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  • La reconquête citoyenne

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    L’espoir fait vivre.

    La crise semble interminable et aucune lueur d’optimisme nous est donnée pour penser qu’elle finira sous peu. La crise est systémique, inhérente au système, et ne pourra donc finir que mal…Dans toute chose malheur est bon dit-on, alors peut-être que cette crise sera le détonateur pour retourner aux vraies valeurs humaines qui importent à chacun d’entre nous.

    La solidarité est la seule opposition à la volonté destructrice.

    La solidarité est la seule opposition à la volonté destructrice.

     

    La crise est inhumaine de par son ampleur dévastatrice et sa propension à frapper durement les plus pauvres, les plus modestes, les plus fragiles d’entre nous, alors qu’elle favorise outrancièrement les plus riches, les plus favorisés, les plus forts. Cette dichotomie sociétal nous mène droit à la rupture il ne peut en être autrement. Cette rupture peut avoir deux conséquences fortes et opposées: une guerre civile ou la construction d’une nouvelle société.

    La guerre civile et plus largement une guerre mondiale, est la volonté de l’oligarchie dominante pour sceller la rupture sociétal. Les riches ne veulent plus assumer les pauvres, les pauvres ne peuvent plus encaisser les riches. Pour « libérer de la place » dans la pyramide sociale rien de tel qu’une bonne guerre. On remplacera par des humains d’importation, du bétail que l’on fera venir par routes mal famées d’Afrique et qu’on embarquera sur des embarcations de fortune à qui l’on demandera de railler la terre promise européenne. Remplacer une classe de pauvres mais ayant une certaine éducation entrainant une conscience claire de leur situation sociale dans la société, par une classe d’esclaves immigrés ne parlant parfois même pas la langue du pays d’accueil n’est que bénéfice pour cette classe oligarchique capitaliste et mondialiste. Elle a beau jeu de dénoncer le racisme lorsque les pauvres s’opposent à l’arrivée de vague migratoire incessante qui de plus ne s’intègre nullement, ou très peu, à la culture française.
    Le réel bénéfice c’est que les esclaves sont prêts à tout pour survivre et savent se contenter de peu. Les pauvres, eux, aspirent au moins à la dignité et même cela on leur refuse. En mettant en contact les pauvres et les esclaves ont travaille à l’érosion du lien social indispensable dans une société humaine responsable. On crée les conditions du racisme nécessaire à la future guerre civile que l’on prépare avidement. Tout est fait pour diviser surtout que dans les mêmes temps on rogne sur les prestations sociales, on augmente la précarité salariale, on repousse le droit à la retraite, on fait des coupes dans le budget de la santé, on privatise les droits élémentaires,…bref on repousse toujours plus loin les conditions de l’indignité.

    Les pauvres, qui au départ ne l’étaient pas toujours, pourraient avoir la haine facile contre ces esclaves mais quel bénéfice pour eux au final si ce n’est la lente descente aux enfers? C’est là le piège que nous tend notre oligarchie notamment à travers la stigmatisation de l’Islam qui est la religion majoritaire de ces nouveaux arrivants. Attiser la tension religieuse amène le soufre satanique. Bien sûr nous avons une identité culturelle et religieuse à défendre, ce sont nos racines, mais la montée de l’Islam en France n’est que la conséquence d’une volonté oligarchique. Plus il y aura d’immigrés islamiques, plus il y aura de tensions, plus les pauvres se taperont dessus entre eux, et moins ils s’occuperont des affaires de l’état, de LEUR état, de LEUR société.

    Du moins c’est ce qu’ils espèrent! Mais l’âme humaine de ce XXI ème siècle reflète quand même le poids de l’histoire. On sait dans nos fibres culturelles ce que représente une révolte populaire avec les dégâts que cela entrainent. On sait que cela finit toujours mal pour celles et ceux qui en viennent aux armes car la force est TOUJOURS du côté de l’oligarchie car elle détient le nerf de la guerre: l’argent. Ce combat est donc perdu d’avance si on se décide à la suivre.
    En fait le vrai chemin, la voie à suivre, est celui de reconstruire du lien social, une société humaine, sans eux. Avec des valeurs humaines simples et compréhensibles par tous: le respect, la dignité, les droits et les devoirs, … Cette société-là n’est pas une utopie elle est à notre portée et elle a d’ailleurs déjà commencée. Il existe des embryons de micro-société, d’entraides solidaires et citoyennes, qui fait qu’on pourrait avoir la possibilité de désamorcer les plans de guerre de l’oligarchie faute de combattants.

    Si on décidait de faire tout l’inverse de ce à quoi elle nous prépare? Si au lieu de nous déchirer entre nous on commençait à créer des filières de solidarité ne serait-ce qu’avec notre entourage, notre famille, nos amis? Si on comprenait qu’il existe des choses beaucoup plus importantes que de se battre pour ce Dieu? Oui chacun de nous avons une théorie sur la vie, l’univers, Dieu mais cela vaut-il le coup de se battre pour l’imposer aux autres? C’est ce que l’on fait depuis que ce livre biblique a été écrit non? Et puis l’argent fait-il vraiment le bonheur? Est-ce l’essence même de la vie? Est-ce vraiment notre raison de vivre? Il y a matière en tout cas à  profiter de « l’opportunité » de cette crise systémique pour construire une société véritablement humaine.

    Un exemple de mouvement citoyen qui nait de la dureté des circonstances et qui commence à imposer sa « loi » aux autorités:

     

                    Mis en ligne par : News360x

    Publié par : le citoyen engagé

  • Dix façons d’éviter un PV

     

    Les conducteurs ne sont pas toujours bien informés de leurs droits et de leurs de voirs. Voici ce qu’il faut savoir pour ne pas prendre de contraventions et les cas où on peut les contester.

    AYMERIC RENOU | Publié le 28 mai 2013, 07h00
     
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Si vous vous êtes fait flasher et que vous souhaitez contester la contravention, vous avez quarante-cinq jours pour le faire. 

Si vous vous êtes fait flasher et que vous souhaitez contester la contravention, vous avez quarante-cinq jours pour le faire. (LP/Jean-Baptiste Quentin.)
     
    Des radars automatiques toujours plus nombreux et plus perfectionnés, des PV de stationnement désormais électroniques, et des sanctions qui coûtent de plus en plus d’argent et de points au permis : l’arsenal pour lutter contre les infractions au Code de la route n’a jamais été aussi sophistiqué. Comme le veut l’adage, nul n’est censé ignorer la loi, et mieux vaut connaître ses droits. Voici, en dix questions, les cas d’école les plus couramment rencontrés par les conducteurs, et les conseils de Rémy Josseaume, spécialisé en droit routier, membre fondateur de l’Automobile Club des avocats et auteur du guide « les Droits de l’automobiliste » (Editions du Puits fleuri).

    1 Les forces de l’ordre m’incitent à payer une amende tout de suite après un contrôle routier. Que faire?

    Payer immédiatement permet de réduire la facture, 22 € d’amende minorée au lieu de 35 € pour un feu orange ou l’absence de certificat d’assurance, 90 € au lieu de 135 € pour un feu rouge ou un défaut de ceinture. Mais cela équivaut à reconnaître l’infraction et empêche toute possibilité de recours. « On peut s’offrir un petit délai de réflexion, trois jours pour régler l’amende minorée, recommande Rémy Josseaume, ne serait-ce que pour retarder une éventuelle perte de points de permis. »
    Attention, à l’étranger, la règle veut que l’on paye tout de suite, et en liquide, le PV réclamé sur le bord de la route, sous peine de subir l’immobilisation de son véhicule.

    2 Que faire pour contester un PV? 

    Il est indispensable de respecter le délai de quarante-cinq jours prévu par la loi. Joindre l’original de l’avis de contravention et de la requête, ainsi qu’une lettre manuscrite expliquant les raisons de cette contestation. Ne surtout pas oublier de poster le tout en recommandé avec accusé de réception. Dans les cas des radars automatiques, il faut aussi consigner le montant de l’amende. « Contester n’est pas un acte anodin car, sauf si l’affaire est classée sans suite, il expose à une citation devant un tribunal, prévient Rémy Josseaume. Beaucoup regrettent de s’être lancés dans une procédure longue pour des amendes dont le montant apparaît faible par rapport au temps passé et au stress causé. »

    3 Est-ce que je peux récupérer mon véhicule alors que la fourrière est en train de l’enlever?

    L’enlèvement n’est possible que pour un stationnement gênant ou dangereux, jamais pour défaut de paiement du parking, sauf dans le cas des véhicules-ventouses restant immobiles plus de sept jours. On peut récupérer sa voiture en payant les frais de fourrière et de transport si plus de deux roues ont quitté la chaussée lors de l’opération d’enlèvement. Si la voiture a encore les quatre pneus sur le bitume, on peut exiger de la reprendre en ne payant que les frais de déplacement et, bien sûr, mais plus tard, l’amende.

    4 Quelles sont les règles pour le téléphone et le kit mains libres?

    Le kit mains libres n’est pas interdit, mais on peut se faire verbaliser si les forces de l’ordre estiment que ces  interfèrent avec la maîtrise du véhicule. Le téléphone est strictement interdit. La sanction a été alourdie : 135 € et trois points de permis. On peut être verbalisé à l’arrêt en train de téléphoner au volant : l’infraction est caractérisée à partir du moment où l’on se trouve dans le trafic, en position de reprendre de l’allure à tout moment.

    5 Fumer ou manger un sandwich au volant est-il interdit?

    Ce ne sont pas ces actes en eux-mêmes qui sont réprimandés mais la situation de « défaut de maîtrise du véhicule » dans laquelle se met le conducteur. L’article R. 413-17 du Code de la route impose au conducteur de rester maître de son véhicule en toutes circonstances. « C’est l’article fourre-tout par excellence, dénonce Rémy Josseaume. Pour qu’un PV soit valable, il faut que l’agent caractérise l’infraction, manger un sandwich ou fumer une cigarette par exemple. Généralement, pour des cas comme ceux-là, la jurisprudence permet de faire annuler la sanction devant un tribunal. »

    6 Faut-il avoir un éthylotest? 

    Longtemps annoncée, l’obligation de posséder un éthylotest dans l’habitacle a été abandonnée il y a quelques mois. Il faut en revanche avoir un gilet réfléchissant et un triangle de signalisation, sous peine d’une amende de 135 €.

    7 Faut-il attendre trente minutes avant de souffler dans le ballon?

    Un contrôle d’alcoolémie doit être effectué, pour être légal, trente minutes après le dernier verre, une cigarette ou un repas (étonnant mais vrai). Mais les forces de l’ordre n’apprécient guère que l’on prétende venir de quitter la table et de boire un verre. Pour contester l’infraction, la procédure est très longue et coûteuse.

    8 Comment connaître le nombre de points qu’il nous reste?

    Il est malheureusement impossible d’obtenir un solde « à jour » car les délais d’enregistrement en préfecture des points perdus peuvent prendre plusieurs mois et jusqu’à un an. On peut avoir une idée de son solde en se rendant dans n’importe quelle préfecture ou sous-préfecture pour une première consultation. Ensuite, tout peut se faire via .

    9 Suis-je obligé de dénoncer l’ami à qui j’ai prêté ma voiture et qui s’est fait flasher?

    Non. La loi n’impose à personne d’en dénoncer une autre même si les policiers ou les magistrats brandissent parfois le délit « d’entrave à la justice » (qui n’existe pas en matière contraventionnelle). Il suffit de contester le PV et d’apporter les preuves (factures CB, attestation d’employeur…) que l’on ne pouvait se trouver au volant au moment de l’infraction. C’est à l’Etat de prouver l’identité du contrevenant.

    10 Dans quels cas un PV pour excès de vitesse peut-il être, à coup sûr, annulé?

    Deux mentions doivent figurer sur l’avis de contravention : le lieu précis où a été commise l’infraction, numéro et nom de rue pour un stationnement, point kilométrique (pkr) pour un excès de vitesse. Le document doit également être signé par l’agent verbalisateur. En l’absence de ces mentions, le PV est nul et peut facilement être contesté.

  • Armes à feu


    Armes à feu : le congrès survolté de la NRA

    04 MAI 2013 | PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART

    La convention annuelle de la NRA, le puissant lobby des armes, bat son plein ce week-end du 4 mai à Houston. 70 000 personnes sont attendues pour cette réunion de trois jours, dont le thème est « Stand and Fight » (Debout et au combat), et au cours de laquelle les participants peuvent visiter un gigantesque salon d’armes, assister à des concerts de musique country, et écouter de nombreux discours enflammés condamnant les partisans d’une loi plus stricte sur le contrôle des armes.

    Les participants sont revigorés par la récente défaite au Congrès américain de nouvelles mesures de contrôle des armes, qui avaient été proposées par le président Barack Obama dans la foulée de la tuerie de Newtown l'an dernier dans une école primaire du Connecticut.

    Toutes les stars républicaines ayant des ambitions présidentielles ont pris la parole lors de la séance d’ouverture : le sénateur texan Ted Cruz, nouvelle idole du Tea Party, le gouverneur de la Louisiane, Bobby Jindal, l’ancien candidat Rick Santorum, dénonçant la partialité des médias.

    Toujours populaire, Sarah Palin a clos la séance d'ouverture en accusant le président Obama et le maire de New York, Michael Bloomberg, d’utiliser la tuerie de Newtown pour faire avancer leur agenda politique. Et elle a salué les membres de la NRA : « Vous ne battez pas en retraite et vous menez un combat dont je suis fière de faire partie. Je vous remercie la NRA. Je vous demande à tous de conserver la foi et de continuer de lutter pour notre liberté. Que Dieu vous bénisse et bénisse les Etats-Unis d’Amérique. »

    Ne voulant pas abandonner le terrain aux pro-armes, les anti-armes sont aussi présents ce week-end à Houston pour sensibiliser l’opinion à la violence générée par les armes. Ils ont commencé à lire en continu les noms des quelque 4 000 victimes d’armes à feu depuis Newtown.

    Voir quelques images sur le site d'Euronews

     

  • Lobbies du tabac :commentaires internautes...


    Lobbies du tabac: les critiques se durcissent contre le patron de l'office européen anti-fraude

    05 MAI 2013 | PAR LUDOVIC LAMANT

    LES 3 COMMENTAIRES LES PLUS RECOMMANDÉS

    05/05/2013, 17:33 | Par JMARCJ

    Pour toute personne en contact professionnel avec la Commission européenne, il est clair que M. Barroso devrait non seulement être rapidement "démissionné" mais aussi traduit devant un tribunal. Il n'y a pas de "droit", pour la Commission, seulement une logique économique dévoyée de type ultralibérale, et des pratiques, ultra bureaucratiques.

    Le jour viendra où des plumes compétentes établiront les vérités de la présidence Barroso et le rôle de celui-ci et de son eurocratie à l'échine souple, dans le déclin programmé des économies et des sociétés d'Europe.

    En attendant, j'invite les journalistes spécialisés à se pencher, à titre d'exemple, sur les pratiques abjectes de la Commission en matière de sous-traitance. Ils découvriront les détails du régime de quasi-esclavage imposé par l'eurocratie aux milliers de travailleurs indépendants travaillant dans des conditions misérables – terme à prendre au sens propre, les revenus d'une majorité de ceux-ci étant inférieurs au seuil de pauvreté belge – à Bruxelles, pour assurer le confort (relatif) de fonctionnaires surpayés – en particulier ceux des générations précédant les élargissements successifs.

    Bien à vous.

    05/05/2013, 16:47 | Par DANYVES

    Il semble bien que ce n'est pas le droit qui règne en maître au sein de l'UE.

    05/05/2013, 17:33 | Par ANNICK V

    "Or, ce Michel Petite est bien connu à Bruxelles : ex-patron des services juridiques à la commission, il s'est recyclé dans le lobbying. Son cabinet d'avocats, Clifford Chance, compte parmi ses clients Philip Morris, qui s'est associé depuis 2009, dans une co-entreprise spécialisée dans le « snus », avec… Swedish Match. Pour compléter le paysage, Michel Petite a été reconduit pour trois ans, en décembre dernier, au sein d'un comité d'éthique censé gérer les conflits d'intérêts au sein de la commission."

    Rien que ce paragraphe éclaire parfaitement ce qu'est devenue l'Union Européenne: une institution ultra-puissante au service des intérêts privés, qui impose ces intérêts aux pays de l'Union. Pratiquement sans contrôle, vu les maigres prérogatives du parlement européen. Sans compter que les lobbies doivent s'assurer que les députés européens ne se rebellent pas...

    Coup de balai, c'est le minimum.

    TOUS LES COMMENTAIRES

    Nouveau 05/05/2013, 16:47 | Par DANYVES

    Il semble bien que ce n'est pas le droit qui règne en maître au sein de l'UE.

    Nouveau 05/05/2013, 16:58 | Par IRINASARA6
    en réponse au commentaire de DANYVES le 05/05/2013 à 16:47

    Si si, c'est le droit, le droit du plus fort, comme en France pendant les dix dernières années, et en espérant que c'est en train de changer, sans pouvoir en être sûr pour l'instant.

    Nouveau 05/05/2013, 17:33 | Par JMARCJ

    Pour toute personne en contact professionnel avec la Commission européenne, il est clair que M. Barroso devrait non seulement être rapidement "démissionné" mais aussi traduit devant un tribunal. Il n'y a pas de "droit", pour la Commission, seulement une logique économique dévoyée de type ultralibérale, et des pratiques, ultra bureaucratiques.

    Le jour viendra où des plumes compétentes établiront les vérités de la présidence Barroso et le rôle de celui-ci et de son eurocratie à l'échine souple, dans le déclin programmé des économies et des sociétés d'Europe.

    En attendant, j'invite les journalistes spécialisés à se pencher, à titre d'exemple, sur les pratiques abjectes de la Commission en matière de sous-traitance. Ils découvriront les détails du régime de quasi-esclavage imposé par l'eurocratie aux milliers de travailleurs indépendants travaillant dans des conditions misérables – terme à prendre au sens propre, les revenus d'une majorité de ceux-ci étant inférieurs au seuil de pauvreté belge – à Bruxelles, pour assurer le confort (relatif) de fonctionnaires surpayés – en particulier ceux des générations précédant les élargissements successifs.

    Bien à vous.

    Nouveau 05/05/2013, 17:33 | Par ANNICK V

    "Or, ce Michel Petite est bien connu à Bruxelles : ex-patron des services juridiques à la commission, il s'est recyclé dans le lobbying. Son cabinet d'avocats, Clifford Chance, compte parmi ses clients Philip Morris, qui s'est associé depuis 2009, dans une co-entreprise spécialisée dans le « snus », avec… Swedish Match. Pour compléter le paysage, Michel Petite a été reconduit pour trois ans, en décembre dernier, au sein d'un comité d'éthique censé gérer les conflits d'intérêts au sein de la commission."

    Rien que ce paragraphe éclaire parfaitement ce qu'est devenue l'Union Européenne: une institution ultra-puissante au service des intérêts privés, qui impose ces intérêts aux pays de l'Union. Pratiquement sans contrôle, vu les maigres prérogatives du parlement européen. Sans compter que les lobbies doivent s'assurer que les députés européens ne se rebellent pas...

    Coup de balai, c'est le minimum.

    Nouveau 05/05/2013, 18:58 | Par HTHOANNES

    une commssion pourrie ? c'est fort posible tellement c'est évident dans ce dossier tabac Barroso (un ancien PM portugais réélu grâce à Sarko), Kessler ,Dalli des noms à retenir ! une opération mains propres serait le bienvenu

    Nouveau 05/05/2013, 19:49 | Par TACQUES

    Bof ! Le tabac est de toute façon un poison. Il est intrinsèquement une fraude. A minima le tabac est une fraude à la raison.

    Le tabac est une manipulation permanente.

    Nouveau 05/05/2013, 21:32 | Par ALAIN SEBAOUN

    On parle bien du tabac? Voilà un produit dont la consommation à moyen terme est  mortelle, interdit de vente aux mineurs et personne, même un directeur de Malboro, ne  voudrait voir ses enfants en utiliser.

    Et pourtant.... ce produit continue à être mis en vente dans tous les pays européens.

    Le problème, c'est que cette drogue (il s'agit bien d'une drogue) est souvent le dernier "plaisir" des pauvres et que les pauvres ne manquent pas en ce moment. Enlever cette drogue du marché, c'est créer une tension supplémentaire.

    Que reste-t-il aux populations en ce moment? Le Tabac, le Loto, le Football. 

    Nouveau 05/05/2013, 21:37 | Par JEAN-CLAUDE POTTIER
    en réponse au commentaire de ALAIN SEBAOUN le 05/05/2013 à 21:32

    Et Mélenchon.

    Nouveau 05/05/2013, 22:17 | Par ANWE

    Comment ? la commision serait à la solde de sociétés de lobbying ? Qui peut croire cette fable ?

    Nouveau 05/05/2013, 22:41 | Par FOUCAB

    Interdire les semences traditionnelles au profit de celles que l'on brevète, interdire aux herboristes de dire que le tilleul permet de mieux dormir, proner l'austérité et se faire acheter par les lobbies, ne pas intedire les pesticides et autres OGM ! etc..etc..

    Europe, débarasse toi de la gangue et permet à la démocratie de reprendre la main sinon tu disparaitra dans la confusion

    Nouveau 05/05/2013, 23:57 | Par JEAN HUCK

    Pas très étonnant tout ça. Cela découle d'un point de vue fort en vogue chez certains économistes: FAIRE DU P.I.B., coûte que coûte. Qu'importe que les décisions prises soient délétères à terme: "l'argent ainsi gagné servira à réparer les dégâts".

    Ne nous y trompons pas: chez beaucoup de ces "responsables", ce n'est pas l'appât du gain, c'est UN CREDO. Le Credo qu'il faut réciter par coeur, en lequel il FAUT CROIRE si l'on veut continuer à être admis dans la Cour (des grands?....).

    Il n'y a pas plus pugnace qu'un converti. Ce sont les plus dangereux.

    Nouveau 06/05/2013, 01:03 | Par 5253 REDO

    Bonjour,

    La nouvelle loi Française sur la publication des comptes bancaire des ministres, devrait s'étendre à tous les fonctionnaires de l'Europe.

    Aux peuples de réclamer un contrôle stricte, à ce sujet à l’Europe, au lieu de brailler et de défiler contre un "PAPA", compatissant.

    Le choix d'une Europe fédérale n'est pas gagné, avec tous ces petits bras, qui réclament un roi des grenouilles.

    Toutes ces personnes, ridiculisent la France, avec BB.

    Rien contre SARKOZY, quel spectacle affligeant !!!

    Alors que tous les peuples de cette planète attendent son arrestation, pour vivre mieux.

    Sans lui et ses semblables, même aux USA, en CHINE, en RUSSIE, en ... etc, vous connaissez les autres pays, je pense.

    Cordialement.

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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  • Lobbies du tabac -3-


    Lobbies du tabac: les critiques se durcissent contre le patron de l'office européen anti-fraude

    05 MAI 2013 | PAR LUDOVIC LAMANT

    Où l'on reparle du Français Michel Petite...

    L'eurodéputée allemande, qui parle au nom du PPE, fut la première à exiger la démission de Kessler. Depuis la fin du mois d'avril, elle a été rejointe par les Verts européens. Les socialistes, eux, se font plus discrets, mais assurent que le fait que Giovanni Kessler est lui-même un socialiste, n'y est pour rien. 

    Du côté de l'Olaf, on s'indigne de la « désinformation » en cours : « L'enquête a été menée en toute légalité, et de manière professionnelle, et le rapport final, complet et pertinent, ne manipule aucune preuve. » Interrogés par Mediapart sur des points précis, les services de l'Olaf refusent de « discuter les détails d'une enquête dont les prolongements judiciaires ont lieu en ce moment à Malte ». 

    Pour les Verts, l'affaire fragilise, non seulement Kessler et l'Olaf, mais aussi José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, qui a lui aussi cautionné le rapport. Pour l'exécutif européen, il n'est pas question de remercier Giovanni Kessler. « C'est John Dalli qui a décidé de démissionner, en accord avec le président Barroso, parce que sa position était devenue intenable politiquement », rappelle-t-on prudemment du côté de la commission.

    Pourtant, depuis le départ, plusieurs affaires confirment la porosité de la commission avec l'industrie du tabac. En novembre dernier, l'hebdo allemand Der Spiegel avait révélé que les services de la toute-puissante Catherine Day, à la tête du secrétariat général de la commission, sont intervenus à deux reprises, en 2012, pour repousser la présentation de la nouvelle directive tabac. 

    Le rapport de l'Olaf, que la presse maltaise vient de publier, apporte, à cet égard, un nouvel élément stupéfiant : un certain Michel Petite a servi d'intermédiaire pour établir le contact entre Swedish Match et Catherine Day. 

    Or, ce Michel Petite est bien connu à Bruxelles : ex-patron des services juridiques à la commission, il s'est recyclé dans le lobbying. Son cabinet d'avocats, Clifford Chance, compte parmi ses clients Philip Morris, qui s'est associé depuis 2009, dans une co-entreprise spécialisée dans le « snus », avec… Swedish Match. Pour compléter le paysage, Michel Petite a été reconduit pour trois ans, en décembre dernier, au sein d'un comité d'éthique censé gérer les conflits d'intérêts au sein de la commission (lire notre article).  

    Pour l'eurodéputée allemande Inge Grässle, qui ne semble pas décidée à lâcher ce dossier tentaculaire, « l'Union, c'est d'abord une union de droit commun »« Si ce droit n'existe plus, je m'en vais. C'est une question qui va bien au-delà de Messieurs Dalli et Kessler. À quoi sert le droit dans l'Union? Si l'UE n'applique pas le droit, alors ce n'est plus la peine de parler à la Hongrie de l'évolution de son régime. »

    Et de prévenir : « Si l'on ne fait pas la lumière pour de bon maintenant, cela va finir par éclater – et sans doute juste avant les élections européennes de 2014. Il est encore temps de gérer cette affaire. José Manuel Barroso peut encore se sortir de là en défendant le droit. » Mais le patron de la commission y est-il disposé ?