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  • Un projet de loi à renflouer d’urgence


    FÉV
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    Un projet de loi à renflouer d’urgence pour éviter la banqueroute !

     

    Les députés débattent à partir d’aujourd’hui du projet de loi bancaire, annoncé comme la « grande réforme » de la majorité en matière financière. Je rejoins les nombreuses critiques visant ce texte : la réforme promise par le candidat Hollande fait pschitt. Mais si la plupart des critiques portent sur la partie « séparation banques d’affaires/banque de détail », ce sont les trop rares mesures relatives à la protection des consommateurs qui suscitent mes plus vives réactions. En effet, si le projet de loi propose de limiter les commissions d’intervention – ces frais qui ruinent littéralement de nombreux Français – ce n’est que pour les clients « fragiles ». Qu’est-ce qu’un client fragile ? Quelle sera cette réduction ? Et surtout, si ces commissions sont exagérées (8,3 euros par opération en moyenne), pourquoi les diminuer seulement pour les plus modestes ?? Certains députés semblent désireux de trouver un accord avec Bercy pour étendre le plafonnement à tous les clients des banques. Je souhaite qu’ils aient gain de cause !

    Mais pour améliorer les rapports des Français avec leurs banquiers, il faudrait en outre que ces derniers ne soient pas les seuls commerçants du pays à prélever des frais sans en informer les clients au préalable ! Enfin, les banques ne doivent plus faire obstacle à la mobilité de leurs clients. Officiellement, chaque année seuls 7,6 % des Français changent de banque –un chiffre qu’il convient de relativiser puisque ces chiffres intègrent les changements de caisse régionale ! Sur ces réformes majeures pour la défense des intérêts des consommateurs, le projet de loi est muet… J’appelle donc les parlementaires à le rendre un peu plus bavard !

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    1. Le 12 février 2013 à 19:53, par Banco

      Un service minimum pour tous et gratuit… comme les chéquiers d’aujourd’hui. La loi oblige passé un montant toute transaction en espèces, elle vous oblige à passer par la banque pour encaisser votre retraite ou votre salaire supérieur à 1500 euros, si bien qu’une grande partie d’entre les consommateurs est captive du service bancaire.Nous devenons encore plus captifs lorsque j’observe aujourd’hui bon nombre de stations services, bon nombre de caisses de grandes surfaces lorsque ce n’est pas tout le magasin… nous imposent le paiement par carte bancaire comme pour vous annoncer la mort prochaine des espèces… tout dans le virtuel auquel s’ajoute le risque que vous ne contrôlez pas, celui de se faire vider son compte et il vous faudra encore et encore ramer pour vous faire rembourser ou les frais trop pris ou les virements illicites… et la rigidité du package, le contrat quasiment à vie… du crédit facile… oui vraiment il y a besoin d’intervention pour que le consommateur soit protégé face à cette grosse industrie financière que l’Etat lui-même hier ne semblait pas pouvoir contrôler….

    2. Le 12 février 2013 à 21:10, par bob

      Sur ce sujet comme sur tant d’autres F. Hollande est très décevant.
      Pourquoi les Français changent-ils si peu de banque ? Très simple, parce que c’est la croix et la bannière. Entre le délai théorique et la réalité, c’est le grand écart. J’ai changé de la Caisse d’Epargne Picardie pour la Banque Postale il y a 1 an environ, cela a pris pas loin de 7 mois (!), tellement la Caisse d’Epargne y mettait de la mauvaise foi (et encore, je n’avais qu’un transfert Livret A et compte courant, imaginez sinon !).

    3. Le 13 février 2013 à 10:55, par Renata

      Pour eviter l utilisation frauduleuse de nos cartes bancaires, pourquoi ne pas obliger les banques a envoyer un SMS au proprietaire de la carte chaque fois qu il s en ser,l informant que sa carte vient d être utilisee ? Cela se passe comme ca dans le pays ou je vis. Si Elle est volee on le sait immediatement et bien sur c est un service gratuit.
      Dans ce cas ce n est pas un gros probleme de payer par carte.

    4. Le 13 février 2013 à 13:54, par Chantal

      Le plus urgent actuellement est de scinder les banques. L’appel est même soutenu par quelques banquiers !

      http://www.monadversairecestlafinance.fr/

      http://www.revue-projet.com/articles/pourquoi-les-banques-refusent-d-etre-scindees/

      La crise obligataire des USA est devant nous. Nous allons la recevoir en pleine figure en début d’été. D’autres avancent même le mois de mars.

    5. Le 13 février 2013 à 13:57, par Chantal

      L’émission d’hier soir sur France 3, était d’ailleurs sur ce sujet :
      http://www.france3.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/diffusions/12-02-2013_30791

      Comme toutes les vidéos, celle-ci ne devrait rester en ligne que 8 jours. Mais il y a de fortes chances qu’elle est était reprise sur Youtube. Dans ce cas, je vous en mettrai la ou les vidéos.

    6. Le 14 février 2013 à 17:08, par Chantal

      Comme promis, voici la playlist des vidéos « La guerre contre la finance a t-elle commencée ?

      http://www.youtube.com/playlist?list=PLcTNNeBANxHsXixwoYIAZaQy8GYC3POLm

    7. Le 16 février 2013 à 12:28, par BONATOUT Henri

      La carte bancaire est devenue d’un usage courant, très pratique et rapide.
      Et pourtant les banques les plus fréquentées les facturent très chères.
      Depuis qu’elles se veut une banque comme les autres, la Banque Postale fait passer ses clients par des packs qui doublent leurs cotisations. Elle supprime des avantages pour usage régulier « Adésio » ou en limite la portée par des obscurités de fonctionnement et des restrictions sans information préalable. Enfin, avoir avec elle une communication de proximité…un mirage!

    8. Le 19 février 2013 à 16:34, par zebulon

      La disparition des espèces semble en bonne voie…
      Impossibilité de retirer aucune espèce dans ma propre agence pendant les heures d’ouvertures, une fois atteint le plafond de retrait de ma carte M…card standard et ce pendant 6 jours.
      Parmi les possibilités proposées, faire une demande et revenir le lendemain, voir le surlendemain chercher les fonds.
      C’est la première fois que je suis confronté à l’impossibilité physique d’accéder à de l’argent sensé être disponible immédiatement.
      Peut être ai je oublié de noter que c’était en quantité très limitée?
      Il y a différentes façon de passer pour un idiot, mais rassurez moi dites moi que je ne suis pas le seul dans ce cas.

    9. Le 19 février 2013 à 20:44, par Chantal

      @ zebulon,

      Le responsable de notre agence bancaire nous a avertis que dorénavant, il serait impossible de retirer de l’argent à l’agence (contre chèque), et qu’il fallait aller à un distributeur.

      Personnellement, je n’ai jamais eu de carte bancaire et n’en veux pas. Je n’utilise que le chèque car cela me permet de faire ma comptabilité analytique plus facilement.

      Cela m’a déjà rendu service. Récemment, le chef comptable d’une entreprise à laquelle nous avions confié des travaux, m’a téléphoné pour me demander si j’avais bien réglé le solde des travaux, aucune trace n’apparaissant. N° de chèque et date étant écrit par mes soins sur la facture, j’ai pu lui montrer le talon du chèque. La personne s’est donc rendu compte qu’il y avait eu détournement, d’autant que d’après ses dires, ce n’était pas la première fois.

    10. Le 21 février 2013 à 19:14, par Banco

      Je lis, la carte est d’usage courant, très pratique et rapide, ce que je conçois mais puisque ces financiers, comme le gouvernement nous obligent à payer par cette carte, pourquoi est-elle payante ? c’est tout simplement de la vente forcée, c’est vous mettre dans l’impossibilité de payer avec des espèces pourtant légales… avec la complicité des gros gros commerçants qui ont tous intérêts à capter leurs clients… si elle remplace pièces et billets pourquoi la payer… vous a-t-on demandé un jour de payer vos pièces et vos billets ?

    11. Le 22 février 2013 à 20:16, par Chantal

      Bonne analyse Banco. Il me semble naturel de pouvoir accéder à notre argent gratuitement, mais lorsque l’argent est mis en banque, il appartient à la banque. La banque en fait plus ou moins ce qu’elle veut, et il nous faut quémander afin d’obtenir une partie de ce que nous avons gagné…..
      Avec une carte, on est tracé, contrairement aux espèces. Il y a une puce dans la carte bancaire.

  • Une réforme bancaire aux couleurs pastel ?


    MAR
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    Une réforme bancaire aux couleurs pastel ?

     

    Aïe ! Après l’adoption, mi-février, d’un projet de loi bancaire auxquels les députés ont redonné des couleurs, il est à craindre que le Sénat, qui débat à partir de demain du texte, revienne sur certaines avancées… et notamment sur le plafonnement des commissions d’intervention, conformément aux déclarations de Richard Yung, rapporteur du projet de loi au Sénat !

    Les locataires du Palais Bourbon avaient en effet adopté plusieurs mesures qui ont significativement redonné de l’intérêt à un projet de loi bancaire pâlichon. Les députés ont d’abord élargi à tous le plafonnement des commissions d’intervention (qui initialement ne devait concerner que les consommateurs « fragiles »). Si cette mesure reste en-deçà de ce que réclamait l’UFC-Que Choisir, c’est un réel progrès pour tous les Français qui ont du mal à boucler leurs fins de mois et sont ruinés par les commissions d’intervention ! L’autre apport substantiel concerne les frais : après une discussion épique en séance, les députés ont finalement voté l’information préalable sur les frais bancaires. Les Français sauront donc 15 jours à l’avance quels frais leurs seront facturés.

    Ces mesures doivent évidemment être confirmées par les sénateurs. Mais ce n’est pas  garanti, loin de là. Le discours larmoyant des banques qui dénoncent  une baisse de leurs revenus et agitent la bonne vieille menace des destructions d’emplois semble faire son chemin… Le rapporteur au Sénat a annoncé qu’un débat sur celles-ci aurait lieu en séance. Et voilà qu’il propose un « plafond évolutif » des commissions d’intervention. En fonction de quoi ? « Ce pourrait être le nombre d’opérations réalisées sur le compte ou son solde, qui permettent de jauger la situation financière de chacun et de ses comportements financiers. L’objectif est de faire la part entre les clients fragiles et ceux qui ne souscrivent pas officiellement de crédit mais le paient via les commissions d’intervention parce qu’ils gèrent mal leur budget. Ceux-là n’ont pas à être protégés de la même façon», précise-t-il. Voilà des critères qui, en l’état, laissent une belle part d’interprétation aux banques. Sans compter que le montant actuel des commissions d’intervention (8,3 euros par opération en moyenne) est complètement décorrélé du coût réel pour les banques, et qu’elles doivent faire l’objet d’un plafond unique, de principe. Une négociation façon marchand de tapis sur qui paie combien est totalement hors sujet… Pourquoi donc un double plafond qui revient ni plus ni moins à affadir l’avancée ?

    Si les fashionistas annoncent que la tendance estivale sera au pastel, j’espère que les sénateurs feront preuve d’indépendance en s’éloignant des canons de la mode pour s’en tenir aux couleurs vives !

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  • Origine des aliments : mauvaise recette


    JAN
    29

    Origine des aliments : mauvaise recette

     

    Alors que la réglementation actuelle n’oblige pas à indiquer l’origine de tous les produits alimentaires, la Commission européenne réfléchit à combler ce vide juridique savamment utilisé par les industriels, qui rivalisent d’ingéniosité pour faire passer les vessies pour des lanternes… Bonne recette pour lutter contre les mentions confuses, me direz-vous ? Loin de là ! En effet, la Commission semble s’arc-boûter sur deux notions bien trop vagues : « origine Union européenne » et « origine non Union européenne » qui ne sauraient mettre fin aux pratiques fallacieuses des fabricants : foie gras estampillé « Périgord » élevé en réalité en Roumanie, ou sauce tomate aux couleurs italiennes fabriquée au pays de la saucisse de Francfort !

    L’enquête du Bureau européen des unions de consommateurs tombe donc à pic pour contrer ce projet : en effet 90 % des consommateurs interrogés trouvent le projet de la Commission insuffisant. 70 % des sondés estiment ainsi que l’origine est un facteur important lors de l’achat et 60 % aimeraient connaître non seulement le pays d’origine du produit, mais aussi celui de l’ingrédient principal, s’agissant des produits transformés.

    Je demande donc aux pouvoirs publics –français et européens- de tenir compte de cet appétit des consommateurs pour une vraie transparence et donc de nous proposer une recette plus digeste! A l’avenir, les consommateurs devraient pouvoir connaître le pays d’origine de tous les produits bruts ou composés d’un ingrédient unique (viandes, lait, sucre, farine, huile…), et dans le cas des produits transformés le pays de fabrication du produit et celui d’origine pour son principal ingrédient. Une transparence qui risque de rester sur l’estomac des fabricants, mais qui devient une urgence absolue pour limiter la créativité de l’industrie agroalimentaire ! Bref, aux pouvoirs publics d’empêcher les fabricants de nous faire avaler n’importe quoi…

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    1. Il semblerait que les commissions européennes aient tendance en ce moment à suivre les industriels et politiques et non pas les consommateurs! (exemple: exploitation des données personnelles recueillies par les banques, assurances, moteurs avec autorisation de profilage…)
      Pour moi c’est simple, si l’origine du produit se contente d’une mention Europe ou non-Europe, je n’achète pas! Même si je peux décoder les autres marquages.
      Je veux aussi qu’un produit justifie son origine et dans la mesure du possible dans toute son étendue.
      Il est certain que lorsque l’on obtient une appellation on ne souhaite pas s’étendre sur les clauses du cahier des charges: J’aime bien le jambon de Bayonne, mais le fait que les porcs viennent de 22 départements, à moins de croire que l’élaboration fait tout, ne me dit pas d’où vient le porc. De même les huitres Marennes Oléron qui viennent de toute la France!
      A toutes fins utiles: il semble qu’il y ait une difficulté avec le RSS sur les billets du blog, celui-ci ne s’affichant pas…

    2. Le 2 février 2013 à 23:21, par polizine

      Je recherche toujours l’origine du produit que j’achète, mais il faut toujours prendre du temps pour déchiffrer les étiquettes.
      Exemple, j’ai acheté une boite de noix de St-Jacques à priori bien française, marque JACQ, produite en Bretagne, mais produite ne veut pas dire origine.
      Donc je cherche et sous la plus grosse boite, il est indiqué:Ecosse, sur la petite : Argentine.
      Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
      Donc, perte de temps chaque fois que l’on fait ses courses si on veut savoir ce que l’on mange !

    3. Le 3 février 2013 à 22:03, par cuisto

      Etablir une norme de présentation, sur l’origine ou la composition d’un aliment ou d’une préparation, ne devrait pas présenter de difficulté, c’est juste une question de volonté. Pour certains, l’excès de description est même un argument marketing, alors qui peut le plus devrait pouvoir le moins… à moins que les industriels ne savent pas eux-mêmes ce qu’ils mettent dans leurs préparations. A la maison, celui ou celle en charge des préparations culinaires sait peser ses ingrédients pour faire son gâteau ou son pâté…et saurait encore vous dire… d’où viennent les ingrédients… si un produit ne mentionne pas son origine ou sa composition… un seul geste : ne pas acheter, c’est aussi une question de volonté, ça marche dans les deux sens….

    4. Le 4 février 2013 à 13:59, par Meuble cuisine

      Bonjour,

      Il n’est pas normal de pouvoir afficher une appellation sans que le produit ne soit fabriqué dans la région d’origine.

      Comme quoi il faut déchiffrer les étiquettes. Je rejoint le précédent commentaire, fabriqué en Europe ne veut absolument rien dire et ne garanti en rien l’origine ou la qualité du produit.

      L’agroalimentaire reste un domaine flou pour le consommateur, je trouve regrettable cette volonté de ne pas être complètement transparent sur l’origine de se que nous mangeons tous les jour, c’est un amateur de bonne cuisine qui vous le dit.

    5. Le 15 février 2013 à 8:42, par dd

      quand on aura obtenu une norme pour les aliments des humains,panga,perche du nil, surimi……etc avec la transparence il ya moyen de creer des emplois en france .
      Qui fera une enquete et un traçage egalement pour la viande de nos animaux de compagnie,eux, refuse déjà certaines croquettes (tres cheres)et ne peuvent rien nous dire.

  • L’enquête sur l’eau du robinet fait des remous !

    robinet

    Le 20 mars, une enquête de l’UFC-Que Choisir révélait des résultats inquiétants quant à la qualité de l’eau du robinet en France. En effet, si l’immense majorité des Français bénéficient d’une eau de bonne qualité, près de deux millions de consommateurs ont, eux, accès à une ressource contaminée par divers polluants, principalement d’origine agricole. Des courriers ont été adressés aux maires concernés pour réclamer une pleine information des administrés et des mesures permettant d’améliorer la qualité de la ressource.

    Depuis, je vais de surprise en surprise ! Entre les maires qui tirent sur le messager, ceux qui découvrent la situation alarmante de leur commune et les services de distribution de l’eau qui avouent candidement des pratiques « borderline », les suites de l’enquête s’avèrent tout aussi instructives que ses conclusions !

    De nombreux services de l’eau se disent par exemple « obligés » de recourir à des captages pollués lors de périodes de pénuries, le débit du captage habituel (de bonne qualité) étant insuffisant. Ces mélanges douteux occasionnent des analyses en dents de scie : satisfaisantes une grande partie de l’année, elles peuvent dépasser les doses limites lorsqu’on recourt au captage pollué ! De fait, certains captages réputés fermés car trop pollués reprennent du service en cas d’urgence. C’est ainsi qu’il a fallu avertir 4000 foyers des environs d’une commune de Bourgogne de l’interdiction de consommer l’eau du robinet !

    Corollaire de ces pratiques : la disparition fréquente de relevés d’analyses des « captages mystères ». Le consommateur qui cherche à apprécier la qualité de l’eau qui lui est délivrée sur le site du ministère de la Santé ne pourra, par exemple, accéder aux résultats de tel captage pour l’année 2011. Et pour cause : ce dernier est réputé fermé. Sauf si… Or, une qualité de l’eau s’apprécie sur au moins un an, afin de tenir compte des variables saisonnières ! Mais moins un réseau dessert d’habitants, moins les contrôles sont fréquents… et donc moins les éventuelles pollutions ont de chances d’être repérées !

    Face à ces zones d’ombre, je réclame le renforcement des contrôles menés par le ministère de la Santé. Les autorités se doivent de fournir aux consommateurs des données… claires comme de l’eau de roche !

    1. Le 3 avril 2012 à 16:42, par Chantal

      Il n’y a rien de très clair comme de l’eau de roche, dans notre eau, et aujourd’hui, dans ma messagerie, c’est la journée de l’eau aussi.

      Monsieur Bazot, ne le prenez pas mal si un journal concurrent est cité.

      http://petitlien.fr/5vbp

      http://www.amisdelaterre.org/grandsbarrages

      http://petitlien.fr/5vbq

    2. Le 11 avril 2012 à 9:27, par Alain

      « Face à ces zones d’ombre, je réclame le renforcement des contrôles menés par le ministère de la Santé. »

      Allons, vous avez un gouvernement d’extrême-droite ultra-libéral au pouvoir et vous pensez qu’il va améliorer les contrôles ?..
      Il persistera dans le laxisme, mieux réduira encore les moyens des collectivités territoriale, via les lois de décentralisation qui organisent avec une puissance sans précédent depuis 5 ans la pénurie.
      Son objectif est de remplacer les services public d’intérêt général, par des entreprises privées. Il ne l’a pas caché. L’entreprise c’est supérieur à ces feignants de fonctionnaires, toujours en grève et peu corruptibles. D’ailleurs, il n’a pas arrêté de leur taper dessus et de leur sucrer des augmentations au moins correspondant à l’inflation.

      C’est pour cette majeure raison que les services publics communaux de l’eau sont voués à se dégrader à peu près partout. Tant que les français ne se décideront à renvoyer le staff aux manettes dans sa vraie patrie l’Amérikke.

    3. Le 13 avril 2012 à 12:01, par Akrani

      Vous avez repris et compilé les tests des DDASS

      je croyais que l’UFC Que Choisir avait pour principe de faire ses tests lui même, en étant indépendant « de l’état et du fabricant » (pour reprendre le slogan de votre magazine).

      Sincèrement, c’est un choix ou un problème de budget ?

    4. Le 14 avril 2012 à 1:49, par Chantal
  • L’huile de palme sur le grill


    NOV
    21

    L’huile de palme sur le grill

     

    Au vu des péripéties du budget de la Sécu (députés et sénateurs ont encore échoué, hier, à trouver un accord sur le texte), l’avenir du très médiatisé amendement « Nutella » semble compromis ! Dommage, car cette mesure adoptée par les sénateurs constituait enfin un pas dans le bon sens. Il s’agissait de quadrupler la taxe sur l’huile de palme, un ingrédient bourré d’acides gras saturés que l’on retrouve dans de nombreux aliments (et notamment le Nutella) : chips, margarines, barres chocolatées, céréales du petit déjeuner, gâteaux industriels… La mesure se voulait un appel aux fabricants à remplacer l’huile de palme par des ingrédients moins nocifs.

    Mais les sénateurs auraient pu/dû aller plus loin en élargissant leur approche à d’autres nutriments. L’huile de palme est loin d’être la seule à poser problème. L’UFC-Que Choisir demande la création d’un signal prix clair pour les consommateurs visant à encourager la consommation d’aliments équilibrés, et à dissuader l’achat des produits trop gras, sucrés ou salés. Il n’est pas cohérent de conserver un taux réduit de TVA pour des produits qui ne sont en aucun cas de première nécessité, et qui constituent une des causes de l’épidémie d’obésité dans notre pays. Il faut rétablir une TVA à taux plein s’agissant de ces produits. Une idée qui, en cette période de vaches maigres, permettra aussi aux finances publiques de refaire du… gras !

    1. Le 27 novembre 2012 à 13:08, par bienseporter

      De l’huile de palme au cholestérol et à la levure de riz rouge, il n’y a qu’un pas. Et je le franchis. Je dirais désinformation de votre part à propos de la levure de riz rouge car associée au co-enzyme Q10 (ce qui est toujours conseillé par les naturopathes et certains pharmaciens) aucun des effets secondaires annoncés contrairement aux statines qui dégradent les muscles entre autres, dont le cardiaque.
      Voilà, c’est dit et une marque (que je ne peux pas citer car publicité) vend une préparation avec les dosages adéquats.
      (coop bio)
      Cordialement, en espérant que vous pousserez vos investigations. R Rubeo

    2. Le 5 décembre 2012 à 9:02, par l'empoisonneur des syndics

      il serait temps de prendre le taureau par les cornes, car à voir la population américaine, il me semble que nous prenions le pas du gras et du gros, après il faudra payer les docteurs, nutritionnistes, chirurgiens, plasticiens… et autres en plus les messages publicitaires pour vous dire comment manger…et qui va encore payer…. la collectivité ce qui est déjà une façon de dire qu’interdire l’huile de palme est une action de bien public, quel politique aura le courage de le faire car finalement cette industrie n’engraisse pas seulement le consommateur….car nous mangeons ce que les industriels vendent et trouver un aliment sans huile de palme, un vrai parcours du combattant, alors encore le consommateur paiera la taxe et le reste pour se faire soigner

    3. Le 5 décembre 2012 à 14:58, par bébé

      Pour + d’infos sur l’huile palme et ses méfaits, consultez:

      http.//nopalmepln.tumblr.com

    4. Le 6 décembre 2012 à 0:01, par France

      Il faut interdire l’huile de palme. Quand je pense à tous ces enfants qui en consomment quotidiennement, c’est un danger pour la santé. Que font nos ECOLOS, nos ELUS, je les trouve très frileux, comme d’ab.

    5. Le 19 décembre 2012 à 23:54, par blanchepb

      Bonjour,

      tout à fait d’accord avec une diminution drastique de l’huile de palme. En cherchant bien, on trouve tout de même des gâteaux au beurre, c’est plus difficile pour le pain de mie et les biscottes mais on trouve.J’aime mieux acheter légèrement plus cher et diversifier mieux mon alimentation, cela revient au même à la fin du mois, et cela n’empêche pas de se faire plaisir. Si chacun boycotte, les industriels chercheront peut-être à remplacer ce produit.