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Israel:le petit ogre - Page 9

  • Juifs en Exil, que faites-vous sous domination interdite des sionistes ?


    Par Hadassah BORREMAN : 
    Jeudi 05 Jan 2012

    Avec l’aide du Tout-Puissant


    Il y aurait beaucoup à dire et à redire sur ce qui se passe actuellement dans l’entité sioniste. Le fait que le sionisme s’est recouvert d’une couche de religiosité voire de ‘piété’, rend plus difficile la compréhension de l’incompatibilité du Judaïsme avec son opposé, le sionisme, pour les personnes non averties ou connaissant peu de l’authentique Judaïsme d’un côté, et l’histoire du sionisme et du mouvement sioniste de l’autre. Je m’en tiendrai qu’à quelques points. Tout d’abord, je ne défends ni les uns, ceux qu’on appelle les ultra-orthodoxes, ni les autres, ceux qu’on appelle les laïcs. Il y a provocation des deux côtés. Les uns comme les autres sont sionistes et en transgression ; je m’expliquerai sous peu.

    En tant que Juive de stricte observance, et donc forcement antisioniste en conformité à la Thora et nos Sages qui ont de toujours condamné l’hérésie, dont le sionisme en est la plus grande, je veux tout d’abord rappeler la situation du Peuple Juif sans laquelle toute réflexion et toute analyse sur ce qui se passe chez les Juifs est faussée.

    Le Peuple Juif est en Exil, il est toujours encore en Exil jusqu’à ce que le Messie vienne, annoncé auparavant par Elie le Prophète. Etre en Exil, ce ne sont pas que des mots, c’est une situation spirituelle qui a des implications pratiques jusqu’à nos jours, jusqu’à ce que D’ Lui-même change le statut d’exilés des Juifs. Je répète, parce que c’est important : jusqu’à aujourd’hui, et ce depuis que le 2ème Temple fut détruit, les Juifs sont en Exil. Il y a eu plusieurs tentatives de sortir de l’Exil, notamment à travers des faux-Messies ou des mouvements d’hérétiques dont le sionisme. Nous espérons que le sionisme est la dernière épreuve que nous connaîtrons, que D’ ait pitié de nous tous, pas seulement des Juifs, mais de toute l’humanité qui aspire, même inconsciemment, à la félicité du très-Haut.

    Qu’est-ce que cela veut dire être en Exil ? Cela veut dire que vous n’êtes pas chez vous avec tout votre confort (matériel, moral…); vous êtes chassés de chez vous et vous errez dans le monde. C’est le cas du Peuple Juif encore aujourd’hui. De quoi les Juifs sont-ils chassés et pourquoi? Nous, Juifs (nous Juifs contemporains et nos ancêtres formons un) sommes chassés de Terre Sainte, la Palestine Historique Occupée, à cause de nos transgressions envers D’. Nous le récitons à diverses occasions de l’année dans nos prières. Or qu’est-ce que nous voyons se passer en Terre Sainte?

    Maintenant, à partir de ce contexte rappelé plus haut, nous pouvons regarder et surtout voir et comprendre ce qui se passe.

    Nous voyons qu’il y a des Juifs en Terre Sainte. Ce qui est normal. Oui, quand c’est un petit nombre de Tsadiqim (justes, saints) qui remplissent les conditions pour y accomplir les commandements de la Thora à un haut niveau. Dans chaque génération, il y a toujours eu des Juifs en Terre Sainte, mais cette poignée de Juifs pieux n’a jamais réclamé quoi que ce soit des différentes autorités qui dominèrent la Palestine ; ils ont eu le soutien de leurs frères Juifs de la Dispersion. Aujourd’hui, ce sont des centaines de milliers de Juifs (beaucoup de trop) qui se sont installés là-bas, et avec quelle autorisation ? Ils se disent tous y être pour la ‘bonne raison’. Non ! Ils pensent mieux y servir le Créateur, y embellir les Mitsvess (commandements). Non ! Ils sont en grande transgression, car faire une Mitsveh en transgressant en même temps des serments Divins est un blasphème !

    Le mouvement sioniste, avec sa grosse propagande, a fortement contribué à ce que de nombreux Juifs s’installent dans l’entité sioniste fondée sur l’usurpation des terres appartenant aux Palestiniens natifs. Pourtant, les grands Maîtres du Judaïsme et Rabbis antisionistes, ont été clairs sur le sujet ; ils ont averti du danger du sionisme (même avant qu’il a pris la forme matérielle d’une entité) et de l’interdiction de sortir de ses propres forces de l’Exil.

    Qu’est ce qui a pris à de nombreux Juifs de se laisser ainsi séduire par cette hérésie ? Le sionisme, emballé de ‘piété’ avec des rabbins à beau chapeau et belle barbe qui se sont laissés acheter pour de l’argent, de l’honneur et pouvoir, est une dangereuse tentation pour le Juif qui ne reste pas en alerte contre toute sorte d’hérésie. Combien d’âmes Juives perdues les sionistes n’ont-ils pas sur leur conscience en les trompant et leur faisant renier leur Foi ? Aujourd’hui, ils s’attaquent aux Musulmans et à l’arabité de la Palestine. Même leurs propres gens, sionistes comme eux, sont fortement déçus et manifestent!

    Les pionniers sionistes, étant des renégats, concevaient un Etat laïc, un ‘Etat comme les autres’ (ce que D’ ne veut pas pour Son Peuple), avec armée, drapeau, gens de mauvaises mœurs…  Les régimes sionistes au fil des années ont dû prendre en considération la présence de Juifs orthodoxes, puis l’arrivée en masse de ‘religieux’. Les dirigeants sionistes actuels en ont fait un point positif pour déclarer au monde qu’ils sont une démocratie, la ‘meilleure du Moyen-Orient’, et surtout pour éventuellement faire accepter l’idée d’un ‘Etat Juif’. Cependant, ils rendent la vie Juive authentique difficile à vivre aux Juifs pieux et surtout antisionistes, car ils se rendent indispensables à ces Juifs pour qui c’est interdit de jouir des avantages des sionistes (protection de l’armée et de la police, la monnaie sioniste, l’électricité, …)

    Une autre notion, qui est spirituelle, est qu’avec l’Exil du Peuple Juif, la Présence Divine a également quitté la Terre Sainte, d’où les conflits grandissant dans la population et aussi avec les pays voisins. En plus, avec l’arrivée des sionistes emportant avec eux l’impureté occidentale, la Terre Sainte a été souillée. Les sionistes ont fait de la Terre Sainte un enfer à la place du ‘havre de paix’ promis aux Juifs exténués des camps de la 2ème guerre mondiale et d’autres Juifs qu’ils ont entraînés après eux, et de la Palestine, ils en ont fait un enfer pour les Palestiniens natifs.

    Nous devons aussi réaliser que la population sioniste est principalement non-religieuse. Ces personnes ont rejoint un mouvement politique, le nationalisme sioniste, non une Foi/religion, leur autorité n'est pas la Torah, d’où le rejet du nombre grandissant des ‘ultra-orthodoxes’ qui se défendent et s’imposent. D’ailleurs le Juif, même s’il est établi en Terre Sainte, il est en Exil chez les sionistes, des gens de la pire espèce que le monde n’ait jamais connue!

    Personnellement, si je ne peux pas vivre la vie Juive en Terre Sainte mieux qu’en Belgique, ou en France ou aux Etats-Unis, alors, je dois partir de là-bas. C'est d’ailleurs une des raisons pourquoi je ne suis pas là-bas. Pourtant, je languis autant que les Juifs en Palestine de pouvoir servir le Créateur sur Sa Terre, mais j’accepte par amour et fidélité le Décret Divin de l’Exil, je me repens et me purifie pour mériter le retour des exilés. J’invite mes nombreux frères et sœurs de faire la même chose, car ainsi Justice sera rendue aux victimes musulmanes palestiniennes en leur rendant leurs propriétés, et l’accomplissement des promesses Divines  sera hâté.

    Concernant la distinction entre hommes et femmes,  je n’aime pas le mot négatif de ‘ségrégation’. La femme n’est pas moins ou plus que l’homme ; D’ les a créés  complémentaires. Je pense que si chacun assume la part qui lui est destinée, il y a harmonie, et dans le couple, et dans la famille et dans la société.  

    La décence est un comportement naturel et normal pour le Juif, elle est en plus commandée par la Thora pour toutes les générations. Elle est la Sagesse Divine de notre Créateur qui connait parfaitement Ses créatures, ses potentialités comme ses faiblesses et ses mauvais penchants. Si cette Tsniuss (décence, réserve, discrétion), qui ne concerne pas seulement le vêtement, était appliquée autant par les hommes que par les femmes, elle nous éviterait beaucoup d’ennuis dans la société. Je sais que ce noble comportement est également respecté chez nos frères et sœurs musulmans vivant en accord avec le Coran, même si dans la forme elle est appliquée un peu différemment.

    Bus : la femme Juive pieuse en accord avec la Thora ne cherche pas à se mélanger avec les hommes. En Dispersion, où nous vivons en loyauté avec nos concitoyens non-Juifs, nous n’avons pas de bus cachères, et il n’y a pas de problèmes. C’est vrai que la loi n’est pas la même quand un Juif/Juive se trouve dans un groupe ou une classe de non-Juifs, que quand il/elle est entre Juifs, car entre Juifs, nous devons appliquer les Lois de la Thora, mais nous ne pouvons pas les imposer aux autres, surtout pas chez eux. Si je suis chez des Musulmans, j’enlève mes chaussures si une rencontre se fait dans un lieu où est étalé un tapis de prière. Je trouve naturel de respecter cela.

    Maintenant sachant tout ce qui précède, qui a raison ou tort dans ce qui arrive en Palestine Occupée ? Réfléchissons un tant soit peu.

    Si j’estime que la Palestine est la Terre Sainte, alors tous ces impies, kofrim/koufar ‘religieux’, ‘pieux’, comme laïcs n’ont rien à y faire.

    Si je m’en tiens à la Thora qui m’interdit de me mettre en danger spirituel et corporel sous la domination des sionistes, alors tous ces Juifs doivent fuir ! Ces excités de Juifs ultra-orthodoxes sont une petite minorité dans l’entité sioniste ; ils sont en Exil, à moins qu’ils ne soient des sionistes à l’aspect extérieur de Juifs pieux.

    S’appuyer sur les autorités sionistes pour leurs ‘droits’ contre la population non religieuse ou des femmes moins religieuses, cela s’appelle de la collaboration sioniste. D’ailleurs, comment une Cour Suprême d’une entité laïque illégale pourrait juger un tel cas de ‘ségrégation’ illégale selon qui ? Et les ‘rabbins’ sionistes ne sont pas des références et autorités pour le Peuple Juif.

    Si ces ‘frumm’ (pieux) ne peuvent pas vivre leur Judaïsme en Terre Sainte à cause des sionistes, ils doivent partir. En restant à Bess-Shemesh où Al-Quds ou ailleurs, ils veulent montrer qu’ils sont ‘chez eux’ et sont en ‘droit d’imposer la Thora’... C’est de l’insolence. Ils ne sont pas chez eux ; ils sont en Palestine sous domination sioniste, et cela est interdit selon la Thora. Leur comportement est un contre-témoignage Juif ! Ils sont notre honte !

    Quant aux ‘fray’, les incroyants, ils doivent savoir que la Palestine est la Terre Sainte, que ce n’est pas un pays comme un autre, même si les dirigeants sionistes ont réussi à y établir un ‘Etat comme un autre’ dont le nom (volé aux Juifs) sonne ‘Juif’, car appelé « Israel » en allusion à Yisroel, autre nom du patriarche Yaqov d’après qui les Juifs sont nommés, les ‘Bnei-Yisroel. C’est une terre où le Juif qui remplit les conditions pour s’y établir, doit vivre en conformité avec la Loi Juive. C’est aussi une terre qui ne se laisse pas traitée politiquement seulement, car elle fonctionne sur des principes spirituels, c’est une terre dont D’ Saint et Juste en est le Maître, le Propriétaire, et al-Qud/Jérusalem est Sa Ville Sainte.

    Nous Juifs de Thora, nous ne voulons pas un Etat sioniste laïc, et encore moins un Etat sioniste «pieux»! Même si toutes les nations du monde unanimement nous disaient qu’elles nous permettent d’avoir un Etat Juif, même géré par des vrais Rabbins antisionistes faisant appliquer la Halokhoh, nous devrions refuser, car nous sommes en Exil, et parce que D n’a pas encore envoyé le Prophète Elie annonçant le Messie !


    Pendant des siècles, les Juifs vivant en Palestine ont vécu avec les Musulmans, côte à côte, pacifiquement, dans l’entraide mutuelle, il n’y avait pas tous ces conflits comme aujourd’hui, ni l’apartheid, les tombes n’ont pas été violées, il n’y avait pas de mur de la honte… C’étaient encore des vrais Juifs palestiniens non  infectés par le sionisme, et c’étaient encore des Musulmans palestiniens non terrorisés par le sionisme. Ah, quand revivrons-nous ces bons vieux temps, et même des meilleurs ?

    Hadassah BORREMAN
    YECHOUROUN – JUDAISME CONTRE SIONISME

     

  • L'impérialisme et le sionisme, un réel danger pour les peuples

     

    «Pourquoi ai-je attendu ce jour pour le dire,
    vieilli, et de ma dernière encre :
    La puissance atomique d'Israël menace
    une paix du monde déjà fragile ? (…)

    parce que je suis las de l'hypocrisie de l'Occident».

     

    Ainsi s'exprimait Günter Grass prix Nobel de littérature dans un poème publié le 4 avril par le quotidien Süddeutsche Zeitung (1). Günter Grass n'annonce en fait rien de nouveau en affirmant courageusement que l'État sioniste d'Israël, soutenu aveuglément par l'impérialisme américain et européen, menace la paix du monde.

     

     

    Dès le premier tiers du XIXe siècle, le Royaume-Uni développait déjà l'idée de créer un «foyer juif en Palestine» pour servir ses propres intérêts stratégiques(2). Le sionisme politique a grandi et prospéré sous l'aile protectrice de l'impérialisme britannique, puissance économique et coloniale de l'époque. L'antisémitisme européen, le génocide nazi, le mépris des arabes palestiniens, considérés comme des ectoplasmes par le colonisateur britannique, ont grandement contribué au développement du sionisme qui n'était, jusqu'à la déclaration Balfour (1917), qu'un mouvement politique minoritaire chez les juifs. Chaïm Weizmann, premier président de l'État d'Israël, écrivait dans ses mémoires : «Il était toujours plus facile de parler à cœur ouvert aux non-juifs qu'aux juifs occidentaux; il y avait moins de chance d'être mal compris»(3). Ce sont donc les intérêts économiques et stratégiques de l'Angleterre et, partant, de la bourgeoisie anglaise qui sont, tout du moins au début, derrière le fait colonial israélien et ce qu'il est devenu aujourd'hui c'est à dire un véritable danger non seulement pour les peuples de cette région «bourrée» de pétrole, mais pour le monde entier.

     

    Israël est un État au-dessus de tous les États. Il est aussi au-dessus des lois, des conventions et de toutes les résolutions des Nations Unies. Israël a trop de pouvoir. Il ne supporte ni contradiction, ni critique. Toute contestation, toute opposition et toute dénonciation de l'entité sioniste est impitoyablement réprimée. L'antisionisme se confond désormais avec l'antisémitisme. Les listes de militants et militantes, de penseurs, de poètes, d'artistes, d'universitaires, de journalistes, d'hommes et de femmes politiques, accusés d'antisémitisme sont interminables. Günter Grass n'est ni le premier ni le dernier à être traité d'antisémite. La résistance à l'État sioniste d'Israël est systématiquement qualifiée de terrorisme. Même si la résistance à l'occupant est un droit naturel reconnu par les Nations Unis, le peuple palestinien est réduit à des «bandes de terroristes» qui menacent l'existence même d'Israël ! Cette obstination à taire toute critique de l'entité sioniste ne peut s'expliquer que par cette farouche volonté d'escamoter l'histoire de la Palestine et les crimes perpétrés par Israël avec la complicité absolue de l'impérialisme contre le peuple palestinien. Les massacres d’Israël se font «dans les murmures ou dans un silence total(...)» écrivait Jean Genet dans «Quatre heures à Chatila» (4).

     

    La bourgeoisie et le sionisme politique ont ensemble enfanté un monstre qui ne cesse de grandir et menace le monde d'une guerre nucléaire dont les conséquences sont incalculables.

     

    Israël, l'impérialisme américain et européen n'ont jamais accepté ni supporté la disparition de la dynastie des Pahlavi, qui était à leur service, et la naissance de la République islamique d'Iran en 1979. La dictature du Chah était l'une des plus féroces et des plus cruelles que l'impérialisme américain ait produit. La Savak, police politique du Chah, faisait régner la terreur par des pratiques d'une rare barbarie, empêchant toute velléité d'opposition au régime en place. Les compagnies américaines et britanniques notamment peuvent alors pomper à leur guise le pétrole iranien en toute quiétude.

    Le fait que cette République religieuse et nationaliste refuse l'hégémonie impérialiste et nationalise ses richesses pétrolières et gazières a suffit pour placer l'Iran sur l'«Axe du Mal» parmi les «États voyous». Les Etats-Unis et Israël ne peuvent tolérer un pays comme l'Iran se développer et menacer leur hégémonie sur le Moyen-Orient, première région pétrolière du monde. Pour les dirigeants sionistes, l'Iran et son développement rapide constituent de surcroît un obstacle à la réalisation du «Grand Israël».

     

    Il faut donc, vaille que vaille, détruire cette république. A la place, il faut installer un régime au service des intérêts impérialistes et sionistes. Et tous les moyens sont bons pour atteindre cet objectif. Embargo, sanctions en tout genre, assassinat de chercheurs scientifiques, ingérence dans les affaires politiques iraniennes etc., sont des armes que l'impérialisme et le sionisme utilisent pour mettre à genoux la République islamique d'Iran. On prépare également l'opinion publique internationale à une éventuelle agression contre l'Iran par une intense et délirante propagande. La diabolisation des dirigeants iraniens, comme on a diabolisé tous les dirigeants des pays que l'on a envahis, relève de cette intoxication et de cette gigantesque manipulation de l'opinion. Il faut créer un climat politique et psychologique propice à la guerre.

     

    Mais l'État d' Israël veut aller encore plus loin. Et c'est le programme nucléaire iranien qui est cette fois visé. «L'Iran s'approche lentement mais sûrement du moment où il entrera dans une zone d'immunité» disait Ehoud Barak, ministre de la défense israélien (5). «l'Iran ne devrait jamais être autorisé à développer des armes nucléaires» insistaitNetanyahou devant l'American Israel Public Affairs Committee(AIPAC) (6).Détruire les installations nucléaires iraniennes est devenu l’obsession des dirigeants extrémistes israéliens. Benyamin Netanyahou en fait même la mission de sa vie(7).

     

    Étrange situation ! Ce sont les pays impérialistes et leur créature le sionisme dont toute l'histoire n'est que cruauté, massacres et mépris absolu de la vie humaine qui accusent l'Iran de vouloir posséder la bombe nucléaire alors qu'ils détiennent l'essentiel de cette terrifiante arme ! Rappelons tout de même que les États-Unis ont utilisé par deux fois cette arme génocidaire contre les habitants d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945 tuant dans des conditions atroces des dizaines de milliers d'hommes et de femmes. Aujourd'hui, ces pays possèdent des armes nucléaires autrement plus puissantes que celles qui ont dévasté les deux villes japonaises. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et Israël s'arrogent le droit non seulement de détenir des armes nucléaires, hors de tout contrôle, capables probablement d'anéantir toute vie sur terre, mais aussi de les utiliser contre qui ils veulent et quand ils veulent. L'impérialisme et le sionisme constituent un danger réel pour tous les peuples de la planète.

     

     

    Les peuples et en particulier les travailleurs n'ont nul besoin des guerres et des bombes nucléaires. Ils ont besoin d'un monde débarrassé justement de l'impérialisme et du sionisme surarmés, ennemis du progrès et de la paix. L'impérialisme et le sionisme ont semé trop de malheurs sur cette terre en dressant les peuples les uns contre les autres. Seules l'entente et la fraternité entre les classes ouvrières du monde entier permettront de mettre un terme à l'hégémonie capitaliste et son rejeton sioniste.

     

    Mohamed Belaali

     

     

  • USA;aide pour petit frère;l'ogre criminel

    Pentagone : 70 millions de dollars pour le dôme d’acier



     Le ministre américain de la Défense Leon Panetta a annoncé jeudi à son homologue israélien Ehud Barak une aide de 70 millions de dollars pour 2012

    afin « d'aider Israël à développer son système de défense antimissile Iron Dome (Dôme d’acier) », a indiqué le Pentagone.

     

    Le chef du Pentagone a annoncé à Barak, dont c'est la troisième visite à Washington en trois mois, que le montant de l'aide serait évalué chaque année en fonction des besoins.

     

    A l'issue de leur entretien, Panetta a affirmé dans un communiqué : « Mon but est d'assurer qu'Israël dispose des fonds dont il a besoin chaque année pour produire ces batteries afin de protéger ses citoyens. C'est pourquoi, pour les trois prochaines années, nous avons l'intention de demander des fonds supplémentaires pour Iron Dome, sur la base d'une estimation annuelle des besoins sécuritaires d'Israël ».

     

    Et d’ajouter : « Cela fait partie de notre engagement solide comme le roc envers la sécurité d'Israël et qui représente environ trois milliards de dollars d'aide annuelle pour Israël ».

     

    Selon le quotidien israélien Haaretz, Ehud Barak était venu au Pentagone pour « tenter de finaliser une aide militaire américaine supplémentaire à Israël d'un montant total de 680 millions de dollars afin de financer le développement du système et l'acquisition de deux nouvelles batteries »

     

    L’entité sioniste dispose déjà de trois de ces batteries, et Ehud Barak a récemment annoncé qu'il souhaitait doter Israël de dix autres.

     

    « Les Etats-Unis ont déjà dépensé 205 millions de dollars pour le programme », a rappelé le secrétaire US à la Défense.

     

    La question du programme nucléaire iranien a également été évoquée entre les deux hommes. Les Etats-Unis essaient de rassurer « Israël » sur leur volonté d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique et de le convaincre de privilégier les sanctions et la diplomatie plutôt que des frappes contre les installations nucléaires iraniennes.

     

    Dans une tribune publiée jeudi par le Wall Street Journal, d'anciens responsables des services de renseignement de plusieurs nationalités, parmi lesquels l'Israélien Meir Dagan et l'Américain James Woolsey, ainsi que d'anciens diplomates et militaires ont appelé à « durcir les sanctions contre Téhéran afin de porter un coup économique terrible et potentiellement décisif au régime ».

     Selon eux, « les sanctions déjà instaurées ont un impact tangible mais il est maintenant temps pour la communauté internationale de vraiment isoler le régime » en appliquant les sanctions « les plus fortes de l'histoire contre l'Iran ». 

    « Ces mesures comprendraient notamment l'interdiction totale pour l'Iran d'accès au système bancaire international, au transport maritime international, y compris pétrolier, ainsi que l'obligation pour toutes les sociétés de dévoiler leurs investissements et activités en Iran », ont-ils proposé.

     
  • Nouvel acte de vandalisme anti-chrétien en Israël

    Nouvel acte de vandalisme anti-chrétien en Israël


    JERUSALEM - Des inconnus, soupçonnés d'appartenir aux milieux extrémistes religieux juifs, ont incendié mardi avant l'aube une porte du grand monastère catholique de Latroun en Israël et inscrit des graffitis anti-chrétiens sur les murs, selon la police et des témoins.

    L'abbaye de Latroun, qui héberge une communauté trappiste, est l'un des sites monastiques les plus célèbres de Terre sainte, connu en particulier pour son vignoble.

    Une porte en bois du couvent a été entièrement brûlée par des inconnus et des slogans anti-chrétiens tel que +Jésus est un singe+ ont été inscrits sur les murs de l'édifice, à l'ouest de Jérusalem sur la route de Tel-Aviv, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

    Dans les autres slogans figurait le nom de Migron, une colonie sauvage israélienne, la plus vaste et la plus ancienne de Cisjordanie occupée, évacuée dimanche sur ordre de la Cour suprême d'Israël.

    Dans une déclaration, les évêques catholiques de Terre sainte ont demandé aux autorités israéliennes d'agir pour mettre fin à cette violence absurde et d'assurer un +enseignement du respect+ dans les écoles (israéliennes).

    Malheureusement, ce qui est arrivé à Latroun n'est que la dernière d'une longue série d'attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte, déplorent-ils.

    Que se passe-t-il aujourd'hui dans la société israélienne pour que les chrétiens deviennent des boucs émissaires et soient visés par ces actes de violence? Quel genre d'+enseignement du mépris+ à l'encontre des chrétiens enseigne-t-on dans les écoles? Et pourquoi les coupables ne sont-ils jamais arrêtés ni traduits en justice?, s'interrogent les évêques.

    Le gouvernement de l'Autorité palestinienne a également dans un communiqué appelé le gouvernement israélien à agir pour traduire en justice les responsables de l'incendie du monastère de Latroun.

    Plusieurs mosquées ont été attaquées ces derniers mois, mais rien ou presque n'a été fait, rappelle-t-il, estimant que la politique extrémiste du gouvernement israélien --marquée par l'intolérance-- encourage les crimes de haine des colons contre les Palestiniens et leurs lieux de culte.

    Des ultras de la colonisation israélienne mènent depuis des années ce qu'ils appellent une politique du prix à payer, qui consiste à se venger sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts.

    Le 20 février, des graffitis avaient été découverts sur les murs d'une église baptiste à Jérusalem-Ouest. Treize jours auparavant, des inconnus avaient inscrit Mort aux chrétiens et Le prix à payer sur un mur d'enceinte du monastère de la Croix à Jérusalem-Ouest, la partie juive de la Ville sainte.

    Les Eglises s'étaient alors déjà élevées contre ces actes odieux et hostiles aux chrétiens.


    (©AFP / 04 septembre 2012 12h30) 

     
  • La Palestine dans les manuels scolaires israélien

     
    Star of David

    La Palestine dans les manuels scolaires israéliens

    Traduction : Info-Palestine.net - Niha 

    Ramallah a connu, le mois de juillet dernier, la présentation par Nurit Peled-Elhanan de son dernier livre qui s'est intéressé à l'analyse des manuels scolaires israéliens. A travers cet ouvrage, la professeure dresse un constat alarmant et un tableau des plus décourageants au sujet de la Palestine et de tout ce qui la représente dans ces manuels scolaires. 

    Ramallah, Cisjordanie - Nena News, le 13 juillet 2012 - Il y a quelques semaines à Ramallah, la célèbre journaliste israélienne Amira Hass a organisé une rencontre très engageante pour présenter le dernier travail de sa concitoyenne Nurit Peled-Elhanan, professeure à l'Université Hébraïque de Jérusalem et co-fondatrice du Tribunal Russell sur la Palestine. 

    L'auteure du livre était également présente à cette rencontre qui s'est ouverte par une courte introduction de la journaliste de Haaretz. Amira Hass a voulu saisir l'occasion pour faire part à l'auditoire de la chance dont peut se réjouir une citoyenne israélienne comme Peled-Elhanan de pouvoir venir présenter ses œuvres et travaux à Ramallah, dans les Territoires Occupés, alors qu'un citoyen Palestinien, qu'il réside de l'autre côté du mur de séparation ou à Gaza, est interdit de se rendre à Jérusalem ou en Israël. 

    Amère, la journaliste souligne : « C'est vraiment désagréable d'exploiter les biens et les avantages des autres. C'est pourquoi, nous essayons, par divers moyens, de combattre le Régime des Privilèges dans lequel nous sommes malheureusement nés. » « Ce livre, conclut-elle, s'avère un excellent moyen pour renverser ce Régime. » 

    Intitulé « La Palestine dans les manuels scolaires israéliens : Idéologie et Propagande dans l'Education », ("Palestine in Israeli Books : Ideology and Propaganda in Education") l'ouvrage a été publié à Londres, en avril 2012. Il s'agit d'un travail d'analyse effectué par Nurit Peled-Elhanan qui a voulu mettre la lumière sur l'illustration de la Palestine dans les livres scolaires adoptés dans la majeure partie des écoles israéliennes, à l'exception des écoles ou instituts religieux ou d'inspiration et tendance sioniste. 

    Ce livre a donc porté sur l'analyse des textes sur l'histoire et la géographie, en examinant les publications qui s'étendent de 1996 à 2009. L'auteure a, de ce fait, insisté sur l'aspect sémiologique de son étude qui ne s'arrête pas seulement à la langue écrite mais qui se penche également sur l'analyse des représentations visuelles et des Mind Maps qui enrichissent les textes. 

    L'essai fait immédiatement ressortir les principes fondamentaux sur lesquels repose la propagande israélienne, ainsi que les concepts qui constituent le dénominateur commun de tous les manuels : l'antisémitisme, la menace arabe et le droit historique des juifs à retourner dans leur patrie. Devant cet état des choses, la professeure ne manque pas de critiquer : « Ces principes n'ont jamais été contestés par qui que ce soit, pas même par le mouvement des Nouveaux Historiens. » 

    Par ailleurs, la professeure fait remarquer que les livres soumis à examen ne décrivent jamais les Palestiniens comme des êtres humains mais plutôt comme un problème. Les photos qui illustrent les textes ne démontrent jamais des personnes physiques mais des lieux et des agglomérations urbaines, et les arabes (le terme « palestiniens » n'est jamais utilisé) sont représentés par des stéréotypes racistes qui en font des êtres primitifs aux pratiques tribales et archaïques, ennemis de la modernité et des hors-la-loi.

    Pour soutenir de telles conjectures, les photographies évocatrices sont sans appel : des méthodes obsolètes pour cultiver la terre (les ânes dans les champs et les charrues), des situations d'extrême pauvreté, de dégradation et de saleté. Les images vont jusqu'à pousser l'élève à la comparaison et ce, en montrant le contraste entre les vieilles habitations arabes construites en pierres blanches rugueuses et l'architecture ultra moderne et fonctionnelle des colonies au style suisse et aux toits anti-neige. 

    S'agissant des principaux points qui caractérisent le conflit israélo-palestinien, il est mentionné dans les textes d'histoire la prétendue fuite, depuis 1948, des Palestiniens qui ont abandonné leurs maisons, leurs villages et leurs terres pour aller se réfugier « ailleurs » volontairement ou bien en raison d'une force surnaturelle. 

    L'auteure explique également que la dépersonnalisation, même modérée, de la guerre et des violences justifie, selon une « logique mythologique », les principaux massacres comme ceux de Deir Yassin, de Kybia et de Kaffer Kassim. Ces massacres sont fortement signalés dans les livres mais sont représentés comme des « évènements » qui puisent leur légitimité historique et militaire dans le complexe et le plan insondable de l'Indépendance et de la défense du peuple juif qui vit avec la menace d'être liquidé. 

    Aujourd'hui, pour justifier l'occupation des territoires, il faut faire appel à une démocratie défensive qui exige le contrôle minutieux et au peigne fin des « frontières instables » qui regroupent une population militairement et démographiquement dangereuse. En outre, les textes ne manquent pas de vanter continuellement la singularité et l'unicité du peuple juif face à une communauté internationale qui ne réussit pas à comprendre ses actions et ses réactions. Dans cette perspective, il est sous-entendu par « Personne ne peut comprendre notre situation mieux que nous », une suggestion sournoise pour expliquer aux élèves pourquoi le Droit International n'est pas applicable sur l'Etat d'Israël. Cette tournure est tout simplement connue sous le nom d' « impunité ». 

    Nurit Peled-Elhanan se penche plus particulièrement sur la syntaxe et la sémantique utilisées dans les textes. Le choix des mots n'est jamais un jeu du hasard (par exemple, l'utilisation du terme Terre d'Israël plutôt qu'Etat d'Israël) car ils [les mots] sont utilisés pour contourner une vérité, et la preuve la plus frappante est l'absence du terme Palestine. Et là encore, pour être honnête, il y a un cas précis où l'adjectif palestinien est utilisé : lorsqu'il s'agit de l'associer au terrorisme. 

    Pour leur part, les phrases sont construites de façon à exclure toutes les suppositions ou les hypothèses ouvrant la voie devant la critique. Entre temps, le contenu de ces mêmes phrases appelle à l'indulgence et à la complaisance. Pour finir, l'auteure conclut que les textes ressemblent plus à un manifeste militaire qu'à un outil éducatif. 

    La présentation de l'ouvrage a été accueillie par un public large et hétérogène et la rencontre a été enrichie par de nombreuses questions. Pour Nurit Peled-Elhanan, il s'avère que l'aspect le plus marquant et surprenant lors de son travail de recherche et d'analyse n'était pas forcément le contenu des textes mais plutôt le degré de précision et de minutie avec lesquels ils répondent à toutes les catégories de racisme visuel et littéraire. Il y a eu également des questions qui ont finalement poussé l'auteure à parler brièvement de son expérience universitaire. En réponse à la question : « Comment réagissent vos étudiants israéliens lorsqu'ils apprennent de telles vérités pendant les cours ? » Peled-Elhanan a répondu : « Je n'ai jamais eu de problèmes pendant mes cours. Pour le reste, il y a certaines évidences qui, une fois révélées, on ne peut plus faire semblant de les ignorer ou de ne pas les voir. » 

    Nurit Peled-Elhanan a reçu le prix Sakharov du Parlement européen en 2001 pour ses plaidoyers en faveur de la paix au Moyen-Orient. Elle est professeure de littérature et de sciences de l'éducation à l'université hébraïque de Jérusalem, et co-fondatrice du Tribunal Russell sur la Palestine.