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  • Remarques éthiques concernant la Syrie

     

    La conférence de Genève 2 est dans l’impasse car l’opposition armée, soutenue par l’Arabie saoudite, pose comme condition préalable à sa participation l’abdication du président Bachar el-Assad. C’est dans ce contexte que les pères provinciaux de la Compagnie de Jésus rappellent des points élémentaires que les gouvernements occidentaux semblent avoir oubliés.

     | ROME (ITALIE) | 4 NOVEMBRE 2013 
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    Nous les Provinciaux Jésuites, en tant que Supérieurs majeurs de la Compagnie de Jésus au Proche-Orient et en Europe, accueillons chaleureusement la récente déclaration du Saint-Père sur la Syrie. De toutes ses forces, il a alerté l’opinion internationale sur la tragédie syrienne et a demandé aux « parties en conflit d’écouter la voix de leur conscience et de ne pas s’enfermer dans leurs propres intérêts ». Avec lui, nous déclarons aussi que « ce n’est jamais l’usage de la violence qui conduit à la paix » [1], mais que la seule voie pour la paix se trouve dans la culture de la rencontre et du dialogue.

    Des pas vers la paix

    Nous nous réjouissons que la menace d’attaques aériennes contre la Syrie ait cessé et nous soutenons le lancement du processus qui vise à la destruction de toutes les armes chimiques trouvées sur le sol syrien. Nous soutenons les négociations entreprises pour convoquer une conférence de paix pour la Syrie et nous souhaitons fortement que ce processus de paix avance rapidement, courageusement et fermement. Nous demandons à toutes les parties en conflit, aussi bien qu’à la communauté internationale, 
    - de rechercher de façon urgente un cessez-le-feu garanti par une autorité internationale ; 
    - d’établir une feuille de route pour préparer la réunion de toutes les parties prenantes du conflit ; 
    - de réunir une conférence de paix pour trouver un accord commun qui puisse sauvegarder les vies des Syriens.

    Mobilisation sociale et civile

    En même temps, nous appelons de nouveau à la mobilisation de tous les organismes civils et sociaux afin d’aider la population syrienne qui doit faire face à l’une des plus grandes tragédies humanitaires de notre siècle. L’assistance aux réfugiés à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays (environ un quart de la population), le besoin de nourriture, de médicaments et de soins, la libération des détenus et des otages et la réouverture des institutions d’éducation, continuent d’être des besoins urgents.

    Intérêts en jeu

    Nous souhaitons aussi attirer l’attention sur la nécessité de reconnaître et de nommer les intérêts réels qui sont en jeu, à la fois localement, régionalement et internationalement, et qui malheureusement ne correspondent pas toujours aux intérêts du peuple syrien. En particulier, nous appelons à une réflexion sur les conséquences de la production et de la vente d’armes ; nous appelons à la cessation des livraisons et des ventes d’armes à toutes les parties en conflit.

    Discernement nécessaire

    Nous invitons la communauté internationale au refus de tout soutien, qu’il soit diplomatique ou militaire, de toute partie en présence qui préconise ouvertement quelque forme que ce soit de violence, de fanatisme ou d’extrémisme. Le respect de la dignité de la personne humaine aussi bien que de ses droits devrait constituer un préliminaire pour toute aide matérielle et un critère incontournable.

    Les communautés chrétiennes en Syrie

    Enfin, nous attirons particulièrement l’attention sur le sort des communautés chrétiennes vivant en Syrie. Présentes sur place depuis le commencement de l’ère chrétienne, ces communautés constituent un élément inséparable de son tissu social et de sa richesse culturelle ; elles contribuent aussi activement à son développement. Les solutions préconisant l’exil ou l’élimination de ces communautés sont inacceptables. Nous voulons encourager ces communautés chrétiennes et leur assurer qu’elles peuvent jouer un rôle important dans leurs sociétés à travers leur témoignage fidèle à l’Évangile : un Évangile qui appelle à la paix, à la justice, au pardon, à la compréhension mutuelle et à la réconciliation.

  • Attention, Israël camoufle ses produits dans votre supermarché !

    Les pratiques de tromperie sur la marchandise, d’étiquetage frauduleux destinés à masquer l’exportateur israélien sont légion dans les grandes surfaces. Malgré les plaintes et « signalements » à la Direction des Fraudes, aucune sanction n’a été prise à ce jour. Aujourd'hui, des militants qui ont appelé au boycott des produits exportés par l'occupant israëlien sont poursuivis en justice par le gouvernement...

     

    Nous vous appelons à rejoindre cette campagne, et à refuser de financer l’occupation israélienne !
    - Regardez attentivement les étiquettes des produits avant de les acheter. N’acceptez pas les étiquetages incomplets ou trompeurs (dernier en date repéré dans une grande surface : « avocats Kenya/Israël »*). Demandez des explications aux commerçants.
    - Rappelez-leur qu’ils ont l’obligation légale d’inscrire la provenance exacte de tous les produits frais et fruits secs qu’ils vendent en caractères aussi gros que les prix.
    Cela vaut autant pour le supermarché que pour l’épicier du coin, ou encore pour les vendeurs de fruits et légumes sur les marchés.
    Et venez nombreux soutenir les militants poursuivis en justice par le gouvernement !
     
    Prochains procès BDS :
    - A la Cour d’Appel de Colmar, le mercredi 16 octobre à 9 H du matin. Les 12 militants de Mulhouse ont gagné leur procès en première instance, à Mulhouse, mais le gouvernement fait appel !
    - A la Cour d’Appel de Paris, le mercredi 30 octobre à 13 H 30. Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich ont été relaxés par le tribunal de Bobigny, mais le gouvernement a fait appel !

    Les fameux avocats « Kenya/Israel » :

     
    Mais les pratiques de tromperie sur la marchandise, d’étiquetage frauduleux destinés à masquer l’exportateur israélien sont légion dans les grandes surfaces. Pour n’en citer que quelques exemples :

    Oranges (Jaffa) du « Mexique »
     
    Ciboulette bretonne « made in Israël » (« Que Choisir »)

     

    Dattes Medjoul, « origine France » !


    Avocats (Carmel) du « Mexique »


    Pomelos (Carmel) du« Mexique »

    Avocats du « Pérou » sur l’ardoise, mais « origine Chili », et exportés par l’entreprise israélienne « Mehadrin » sur le carton qui les contient !


    Et malgré nos plaintes et « signalements » à la Direction des Fraudes, aucune sanction n’a été prise à ce jour.
    Merci de faire circuler au maximum ces informations, afin d’éclairer le public et de l’engager à réagir.

    Pour écrire à Madame Taubira, ministre de la Justice, et dénoncer ce scandale :
    Mme Christiane Taubira
    MINISTERE DE LA JUSTICE
    13, place Vendôme
    75042 Paris Cedex 01
    Téléphone : +33 1 44 77 60 60
    Pour envoyer un message : http://www.justice.gouv.fr/contact.html
     

    Avocats du « Pérou » sur l’ardoise, mais « origine Chili », et exportés par l’entreprise israélienne « Mehadrin » sur le carton qui les contient !


    Et malgré nos plaintes et « signalements » à la Direction des Fraudes, aucune sanction n’a été prise à ce jour.
    Merci de faire circuler au maximum ces informations, afin d’éclairer le public et de l’engager à réagir.

    Pour écrire à Madame Taubira, ministre de la Justice, et dénoncer ce scandale :
    Mme Christiane Taubira
    MINISTERE DE LA JUSTICE
    13, place Vendôme
    75042 Paris Cedex 01
    Téléphone : +33 1 44 77 60 60
    Pour envoyer un message : http://www.justice.gouv.fr/contact.html

  • Contribuables français, vous payez pour les procès du lobby d’Israël ! D’accord ?

     

    RECETTE POUR DETOURNER LA LOI FRANÇAISE AU SERVICE D’ISRAEL

    I. INGREDIENTS

    Prenez un gouvernement et un ministre de la justice malléables à souhait (pour le moment, choisir la France qui est le seul Etat qui cède aux pressions israéliennes en cherchant à criminaliser le boycott d’Israël)
    Obtenir de ce même gouvernement français qu’il envoie une circulaire à tous les procureurs de France, ordonnant à ces derniers de poursuivre les personnes qui appellent au boycott d’Israël, et seulement à celui-là, et de faire tout ce qu’ils peuvent pour que les juges condamnent les militants. L’appel au boycott de tous les autres pays ne pose aucun problème.
     
    II. FAIRE MONTER LA SAUCE

    La recette est simple : il ne reste plus aux officines sionistes qu’à déposer des plaintes simples (sans constitution de partie civile) et de demander au gouvernement d’engager des poursuites.

    Ces plaintes n’ont même pas besoin d’être correctement rédigées sur le plan juridique. Elles se contentent souvent d’un « signalement », c’est à dire des lettres de dénonciation sur la base desquelles l’Etat accepte d’engager des poursuites. Il suffit de crier à l’antisémitisme, l’incitation à la haine, au « palestinisme » (sic !)
    Sammy Ghozlan (Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme - BNVCA), membre du lobby israélien en France, se charge de ce petit boulot. Il en est à une centaine de plaintes déposées, dont une contre feu Stéphane Hessel, pour avoir, lui aussi, appelé au boycott d’Israël.

    Ensuite, sur injonction du gouvernement, un parquet ouvre une enquête, et fait convoquer par la police des personnes « pour les besoins de l’enquête ». A ce stade, une poursuite représente déjà des dizaines et des dizaines d’heures de procédure policière et judiciaire. Multipliez par le nombre de poursuites engagées à ce jour contre une quarantaine de militants BDS, et vous aurez un début d’idée de la consommation des ressources de l’Etat au profit du lobby israélien.

    Il fait également approcher les responsables des grandes surfaces où se sont déroulées les actions d’appel au boycott et de dénonciation de la présence de produits illicites (parce que provenant très souvent des colonies installées illégalement dans les territoires palestiniens occupés), afin de les inciter à porter plainte.

    Mais, ces directeurs de magasin n’ayant subi aucun préjudice matériel au cours de ces actions non violentes, et étant eux-mêmes conscients de vendre des produits dont il ne peuvent mentionner l’origine exacte, contrairement à la réglementation, ont chaque fois refusé de porter plainte contre les militants.

    Certains ont même tenu à faire noter par les policiers que les échanges avec les militants avaient été « très courtois ».

    Qu’à cela ne tienne : le parquet ayant quand même décidé de renvoyer les militants BDS devant le tribunal correctionnel, le jour de l’audience, on voit invariablement débarquer une brochette d’officines sionistes, qui se constituent alors parties civiles, et se « joignent » à l’action gouvernementale.
    III. SERVIR SUR UN PLATEAU

    Pas un sou déboursé de leur part, c’est l’Etat qui régale, paye les policiers, les juges, les greffiers – rappelons que l’Etat c’est nous tous—et qui s’est tapé le boulot. Pas même la moindre somme déposée comme il se doit, en guise de « consignation » pour se constituer partie civile.

    Les BNVCA, France-Israël, Amis d’Israël, Amis des Villes Sinistrées d’Israël (ça ne s’invente pas !), Chambre de Commerce France-Israël, « Avocats sans frontières » de l’inénarrable William Goldnadel, se pointent à l’audience, le jour J, les mains dans les poches... et réclament des dommages et intérêts, et frais de justice, s’élevant à plus de 10.000 euros par prévenu pour chacune de leurs associations !

    Et comme ils n’ont pas grand chose à apporter dans la corbeille de mariage, c’est au gouvernement d’espérer que les magistrats vont être dociles, et déclarer le boycott d’Israël (et seulement d’Israël) illégal.

    Aucun tribunal de France n’a à ce jour osé un tel attentat contre la liberté d’expression, qui reste, qu’ils le veuillent ou non, une liberté garantie par la Constitution.

    Mais le lobby ne renonce pas, et use de tous ses charmes pour que le gouvernement fasse appel et, le cas échéant, aille en cassation.

    IV. LÀ OÙ ÇA SE COMPLIQUE

    Mais sur quel fondement le gouvernement engage-t-il ces poursuites ? En vertu de quelle loi ?

    Le gouvernement n’ayant rien trouvé dans la législation française qui interdise le boycott d’un Etat pour des raisons politiques, il invoque l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881, qui condamne « toute discrimination à l’encontre d’une personne ou d’un groupe de personnes A RAISON de son appartenance ou de sa non-appartenance à une religion, une race, une ethnie, une nation ».

    Ah, ah ! Vous vous en prenez à la « nation israélienne » ! Donc vous discriminez, vous incitez à la haine et à la violence...
    Mais les oranges, les poivrons, les avocats ou les lingettes ne sont pas des personnes, ni des groupes de personnes ! Et nous n’appelons pas à les boycotter A RAISON de leur nationalité, mais en raison de la politique criminelle de l’Etat d’Israël...
    Oui, mais derrière ces produits, il y a des producteurs et donc des personnes. Et d’ailleurs ce que vous faites est stupide car ce sont les Palestiniens qui en sont les premières victimes vu que vous leur retirez leur gagne-pain...
    Alors vous dites vous-mêmes que, même en tirant la loi par les cheveux et en transformant les pamplemousses en personnes, ces producteurs ne sont pas tous israéliens, mais aussi palestiniens, et peut-être travailleurs immigrés thaïlandais ? Alors, quel rapport avec l’antisémitisme ou encore la nationalité ?
    Et puis, de quelle nation parlez-vous, puisque vous refusez d’indiquer d’où viennent ces produits, car c’est souvent des colonies illégales, dans les territoires palestiniens occupés...

    Le terme de colonies est très abusif, Madame la Présidente (ou Mr le Président). Car les frontières d’Israël ne sont pas définitivement fixées. Il faudrait plutôt parler de territoires « disputés » ou « discutés »...
    Ce n’est pas ce que dit le droit international, ni même la France à ce sujet !
    Le ou la Président(e) du tribunal : Stop ! On n’est pas ici pour faire de la politique !
    Rires dans la salle
    Taisez-vous ou je fais évacuer la salle !
    Président(e) : Bon je note en tout cas que nul propos antisémite n’a été tenu, et qu’il n’y a eu aucune dégradation ni violence...
    Madame la Présidente, nous ne disons pas que les prévenus sont antisémites, mais vous comprenez, le palestinisme mène tout droit à l’affaire Merah...
    La salle : Ooh !
    Silence !
    (Changement de registre) : Madame la Présidente, quelles que soient leurs motivations, ils ne peuvent pas nier que pendant les 12 minutes 30 qu’a duré cette action dans ce supermarché, les clients qui ont voulu acheter des produits israéliens ont été gênés pour le faire. Il s’agit donc d’une entrave économique !
    Ne riez pas : le tribunal d’Alençon a condamné 7 personnes, le 19 septembre dernier, pour « entrave à l’exercice normal d’une activité économique ». (Ces derniers font appel, bien entendu).
    Et ceci alors que :

    1) le magasin Carrefour d’Alençon n’avait pas estimé qu’il y avait d’entrave, et n’avait pas porté plainte

    2) cette activité n’avait rien de « normal », puisque bon nombre des produits « made in Israël » proposés à la vente provenaient des colonies et étaient donc illicites.

    3) Le même tribunal avait classé « sans suite » une plainte déposée par les militants à ce sujet, en indiquant qu’il n’avait « pas réussi à déterminer la provenance de ces produits » !!!

    Bien heureusement, la plupart des juges tiennent à leur indépendance. Ils refusent de tordre, comme une serpillère, une loi destinée à prévenir les discriminations raciales, pour en faire un bouclier protégeant un Etat, dont la spécialité est l’apartheid et les discriminations.

    Plusieurs procureurs courageux ont même refusé d’obéir à leur hiérarchie et n’ont requis aucune condamnation.

    La grande majorité des militants inculpés à ce jour ont donc été relaxés. Et contre les autres, ont été retenus des prétextes fallacieux tels « l’entrave économique ».

    Aucun tribunal n’a jugé à ce jour que le boycott d’Israël est illégal, malgré ce qu’essaie de faire croire le CRIF et ses dépendances !

    INDIGNEZ-VOUS !

    Mais, savez-vous que même lorsque les inculpés gagnent leurs procès, ils ne peuvent pas réclamer le moindre centime de dédommagement à qui que ce soit ?

    En effet, dans la grande démocratie française, quand c’est l’Etat qui engage des poursuites, on ne peut rien lui réclamer, pas même le remboursement des frais de justice !

    Donc les contribuables paient des sommes colossales sans le savoir, et les militants déboursent des frais de justice importants.

    Ne serait-il pas temps de dire à Madame Chistiane Taubira, ex-militante du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et actuelle ministre de la Justice, que nous en avons assez d’être pris pour des imbéciles ?
    Si l’Etat ne sait vraiment pas quoi faire de notre argent, nous pouvons faire quelques suggestions qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation ou des retraites ?

    Et il serait bon de lui rappeler que les femmes et les hommes de conscience utilisent le seul moyen non violent à leur disposition, réclamé par la société palestinienne, pour sanctionner l’occupation israélienne, parce que notre gouvernement ne le fait pas.

    Si la France respectait ses engagements concernant les résolutions de l’ONU, les Conventions de Genève, mais aussi la torture et la protection des droits de l’enfant, nous n’aurions pas besoin de boycotter Israël.
     
    Si notre gouvernement, au lieu de fermer les yeux sur les enfants palestiniens quotidiennement kidnappés, détenus et torturés par Israël, poursuivait, comme il en a l’obligation les responsables de ces tortures quand ils viennent en France, au lieu de leur dérouler le tapis rouge, nous pourrions nous occuper d’autres questions.
     
    Si la France cessait de collaborer à la construction des drones qui larguent des bombes sur la population de Gaza,
     
    Si elle cessait d’encourager la colonisation et le blocus de Gaza,
     
    Si elle prenait des sanctions contre les constantes violations du droit international et des droits de l’Homme par Israël, nous n’en serions pas là aujourd’hui.
     
    La France, qui entretient des relations très privilégiées avec l’occupant Israélien dans tous les domaines, a des moyens de pression évidents sur ce dernier.

    A commencer par l’application des directives européennes, clairement énoncées en juillet 2013, et exigeant que tout contrat passé avec Israël spécifie par écrit que ni Gaza, ni la Cisjordanie, ni Jérusalem Est ne font partie d’Israël.
    Ce n’est pas très compliqué de se plier aux directives européennes, quand on a l’Europe plein la bouche en permanence ?

    Pour ce qu’il en est de la campagne BDS, elle se porte bien merci. Elle ne cesse de progresser dans le monde entier, et y compris en France, et même en Israël, ou les opposants de « Boycott from Within » nous appellent à les rejoindre.

    Et tous ces procès en sorcellerie, n’y changeront rien. Au contraire. Ils ne font que populariser le boycott, ce moyen de résistance pacifique, qui a gagné ses lettres de noblesse depuis longtemps. En Inde du temps de Ghandi, comme aux Etats-Unis pour la bataille des droits civiques des Noirs américains, ou encore lors de l’Afrique du Sud de l’Apartheid.

    Et ceux qui auraient un autre moyen d’action efficace à nous proposer pour mettre fin à l’occupation et à la colonisation israélienne, qui perdurent depuis des décennies, sans que les votes du parlement européen, les résolutions de l’ONU, les décisions de la Cour de Justice Internationale, les « pourparler de paix », les manifestations....aient eu le moindre impact, ils sont les bienvenus.