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Azel Guen : Décryptage de l'Actu Autrement - Page 43

  • La théorie du genre : menace universelle

     

    La peste idéologique du “gender” gangrène l’Occident et bientôt le monde tout entier

    samedi 8 février 2014

    Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer la gangrène du gender ne touche pas que l’Hexagone. Ce mal atteint touche toute l’Europe. Il vient d’Amérique du Nord, États-Unis et Canada, grandes colonies messianiques judéo-protestantes. Au demeurant il n’est pas destiné à rester confiné dans la sphère occidentaliste. Déjà la Démocrate Hillary Clinton tançait sévèrement les États africains qui se montraient réticents à libéraliser ou à banaliser les comportements sexuellement déviants. En un mot la gangrène du messianisme pansexualiste n’est pas un problème lié à la seul décadence, ou plutôt à la dégénérescence, de l’Occident et particulièrement de l’Europe postchrétienne, elle ronge maintenant la planète tout entière… À l’exception pour l’instant de la Russie et de la Chine, peut-être encore quelque peu immunisées par leur proche passé de glaciation marxiste-léniniste 1.

    Il est essentiel, si l’on veut espérer curer le mal et en extirper les racines, d’en connaître les origines et les finalités. À côté de la foule de ceux qui communient dans la religion du progrès, les esprits forts et les modernistes ne croyant qu’en la raison et la science triomphantes, œuvre l’omnipotent anarcholibéralisme. Celui-ci gouverne la vie des nations, des peuples et des hommes. Il a depuis longtemps rompu les amarre avec l’éthique protestante que Max Weber avait nommé « l’esprit du capitalisme ». Le temps où Guizot lançait son « Enrichissez-vous ! », sous entendu “par le labeur, dans la probité et l’intégrité morale”, est bien révolu. Or ce Moloch hypercapitaliste rêve d’une humanité uniformisée toute asservie à la marchandise, au sexe et à l’argent. Un vil bétail humain soumis à des lois noachiques 2 réinterprétées au service d’un matérialisme athéiste derrière lequel se dissimule un dieu caché. Une hideuse idole punissant de mort - au moins de mort sociale - quiconque ne se soumet pas à ses lois négatrices de la civilisation et du genre humain…

    L’État à travers la Dass ne menace-t-il pas en France de retirer leurs enfants à ceux qui refusent ou refuseraient le formatage idéologique de l’École publique ? À cet effet un projet de loi d’essence totalitaire a été déposé au bureau de l’Assemblée le 18 décembre dernier qui visant à interdire l’enseignement à domicile. La sénatrice socialiste Laurence Rossignol n’a-t-elle pas déclaré en substance que « les enfants n’appartiennent pas aux parents, mais à l’État » [France2/5avril2013] ? Très récemment Mme Najat Belkacem n’annonçait-elle pas de son côté qu’elle s’employait à faire retirer une part fiscale aux familles dont un seul membre travaillerait ? La libération des femmes par le travail – Arbeit mit frei - en quelque sorte ! Ce qui par contrecoup devrait contraindre à la scolarisation précoce des enfants et à les retirer à l’emprise délétère de mères de famille nécessairement arriérées. Allez hop au travail, l’État s’occupe de vos enfants… scientifiquement !

    Qu’est-ce au juste que cette « théorie du genre » ?

    Mais qu’est-ce au juste que cette “théorie du genre” ? Selon Drieu Godefredi 3«  la théorie du genre soutient que la notion de sexe est culturelle de part en part. Que la distinction des sexes est sans ancrage biologique, donc arbitraire et modulable. Qu’en outre, le modèle hétérosexuel exerce une violence littéralement innommable sur les modèles sexuels et les genres alternatifs. Qu’il est donc temps, et légitime, de “défaire le genre”, pour reprendre le titre de l’un des ouvrages de la prêtresse contemporaine du genre, Judith Butler 4 , en éradiquant toute référence au masculin et au féminin, deux genres parmi une sarabande infinie de variations possibles… trans, queer, drag, butch, garou, dyke, fem, and so and » !

    Ça c’est pour la théorie. Dans la pratique, les mouvements LGBT [lesbiennes/gays/bi et transsexuels] ont transcrit le concept – en vérité la pressante l’injonction - d’éradiquer le binôme homme/femme pour le faire éclater en une multitude de possibles, de choix en fonction du caprice de l’instant, de l’humeur ou des circonstances. Le “sexe” masculin et féminin ne serait au fond qu’un vêtement échangeable ou interchangeable. L’idéal du caméléon, du nomade existentiel, bref du détraqué que la société s’efforce de promouvoir et produire en masse dès le plus jeune âge… Ce noble projet a finalement pour but de révéler au genre humain les extensibles potentialité d’une nature qui était jusqu’ici un leurre : l’homme n’était pas ce qu’il croyait être. Grâce au progrès des sciences humaines, aux lobbies LGBT et à MM. Hollande et Ayrault, hérauts de la modernité, nous savons maintenant ce qu’il en est. Merci à eux.

    Bref, les Associations représentant les minorités sexuelles s’étant mises en cheville avec l’Éducation nationale, elles furent chargées de mettre en musique les grands principes républicains d’Égalité de tous et de tout, et pour ce faire d’élaborer et de rédiger les programmes scolaires ad hoc. À partir de là nous retrouvons institutionnalisés les délires les plus scabreux. Ainsi la Ligne Azur « service aux parents, enseignants, éducateurs » citée par Vincent Peillon dans sa lettre du 4 janvier aux recteurs, fournit-elle des outils “pédagogiques”, lesquels doivent guider les enseignants dans leur rude parcours didacticiel ! S’adressant aux préadolescents en les faisant s’interroger par exemple sur leurs “pratiques sexuelles”. Au choix : « masturbation, pénétration buccale, anale, vaginale, autre, aucune ».

    Menace globale

    Au fond, ces gens ne font qu’appliquer les préconisations de l’Organisation mondiale de la Santé [OMS] Bureau régional pour l’Europe, contenues dans un rapport intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » qui en sa page 38 vante les bienfaits de la masturbation pour les tout petits. On trouvait jusqu’à il y a peu ce document officiel en ligne [fichier pdf] mais il a apparemment été supprimé des serveurs. Reste quelques uns ont pu le consulter et découvrir avec stupeur qu’entre zéro à quatre ans, il est temps d’apprendre la « masturbation enfantine » afin de laisser l’enfant exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites » sexuels. Cela par exemple en « jouant au docteur ». Certes nous disent les experts des Nations Unis « ce programme se confrontera à une résistance fondée sur des peurs et des préjugés » [bvoltaire.fr16déc13]. Ceci confirmant s’il en était besoin que le mal vient de haut et constitue une menace globale. Celle en l’occurrence de cette gouvernance mondiale qui ne dit pas encore son nom, celle qui hier, à l’automne 2010, voulait obliger les Européens à se faire massivement vacciner contre le virus grippal H1N1 avec des produits comportant de sérieux risques pour la santé humaine. Dormez braves gens vous êtes en de bonnes mains.

    Mais quoi d’extraordinaire à tout cela ? Faut-il avoir les yeux couverts d’écailles pour ne pas voir que ce qui nous choque aujourd’hui lorsqu’il s’agit de l’enseignement dumauvais genre à nos progénitures, nous l’avons laissé s’installer tranquillement des années durant… au nom de la tolérance, du “progrès”, de la Liberté individuelle 5érigée en fétiche barbare des temps modernes, de l’Égalité, autre coquecigrue. Le pathologique est ainsi devenu peu à peu la nouvelle normalité. Et ce qui était hier la normalité depuis que le monde est monde, est désormais proscrite. Et cela va très loin. Le train est lancé… pourtant certains virages comportent des risques de déraillement. La colère monte, encore faudra-t-il prendre la mesure des choses et comprendre que le combat à mener n’est ni national, ni européen, mais planétaire.

    Cela a commencé en douceur toujours au nom des Grands principes

    Sans faire de bruit les Association LGBT se sont donc vues, de facto, confier la tâche de mettre en musique – mais sans tapage – leur programme pansexualiste issus de ces « cerveaux malades » que stigmatisaient en mars 2013 le présentateur de France Inter Patrick Cohen [France5/12mars13] sous couvert d’égalité homme/femme et de plus de justice dans les rapports entre les sexes. En fait la théorie du genre – quin’existe pas – est un fil rouge qui coure à travers les grandes dispositions légales prises ces dernières années par les droites et les gauches confondues.

    Cela a commencé en douceur, petit bout par petit bout, pièce à pièce, avec avortement pour convenance personnelle, le pacs [pacte civil de solidarité] puis le mariage inverti, le bannissement de code civil des références père/mère et, en continuité, requalification des classes maternelles qui ne doivent plus renvoyer au rôle spécifique de la femme ; idem en ce qui concerne la désignation asexuée des “parents” pour arriver en fin de parcours à l’endoctrinement à l’interchangeabilité sexuelle… au motif d’éducation des enfants contre la violence de genre. Au passage notons qu’autrefois les enfants et les individus bien élevés n’étaient pas particulièrement enclins à la violence intersexuelle. Mais c’était avant. Avant que l’émancipation – enfin ce qu’on nomme tel - des femmes. Lesquelles n’ont jamais été autant molestées qu’aujourd’hui et dans toutes les strates sociales. C’était aussi avant que la Ligne Azur vantée par M. Peillon, n’enrichissent le vocabulaire des gamins et gamines avec toute la panoplie des pratiques sado-masochistes. 6

    Finalement, le “Jour de Colère” – Dies irae – du 26 janvier dernier et les dizaines voire la centaine de milliers de marcheurs déterminés en dépit de la pluie battante, ont commencés à faire réfléchir les illuminés du gouvernement plus préoccupés de changement “sociétaux” que de redressement économique. La peur venait momentanément de changer de camp. On apprenait coup sur coup que les autorités renonçaient à envisager – pour le moment - la légalisation relative à la procréation médicalement assistée [PMA] et au-delà, à la gestation pour autrui [GPA]. Ce 3 février, c’est la totalité du projet de loi sur la Famille – dénomination par antiphrase – qui était purement et simplement abandonné. Une défaite en rase campagne.

    La gangrène progresse inexorablement et à bas bruit

    Malgré tout ne nous faisons aucune illusion. Ces gens sont tenaces. Il y a quatre décennies, l’intelligentsia cosmo-germanopratine pétitionnait à jet continu en faveur de la dépénalisation de la pédophilie 7. En Belgique l’affaire Dutroux les fit regagner l’ombre dont ils n’auraient jamais dû sortir. Hélas quarante ans après l’on découvre avec effroi que les mêmes sont en passe d’avoir gain de cause. Caché, le fleuve aux eaux putrides n’avait cessé de couler. Pour cela accusons nos élites de trahison. Des usurpateurs qui nous ont mené par le bout du museau avec des paroles engageantes et d’innombrables fausses promesses. Mais la faute véritable en incombe d’abord à ceux qui les ont écouté, qui n’ont rien vu ou voulu voir venir, qui ont tout gobé et qui par veulerie s’en sont remis, pour conduire leur destinée, à une caste de menteurs et de sociopathes.

    Il faut tendre l’oreille pour entendre aujourd’hui le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé qui ne souffle mot alors que la polémique sur l’enseignement du “genre” fait rage dans les médias serfs. Sur ce thème décernons un oscar à la chaine télévisuelle BFM, exemplaire avec sa journalière séance vespérale d’hystérie. Le même personnage, M. Copé d’origines algérienne et bessarabienne [wiki] avait pourtant soutenu sans réserve en août 2011 les 80 députés qui réclamaient le retrait de manuels scolaires de la théorie du genre, jugeant que ceux-ci « posent de vraies questions » [20minutes.fr31août11]. Le député UMP de la Drôme Hervé Mariton déclarait pour sa part que « la théorie du genre n’a pas sa place dans un manuel scolaire ». Las, le même jour, le ministre UMP de l’Éducation nationale, Luc Chatel envoyait une fin de non recevoir aux 80 députés UMP réclamant le retrait d’un manuel de Sciences de la vie et de la Terre [SVT] dont ils contestaient un chapitre sur l’identité sexuelle c’est-à-dire précisément consacré à la théorie du genre… laquelle n’existe pas ! Depuis les quatre-vingt députés sont rentrés dans leur trou. Il n’y en avait en effet plus guère ce dimanche 2 février 2014 à défiler avec ceusses de la « Manif pour tous ».

    UMP/PS une collusion très objective

    Par sa réponse dilatoire, arguant qu’il n’avait pas à connaître du contenu des dits manuels, le libéral Luc Chatel apportait derechef - une collusion objective - de l’eau au moulin de dame Belkacem. Celle-ci, Secrétaire nationale du Parti socialiste auxquestions de société et porte-parole de Mme Ségolène Royal, avait expliqué aux parlementaires frondeurs, avec toute la sévérité dont est capable sa petite personne, qu’ils sont a priori interdits d’ingérence dans la rédaction des manuels scolaires. Se mêler de ce qui ne les regarde pas étant une attitude « inacceptable sur la forme comme sur le fond ».

    À certaines exceptions près cependant… « parce que les députés n’ont pas à écrire les programmes, sauf s’il s’agit de théories qui touchent aux valeurs de la nation, telles que la condamnation du négationnisme ou a contrario les lois mémorielles » [ibid]. Dont acte ! La sexualité précoce et ses perversions multiples et variées à venir qui lui sont potentiellement associées, ne “touche pas aux valeurs de la nation » ! Et la donzelle d’ajouter, se contredisant sans ciller : « Le politique n’a pas à écrire l’histoire ou à expliquer la science, il doit changer la société ». Sans doute ne se rend-t-elle pas compte de ce qu’elle dit… Au fond certains de ces gens sont persuadés gérer les “vrais problèmes” du temps présent… lesquels n’ont évidemment rien à voir avec le chômage galopant, les usines qui ferment et délocalisent, la fiscalité écrasante, l’absence d’avenir prévisible. Nihil novi sub sole, à la fin du XIXe siècles, républicains, radicaux et socialistes consacraient déjà l’essentiel de leurs forces à détruire l’Église et les congrégations, pendant ce temps le prolétariat soufrait et s’insurgeait 8. À présent c’est au tour de la famille, ultime cellule, dernier bastion de la société organique.

    Le genre, urgence sociétale absolue pour une “société du respect”

    L’urgence sociétale, elle, ne saurait attendre : « le vrai problème de société que nous devons régler aujourd’hui, c’est l’homophobie, et notamment les agressions homophobes qui se développent en milieu scolaire. L’école doit redevenir un sanctuaire, et la prévention de la délinquance homophobe doit commencer dès le plus jeune âge. Un jeune homosexuel sur cinq a déjà été victime d’une agression physique, et près d’un sur deux a déjà été insulté. Il est essentiel d’enseigner aux enfants le respect des différentes formes d’identité sexuelle, afin de bâtir une société du respect » [Najat Benkacem ibidem].

    Une « société du respect », c’est également ce que veulent, sans pourtant oser le dire trop ouvertement, ces UMP qui au départ, à chaque tentative d’imposer le “gender” à l’école, s’étranglaient d’indignation, allant jusqu’à exiger une commission d’enquête parlementaire « afin que toute la lumière soit faite » [Xavier Breton] sur l’influence sur la société française de la cette pseudo théorie. Au final, ce sont les mêmes, lorsqu’ils étaient encore au gouvernement, qui signaient le 11 mai 2011 la Convention d’Istanbul [acte du Conseil de l’Europe] imposant « l’éradication de toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes ». Autre faux nez ou vestibule pour les études de genre… Car comment expliquer les violences entre les sexes si ce n’est par cette théorie à prétention “scientifique” en vogue sur le marché des idées ?

    Après le marxisme, le freudisme, l’internationale pansexualiste

    L’Allemagne a autorisé la mention « sexe indéterminé » sur les certificats de naissance dès le 1er novembre 2013 et punit de quarante jours d’incarcération quiconque retire son ou ses enfants de l’école en guise de protestation contre l’enseignement de la pornographie à l’école [french.ruvr.ru22janv14]. M. Peillon ne lésine pas non plus : toute absence indue – ses yeux – sera sanctionnée de 750 € d’amende. Au Népal, depuis le mois de juin, un « troisième genre » doit figurer sur les passeports à l’instar des documents officiels australiens. En Thaïlande, pays où le tourisme sexuel est une quasi industrie, le phénomène se développe à vitesse grand V. Nombre de vedettes locales du showbiz sont en réalité des hommes transformés en femmes. De jeunes garçons qui acquièrent via Internet des hormones féminines à l’âge de la puberté afin d’inhiber leur développement masculin naturel. La Suan Dusit Rajabhat University de Bangkok se serait faite à ce propos une spécialité d’accueillir des étudiants transgenres, les “ladyboys“ autorisés à porter l’uniforme féminin dans l’enceinte universitaire, et cet établissement d’enseignement supérieur organise d’ailleurs, son propre concours de beauté transsexuel. Mais nul n’évoque, oh grand jamais, les opérations manquées, les mutilations qui en résulte, la drogue, la prostitution et pour finir le suicide prévalant au sein de ces populations qui paye au prix fort le triste privilège d’avoir été “reine d’un jour et de quelques nuits” [medias-presse.info9oct13]. Après tout Science Po Paris, du temps du regretté Didier Decoin, organisait du 3 au 6 mai 2010 sa première “Queer week” 9 « entièrement consacrés aux questions de genres, d’identités et de sexualités ». Sexualités au pluriel. Par conséquent, avant de se gausser de ces pauvres Thaï, regardons ce qui se passe près de chez nous [yagg.com30avril10]

    Pour ne pas conclure… le combat continue

    En fait la majorité socialiste, qui se préoccupe bien plus de déconstruire l’humain que de restaurer la bonne santé économique, fait passer la théorie du genre à petits pas, chaque jour que Dieu fait, morceau par morceau, à travers un ensemble de dispositifs juridiques et de lois qui font sens mises bout à bout… cela tout en niant mordicus leur projet, ses objectifs et en accusant ceux qui jettent une lumière crue sur leurs menées détestables d’être des tenants du « négationnisme » ! Mais qui sont les vrais négationnistes ? Qui nie effrontément, avec un cynisme inouï, la réalité de l’enseignement du genre ?

    Il s’agit maintenant de démissionner ces menteurs s’ils ne s’y résolvent pas spontanément. Après Cahuzac, la coupe est pleine. On a vu la virulence de ces gens dans la négation des faits et l’invective, accusant, insultant, menaçant à la Chambre des députés et dans les lucarnes, ne parlant, contre toute évidence, que de « rumeur ». Ce système, leur système est devenu fou et ses acteurs se sont montrés à découvert. Bas les masques. À ce titre le Premier ministre et son gouvernement doivent partir et la chambre doit être dissoute. Exigeons des législatives.

    Léon Camus 3 février 2014

  • Qui a tué les caricaturistes de Charlie Hebdo ?

     

     
         

    Une fusillade terroriste a eu lieu au siège du journal satirique Charlie Hebdo ce mercredi au cœur de Paris : des assaillants armés et cagoulés se sont introduits dans le bâtiment, avant d’ouvrir le feu sur des employés, au nombre desquels figuraient quatre des caricaturistes, ceux-là mêmes qui de par leurs images anti-Mohamed ont provoqué il y a deux ans de cela un tollé à travers le monde musulman.

    Pour quiconque lirait ces quelques lignes, au moment où la France est sous le choc, le doute ne peut persister : comme à chaque coup anti-occidental, les musulmans, d’essence « terroriste », et dont le nombre dépasse les 3 millions en France, se seraient laissés guidés par leur instinct d’assassin, se vengeant d’intellectuels (caricaturistes) qui n’exerçaient après tout que leur droit le plus élémentaire en démocratie, à savoir celui de l’expression.

    Cette conclusion assez hâtive se heurte toutefois à une réalité qui, elle, n’est pas aussi simple : les 11 victimes de l’attentat terroriste de ce mercredi ont vu des hommes armés de lance-roquettes et de mitraillettes s’introduire dans leur bureau, ouvrir le feu sur eux, tirer, se sauver, laisser derrière eux un bain de sang... Dans la foulée, les écoles ont fermé, les gens ont déserté les rues, la police s’est mise en état d’alerte, les Français terrorisés se sont cloîtrés chez eux par crainte de devenir la prochaine cible. Certains dires font même part de la mise en état d’alerte de l’armée, de l’aviation française pour défendre le pays contre toute éventuelle frappe terroriste. Bref, pendant quelques heures Paris est devenu Damas, Tripoli, Beyrouth, Bagdad, et les Français, des Syriens, des Libyens, des Libanais , des Irakiens !

    Depuis 2011, la France sarkozyste, puis hollandaise, s’est engagée dans une entreprise nauséabonde de soutien explicite au terrorisme wahhabite, le même qui entache le nom même de l’islam. Par simple appât de gain, pour quelques milliards de pétrodollars, les ministres français ont fait de Riyad et de Doha leurs temples, tournant le dos aux idéaux que la France non-américanisée des années 50-60 défendait encore ! Paris a voué aux gémonies la Syrie, ce pays dont la population lui vouait, elle, amour, intérêt et respect...

    La France a voulu la tête d’Assad et avec elle, la fin de l’État-nation syrien. Elle l’a voulu et elle a fait tout pour : la pseudo-coalition nationale, ce cocktail d’assassins, de vendus, de terroristes, a trouvé en France son meilleur refuge. Les traîtres à l’État syrien ont été hébergés sur le sol français, la France a favorisé le trafic d’armes à destination des terroristes takfiris et s’est liguée systématiquement sur la ligne belliciste d’une Turquie néo-ottomane, d’un Qatar fou des Frères et enfin d’une Arabie assoiffé du sang des non-wahhabites... La France s’est rendue complice des atrocités commises tour à tour en Libye, en Syrie, en Irak...

    Alors qui a tué les caricaturistes de Charlie Hebdo ? La réponse est dans la question...

  • A qui profite le crime ?

    Montée de la haine anti-islam : à qui profite le crime ?

     
         

    On observe depuis une dizaine d’années une montée de l’islamophobie en France et plus généralement dans les pays occidentaux.

    Selon Raphaël Lioger, la « grande bifurcation » (à partir de laquelle l’islamisation est posée par les responsables politiques comme un problème majeur) a lieu en France en 2003, année de l’intervention américaine en Irak. C’est à cette période que naissent l’ensemble des associations anti-islamisation comme l’Observatoire de l’islamisation, le Bloc identitaire, Riposte laïque ou encore Ni putes ni soumises. C’est aussi en 2003 que François Baroin rendra, à la demande du Premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, un rapport dans lequel il propose une nouvelle conception de la laïcité. Il conduira au vote de la première loi anti-voile en mars 2004. Elle sera suivie par d’autres qui contribueront à exclure les manifestations visibles de la religion musulmane d’un nombre croissant de lieux publics.

    La fabrication médiatique du « problème musulman » – érigé en « problème de civilisation » par Alain Finkielkraut – favorise une libération de la parole raciste et une stigmatisation des musulmans et de leurs pratiques religieuses avec la bénédiction des journalistes du système. Le battage médiatique autour du dernier roman de Michel Houellebecq, ouvertement islamophobe, la complaisance des médias vis-à-vis des dérapages d’Alain Finkielkraut, l’islamophobie déclarée de certains journalistesl’hostilité rencontrée par un mouvement qui prône la réconciliation avec les populations issues de l’immigration post-coloniale montrent que la classe politico-médiatique dans sa majorité encourage le rejet des musulmans. On peut être surpris de cette tolérance vis-à-vis d’opinions discriminatoires et parfois même racistes surtout au regard de la censure qui frappe impitoyablement les critiques, même mesurées, de la politique israélienne. Deux poids, deux mesures ? Si l’ostracisation de l’islam ne fait aucun doute, reste à en connaître les raisons. Dès lors, la question devient : quels bénéfices le système en place peut-il en tirer ?

    Lire la suite de l’article sur bourgoinblog.wordpress.com

  • Le blasphème et le sacrilège

    Affaire Charlie Hebdo : Le blasphème et le sacrilège n’apportent jamais la paix

    charlie hebdo-c'est-cela

    A l’annonce d’un décès, les gens ont souvent tendance à parer le défunt de toutes les vertus. C’est encore plus vrai dans le cas d’une mort violente. Le phénomène est donc connu. Mais il prend une proportion quasiment socialement forcée après l’attentat commis contre la rédaction de Charlie Hebdo. Quiconque ne participe pas au concert louangeur est immédiatement perçu comme un monstre sans cœur par une société formatée par le matraquage médiatique univoque.

    Pourtant, il faut oser le dire et l’écrire, Charlie Hebdo était un journal ordurier. Cette publication se plaisait à dépasser toutes les limites de l’outrance et à choquer pour le plaisir de choquer, mais toujours de la façon la plus odieuse possible.

    Charlie Hebdo affectionnait particulièrement d’offenser les croyants par les blasphèmes et les sacrilèges les plus ignobles, avec une obsession manifeste pour la sodomie. Charlie Hebdo ne faisait pas dans le registre humoristique. Charlie Hebdo cherchait à repousser sans cesse les limites de la tolérance de notre société pour le blasphème poussé au paroxysme de l’abject.

    Bien entendu, cela n’excuse ni ne justifie le geste des auteurs de l’attentat meurtrier. Mais cela signifie que tout cela était prévisible. Parce que, dans la grande misère de notre temps, Dieu est la seule consolation de beaucoup d’entre-nous, L’offenser avec salacité et perversion entraîne de façon épidermique répugnance et colère.

    bhl_charlie_hebdo-MPI

    Encore une fois, répétons-le, cela ne diminue pas l’horreur du geste commis par les terroristes. Mais la nature même des auteurs de cet attentat était prévisible. Il était évident, il faut oser l’avouer, qu’un jour ou l’autre, des islamistes franchiraient le pas. Nos politiciens ne peuvent pas encourager et armer des djihadistes en Syrie pour un calcul à courte vue de renverser Bachar el-Assad et feindre de s’étonner ensuite que ce même islamisme nous revienne avec violence sur notre propre sol.

    Revenons-en à Charlie Hebdo. Partout, on nous proclame que ce journal est devenu l’incarnation immortelle de la « liberté d’expression », étendard « sacré » de notre « démocratie ». Ne nous y trompons pas. Si les auteurs de l’attentat avaient visé les bureaux du journal Minute, ou du Front National, il n’y aurait pas eu la même unanimité d’indignation, soyez-en certains.

    Ici ou là, parmi ceux qui en appellent à « l’union sacrée » autour des « valeurs républicaines », on s’aventure déjà à pointer d’un doigt accusateur, soit Alain Soral, soit Eric Zemmour, voire les deux à la fois, comme responsables d’un climat délétère.

    Mais la responsabilité incombe avant tout à une clique de politiciens et journalistes. Qui ont plongé la France dans un multiculturalisme ingérable, à coups de vagues d’immigration incontrôlées et ininterrompues. Qui ont cherché à détruire le respect pour le sacré hormis quand il s’agit des substitutions de sacré imposées par les lobbies au pouvoir. Qui ont imaginé pouvoir manipuler un djihadisme à l’autre bout du monde et s’aperçoivent qu’on ne joue pas avec des explosifs sans le risque qu’ils vous sautent un jour au visage…

    Ni ceux qui s’évertuent à nous présenter Charlie Hebdo et ses plus ignobles blasphèmes comme le modèle de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, ni ceux qui s’obstinent à vouloir faire de leur laïcisme républicain la religion universelle de demain, ne peuvent prétendre apporter la paix.

     

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    36 Comments

    1. citoyen 1789

      Il faudra qu’un jour on m’explique pourquoi

      Caricaturer l’islam et le catholicisme c’est de la liberté d’expression

      Caricaturer le judaïsme c’est de l’antisémitisme

      ACCIDENT DE TRAVAIL A CHARLIE-HEBDO

      Mes condoléances sincères aux représentants des forces de l’ordre lâchement assassinés dans l’accomplissement de leur devoir sous la complicité, la démission et l’incompétence des politiques de tous bords

      c’est vrai que les fouilles au corps sont comment ?? dit-on ? : stigmatisantes !!

      aussi veuillez respecter ma liberté d’expression

      F GUIRAUDOU

    2. Jaguar

      Excellente mise au point !!

    3. Xavier

      Ouiiiiiiiiiii, bien sur, fusillons donc tous ceux qui ne respectent pas ceci ou cela.

      Muselons tous les grattes papier au nom du respect.

      Je n’aime pas ce torchon et pourtant je considère qu’ils doivent jouir d’une liberté d’expression comme tout le monde. du moment que cette expression fait couler de l’encre et non du sang.

      • Pierre-Alain Depauw

        Vous illustrez parfaitement ce qui est dit dans cet article. Vous ne l’avez pas lu mais le simple fait que le titre ne soit pas conforme à la pensée dominante et au formatage bien organisé provoque votre réprobation. On appelle cela la voix de son maître…

      • Laurent Franssen

        Comme tout le monde,
        comme ce comique là, Dieudonné,
        c’était l’année passée je crois,
        au Gabon ?
        Ah, non, en France me dis-t’on…

        Va te cacher français, tu retourne ta veste comme l’autre l’a chanté.

    4. Dickes

      Oui. Effectivement ! Je rappelle qu’au moment du synode la « une » dessinait une groupe d’évêques hilares et rigolants se sodomisaient en couronne. Un autre dessin de Cabu je pense représentait le pape en train de sodomiser un enfant. Très drôle.
      Par ailleurs le bon Patrick Pelloux connu comme président d’une association de réanimateur faisait partie de l’équipe de Charlie habdo. Il expliquait que lors de l’attentat la rédaction était réunie pour traiter de la question du racisme…Etrange paradoxe…
      Les gens de gauche ont pendant des années assimilé toute critique de l’islam ou de l’immigration non-contrôlée à du racisme. La meute MRAP, SOS racisme, LDH à la moindre critique de l’islam montaient au créneau. Elle a laissé ainsi se développer un communautarisme. Ce communautarisme a secrété l’islamisme qui frappe aujourd’hui. Et les mêmes versent maintenant des larmes de crocodiles face aux attentats.

      • athom

        bon si tu écrit que l’immigration était non controlée tu pèches lourdement Grâce à elle et aux fonds américains la France à été reconstruite par milliers nous avons affrêté des bateaux pour les amener avec un matricule, ces forces de travail ont été parquées à part sans assimilation sociétale sans temps pour leurs enfants 60 heures pour 5 jrs min… Ne parles pas à travers: la responsabilité est sur le dos de la france des nantis sans les immigrés de nombreux secteurs d’activité péricliteraient aujourd’hui(agri, peche, menages…).Et puis quoi la richesse de la france: industrie militaire, agriculture dictatorialement destructrice, MAIS AVANT TOUT TON DIEU T ORDONNE DE NE PAS JUGER

        • @athom

          C’est sûr sans les fonds américains et les immigrés, la France serait restée sous-développée, comme l’est toujours toute l’Afrique. C’est d’autant plus convaincant que la très grande majorité des immigrés sont arrivés après 1975, alors que le chômage dépassait déjà largement le million. Il était donc urgent de trouver des bras.

    5. Jaguar

      le dessin de charb sur le thème des crèches dans les lieux publics résumait bien la pensée de l’individu… (l’enfant Jésus dans des wc a la turque), cela lui est revenu en plein dans la g…..!

      • jpc

        D accord avec vous, j irez même a dire qu’il porte par ses provocations outrancières et ses déclarations sur les médias une lourde responsabilité dans l’assassinat de ces collègues .

    6. « De Dieu on ne se moque pas. »
      Sa miséricorde dure, dure…. sa patience perdure, perdure…
      Et puis un jour c’est fini. Et pour les crapules de Charlie-Hebdo, le temps de la Miséricorde à brutalement pris fin. Hier.

      • athom

        la colombe réponds à la mésange prophétique qu’une lecture rien que superficielle de la bible lui enseignerait le rôle d’observateur de Dieu,

        • @athom

          Une lecture « rien que superficielle » en langue française cela donne quoi? Et à quelle partie de la Bible pensez-vous : l’ancien ou le nouveau testament?

    7. kaz

      C’est article fait plaisir. Enfin un. Condoléeances aux policiers et c’est tout

    8. Cet article au doux titre racoleur et au positionnement archaïque me rappelle :

      – Qu’on peut encore inventer l’eau tiède en 2015

      – Que le mot « blasphème » (-Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré comme sacré ou inviolable-) est toujours présent dans le dictionnaire

      Merci pour votre apologie de la bien-pensance.

    9. lolo

      Exact et je dirais même plus que en blasphémant contre Dieu, on critique indirectement les croyants qui croient en lui. Ils disent critiquer seulement « la doctrine » mais en critiquant la doctrine, on critique aussi ceux qui la pratiquent c’est à dire les musulmans ! C’est ce que pas beaucoup de personnes ont compris.

      Et ce formatage par la télévision est juste « énorme », nus faire passer Charlie Hebdo pour un « héros » de la liberté d’expression. Ok, ils sont morts pour la liberté d’expression MAIS leurs dessins sont très provocateurs, offensants et très vulgaires (dégueulasses). Il fallait s’attendre à ça. Et mon petit doigt me dit que cet attentat a très bien pu être monté pour créer le chaos et pour faire HAIR les religions (oui cet anticléricalisme et cet athéisme virulent manifesté par tous els journalistes à la télé).

      • athom

        c’est la première fois qu’on me la fait LE COMPLOT ATHEiSTE: comme dirait Coluche attendez j’va vous la r’faire! Il faut être tombé de la dernière pluie pour ne pas savoir qu’au nom, entres autres des religions, onse trucide allègrement depuis 2000ans CRITIQUER UNE INSTiTUTiON N’est pas critiquer ses composantes qui sommes-nous quand nos présidents(de m)s’en vont en guerre et pourtant nous sommes français?!!

        • @athom

          Oui, enfin à côté des dizaines de millions de morts (je minimise volontairement) de l’athéisme marxiste sur un demi-siècle, les crimes réellement commis au nom des religions apparaissent rétrospectivement bien limités, même sur 2000 ans.

        • Caramelia

          Quelques uns tuent au nom d’une religion, d’autres insultent au nom de la laïcité. Mais un peu de patience, les « laïcs » intégristes tueront aussi car ce n’est pas la religion qui tue, ce sont les hommes sectaires !

    10. Que faire alors de l’ordurière religion Islam qui insulte juifs et chrétiens en les traitant de pervers? ou qui promet les pires sévices aux athées?

    11. Tifa64

      Oui, je suis toujours Charlie, et serais Charlie jusqu’à la fin. Juste pour soutenir votre religion catholique à la con. Ils ont tout critiqué, et si cela vous atteint, c’est qu’il y a forcément une GROSSE part de vérité.
      Le Charlie Hebdo EST (oui parce que vous vous permettez de parler à l’imparfait alors que le journal ne mourra pas) un journal satirique où l’humour noir est prôné. C’est un humour comme un autre, point barre.

    12. jeanjean

      C’est du l’humour.

      Apres ce n’est pas du politiquement correcte c’est sur.
      Mais l’acte meme de tuer est horrible.Le post est trés bon,mais l’hebdo est de l’humour pas du blaspheme.

    13. M.Depauw,
      Votre texte réflète bien ce que je pense.On ne se moque pas de Dieu. Or,après s’en être moqué surabondamant,la leçon leur a été servie dans leur propre décor.
      Dieu ne veut pas la mort du pécheur,mais qu’il se repente et qu’il vive. Mais,d’autre part,ces gens ont joué « a la roulette russe« avec le respect dû à Dieu et ce jour-là,il y avait une balle dans le barillet. Dieu avait jugé que c’était assez.
      Que le Dieu de toute miséricorde prenne pitié de leur âme. Cécilien

      • athom

        votre très fine connaissance du jugement divin fait de vous un de ses confidents! le roi des juifs serait-il enfin revenu?AHAHAH

      • Sara

        Ridicule !!!!!!!!
        Liberté d ‘expression:
        La liberté d’opinion et d’expression est l’une des premières libertés politiques et plus généralement des libertés fondamentales. Dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, elle apparaît comme la première des libertés, la liberté y étant le premier des quatre droits de l’homme. Elle est aussi garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

        Elle va de pair avec la liberté d’information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal, sous réserve d’en répondre devant les tribunaux en cas de diffamation ou calomnie.

        Le tribunal est donc la mort ?

        • @sara

          En appeler à la liberté d’expression, voilà une excellente blague dans un pays où des personnes sont régulièrement condamnées à la prison ferme pour délie d’opinion. Mais c’est vrai que la TV n’en parle pas.

        • Caramelia

          Liberté d’expression ? Allez raconter ça à SINE renvoyé de Charlie Hebdo parce qu’il avait égratigné le fils de Sarkozy. Dans la bouche des sectaires « liberté d’expression » a toujours un sens « comique ».

    14. Pierre

      youhouh islamophobe !! ça aussi une belle arnaque des temps modernes ;) Nan Pierre-Alain Depauw c’est pas obligé « d’être Charlie » pour accepter le fait que défoncer des flics et des journalistes à la kalach en plein Paris c’est un peu brouillon quand même. Toi super intelligent avec tes belles phrases et ton analyse certes correcte sur le n’importe quoi de notre sys politique et social, t’oublie qu’en France on est pas censé être exécuté salement pour un blasphème, pas exécuté tout court d’ailleurs. Alors tes cailloux tu les gardes pour là-bas hein, ici on en veut pas. Bon allez sortons le pop corn, ya surement quelques gueules ennemies de l’islam à trouer !!! Ps: j’ai lu l’article les rageux…

    15. lasagaie

      Nulle sagesse ici, nulle sagacité, mais la crasse.

    16. esprit libre

      En parlant autour de moi, je vois que nous sommes en fait très nombreux à avoir réagi contre cette manipulation.
      Tout attentat émeut. Toute victime est à regretter (et celles de Syrie et d’Iraq, tellement plus nombreuses ?) Tout deuil est à respecter… Mais tout le reste est détestable. Et cette exploitation par François Hollande, son régime et ses médias, elle est carrément abjecte !
      Je ne suis pas Charlie, surtout pas !

    17. Sara

      Etait ?
      Charlie est toujours la !
      La preuve, ils sortent leurs prochain journal la semaine pro ;)
      Et OUI #JESUISCHARLIE !!!!!!!!

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  • Les médias français frileux sur Gaza

     

    Décryptage
    CAROLINE CONSTANT ET 
JUSTINE REIX
    VENDREDI, 8 AOÛT, 2014
    L'HUMANITÉ
    Il aura fallu presque un mois de conflit pour que les télévisions et les radios prennent conscience 
du massacre perpétré à Gaza par l’armée israélienne. Et encore…
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    Après un mois de conflit à Gaza, un constat s’impose : les radios et les télévisions françaises n’arrivent pas à le rapporter. Nul autre conflit sur la planète n’a le droit à cette volonté d’équilibrer à tout prix l’information sur les deux camps. Du 8 juillet au 6 août, les journaux de TF1, France 2 ou BFMTV et les matinales de France Inter et d’Europe 1 ont été scrutés à la loupe.

    1 Égalité de traitement entre l’agresseur et l’agressé ?

    D’emblée, ce qui choque le plus est sans doute la volonté de tracer un signe d’égalité entre la cinquième armée du monde et une population empêchée de fuir puisque enclavée, qui subit un déluge de bombes. Cette volonté de parité joue à la fois sur le temps consacré à chacune des parties, et aussi sur la volonté de mettre en avant les dommages causés par la guerre des deux côtés de l’enclave palestinienne. Idem pour les reportages diffusés : à la détresse de Gazaouis, qui ont perdu leur famille et leur maison, répondent des images frôlant parfois le mauvais goût. Comme mardi dernier, sur France 2, où le journal s’ouvre sur des images embarquées avec les soldats et deux civils israéliens qui font part de leur ressenti sur la trêve. Le second témoin civil, du fond de son jardin, dit alors, sans être recadré : « On aurait dû frapper encore plus fort, les anéantir. » Soit un appel au génocide, sur une chaîne publique, à 20 heures, même pas souligné par le présentateur, Julian Bugier, ni le reporter. Sous couvert d’une sacro-sainte « neutralité », les chaînes accordent la même importance à une terrasse désertée et à un quartier rasé.

    2 Le champ lexical utilisé 
n’est pas anodin.

    Il est fréquent que le terme employé pour nommer l’armée israélienne soit « tsahal ». Or, cette désignation est utilisée par les Israéliens avec une connotation « familière et affective », relève le journaliste Akrad Belkaïd. La manier sans recul n’est donc pas anodin. Il n’est jamais non plus, ou presque, fait mention de « territoires occupés », et encore moins, évidemment, de « résistance palestinienne ». Mais de « tunnels » dans Gaza et de « terrorisme du Hamas ». Qui finissent du coup par englober la population civile. De la même façon, toutes chaînes et radios confondues ont repris en chœur, au moment de la disparition d’un soldat israélien, le 1er août, les termes d’« otage » ou d’« enlèvement ». Alors que ledit soldat est par définition un prisonnier de guerre. La disproportion des chiffres est ainsi éludée, aussi, en mettant en avant un cas individuel, face aux 1 800 morts de Gaza. Au mieux, quand le terme « colonisation » est évoqué, comme par une élue marseillaise, le 30 juillet, sur Europe 1, il est tout de suite repris et atténué par une deuxième personne (un autre élu, en l’occurrence). Cela posé, les médias ont été forcés d’évoluer au fur et à mesure qu’arrivaient des images de Gaza : la vidéo des enfants palestiniens tués sur la plage, diffusée pour la première fois sur TF1 le 16 juillet, a ainsi agi en déclencheur. À noter que, pour le coup, le champ lexical pour qualifier les manifestants pro-Palestiniens a évolué à ce moment. Même si l’agresseur reste dans un statut d’agressé, lorsque radios et télévisions reprennent en chœur les communiqués officiels d’Israël.



    3La loi du mort/kilomètre 
est la plus forte.

    L’été rime souvent avec faits divers et sujets bidon dans les journaux télévisés, et ce mois de juillet n’a pas dérogé à la règle : les sujets d’été sur le parfum des glaces, les chassés-croisés de vacanciers sur les routes ou encore… la pluie font florès. Le phénomène de « la loi du mort/kilomètre », qui veut qu’un mort proche de chez soi émeuve autant que mille aux Antipodes, se ressent encore plus lorsque le public a les pieds en éventail. Les sujets de ce type ont disputé l’ouverture des journaux à Gaza. Avec une prime au week-end dernier, où les bouchons sur les routes de France ont régalé les rédactions de TF1 et France 2. Pire : le mauvais goût. TF1 a ainsi procédé à une incroyable transition mi-juillet : après avoir décompté les morts et des destructions, côté palestinien, le présentateur a enchaîné avec un reportage vantant les mérites de vacances en Israël…

    4 Les experts ne se bousculent pas aux micros.

    La télévision est friande d’analystes en tout genre. Pour le coup, sur le conflit en cours, elle a été d’une totale discrétion. Jusqu’à jeudi matin, aucune chaîne de radio ou de télévision n’a invité de véritable commentateur, hors Charles Enderlain, sur France 2, qui est journaliste. Au-delà, les intervenants traditionnels sur le conflit ont aussi été boudés. Leïla Chahid intervient bien sur RFI le 21 juillet, mais pas ailleurs. Pour autant, quand elles se décident à sortir de ce mutisme, radios et télévisions font sens : ainsi sur France 24, le 22 juillet, Majed Bamya, diplomate palestinien au ministère des Affaires étrangères, démonte point par point l’argumentaire de l’autre invité, Yaron Gamburg, porte-parole de l’ambassade d’Israël en France. Et raconte surtout la réalité de Gaza