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France - Page 7

  • Luz lance une fatwa

    Luz lance une fatwa sur Val et renonce à dessiner le prophète des musulmans

    Luz, auteur de la Une controversée du numéro deCharlie Hebdo paru après la tuerie de janvier, déclare qu’il ne dessinera plus le personnage de Mahomet, dans un entretien au magazine Les Inrockuptibles, paru mercredi.

    "Je ne dessinerai plus le personnage de Mahomet, il ne m’intéresse plus. Je m’en suis lassé, tout comme de celui de Sarkozy. Je ne vais pas passer ma vie à les dessiner", déclare-t-il en réponse à une question sur cette couverture "devenue mondialement célèbre".

    Val "n’est plus Charlie"

    Alors qu’on l’interroge sur une déclaration de Philippe Val, l’ancien patron de Charlie Hebdo, qui avait estimé, peu après l’attentat, que les terroristes avaient gagné, il rétorque : "J’ai sauté au plafond en entendant ça". "C’est tellement dingue. Il n’est plus lui-même, ce garçon, et il ne parle qu’en son nom. Il n’est plus Charlie, il n’est pas Charlie. Il fait juste partie de l’histoire de Charlie. Il est dans le déni de ce qu’il a été pour ce journal", ajoute-t-il. "Les terroristes n’ont pas gagné. Ils auront gagné si la France entière continue d’avoir peur", conclut-il en estimant qu’il s’agit du "ressort du FN".

    Numéro des "survivants"

    Le numéro des "survivants" de janvier, avec la caricature de Mahomet en couverture, tenant une pancarte "Je suis Charlie", et le surtitre "Tout est pardonné", avait suscité des manifestations parfois violentes dans plusieurs pays musulmans. Sorti une semaine après la tuerie perpétrée par deux jihadistes, le 7 janvier, qui avait fait 12 morts, il avait été diffusé à 8 millions d’exemplaires, un record historique pour la presse française.

  • Crash de l’A320 vu par Elkabbach...

    Crash de l’A320 : quand Jean-Pierre Elkabbach explorait la piste arabo-terroriste

    par Julien Salingue, le 28 mars 2015

    Le 25 mars 2015, c’est-à-dire le lendemain du crash de l’A320 de la compagnie Germanwings, Jean-Pierre Elkabbach recevait sur Europe 1 Alain Vidalies, secrétaire d’État aux transports. Alors que les boîtes noires de l’avion n’avaient pas encore été examinées (et la responsabilité de l’un des deux pilotes établie), l’intervieweur d’Europe 1 s’est improvisé enquêteur et a tenté d’en savoir plus sur le crash. Ce qui l’a amené à poser des questions… étonnantes, notamment lorsqu’il s’est mis à s’intéresser aux passagers de l’avion [1] :


    - Jean-Pierre Elkabbach : « Parmi les 144 passagers victimes de cette catastrophe, il y a 67 Allemands, 45 Espagnols, c’est-à-dire 112. Qui sont les 32 autres ? »
    - Alain Vidalies : « Il y a un certain nombre de nationalités, cela a été dit, des Belges, des Anglais, des Turcs, il y a des vérifications qui sont en cours puisque nous sommes à l’intérieur de l’espace Schengen… »
    - JPE : « Justement on se disait avec Maxime Switec [présentateur du journal de 8h sur Europe 1] tout à l’heure, comment se fait-il qu’il y avait le nom des passagers mais pas leur nationalité ? »
    - AV : « C’est la réalité quand vous prenez un avion à l’intérieur de la France ou à l’intérieur de l’espace Schengen… »
    - JPE : « Et il n’y a pas de changement à envisager ? »
    - AV : « Écoutez je pense qu’à ce moment-là ça voudrait dire qu’on ne pourrait plus prendre les billets par internet ou d’une manière facile donc je crois qu’il faut réfléchir à ces conséquences… »
    - JPE : « Dans les noms que vous avez des passagers, il n’y en a pas qui viennent d’endroits où on pourrait soupçonner qu’ils sont en mission suicidaire ? »

    STOP.

    Pas besoin de lire entre les lignes pour comprendre que selon Jean-Pierre Elkabbach, on aurait donc pu soupçonner certains passagers d’être « en mission suicidaire » sur la seule base de leur nom. Notons au passage que la formule de l’intervieweur est maladroite et un peu obscure. Avec le franc-parler qu’on lui connaît, Jean-Pierre Elkabbach aurait pu tout simplement demander : « Y’a-t-il un Arabe dans l’avion ? ».

    Pour l’aider à préparer ses prochaines interviews, Acrimed a décidé de soumettre quelques questions-types qui pourront être réutilisées (sans payer de droit d’auteur) par Jean-Pierre Elkabbach :

     « Dans les noms que vous avez des passagers, il n’y en a pas qui viennent d’endroits où on pourrait soupçonner qu’ils ont des grosses voitures et qu’ils aiment voler des poules ? »

     « Dans les noms que vous avez des passagers, il n’y en a pas qui viennent d’endroits où on pourrait soupçonner qu’ils ont beaucoup de poils et qu’ils sont tous maçons ou femmes de ménage ? »

     « Dans les noms que vous avez des passagers, il n’y en a pas qui viennent d’endroits où on pourrait soupçonner qu’ils se nourrissent exclusivement de riz et qu’ils sont fourbes ? »

     « Dans les noms que vous avez des passagers, il n’y en a pas qui viennent d’endroits où on pourrait soupçonner qu’ils aiment l’argent et qu’ils complotent pour diriger secrètement le monde ? »

    Etc.

    On en rajoute ? Pas vraiment. La réponse d’Alain Vidalies confirme d’ailleurs que tout le monde, à commencer par l’interviewé lui-même, a compris ce que sous-entendait Jean-Pierre Elkabbach :

    « Il n’y a aucun nom de cette nature pour répondre précisément à votre question ».

    On aurait pu attendre d’un responsable politique « de gauche » qu’il reprenne l’intervieweur d’Europe 1. Mais non, il n’en fut rien.

    L’air (irrespirable) du temps sans doute…

    Julien Salingue

     

    Notes

    [1] Voir la vidéo intégrale de l’interview ici. L’extrait que nous avons isolé débute vers 2’58. Notons que les propos de Jean-Pierre Elkabbach ont été relevés sur quelques sites, entre autres libération.fr et rue89. Mais le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont loin d’avoir suscité une véritable indignation.

  • ACRIMED: Critique des médias

    Critique des médias sur le Web (janvier-février-mars 2015)

    par Franz Peultierle 16 avril 2015

    N° 33 de notre sélection trimestrielle (cette fois-ci) d’articles de critique des médias parus sur le Web et disponibles gratuitement. Où il est question de « Charlie » et ses suites, de sexisme, de racisme, et de diverses choses.

    « Charlie » et ses suites

    Charlie à tout prix ? (La pompe à phynance, 13/01) – « Mais les choses deviennent moins simples quand “Charlie” désigne – et c’est bien sûr cette lecture immédiate qui avait tout chance d’imposer sa force d’évidence – quand “Charlie”, donc, désigne non plus des personnes privées, ni des principes généraux, mais des personnes publiques rassemblées dans un journal. On peut sans la moindre contradiction avoir été accablé par la tragédie humaine et n’avoir pas varié quant à l’avis que ce journal nous inspirait – pour ma part il était un objet de violent désaccord politique. Si, comme il était assez logique de l’entendre, “Je suis Charlie” était une injonction à s’assimiler au journal Charlie, cette injonction-là m’était impossible. Je ne suis pas Charlie, et je ne pouvais pas l’être, à aucun moment. »

    La vie ratée de Philippe Val (Les mots sont importants, 13/04) – « Revenons au plus grave dans cette diatribe en réalité aussi bête qu’ancienne. Était-ce d’ailleurs la peine de la signaler ? Non sans doute, si ce n’est pour ce passage hallucinant dans lequel de “société” en “système”, de “riches” en “juifs”, Philippe Val finit tout bonnement par traiter les sociologues d’antisémites. »

    Val/Lapix, la question non-posée (Arrêt sur images, 10/04) - « Ce que ne rappelle pas la pourtant percutante Anne-Sophie Lapix, c’est qu’un groupe de onze salariés de Charlie, constitué après les attentats, réclame une redistribution des actions du journal à tout le personnel. Et pourquoi ? Parce qu’on a découvert alors les faramineux dividendes empochés en son temps par Val, notamment après les bonnes ventes de la fameuse couverture "C’est dur d’être aimé par des cons" (300 000 euros pour la seule année 2008, et 1,6 million pour tout l’exercice de son mandat de directeur, selon BFMTV). Pourquoi ces pudeurs ? »

    Le sexisme et ses avatars

    Voilà ce que je refuse de voir le 8 mars (Slate.fr, 07/03) – « Rien n’est réellement mis en œuvre par les chaines pour donner davantage de place aux femmes dans leurs émissions TV. En revanche, le 8 mars, ces mêmes chaines pensent combler leurs graves lacunes en proposant un “Motus” ou seules des candidates s’affrontent, un “N’oubliez pas les paroles” avec un public exclusivement féminin ou encore un inévitable “Grand journal” 100% filles (qui rime avec “hihihi”). »

    Le nu, étendard sexiste des valeurs occidentales (Culture visuelle, 09/02) – « L’unique raison pour laquelle de nombreux journaux reprennent cette information, malgré l’absence de déclaration explicite de l’actrice comme de réaction des autorités iraniennes, est parce qu’elle mobilise un stéréotype islamophobe, permet de reproduire un schéma médiatique éprouvé qui renvoie une image positive de l’Occident – et fournit accessoirement un petit frisson d’excitation sexuelle. »

    Du déni des victimes

    Statistiques de l’islamophobie : misère du journalisme mensonger(Blogs de Mediapart, 26/02) – « Dans sa chronique du 15 décembre 2014 sur France Culture, la journaliste Caroline Fourest remet en cause notre intégrité professionnelle et le caractère scientifique de notre livre Islamophobie (La Découverte). Elle est récidiviste puisque lors de sa parution en 2013, elle nous avait déjà attaqué, sur la même antenne, en nous accusant d’être des “chercheurs-militants”, dont le livre aurait eu pour “fil conducteur” le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), “association communautariste” influencée par Tariq Ramadan et financée par le milliardaire George Soros et le Qatar. »

    France 2 s’acharne sur Zyed et Bouna (Télérama.fr, 20/03) – « Souvenez-vous. 10 novembre 2005. David Pujadas : “Depuis le début de cette vague de violence, beaucoup soulignent le sang-froid et le professionnalisme des forces de l’ordre.” Déjà, à l’époque, nous sommes tous policiers. “Mais, pour la première fois aujourd’hui, huit policiers ont été suspendus dans le cadre d’une procédure disciplinaire.” Une procédure disciplinaire initiée… par France 2 !!! »

    Et aussi...

    Respecter une victime présumée de viol ne doit pas empêcher un journaliste de vérifier les faits (au contraire) (Slate.fr, 08/04) – « Pour Rolling Stone, les erreurs ont été faites parce que la journaliste et la rédaction ont eu peur d’avoir l’air de douter du récit d’une victime de viol. L’éditeur et la journaliste, Sabrina Rubin Erdely, disent qu’ils ont été trop accommodants avec Jackie car ils voulaient éviter de la traumatiser et qu’elle refuse ensuite de coopérer. »

    On n’est pas rendu… (reportage à l’enregistrement d’“On n’est pas couché” sur France 2) (Article11, 29/01) – « Le fameux chauffeur de salle. Celui dont on entend toujours parler quand on évoque les émissions télévisées enregistrées en public. Ce qui frappe en premier, c’est son air désabusé, las, vide. Cet homme n’habite pas son corps, il le pilote. Comme s’il appliquait à lui-même la méthode qu’il utilise sur le public. “Alors, alors, vous êtes en forme ?” Malgré l’énergie qu’il tente d’insuffler à sa prestation, la voix est traînante. Il se force, n’y croit pas. C’est tout à fait fascinant, mais ça n’a l’air de choquer personne. Et surtout pas l’homme qui hurle dans mon dos, façon marionnette montée sur ressorts. “Ouuuuiiiiiii !” »

    Témoignage d’une pigiste de Radio France (Lundi.am, 06/04) – « Le boulot de pigiste c’est : tu fais la même chose qu’un titulaire, c’est-à-dire que tu fais des reportages, tu fais aussi de la présentation de journaux et on t’appelle quand il y a un journaliste en moins, tu bouches les trous, tu es remplaçant. »

    Numéro23 : polémique sur une plus-value « scandaleuse » (Le Monde.fr, 10/04) – « “Il est assez scandaleux qu’on puisse faire autant de bénéfice sur une ressource publique.” La sentence prononcée par la députée PS Martine Martinel, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, mercredi 8 avril, résume assez bien les critiques déclenchées par le rachat de Numéro23. »

    Facebook veut vassaliser la presse en accueillant ses contenus (blog « L’An 2000 », 24/03) – « Si elle était prévisible, cette évolution n’en est pas moins inquiétante pour la presse. Elle confirme que les médias sont devenus accros à Facebook et ses 1,4 milliards d’utilisateurs, au point de consentir à n’être plus que des sous-traitants. La presse se met dans la position de la Grèce face à ses créanciers. Au bord du précipice, elle risque d’accepter cette injection de pages vues fraîches en échange d’une perte de souveraineté. »

    [http://nonvirgule.tumblr.com/] (Tumblr.com) – Une sélection d’articles dont le titre commence par « Non, », « parce que les articles sur les vraies infos, c’est un peu trop facile ».

  • FESSÉE : COMMENT LA MONTRER ?

     

    Par Daniel Schneidermann le 03/03/2015 - 09h15 - le neuf-quinze

    Enfin un vrai débat ! La France doit-elle proscrire, par la loi, les chatiments corporels sur les enfants, et notamment la fessée ? C'est ce que lui demande, selon Le Monde, le Conseil de l'Europe. On attend avec impatience d'observer si le fossé entre eurolâtres et europhobes s'applique ici aussi. On attend notamment le réquisitoire anti-fessée de Jean Quatremer, et la réplique pro-fessée de Jacques Sapir (le communiste Pierre Laurent a déjà fourni une indication intéressante, en révélant que ce débat le "fait tomber sur le cul").

    En attendant, le sujet pose aux media un autre problème : comment l'illustrer ? Sachant que l'illustration la plus proche de la vérité de la scène (une photo de fessée déculottée) est inimaginable sur des medias généralistes, que reste-t-il ?

    Solution la plus souvent retenue, la photo d'agence, avec modèles professionnels, aux visages non visibles.

    Modèle de base, avec alliance à la main fesseuse (AFP). La fessée est administrée de nos jours (slip de couleur, jean), par un couple parental présumé hétérosexuel. Nombreuses variantes.

    Autre possibilité, l'illustration vintage. Effet recherché : souligner le caractère ancien de la fessée. A noter que ce choix en lui-même n'exprime aucune position. Il peut en effet souligner aussi bien l'archaïsme, que le caractère traditionnel et ancestral de la pratique.

    Le Monde a choisi ce modèle vintage. Epoque présumée : début XXe siècle

    Atlantico opte pour cet autre vintage, avec visages expressifs. Epoque présumée, années 50 (observer la coiffure des protagonistes)


    > Cliquez sur l'image pour un gros plan <

    RFI opte pour l'ultra vintage, style gravures licencieuses XVIIIe (observer le carrosse à l'extérieur). Manière de situer la pratique dans un très ancien patrimoine pictural et littéraire ?

    Dernière solution : parler d'autre chose. Mais de quoi ? Ci-dessus la solution Valeurs Actuelles. L'hebdomadaire tente-t-il de faire passer un message sur le vivrensemble ? Ci-dessous, la photo choisie par La Dépêche, qui plonge également dans un abîme de perplexité.

  • Pierre Bergé regrette l’indépendance éditoriale du Monde

     

    par Martin Coutellier le 13 février 2015

    Réagissant à la publication des « Swissleaks » par le quotidien dont il est copropiétaire, Pierre Bergé livre une conception particulière de l’indépendance éditoriale, qu’il bafoue au passage.

    Parmi les nombreuses réactions à la publication des « Swissleaks » par le journal Le Monde, celles de Mathieu Pigasse et de Pierre Bergé ont évidemment un caractère particulier, puisqu’elles révèlent ce que pensent deux des détenteurs [1] du journal du travail des journalistes qu’ils emploient.

    Ainsi, la déclaration du banquier Mathieu Pigasse, signalant lors de la matinale de France Inter le risque de basculement de son journal dans « le maccarthysme fiscal », aurait pu ne pas passer inaperçue. Mais l’homme d’affaires Pierre Bergé, un peu plus tard sur RTL, a quelque peu éclipsé la remarque de Pigasse. Il explique d’abord son malaise vis-à-vis des révélations publiées dans Le Monde : « Est-ce que c’est le rôle d’un journal, et surtout d’un journal comme Le Monde, de jeter en pâture des noms, des gens ? Pourquoi Gad Elmaleh ? Qu’est-ce que ça veut dire ça ? ». Avant de préciser : « (…) ce n’est pas ça que devrait être un journal, en tout cas un journal comme Le Monde. Et ce n’est pas pour ça que je suis venu au secours du Monde et ce n’est pas pour ça que j’ai permis aux journalistes du Monde d’acquérir leur indépendance. Ce n’est pas pour ça. Ce sont des méthodes que je réprouve totalement et qui n’ont aucune justification ». Et l’on comprend par là ce que Pierre Bergé pense de l’indépendance des journalistes vis-à-vis du ou des propriétaire(s) de leur journal : quelque chose qu’il revient au(x) propriétaire(s) d’autoriser, ou non ; et qui permet aux journalistes de pratiquer les méthodes que le(s) propriétaire(s) approuve(nt).

    Ayant vraisemblablement une autre perception de l’indépendance éditoriale (peut-être parce qu’elle ressent les pressions qui menacent cette indépendance), la Société des rédacteurs du Monde a réagi dans un communiqué. On y trouve notamment cette affirmation, qui semble se vouloir auto-réalisatrice : « Cela n’a pas empêché et n’empêchera pas les journalistes de travailler sereinement en toute indépendance et responsabilité. » Malheureusement l’indépendance ne se décrète pas. Et les déclarations de bonnes intentions [2] ne suffisent pas à l’instaurer, surtout lorsqu’au travers d’autres déclarations, publiques et très médiatisées, le(s) propriétaire(s) se permettent de peser sur les futurs choix éditoriaux, quoi qu’en disent ceux qui les prennent.

    Dans quel metier imaginerait-on en effet que l’avis de personnes qui peuvent eventuellement décider de votre renvoi soit une donnée qu’on peut choisir de négliger ?

    Martin Coutellier

    PS : la rédaction du Monde a reçu le soutien de Laurent Joffrin, sous la forme d’un tweet flagorneur et… déconnecté :

    « Libre », en effet, de censurer à répétition un journaliste récalcitrant, de trapper des informations inopportunes, ou de saborder la rédaction au point que le pire sera pour ceux qui restent.

    Notes

    [1] Le troisième est le chef d’entreprise Xavier Niel.

    [2] En dehors du « pacte » signé en 2010 et mentionné dans le communiqué de la Société des rédacteurs du Monde, Pierre Bergé avait notamment déclaré sur France Culture le 11 janvier 2011 : « je n’ai pas ni les pouvoirs, ni l’envie, du tout, de peser sur la rédaction du Monde  »  ; l’extrait sonore est en ligne ici.