde où chacun sera jugé pour ce qu’il a fait et non pour ce qu’il a accumulé ;

    Je rêve d’un monde…

  • Toujours les 2 poids...

    En attendant c’est la seule communauté qui a 2 milices légales en France alors qu’elles sont interdites même en Israël , protégées par les médias et la police nationale ...
    la seule communauté au nom de laquelle ( je dis bien au nom de laquelle ... ) le CRIJF ( Conseil représentatif des institutions juives de France... , pas françaises au cas ou vous ne l’auriez pas compris ... ) invite l’ensemble du gouvernement français ... De TOUS les français
    Il n’y a qu’à voir la sur représentation de cette communauté dans les médias , la politique et la finance ... Bref il y a des circonstances qui font que ce 2 poids 2 mesures devient de plus en plus flagrant pour une grande majorité de personnes ( il n’y a qu’à voir la différence de traitement médiatique lors de violences dirigées contre des juifs ).
    Juste pour rappel la communauté juive en France représente à peu près 600.000 personnes donc il y a une sur -représentation dangereuse à terme pour l’équilibre entre les communautés, à moins que ce ne soit pas le but visé et dans ce cas c’est d’autant plus dangereux

  • Piratage Israelien de France 2

    La propagande israélienne pirate les ondes de France 2


    Ce lundi 31 mai, quelques heures seulement après l'abordage de la flottille humanitaire en

    route pour Gaza, les autorités israéliennes ont procédé à un nouvel acte de piraterie, celui des

    ondes de France Télévisions. Parti pris, mensonges grossiers, désinformation... Le journal

    télévisé de France 2 naviguait en eaux troubles ce soir-là.

     - Tu as vu chérie ? Ils recommencent à diffuser des publicités après 20h sur France Télévisions. - Mais non mon

    amour, c'est le JT de Pujadas !

     Etonnant ! Comme beaucoup d'autres chaînes de télévision à travers le monde, France 2 a ouvert le grand bal de

    l'actualité de ce 31 mai sur l'attaque israélienne menée contre la flottille humanitaire à destination de Gaza. Mais la

    couverture médiatique de cet événement a vite donné au journal télévisé des allures de spot gouvernemental

    israélien.

     David Pujadas nous rapporte le récit du raid sur la flottille « pro-palestinienne », évitant systématiquement l'emploi

    de l'adjectif « humanitaire » pourtant utilisé partout ailleurs pour qualifier le convoi. Selon l'homme-tronc de France 2,

     l'opération a fait neuf morts. D'autres médias, y compris israéliens, font pourtant état d'un plus grand nombre de

    victimes. La plupart en tout cas, emploient prudemment le conditionnel ou précédent leur chiffre d'un « au moins »

    professionnel, tant il est difficile dans pareille situation d'obtenir des informations précises. Mais David Pujadas, lui,

    confirme son nombre de victimes à plusieurs reprises durant l'émission avec tout l'aplomb du journaliste s�r de

    ses sources. Mais de quelles sources s'agit-il exactement ? Durant la journée du 31 mai, seule l'armée israélienne a

    communiqué le chiffre de neufs morts.

     En fait, toute l'émission était axée sur la version de Tel-Aviv : les soldats ont gentiment prié le convoi de les suivre

    jusqu'au port israélien d'Ashdod ; les « pro-palestiniens » ont refusé d'obtempérer ; un commando israélien est

    monté à bord d'un bateau où il a été attaqué à coups de bâtons, de couteaux et de billes ; les soldats ont été

    contraints d'ouvrir le feu. Le récit est appuyé par des images gracieusement fournies par l'armée israélienne qui,

    selon M. Pujadas, « veut ainsi prouver que ses soldats ont été agressés ». Des propos confirmés par les

    interventions de la porte-parole de l'armée israélienne, du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ainsi

    que par une interview du porte-parole du ministère israélien des Affaires Etrangères, Daniel Saada. Nous

    reviendrons plus loin sur cette interview.

     De la version « pro-palestinienne » des événements, nous saurons juste que les activistes ont qualifié l'attaque de «

    délibérée ». C'est tout ? Oui ! Pas un mot sur les témoignages concordants établissant qu'un bateau grec avait

    essuyé des tirs à balles réelles depuis un hélicoptère durant la nuit. Ces informations apportent pourtant un éclairage

    pertinent aux images diffusées par France 2 mais doivent avoir le fâcheux inconvénient de contredire la version

    israélienne.

     Pas un mot non plus sur l'aspect illégal du raid israélien. Le reportage de France Télévisions rapporte que l'attaque

    s'est déroulée dans les eaux internationales, au-delà des eaux territoriales israéliennes. Mais la chaîne du service

    public se garde bien de préciser que l'opération viole donc le droit international et qu'elle constitue un acte de

    piraterie. Par conséquent, non seulement France 2 ne précise pas que l'équipage de la flottille humanitaire était en

    état de légitime défense. Mais de plus, la chaîne publique surexpose la version israélienne, inversant la victime et

    l'agresseur.

    Auteur(s) : Grégoire Lalieu Page 2/4La propagande israélienne pirate les ondes de France 2

     La présentation offerte par France 2 du convoi « pro-palestinien » cadre elle aussi parfaitement avec la propagande

    israélienne. Il fallait zapper si vous désiriez découvrir, comme c'est le cas généralement pour la couverture

    d'événements humanitaires, le portrait de courageux pacifistes s'embarquant dans une aventure solidaire. Il fallait

    zapper également si vous désiriez en apprendre d'avantage sur la présence de députés européens, d'un rescapé de

    la Shoah ou d'un prix Nobel de la paix. Le reportage de France 2 nous expliquait plutôt comment la flottille

    humanitaire avait été essentiellement préparée par une ONG turque, proche du Hamas « qui contrôle Gaza ».

    L'UMP contrôle-t-elle la France ? Etrange vocabulaire… Le reportage vise en fait à ternir l'image de la mission

    humanitaire qui aurait caché un objectif politique : briser le blocus pour renforcer le Hamas. Des députés européens,

    un rescapé de la Shoah et un prix Nobel œuvrant pour une « organisation terroriste » sous couvert d'actions

    humanitaires : joli scoop ! Quelques erreurs déontologiques plus tard, M. Pujadas nous annonce l'interview

    imminente de Daniel Saada, porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, et envoie un reportage sur le blocus

    israélien, « pour bien comprendre » et mettre à l'aise l'officiel israélien. Le reportage de France Télévisions nous

    apprend en effet qu'Israël a imposé un blocus politique et économique sur Gaza depuis que le Hamas y a pris le

    pouvoir « par la force » en 2007. Il s'agit d'un mensonge grossier répété inlassablement depuis plusieurs années. Le

    25 janvier 2006, le Hamas a remporté haut la main des élections législatives dans la bande de Gaza. Ces élections

    avaient mobilisé plus de trois-quarts des électeurs sous le regard de 900 observateurs internationaux ayant validé la

    parfaite régularité du scrutin. Le reportage revient ensuite sur la guerre de Gaza : « après des tirs de roquette par le

    Hamas sur le Sud d'Israël, l'armée de Tsahal lance une offensive majeure sur Gaza ».

     Le journaliste laisse ainsi entendre que le Hamas aurait rompu la trêve avec Israël et que ce dernier aurait agi en

    état de légitime défense. Il s'agit d'un vulgaire mensonge sur lequel s'est basée la propagande israélienne et que

    France Télévision propage, une fois de plus, complaisamment. La trêve conclue entre le Hamas et Israël impliquait

    comme condition le desserrement du blocus sur Gaza. Non seulement le gouvernement israélien n'a pas respecté

    cette condition mais il avait même lancé, en novembre 2008, un raid meurtrier sur l'enclave palestinienne, déclarant

    par la suite que la trêve n'était pas pour autant rompue !

     Dans son rapport sur la guerre de Gaza, le juge Richard Goldstone, mandaté par les Nations Unies, a établi que

    c'est bien Israël qui avait rompu la trêve. Visiblement, l'avis d'une commission indépendante de l'ONU a moins de

    valeur pour France Télévisions que la propagande d'un pays en guerre.

     Après avoir déroulé son tapis rouge de mensonges, M. Pujadas passe donc à l'interview du porte-parole du

    ministère israélien des Affaires Etrangères. Introduit par un reportage légitimant à demi-mot le blocus et la guerre

    contre Gaza, M. Saada joue sur du velours. La haute pugnacité M. Pujadas va-t-elle le faire vaciller ?

     Première question : « Finalement il y a eu neuf morts, pouvez-vous reconnaître que l'opération était

    disproportionnée ? ». Pas très mordant : en droit, une opération disproportionnée est une opération de légitime

    défense qui exagère dans ses proportions. Par le choix de ce vocabulaire insidieux, David Pujadas prend donc déjà

    la défense du crime israélien. Réponse de l'officiel : « Lorsqu'on voit la violence inouïe déployée par les activistes à

    bord du bateau (…) on est amené à dire que les soldats israéliens ont fait preuve d'une retenue et d'une

    maîtrise de soi absolument exceptionnelle ». Peut-être M. Pujadas aurait-il pu rebondir sur les propos pour le moins

    surprenants de son interlocuteur. Mais le journaliste enchaîne aussi tôt : « N'avez-vous pas renforcé ceux que vous

    voulez combattre, le Hamas et ses alliés ? ». Réponse de Daniel Saada, imperturbable : « C'est le contraire qui s'est

    passé. L'objectif de cette mission n'était pas humanitaire (…) mais consistait à briser le blocus pour renforcer le

    Hamas ». Une idée déjà évoquée précédemment dans un reportage du journal télévisé : la boucle est bouclée.

     David Pujadas conclura l'entretien par une troisième et dernière question sur le crédit d'Israël. Le porte-parole

    rétorquera que les actions de son gouvernement sont souvent mal interprétées. Au regard de l'étonnant reportage

    ayant introduit l'interview, de la torpeur journalistique de M. Pujadas et des réponses psalmodiées par M. Saada, le

    téléspectateur sera en droit de se poser des questions sur la spontanéité de l'entretien. Et au regard de l'ensemble

    des reportages consacrés à l'attaque de la flottille pour Gaza, n'importe quel esprit critique se posera des questions

    Auteur(s) : Grégoire Lalieu Page 3/4La propagande israélienne pirate les ondes de France 2

    sur l'indépendance de France Télévisions face à la propagande israélienne.

     Le Journal Télévisé de David Pujadas est-il une exception dans le paysage médiatique ? La couverture de l'attaque

    de la flottille pour Gaza est-elle une anomalie dans le traitement quotidien du conflit israélo-palestinien ?

    Malheureusement, non. Dès qu'il s'agit de ce conflit, la propagande israélienne s'invite dans les médias occidentaux

    suivant ces cinq règles de la « propagande de guerre », telles qu'elles sont décrites par Michel Collon dans le livre

    Israël, parlons-en ! :

     1. Cacher l'Histoire. Avant d'interviewer M. Saada, David Pujadas nous a proposé un reportage sur les raisons du

    blocus israélien, « pour bien comprendre ». Pour bien comprendre, il aurait fallu rappeler les causes profondes du

    conflit et comment Israël, Etat colonial, occupe des territoires palestiniens en violation du droit international.

     2. Cacher les intérêts économiques. Pourquoi un pays se croit-il autorisé à assassiner des membres d'un

    équipage humanitaire dans les eaux internationales ? Jusqu'ici, Israël a toujours jouit d'une impunité car il est

    soutenu par les plus grandes puissances occidentales, principalement les Etats-Unis. Sa mission ? Jouer le rôle du

    gendarme du pétrole dans la région stratégique du Moyen-Orient.

     3. Diaboliser l'adversaire. Par la magie de France 2, un convoi humanitaire regroupant diverses ONG, des députés

    européens et même un prix Nobel de la Paix s'est transformé en action de déstabilisation politique au service du

    Hamas. Le mouvement de résistance palestinien démocratiquement élu étant présenté comme une organisation

    islamiste ayant pris le contrôle de Gaza par la force et étant la principale source de conflits.

     4. Inverser la victime et l'agresseur. La propagande essaie de nous faire croire que le commando israélien a

    perdu le contrôle de la situation, attaqué par une bande d'activistes surexcités. Difficile de savoir ce qui s'est

    réellement passé sur les bateaux. Ce qui est clair par contre, c'est qu'Israël a abordé le convoi dans les eaux

    internationales. Il s'agit d'un acte de piraterie illégal qui place les activistes pro-palestiniens en situation de légitime

    défense.

     5. Monopoliser l'info, exclure le vrai débat. La version israélienne a occupé la majeure partie du temps d'antenne

    consacré à l'attaque de la flottille. La rédaction de France 2 a tenté de comprendre ce qui s'était passé : les activistes

    étaient-ils armés ? Qui a attaqué en premier ? La flottille avait-elle un objectif caché ? Ces questions restent

    secondaires et il serait difficile d'y apporter des réponses précises pour l'instant car l'armée israélienne exerce un

    contrôle sur l'information. L'élément principal de ces événements, c'est le blocus illégal et inhumain qu'impose Israël

    à la population de Gaza. Ne l'oublions pas, des personnes ont payé de leur vie pour essayer de briser cette situation

    injustifiable.

     Source : michelcollon.info [http://www.michelcollon.info/La-propagande-israelienne-pirate.html]

    Auteur(s) : Grégoire Lalieu Page 4/4