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  • "Coup de filet" d'islamistes:la parole policière...

    "Coup de filet" d'islamistes: la parole policière, vérité révélée pour les médias ?

    Editeur
     

    LE PLUS. Douze interpellations, un mort, et un traitement médiatique qui questionne Eric Hazan, fondateur des éditions La Fabrique. Selon lui, les médias ont couvert les arrestations d'hommes soupçonnés d'appartenir à une cellule terroriste en prenant la parole policière pour parole d'évangile, sans recul. Et sans tenir compte des précédents...


     Opération anti-terroriste à Strasbourg, le 6 octobre 2012 (P. HERTZOG/AFP)

    Opération anti-terroriste à Strasbourg, le 6 octobre 2012 (P. HERTZOG/AFP)

     

    Dans l’affaire de la "cellule terroriste démantelée" à Strasbourg et à Cannes au début du mois d’octobre, les médias ont été unanimes à reprendre sans état d’âme les déclarations de la police. Aucun conditionnel, aucune petite phrase prudente permettant une retraite éventuelle en bon ordre.

     

    RER D, incendie rue Popincourt, Tarnac...

     

    Ce n’est pas la première fois. On se souvient de l’agression antisémite du RER D en 2004, de cette jeune femme victime de "6 étrangers, dont 4 Maghrébins et 2 Noirs", un acte odieux dénoncé par toute la presse, par le président Chirac, par Villepin, ministre de l’Intérieur, par toute la classe politique, droite et gauche mêlées. Dommage, c’était une mythomane.

     

    On n’a pas oublié non plus le scandaleux incendie criminel du centre social juif de la rue Popincourt, la même année : le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, était venu à Paris pour visiter les lieux et critiquer le laxisme français face aux actes antisémites. Pas de chance, là non plus : l’incendie était l’œuvre d’un vieux fou, juif de surcroît. Dans un cas comme dans l’autre, tous les médias ont donné dans le panneau, aucun sauf erreur n’a présenté d’excuses.

     

    Plus près de nous, dans les premiers jours de "l’affaire Tarnac", presse écrite, radios et télévisions ont été unanimes à dénoncer l’action terroriste des "anarcho-autonomes", de "ce noyau dur qui avait pour objet la lutte armée", dixit le procureur Marin. "Libération" titrait en une "L’ultra-gauche déraille", "Le Point" parlait de "nihilistes clandestins", le Figaro Magazine des "caténaires de la peur", France 2 de "la petite épicerie tapie dans l’ombre" qui servait de QG au "commando". Là non plus, pas d’excuses quand le montage policier s’est profilé à l’horizon.

     

    La construction d'un ennemi intérieur

     

    Dans le coup de filet récent, il est possible que Jérémie Louis-Sidney, "un converti de 33 ans, apprenti terroriste qui voulait finir martyr" (France 24) ait été abattu par des tirs de riposte des policiers, il est possible que les hommes placés en garde à vue pendant cinq jours, puis inculpés, soient bien ceux qui ont lancé une grenade contre l’épicerie juive de Sarcelles.

     

    Mais l’unanimité des médias à tenir la parole policière pour vérité révélée, l’indignation générale des politiques, l’énorme retentissement donné à toute l’affaire, tout cela a un sens. En dénonçant les dérives françaises de "l’islam radical", les médias asservis et les politiques cherchent à faire monter dans le pays un sentiment de peur.

     

    La peur est la meilleure des diversions possibles – voir ce à quoi ont servi en leur temps la grippe aviaire, la vache folle, la grippe H1N1 ou les JO de Londres. Et puis, en montrant que la barbarie n’est plus seulement à nos portes mais qu’elle est désormais parmi nous, en incriminant une fois de plus – tout en jurant le contraire – la jeunesse des quartiers populaires, on reste entre nous, on resserre les rangs, on relègue à l’arrière-plan le racisme et la misère.

     

    Construire un ennemi intérieur est un procédé politicien médiocre, mais c’est bien du camp des médiocres que proviennent souvent les plus graves dangers.

  • Vingt ans après la mort de Thomas Sankara

    Vingt ans après la mort de Thomas Sankara : « on peut tuer un homme mais pas ses idées »

    « On peut tuer un homme mais pas ses idées », avait l’habitude de dire Thomas Sankara, le « président du Faso », comme l’appellent encore les Burkinabés.

    Sankara a été tué il y a vingt-cinq ans, le 15 octobre 1987, mais ses idées, ses valeurs, ses enseignements sont plus vivants que jamais. Le jour de ce sinistre anniversaire, nous devons nous rappeler qui était Thomas Sankara, le Che Guevara de l'Afrique. Son histoire révolutionnaire commence en Haute-Volta le 4 août 1983 lorsque, capitaine de l’armée voltaïque, il prend le pouvoir à la faveur d’un coup d'État sans effusion de sang. Le pays, ancienne colonie française, abandonne bientôt son nom colonial et devient officiellement le Burkina Faso, qui signifie « terre des hommes intègres  ».

    Et c’est cette intégrité qui poussa Sankara à changer les choses. « Nous ne pouvons pas faire partie d’une riche classe dirigeante alors que nous sommes dans un pays pauvre », disait-il. Les actes valant souvent mieux que les paroles, il fit très rapidement remplacer les très confortables voitures bleues des hauts fonctionnaires du gouvernement par des voitures plus « utilitaires ». « Il est inacceptable qu'il y ait des hommes propriétaires d'une quinzaine de villas à cinq kilomètres de Ouagadougou quand les gens n'ont même pas assez d'argent pour acheter de la nivaquine », disait le Président du Faso qui continuait de vivre dans un foyer modeste. Á lire sa déclaration de revenus de 1987, on estime qu’il possédait à l’époque une vieille Renault 5, des livres, une moto, quatre vélos, deux guitares, des meubles et un appartement d'une chambre avec un prêt hypothécaire. Afin de relancer l'économie du pays dont la terre n’a jamais été fertile, il décida de compter sur ses propres forces, de « vivre à l’africaine ».

    « Il n'y aura pas de salut pour notre peuple si nous ne tournons pas résolument le dos aux modèles que des charlatans ont essayé de nous vendre à tous crins pendant des années ».

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    Il y a 1 année - 16 minutes

    Thomas Sankara: Discours historique sur la Dette

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    « Nous consommons Burkina Faso », pouvait-on lire sur les murs de Ouagadougou, tandis que, pour encourager l’industrie textile locale, les ministres étaient obligés de revêtir le faso dan fani, le vêtement traditionnel de coton, tout comme Gandhi l'a fait en Inde avec le khādī. Sankara a utilisé les ressources de l'État pour lutter contre l'analphabétisme, les maladies telles que la fièvre jaune, le choléra ou la rougeole, et fournir au moins dix litres d'eau et deux repas par jour à chaque Burkinabé, tout en faisant en sorte que l'eau ne tombe dans l’escarcelle des multinationales étasuniennes et françaises.

    En très peu de temps, le président du Burkina a acquis le rang de célébrité en Afrique, ce qui soulève l'inquiétude des grandes puissances et des multinationales. Et ses grands combats - le problème de la dette en Afrique, la lutte contre la corruption, l’émancipation de la femme, les problèmes des zones rurales, l'éducation - ont été très vite considérés comme des exemples à suivre. Mais sa renommée et sa détermination ont fini par lui coûter cher. C'est à l'occasion de l'assemblée de l’Organisation de l'unité africaine réunie le 29 juillet 1987 à Addis-Abeba, en Éthiopie, que Sankara signa son arrêt de mort en annonçant son intention de ne pas payer la dette : « Nous sommes étrangers à la création de cette dette et nous n’avons donc pas à payer pour cela. (...) La dette sous sa forme actuelle est une reconquête coloniale organisée avec soin. (...) Si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas, soyons-en sûrs ; par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir, soyons-en sûrs également ».

    En outre, dans son discours à Addis-Abeba, Sankara a déclaré, en présence de dirigeants africains : « Nous devons dans la lancée de la résolution de la question de la dette trouver une solution au problème de l’armement. Je suis militaire et je porte une arme. Mais monsieur le Président, je voudrais que nous désarmions. Parce que je ne possède qu’une unique arme, alors que d'autres ont camouflé les leurs. Alors, chers frères, avec le soutien de tous, nous pourrons faire la paix chez nous. Nous pouvons également utiliser ces immenses potentialités pour développer l'Afrique parce que notre sol et notre sous-sol sont riches ».

    Quelques mois après ce discours, le président Sankara a été assassiné avec ses camarades lors du coup d’État orchestré par son meilleur ami Blaise Compaoré, avec le soutien de la France, des États-Unis et de la Côte d 'Ivoire. Sur le certificat de décès du président assassiné, la mention « mort naturelle » apparaissait encore en 2008, date à partir de laquelle l'ONU a contraint les autorités du Burkina Faso à supprimer le mot « naturel ». Son corps a été jeté dans une fosse commune à Ouagadougou, situé à un jet de pierre d’une décharge à ciel ouvert. Vingt-cinq années plus tard, la justice n'a toujours pas été rendue et la plupart des protagonistes de sa mort, parmi lesquels figure en bonne place l’actuel président Blaise Compaoré, sont encore au pouvoir. Mais le mythe de Sankara est plus vivant que jamais ...

    Capitaine Martin

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  • Les drogues, l’irrationnel et les irresponsables

     

    Les toutes dernières saillies de l’opposition, en particulier celle de Rachida Dati envoyée au front comme « spécialiste » (vu son expérience familiale en la matière), et la sèche réponse de Matignon comme quoi « il n’y aura pas de changement à la loi de 1970 », indiquent, comme le faisait remarquer le regretté Peter Cohen (La culture de l’interdit du cannabis, Université de Gent, 3 décembre 2007), que tout débat sur ce produit relève de la religion. Comment expliquer autrement que les dizaines d’études, d’interventions, de résultats, de faits, n’ont aucune influence sur la croyance qui a engendré la loi de 1970 en France, et sur l’impossibilité de la changer en fonction des acquis scientifiques, des résultats concernant non seulement l’usage (la France est devenue la plus grande consommatrice de cannabis en Europe), mais aussi de trafic et ses effets (néfastes) concernant la justice, la police et en fin de compte l’Etat de droit, l’égalité et l’équité dans ce pays. 

    La levée des boucliers moralistes et irrationnels contre la politique de la réduction des risques concernant l’héroïne tout au long des années 1990, n’a pas - heureusement -, sabordé cette initiative enclenchée par les professionnels en la matière et ainsi - personne n’en parle non plus -, a enrayé puis fait disparaître le long cortège des victimes de cette drogue en France. Ce résultat positif qui a sauvé des centaines de vies et a enrayé sérieusement l’épidémie du SIDA dans notre pays, (et qui s’est faite en dépit de la lettre et de l’esprit de la loi de 1970), est sans doute le meilleur résultat de la lutte contre les drogues enregistré par la France, et Paris, au lieu de marmonner sur ses applications futures (sales dites d’injection par exemple), devrait en tirer fierté et la partager avec le (peu) de pays européens qui n’ont pas encore mis en place cette politique.

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    Il y a 5 jours - 20 minutes

    « A TITRE PERSONNEL » – Rachida Dati l’assure : le cannabis mène à l’héroïne

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    Tout dogme est difficile à contester, il appauvrit la pensée, dénude d’intelligence tout débat, le faisant traîner dans les limbes du n’importe quoi, des platitudes et des idées reçues. En ce sent, le débat sur le cannabis, en particulier, et les drogues, en général, reste eschatologique. Or, figer un problème, le faire entrer dans une glaciation de l’entendement, n’aide en rien à le résoudre. Bien au contraire : les effets pervers directs et les dommages collatéraux de cette politique sont désormais visibles à l’œil nu. Multiplication et rajeunissement des consommateurs, inégalité devant la loi, compromissions et corruptions de ceux qui sont en charge de cette politique, conflits perpétuels entre les juges et les forces de l’ordre, découragement de ces derniers par leur supplice de Tantale imposé, insertion des fonds illégaux dans l’économie par la corruption, apparition de nouvelles générations d’une criminalité organisée, abandon des espaces de la République qu’ils soient situés dans les quartiers sensibles ou dans le monde de la banque au point qu'Antonio Maria Da Costa, directeur de l'UNODC pouvait affirmer que l'argent des trafiquants de drogue injectés à l'économie financière a sauvé les banques de la crise financière (The economics of crime, avril 2011, Costa corner, htpp ://www.antoniomariacosta.com). 

    Le débat sur le cannabis devrait porter beaucoup plus sur le Rif marocain, où en quinze ans les cultures se sont multipliées par trois, posant de graves problèmes écologiques, politiques et sociaux, des luttes pour la terre irrigable et une corruption assumée aux plus hautes sphères de l’Etat. Le débat sur les drogues devrait assumer que depuis l’intervention en Afghanistan ce pays est devenu le premier producteur d’opium, que désormais il contrôle toutes les phases de cette production exportant massivement, de l’héroïne multipliant les voies d’acheminement maritimes et asiatiques, tandis que sous les Talibans la production était proche de zéro. L’Etat devrait, s’il était vraiment responsable réfléchir sur la mexicanisation de nos banlieues et de nos Dom Tom antillais, et prendre justement plus au sérieux ce qui se passe au Mexique et aux Caraïbes où justement les responsables politiques, observant une déperdition dramatique de l’Etat de droit exigent la fin de la « guerre à la drogue » et d’une prohibition forcenée qui a jadis permis toutes les interventions musclées des USA sur le sous continent latino-américain et la criminalisation du politique. Enfin, l’Etat responsable devrait, avant de lancer des cris de guerre hallucinants, observer la gangrène financière qui entraîne une culture de l’illégalisme, basée sur l’appât du gain. Lorsque le commissaire européen Olin décrit le monde comme régit par la cupidité et la peur, il ne parle pas des caïds des quartiers, mais bien de nos hommes d’affaires, de nos financiers et il serait naïf de la part des gouvernants de croire que cela n’a aucune incidence sur justement ces apprentis caïds. Ceux qui prônent un débat et souhaitent la fin d’une politique qui a fait ses preuves criardes d’inefficacité sont responsables. Sont irresponsables ceux qui s’attachent désespérément à un dogme désuet, tandis que ceux qui évitent le débat, laissant les sondages et leurs communicants décider à leur place, le sont encore plus. 

    Les libertés que l’on prend avec des structures, des hommes et des Etats dès lors qu’ils semblent garantir la lutte contre nos phobies élémentaires issues d’un monde instable, ou, trivialement, par pur intérêt économique ont comme conséquence la déperdition des règles les plus élémentaires de l’Etat de droit, pour ne pas introduire ici d’autres, tout aussi fondamentales et qui concernent l’éthique et la morale. C’est au sein de ce no man’s land de l’arbitraire juridique et institutionnel - et sur lequel on agit si peu -, que naît et se développe le crime polymorphe organisé.

    Nos gouvernants devraient faire l’effort d’aller voir Sauvages le dernier film (plutôt médiocre) d’Oliver Stone, qui traite justement de tous les sujets inhérents à la drogue, cette mixture d’une modernité bourgeoise googelienne qui se voudrait zen et carburant au tetrahydrocannabinol au contact de la sauvagerie des cartels et s’épanouissant grâce aux compromissions d’une police corrompue jusqu’à l’os qui devient de la sorte partie pérennisant du problème. Soldats perdus de l’Irak recyclés à l’industrie de l’herbe, geeks écolos, bobos millionnaires et hackers « pragmatiques » dessinent et surtout singent le monde absurde tel qu’il est : irrationnel, individualiste et sauvage régit par l’argent comme seule variable constante. Le joint c’est mauvais ; Mais dans un monde aussi cruel et absurde, c’est plutôt bon dit le commentaire. Ce film confus perçoit la réalité et sa complexité bien mieux que tous les politiques, en leur renvoyant sur la figure leur propre incompétence, leur mauvaise foi et surtout leur irresponsabilité. 

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    Crimes, trafics et réseaux
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  • Cette herbe qui fait rêver les banques

     

    Qu’on l’appelle ganja, shit, kif, marijuana, haschich ou autrement, le chanvre va contribuer au sauvetage économique de la Californie.

    En pleine crise, comme partout, la Californie envisage d’utiliser le cannabis pour en sortir…. stupéfiant !

    Le cannabis, traduction latine du mot chanvre, contient une substance appelée cannabine connue pour ses effets thérapeutiques et était utilisé 2000 ans avant JC en Chine, (pour traiter la migraine), en Egypte par le Pharaon lui même, par les Grecs et Romains qui s’en servaient contre la goutte et les rhumatismes. lien

    Le Royaume Uni, l’Australie, le Canada, les Pays Bas, la Suisse ont déjà recours à son utilisation thérapeutique.lien

    Cette plante fait pourtant en France l’objet d’une répression sévère alors qu’en 1840, 176 000 hectares y étaient cultivés.

    Faisant un parallèle avec la prohibition, lorsque la vente et la consommation de l’alcool étaient interdites, jusqu’en 1923, la Californie envisageait la légalisation du cannabis.

    Ses arguments étaient nombreux.

    Tout comme pour l’alcool, la vente clandestine pose de gros problèmes pour la santé, puisqu’il n’y a aucun contrôle, ce qui permet la mise en circulation de produits dangereux, coupés avec de l’héroïne, de la cocaïne, ou d’autres substances chimiques encore plus toxiques.

    (ce qui était le cas de l’alcool pendant la prohibition).

    Ensuite, la légalisation permet de lancer un marché plus que juteux, de 15 milliards d’euros, annuels, ce qui n’est pas négligeable.

    L’argument final étant que la consommation de cannabis, sous toutes ses formes, permet de soutenir physiquement et psychologiquement les patients atteints de maladies graves comme le cancer.

    Il redonne l’appétit aux personnes atteintes du sida, et intervient pour d’autres maladies.

    Le chanvre a de multiples utilisations possibles dans le bâtiment, ou il remplace avantageusement la laine de verre, dangereuse et interdite un jour prochain, comme cela a été le cas de l’amiante.

    L’isolation à base de chanvre est un marché porteur et les revêtements de murs sont très intéressants non seulement pour l’aspect décoratif, mais surtout pour la qualité du matériau au point de vue phonique et thermique qui devance, en qualité les produits actuels.

    Le chanvre remplace aussi avantageusement le pétrole devenu si cher, et dont sont faits aujourd’hui la plupart de nos vêtements..

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    Secret Garden - Versailles'A film by Inez van Lamsweerde and Vinoodh Matadin, starring Daria (...)

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    Sans oublier que la répression contre le trafic de chanvre coûte aussi très cher.

    Elle mobilise des forces de police importantes, et remplit les prisons, et cela à un coût.

    Aux Etats-Unis, elle remplit la moitié des prisons.

    En France, il y a quelques années, cela avait fait l’objet d’un rapport demandé par Catherine Trotman, prouvant que cela coûtait à l’état 1,5 millions d’euros par jour.

    Ceux qui consomment l’herbe sont souvent des inconnus, mais d’autres le sont moins.

    Ils sont rarement inquiétés et dépensent environ 5000 € par mois pour consommer héroïne, cocaïne, ou cannabis.

    Comme par exemple François Debré, frère du président du sénat jean Louis Debré.

    Il en a même fait un livre (trente ans avec sursis éditions Denoël 1998)

    La Californie a pesé le pour et le contre, et a fini par choisir la légalisation.

    Kévin Reed a grandi à Mobile, en Alabama, et a commencé à fumer du cannabis, après avoir eu un problème de dos à la suite d’un accident de voiture. Il n’avait pas d’assurance maladie, et a trouvé dans le cannabis une opportunité de soigner son mal de dos.

    il a créé un dispensaire (le croix verte) qui permet grâce à une ordonnance de se procurer du cannabis. lien

    Obama était pour sa légalisation, mais il vient de tourner sa veste. lien

    En tout cas, d’autres états américains lorgnent du coté californien, et sont tentés à leur tour par l’expérience.

    Tout çà ne devrait pas trop étonner les Français, puisque à l’époque ou l’Afrique du Nord était une colonie française, la SEITA (ancienne régie des kifs et des tabacs) commercialisait en toute légalité dès 1954 des cigarettes au chanvre. lien

    En effet, la consommation du cannabis faisant partie des coutumes régionales, l’Etat français avait préféré jouer l’opportunité et la tradition.

    Ou alors, ne soyons plus hypocrites : demandons aussi l’interdiction de l’alcool et du tabac, et faisons emprisonner les 600 000 français qui consomment régulièrement du cannabis. lien

    Car comme disait mon vieil ami africain : « le sage ne désire que l’absence de désirs »


     
  • Mourir pour un peu de chanvre

     

    Article publié le 24 novembre 2010

    Il s’appelle Bernard Rappaz et risque de mourir sous peu dans l’indifférence quasi générale.

    Il est suisse, et sa condamnation à 5 ans et 8 mois de prison pour utilisation de chanvre l’ont poussé, il y a 90 jours, à se lancer dans une grève de la faim.

    Mais comment en est-on arrivé là ?

    Mourir pour un peu de chanvre
    Si tôt sa condamnation connue, devant l’énormité de la disproportion de celle-ci,Bernard à demandé d’être libéré au bout de six mois, faute de quoi il cessera de s’alimenter.

    Devant l’autisme de la justice helvétique, il a donc mis sa menace à exécution. lien

    Esther Waeber-Kalbermatten, chef du service valaisan de la sécurité attend en vain qu’il mette un terme à sa grève de la faim. lien

    La justice valaisanne veut obliger les HUG(hôpitaux universitaires de Genève) d’alimenter de force Bernard, et ceux-ci on déposé un recours car ils estiment que ce nourrissage forcé est médicalement inapplicable. lien

    D’ailleurs le canton de Neuchâtel dispose d’une loi unique en Suisse Romande qui exclut de nourrir contre son gré un détenu en grève de la faim.

    C’est ce qu’a expliqué le conseiller d’Etat neuchâtelois Jean Studerlien

    La justice suisse pourrait donc avoir sous peu du sang sur ses belles mains.

    Bernard fait l’apologie du chanvre, et comment ne pas lui donner raison.

    Il rappelle que le chanvre est une plante écologique, supportant le froid, la sécheresse, l’inondation et se cultive sans engrais chimiques.

    Il a toutes les qualités : il n’est pas cher, naturel, ne provoque pas d’accoutumance, soigne et améliore la santé.

    Question alimentation, le chènevis contient autant de protéine que le soja, tout en étant plus digeste et on peut en faire du lait, ou du tofu. lien

    Son huile est riche en oméga 3 et 6 ainsi qu’en acide gamma-linoléique et est une bonne alternance avec l’huile de palme. lien

    Côté bâtiment, le béton de chanvre (chènevotte et chaux), et l’isolation végétale a base de chanvre sont une alternative propre au ciment et à la laine de verre. lien

    Pour l’habillement, il est une alternative de qualité au coton, et aux tissus synthétiques, gros consommateurs de pétrole. lien

    Le papier produit avec du chanvre donne 4 à 5 fois plus de cellulose à l’hectare que l’exploitation du « bois à papier » de plus, contrairement au papier « de bois », il ne jaunit pas dans le temps et il est beaucoup plus résistant. lien

    Industriellement, il est une bonne alternative à l’amiante, par exemple pour les plaquettes de freins, ou l’isolation. lien

    Energétiquement, il développe la plus grande biomasse en un minimum de temps, et peut être transformé en carburant. lien

    Et puis bien sur, il est récréatif, moins dangereux que l’alcool, ne provoque pas d’accoutumance.

    Bernard avait donc défendu ce produit, et l’avait commercialisé.

    Pourtant on le condamne pour en avoir vendu, tout à fait ouvertement, avec force factures, comptes vérifiables, la justice appelant cela « blanchiment d’argent » !

    Les motifs d’accusations sont nombreux, et pour ainsi dire quasi surréalistes.

    Une gifle donnée à son ex-belle fille devient une « lésion corporelle simple »

    Il est question aussi de « gestion déloyale aggravée » pour des erreurs commises par son comptable.

    L’utilisation de main d’œuvre de bonne volonté, le temps d’un weekend, ou pendant du temps libre devient « violation grave de loi fédérale »

    Un excès de vitesse, pour lequel il s’est acquitté d’une amende et de cours de rattrapage devient « violation grave des règles de la circulation routière »

    La saisie de son stock de chanvre sous diverses formes a provoqué une perte sèche d’1 250 000 de francs suisses, et la faillite de son entreprise.

    Pour agir, il faut aller sur le site de ses soutiens qui propose plusieurs actions allant de jeune de solidarité, aux envois de lettre aux autorités suisses, en passant par des messages à la présidence de la confédération helvétique. lien

    Bien sur, Bernard commence à trouver de plus en plus de soutiens, y compris dans le milieu médical, comme par exemple celui de Jean Charles Rielle.

    Ce dernier se bat contre la cigarette, et pourtant justifie son soutien à Bernard Rappaz, et il explique que si on peut dire de l’accusé qu’il est un entrepreneur qui a franchi la limite, il n’est en tout cas pas un dealer. lien

    Cet article se veut un appel au secours, afin d’alerter les citoyens responsables et d’empêcher la mort d’un homme subissant une peine disproportionnée, et pour le moins injuste.

    Car comme dit mon vieil ami africain :

    « La figue ne tombe jamais toute seule dans la bouche ».

    Source image : http://www.ardechecoucheslavables.com