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Israel:le petit ogre - Page 7

  • Google réhabilite...

    Google réhabilite l’appellation "Palestine"

     
     

     

     


    Les mots sont lourds de sens, surtout quand ils sont sciemment galvaudés pour ne véhiculer que des sophismes sur la tragédie palestinienne, les territoires occupés étant honteusement qualifiés de « territoires contestés », entre autres énormités mensongères. Aussi ne peut-on que se réjouir lorsque, grâce à un moteur de recherches incontournable du Net, ils recouvrent leur sens premier à travers la réhabilitation de l’appellation "Palestine".

    C’est Google qui a mis un terme à cette injustice sémantique, à l’aune d’une injustice géo-politique grandeur nature et à ciel ouvert, en remplaçant la mention "Territoires palestiniens" par "Palestine" sur sa page palestinienne, et ce au grand dam des autorités israéliennes, ulcérées par cette reconnaissance linguistique inaudible.

    Les médias-mensonges d’Israël, semés aux quatre vents, auront largement infecté le débat public sur l’épineuse question, jusqu’à rendre taboue l’appellation "Palestine" et par là-même la souveraineté qui en découle. L’irritation trahie par Yigal Palmor, le porte-parole israélien du ministère des affaires étrangères, à l’égard de Google, est à ce titre édifiante. Ce dernier s'est en effet interrogé, certainement en s'étranglant, "sur les raisons controversées derrière cette implication surprenante d'une entreprise internet privée dans la politique internationale"...

    L’Etat hébreu pourra toujours fulminer et taper du poing sur la table, après avoir fait trembler toutes les tables rondes, rien ne fera infléchir la décision de Google qui a procédé à cette modification "dans tous nos produits", comme l’a indiqué le porte-parole, Nathan Tyler, en précisant que ce changement respectait en tout point la qualification choisie par l'ONU – la Palestine avait obtenu en novembre le statut d'Etat observateur –, mais aussi par l'Icann (régulateur des noms de domaine sur internet) et "d'autres organisations internationales".

    Pour les autorités palestiniennes, cette revalorisation du terme "Palestine", riche de sens, est un bon présage qui va dans le bon sens. Sabri Saïdam, conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas, pour les télécommunications et internet, s’est félicité de ce "pas dans la bonne direction", l'interprétant comme un "résultat du vote des Nations unies". "Nous espérons que Google Maps montrera aussi les terres palestiniennes confisquées par la colonisation israélienne", a-t-il ajouté auprès de l'AFP.

    Confortées par cette nouvelle légitimité, prélude à un droit à l’auto-détermination qui ne serait que justice, les autorités palestiniennes apposent désormais le sceau « Etat de Palestine » dans leurs correspondances diplomatiques, pour lesquelles des timbres, avec le même libellé, ont été émis
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  • Europe,Israël : une alliance contre nature


     18 avril 2013

    Les critiques sont, à juste titre, élogieuses. Un livre important pour Ken Loach. Robert Fisk, lui , a eu le souffle coupé. Avec « Europe, Israël : une alliance contre nature », David Cronin signe en effet un ouvrage capital, une enquête approfondie qui met en lumière les liens étroits que les milieux politiques et économiques du Vieux Continent ont tissés avec l'État colonial du Proche-Orient. Journaliste irlandais ayant notamment évolué au Guardian avant de rejoindre l'Electronic Intifada, David Cronin vit à Bruxelles et est un fin connaisseur des arcanes de l'Union européenne. Nous vous proposons régulièrement des traductions de ses articles. Aujourd'hui, nous vous dévoilons une partie de son dernier livre paru en français aux éditions La Guillotine.

     
    L’approfondissement des relations économiques et politiques de l’Europe avec Israël ne peut pas être dissocié de cette empreinte néolibérale. Cela est devenu encore plus clair en novembre 2007 lors du « dialogue commercial UE-Israël », où des hommes d’affaires ont réfléchi sur la meilleure manière de démanteler les « barrières au commerce et à l’investissement ».
    Le matériel promotionnel de ce « dialogue » ne disait pas que parmi les entreprises israéliennes présentes, un grand nombre se retrouve impliqué dans des activités en Palestine occupée et dans certains cas dans des activités que l’Union européenne rejette formellement. En voici quelques exemples :
    Elbit : en plus de fabriquer des drones et d’autres armes pour l’armée israélienne, elle fournit des équipements électroniques pour le « mur de l’apartheid » qu’Israël construit. La Norvège a estimé que cette implication était si grave, qu’en septembre 2009 un fonds de pension détenu par l’État a retiré ses six millions de dollars d’investissements dans Elbit car le mur avait été déclaré illégal par la Cour internationale de justice. « Nous ne souhaitons pas financer des entreprises qui participent directement à des violations du droit humanitaire international », a déclaré la ministre des Finances.
    Saban Capital : ce groupe est dirigé par Haim Saban, propriétaire de nombreux médias avec la double nationalité étasunienne et israélienne et qui figurait à la 261ème place du classement Forbes des milliardaires en 2009. Il est l’un des propriétaires de Bezeq, une entreprise de télécommunication qui fournit des services dans les colonies en Cisjordanie et sur le plateau du Golan, ainsi que pour les bases militaires israéliennes et les checkpoints de Cisjordanie. Une de ses filiales, Pelephone, fournit des services de téléphonie mobile à l’armée et a installé une centaine d’antennes et d’autres installations dans les territoires palestiniens occupés.
    Leumi : la seconde plus grande banque d’Israël a des succursales dans quelques établissements israéliens en Cisjordanie. Elle offre des prêts aux colons pour construire leurs maisons. Elle contrôle en partie Paz Oil et SuperPharm qui détiennent des stations services et des pharmacies dans les colonies.
    Selon la Commission européenne, l’établissement de ce dialogue est le fruit de conversations commencées en 2005 entre Ehud Olmert et Günter Verheugen, Commissaire à l’industrie. En mettant sur pied cet organe, l’Union européenne a placé le minuscule Israël sur un pied d’égalité avec des pays comme les États-Unis, la Russie, le Japon et l’Inde. D’un certain point de vue, cela semble incroyable. Mais d’une perspective froidement économique, cela prend tout son sens étant donné qu’Israël est un concurrent de la Silicon Valley. Pour encourager les entreprises européennes à s’engager davantage en Israël où le secteur de l’industrie hightech représente 7% du PIB, Verheugen a rappelé : « Il y a un énorme potentiel économique qui n’a pas encore été pleinement exploité. »
    Le premier président de ce dialogue a été Yossi Vardi, mieux connu pour être un pionnier dans la messagerie instantanée sur Internet avec son entreprise ICQ. Cet homme n’est pas seulement expert en télécommunication, mais aussi dans la capacité à adapter ses messages en fonction du public. Il a par exemple tenté de se présenter comme une sorte de pacifiste. Bavardant avec le correspondant du New York Times, il a déclaré entre deux gorgées de cabernet sauvignon :
    Cet endroit est fou : un boom technologique côtoie une situation politique inacceptable et le chaos dans une bande de Gaza où la plus grande partie de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Ce n’est pas juste, ni soutenable ! Vous savez, le pouvoir corrompt et l’occupation représente la manifestation ultime du pouvoir. Il n’existe aucun contrôle, aucune contrepoids. L’occupation, après quarante ans, corrompt totalement.
    Vardi a également reconnu avec un malin plaisir que les prouesses technologiques israéliennes étaient inextricablement liées à l’occupation. Dans un reportage de la BBC, il a soutenu que la guerre de 1967 avait été un pivot important pour le développement industriel du pays parce qu’elle avait mené Israël à une situation qui l’avait obligé à dépasser le sentiment d’avoir été banni (particulièrement par la France qui avait imposé un embargo sur les armes) : « Les deux vrais pères de la high-tech israélienne sont le boycott des Arabes et Charles de Gaulle parce qu’ils nous ont contraints à développer ce secteur. »

    Extrait du livre Europe Israël : une alliance contre-nature de David Cronin,Edition La Guillotine, pages 134 à 136

  • La publication d'un listing

    La publication d'un listing de 35 000 agents supposés du Mossad fait scandale 29/03/2013 

    Cryptome.org a mis en ligne une liste de 35 000 personnes - avec leur adresse Internet - supposées être des Katzas du Mossad (agents)*. 
    Ce site étasunien – ancêtre de WikiLeaks – créé en 1996 par John Young and Deborah Natsios, "s'est imposé dans les cercles de défense des droits civiques comme un rempart important contre le secret gouvernemental »**. 
    Ces dernières année, Cryptome.org a publié des documents classifiés du Shabak israélien, de la CIA… et du PSIA japonais (Japan’s Public Security Investigation Agency) qu’il présentait comme "la plus incompétente agence de services secrets du monde! 
    En 2000, Microsoft était parvenu à fermer le site en faisant pression sur son hébergeur, au motif  qu’il avait diffusé un document décrivant la coopération secrète entre la société fondée par Bill Gates et les agences de sécurité gouvernementales américaines. Cela ne l’a pas empêché de renaître un peu plus tard. 
    * 35,000 Alleged Mossad Agents 
    http://cryptome.org/2013/03/mossad-opisrael.pdf 
    ** http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-fait-fermer-cryptomeorg-apres-publication-d-un-document-confidentiel-30044.html 
    Interview de John Young and Deborah Natsios (Domus – Juin 2011) 
    http://www.domusweb.it/en/interview/open-source-design-01-the-architects-of-information/
    http://www.france-irak-actualite.com/
     

  • Appel à refuser la visite d'Obama

    Appel à refuser la visite d'Obama et à manifester contre toute reprise des négociations avec Israël 

    10 mars 2013, Ramallah occupée : Le groupe des jeunes Palestiniens de "Palestiniens pour la dignité" appelle à refuser la visite du Président des Etats-Unis Obama dans le territoire palestinien occupé prévue entre le 20 et le 22 mars, et à manifester contre un possible retour aux négociations. 
    La visite du Président Obama dans le territoire palestinien occupé a lieu à un moment où nos prisonniers mènent la bataille de la grève de la faim face à l'obstination du gouvernement israélien, et face au silence des Etats-Unis envers le lent assassinat auquel ces héros sont soumis. Très récemment, le prisonnier palestinien Arafat Jaradat est mort pendant un interrogatoire dans la prison israélienne de Megiddo. En outre, la visite a lieu alors qu'Israël est de plus en plus isolé au niveau international et que de plus en plus de campagnes de boycott le cible.
    Palestinia​ns for Dignity
    Mardi 12 Mars 2013

    Appel à refuser la visite d'Obama et à manifester contre toute reprise des négociations avec Israël
    D'un côté, il est tout simplement naïf de dire que la politique des Etats-Unis vis-à-vis d'Israël a changé depuis l'entrée en fonction d'Obama. Un rapport de mars 2012 du congrès des Etats-Unis parle de 3,1 milliards de dollars d'aide militaire pour la seule année 2013, dont le financement du système Dôme d'Acier, et une augmentation du soutien bilatéral des Etats-Unis à Israël de 115 milliards de dollars depuis 1949. De plus, les Etats-Unis soutiennent la sécurité d'Israël au dépens des vies, de la terre et des moyens d'existence des Palestiniens ; que ce soit en justifiant les massacres des Palestiniens à Gaza, ou par son silence sur l'expansion des colonies, les destructions des maisons, le transfert forcé et autres politiques israéliennes. 

    D'un autre côté, il est hypocrite et malhonnête que l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) ne tienne pas compte du rôle de l'administration Obama dans le blocage de sa demande d'adhésion de 2011 au Conseil de Sécurité, et son vote contre la résolution à l'Assemblée générale en 2012. De plus, le congrès des Etats-Unis a imposé des sanctions financières aux institutions internationales qui reconnaissaient la "Palestine". Et pour ajouter l'insulte à la blessure, alors que l'OLP/PA affirment aux Palestiniens qu'elles considèrent Jérusalem comme la capitale palestinienne, elles reçoivent le président des Etats-Unis dans l'enclave de Ramallah. 

    Malgré les tentatives de la "direction" palestinienne de détendre l'atmosphère avec des déclarations sur les pressions d'Obama sur le gouvernement israélien au sujet des prisonniers politiques palestiniens, ou sur des promesses d'aide US insignifiante, les trois objectifs de la visite sont clairs. 

    1) Soulager la pression qui pèse sur le gouvernement israélien, de plus en plus isolé au plan international (fût-ce par des paroles plus que des actions). 
    2) Contenir la frustration de la rue palestinienne qui bouillonne en solidarité avec les prisonniers palestiniens, 
    3) Prolonger la durée de vie prévue de l'Autorité palestinienne, qui, 20 ans après sa création, est de plus en plus déconnectée de son peuple. 

    Le peuple palestinien n'acceptera pas de jouer un rôle dans la réussite de ces intérêts, et ne succombera pas à ces pressions. Ce que nous devons faire, en tant que Palestiniens, c'est mener un boycott complet de notre occupant sur tous les fronts : sécuritaire, économique, politique, culturel et universitaire, et reconstruire une entité représentative pour les Palestiniens où qu'ils soient. Et non aider à soulager la pression sur le gouvernement israélien en s'engageant dans un processus futile, et en lui permettant d'achever sa politique expansionniste et son annexion en déracinant les Palestiniens de leur terre et de leurs maisons. 

    En conséquence, nous appelons le peuple palestinien en masse à changer cette trajectoire et à manifester contre la réception de celui qui considère Israël comme "son plus proche allié dans la région", et à refuser le retour aux négociations futiles. Nous appelons à enraciner les sacrifices des martyrs et des prisonniers en refusant de se soumettre et à travailler avec les Palestiniens, où qu'ils se trouvent, pour échafauder un programme stratégique de résistance, où le politique, l'économique, le militaire, le populaire et autres formes diverses de résistance et de tâches seront partagées par chacun en fonction de ses compétences. 

    Nous vous invitons à descendre dans les rues le jour prévu de la visite, entre le 20 et le 23 mars, proche du jour de la commémoration de la Bataille de Al-Karamah (la Dignité), pour restaurer une partie de notre dignité et refuser l'hégémonie occidentale et le colonialisme sioniste. 

    Palestinians for Dignity 
    فلسطينيون من أجل الكرامة
     


    Note : Le jour exact de la visite sera confirmé, ainsi que l'heure, le lieu de la manifestation et des détails sur les activités organisées. 


    Traduction : MR pour ISM
    Mardi 12 Mars 2013
    Commentaires
    1.Posté par Nadia Abdesselami le 12/03/2013 21:34 | Alerter
    Par sa perfidie sioniste, Israel avec la complicité lâche des USA et celle de la communauté internationale, a continué sa colonisation sauvage et le vol des terres aux palestiniens. « Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place » (Ben Gourion, 1937). « Chacun doit bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l’on prendra maintenant restera à nous… Tout ce que nous ne prendrons pas leur restera. » (Sharon, 1998).
    Apartheid, tu ne durera point car le royaume des méchants est voué à sa disparition tôt ou tard.
     

  • L’occupation pénètre dans le centre

    L’occupation pénètre dans le centre de la bande de Gaza et rase les terres agricoles 29/03/2013 

    Les forces d'occupation sionistes se sont déplacées de manière limitée, dans la matinée d’aujourd’hui, à l'est du camp de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.

    Un rapport a indiqué qu'un certain nombre de véhicules militaires sionistes ont pénétré à l'est du camp de réfugiés de Maghazi, avec des tirs sporadiques vers les terres palestiniennes, sans blessés signalés, indiquant que les bulldozers ont commencé à raser les régions agricoles de la région.

    Ces incursions s’ajoutent aux violations sionistes continues, après que les autorités d'occupation ont décidé pratiquement d’annuler la trêve qui avait été déclarée le 21 novembre dernier avec la résistance palestinienne, et en particulier le Hamas, et ont resserré le siège sur la bande de Gaza.