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Media-info - Page 9

  • Fondation de l’association Réseau Voltaire France

     

    Nous publiions le 9 novembre dernier sur notre site l'article fondateur de l'association Réseau Voltaire France, que nous introduisions par le chapeau suivant : "Face à l’impérialisme états-unien, au sionisme et au renouveau du colonialisme français, des lecteurs et sympathisants de Voltairenet.org ont décidé de s’organiser pour défendre et promouvoir leurs idées. Le président du Réseau Voltaire France explicite leur démarche." Nous avons décidé de créer un compte agoravox pour diffuser certains articles, et répondre à l'occasion aux articles et messages diffamatoires dont Thierry Meyssan, en particulier, et le Réseau Voltaire, en général sont régulièrement la cible.

    Bref historique sur la genèse du Réseau Voltaire

    L’association française Réseau Voltaire à été créée par Thierry Meyssan en 1994. Je m’y suis rapidement joint et suis considéré comme un de ses membres fondateurs. J’en suis devenu par la suite administrateur. Le Réseau Voltaire à l’origine avait pour but d’œuvrer en faveur de la liberté d’expression, et s’élevait contre tout ordre moral et contre toute censure. Il cherchait à publier des informations introuvables dans les médias dominants. Ces informations paraissaient dans un feuillet photocopié qui était adressé par courrier à des abonnés.

    Le Réseau Voltaire faisait partie à ses débuts de la gauche républicaine. Thierry Meyssan était secrétaire national du Parti Radical de Gauche dont je suis brièvement devenu membre par la suite.

    Des membres du parti des Verts ont également adhéré au début de l’existence de cette association, puis, une fois qu’il eut été admis que des partis pouvaient adhérer au Réseau Voltaire, trois partis politiques figurèrent a son conseil d’administration : le PRG, le Parti Communiste Français et Les Verts. La ligne éditoriale du Réseau Voltaire à ses débuts fustigeait l’extrême droite et le cléricalisme. Thierry Meyssan était également coordinateur adjoint du Comité national de vigilance contre l’extrême droite ; de nombreux procès l’ont opposé à cette époque au Front National. Cette association était financée en grande partie par Michel Sitbon qui avait fait fortune dans l’édition en grande partie pornographique.

    Le Réseau Voltaire une association en évolution constante

    Dans son activité principale de critique de l’information dominante, nous avons fait un premier travail conséquent durant la guerre du Kosovo en 1999 en comparant l’information diffusée par les médias des pays membres de l’OTAN et celle diffusée dans des pays hors OTAN. Nous nous sommes aperçu alors d’une forte discordance : Non seulement l’histoire qui était racontée était très différente, mais en zone OTAN l’identité de vue des grands médias était totale, alors qu’hors OTAN l’approche des journalistes était variée et nuancée.

    Puis nous avons travaillé sur les réseaux secrets de l’OTAN en Europe appelés « stay behind » (voir sur ce sujet le livre de l’historien suisse Daniele Gänser) ; nous apparûmes alors comme une association très critique à l’égard de l’OTAN et ses visées impérialistes. À titre personnel j’ai fortement appuyé cette nouvelle ligne éditoriale. En effet, membre et cadre du PCF pendant près de trente ans, j’ai, dans ce parti, participé à maintes luttes contre l’impérialisme étasunien et ses diverses marionnettes, par exemple contre la guerre US du Vietnam, ou pour la fin de l’apartheid en Afrique du Sud et la libération de Nelson Mandela.

    Les attentats du 11 septembre 2001 nous firent passer dans une autre dimension

    Dès le premier jour, à l’instar de nombreux agents des services de renseignement français, nous avons constaté des incohérences dans le déroulement des événements et leur interprétation par les grands médias. Rapidement nous avons publié le « jeu des sept erreurs » sur notre site, qui montrait de façon intuitive et incontestable l’absurdité complète de la version officielle du crash du vol AA77 sur le pentagone. Thierry Meyssan publia ensuite, en mars 2002, le premier livre remettant en cause la version officielle du 11/09 : L’Effroyable Imposture. Quelques jours avant sa parution, curieusement, le Pentagone décidait de publier la preuve par image de l’impact du Boeing 757, à savoir les fameuses et fumeuses cinq images d’une des 89 caméras de vidéosurveillance du Pentagone. Dans un premier temps le livre de Thierry reçut un accueil médiatique classique. Il fut notamment invité à l’émission C dans l’air sur France 5 le 21 mars 2002, émission au cours de laquelle un des débatteurs invités, Éric Denece, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, affirma notamment qu’il appréciait beaucoup la manière dont Thierry Meyssan s’efforçait de faire la synthèse des éléments disponibles sur le crash du vol AA77 sur le Pentagone. 5 jours plus tôt, avait eu lieu l’émission de Thierry Ardisson qui faillit coûter sa place au présentateur. Thierry Meyssan en cette occasion avait pu, de façon très convaincante, longuement développer ses vues en toute liberté. Devant le succès de l’émission, le CSA, quelques jours plus tard, via sa directive 151, sommait France Télévisions « de prendre des mesures pour que la vérité soit rétablie et que de tels dérapages ne se renouvellent pas  » (sic).

    Cette sommation marqua le coup d’envoi d’une vaste campagne de diabolisation du Réseau Voltaire en général, et de Thierry Meyssan en particulier.

    Des centaines d’articles de presse, des dizaines d’ouvrages, des dizaines d’émissions de télévision, parfois très fouillées, furent consacrées à la diabolisation systématique du Réseau Voltaire.

    Des spécialistes de la diffamation comme Fianetta Vener ou Caroline Fourest s’en donnèrent à cœur joie pour aller fouiller dans la vie privée de Thierry Meyssan et en sortir des éléments qui, accommodées de mensonges éhontés, permettaient de dépeindre l’homme comme l’incarnation du mal.

    Une rhétorique particulière, commença à être utilisée de façon systématique : remettre en cause la version la version officielle des attentats du 11 septembre 2001, cela revenait ni plus ni moins, et sans la moindre nuance, à remettre en cause la version officielle du génocide des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, position interdite par la loi mémorielle Fabius-Gayssot de 1990.

    C’est ainsi que de militants de la gauche libertaire bien reçus dans les médias, nous passâmes rapidement à l’état de suppôts du nazisme et interdits de parole dans les médias.

    Le Cercle de l’Oratoire, cercle de réflexion français proche des néoconservateurs états-uniens joua un rôle majeur dans cette campagne de diabolisation.

    Cette façon de placer sous l’éteignoir toute opposition, qui consiste à insinuer ou affirmer que tout dissident est un nazi diabolique voulant de nouveau massacrer des juifs, a été appliquée ensuite à bien d’autres puis généralisé à tous ceux s’opposant aux visées hégémoniques des USA. Ce « passe-partout » est à présent utilisé sans scrupules, sans recul critique, et sur tous les sujets qui dérangent par les journalistes et les politiques dès qu’ils se trouvent hors d’état de pouvoir répondre par des faits et des arguments. Un climat de terreur médiatique s’installa en France et dans tous les pays sous l’influence de l’OTAN.

    Michel Sitbon, dont le père était un proche de l’État d’Israël, décida de nous couper tout financement. Nous eûmes brièvement par la suite quelques relais de généreux donateurs qui nous permirent, entre autres, d’organiser la conférence Axis for Peace à Bruxelles, en 2005, mais finalement nous nous trouvâmes hors d’état d’entretenir notre siège et l’équipe de 5 permanents que comptait l’association.

    En 2007, avec l’avènement de Nicolas Sarkozy et la multiplication des menaces à l’encontre de Thierry Meyssan, des sabotages sur nos serveurs et des dissensions consécutives à notre évolution anti impérialiste, nous décidâmes de dissoudre l’association en France.

    Le bureau du Réseau Voltaire s’installa à Damas, puis à Beyrouth, puis de nouveau à Damas et nous dispersâmes les serveurs de par le monde. Le Réseau Voltaire devint www.voltairenet.org, un réseau de presse international avec échange d’articles.

    Aujourd’hui le Réseau Voltaire est connu dans le monde entier et Thierry Meyssan est invité dans de nombreux pays ; il rencontre de nombreux chefs d’État et est devenu hors de la zone OTAN une personnalité française importante et reconnue.

    En France bien sûr, le flot d’injures et de calomnies de toutes sortes ne tarit pas et continue d’entretenir la légende noire. Mais ces procédés malhonnêtes et malveillants sont de moins en moins efficaces. Pour un nombre croissant de citoyens, surtout parmi les jeunes générations, qui ont tôt appris à se méfier des médias de masse grâce à l’internet, ce traitement diffamatoire n’a pour effet que d’accroître la méfiance envers les pratiques de certains journalistes, et à renforcer la réputation du Réseau Voltaire en général, et de Thierry Meyssan en particulier.

    Nous avons donc été amenés à penser qu’il était nécessaire de fonder un nouveau Réseau Voltaire en France.

    Fondation de Réseau Voltaire France

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    Certains dans mon entourage politique ont voulu me convaincre qu’en France le Réseau Voltaire était grillé, définitivement mort, qu’il fallait en oublier jusqu’au nom et hasarder autre chose sous une autre bannière.

    Mais si nous cédions à consentir une aussi triste mise en bière, cela signifierait une forme de capitulation de notre part, et une victoire pour le pouvoir impérialiste et ses dociles relais médiatiques, qui se sentiraient encouragés à poursuivre leur stratégie de diabolisation visant à rejeter toute opposition sérieuse dans le camp de l’extrême droite néo nazie la plus inhumaine. Il n’y aurait plus pour eux qu’à passer au suivant, puis au suivant, et ainsi de suite, en se servant pour chaque serrure du même inusable et répugnant passe-partout.

    Allions nous céder devant ce terrorisme médiatique et nous saborder ? Non, évidemment.

    Il est dans l’intérêt de tous et dans l’intérêt de la France de mettre en échec ce travail de destruction programmée d’une idée et d’une organisation politique qui dénonce depuis plus de dix ans les visées impérialistes d’une entité dont le dessein est de s’assurer la place de seul maître du monde au XXIème siècle.

    Nous avons décider de résister !

    Réseau Voltaire France est une organisation qui a sa place dans l’éventail dispersé des organisations de médias, associations et partis politiques de tous ordres contestant à des degrés divers le système. D’abord le Réseau Voltaire dont elle est l’héritière fut la première organisation dissidente (post 11-Septembre) du système et elle a acquis de ce fait une solide expérience.

    Le Réseau Voltaire a acquis à la longue une réputation mondiale, même en France, où depuis 10 ans il est régulièrement diffamé et diabolisé par la plupart des journalistes.

    Réseau Voltaire France possède une spécificité inscrite dans ses statuts et rappelée dans sa Déclarationissue de son assemblée constitutive.

    Réseau Voltaire France milite pour que la Nation française recouvre son indépendance totale suivant en cela la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789, préambule à notre constitution et dont l’article 3 précise que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation ».

    Réseau Voltaire France est un mouvement de libération nationale réclamant que notre République sorte de l’OTAN, de L’UE et de l’euro.

    Réseau Voltaire France milite également avec le Réseau Voltaire International pour imposer le respect du droit international défini par la Charte de l’ONU en 1945, garantissant l’indépendance des nations et réaffirmé lors de la conférence de Bandoeng de 1955.

    Réseau Voltaire France continuera à dénoncer la frauduleuse version officielle des attentats du 11 septembre 2001 et exiger que toute la lumière soit faite sur ces événements graves qui ont été érigés encasus belli par les USA pour relancer une politique impérialiste extrêmement meurtrière et attentatoire aux libertés individuelles.

    Réseau Voltaire France fustige et dénonce les agressions et menaces des USA et de ses marionnettes contre des pays souverains comme la Libye, la Syrie, la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, l’Iran, le Venezuela, et bien d’autres.

    Réseau Voltaire France milite pour la libération de la Palestine occupée et pour la création sur ce territoire d’un seul et unique état laïque dans lequel juifs, chrétiens, musulmans et athées pourraient vivre en paix.

    Réseau Voltaire France milite pour la liberté d’expression et contre le totalitarisme de la presse dominante dont le rôle se réduit de plus en plus à la préparation et à la justification des guerres de l’impérialisme.

    Réseau Voltaire France, n’est ni de droite ni de gauche, distinctions obsolètes qui ne veulent plus rien dire : il est national et républicain.

    Réseau Voltaire France enfin rejette toutes discriminations raciales et religieuses, et se refuse à désigner des boucs émissaires qu’il soient traditionnels (juifs, francs-maçons, immigrés) ou nouvellement mis en avant par les médias (musulmans, russes, « rouges-bruns », « conspirationnistes »).

    Réseau Voltaire France est fondé de manière à pouvoir légalement s’associer avec d’autres partis ou organisations partageant même partiellement ses objectifs dont les plus essentiels sont la sortie de l’OTAN, de l’Union Européenne et de l’euro.

    Réseau Voltaire France milite pour la création d’un vaste Front Patriotique rassemblant tous les Français sans exclusive : partis politiques, associations et individus désirant seulement que la France recouvre la totalité de son indépendance.

    Réseau Voltaire France va s’ouvrir à l’adhésion (contact : revofra@gmail.com) en pouvant accueillir tous membres d’autres partis et organisations, dans le respect de ses principes et statuts.

     
     
  • Une nouvelle victoire de Siné contre l’éditocratie

    Une nouvelle victoire de Siné contre l’éditocratie

    par Mathias Reymondle 24 décembre 2012

    Charlie Hebdo a été condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal. Si nous nous réjouissons de cette victoire pour la liberté d’expression nous n’oublions pas aussi d’apporter notre soutien à Siné.

    Rappel des faits : en juillet 2008, Charlie Hebdo publie une chronique de Siné dans laquelle celui-ci dénonce le prétendu opportunisme religieux de Jean Sarkozy. Extrait : « il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! » S’en suit une véritable fronde contre le caricaturiste qui mène à son licenciement de Charlie Hebdo pour cause « d’antisémitisme ».

    Une grande partie des patrons de presse, des éditocrates et des philosophes de télévision ont alors soutenu Philippe Val – directeur de l’hebdomadaire – dans sa purge anti-Siné. Ainsi, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Claude Askolovitch, Pascal Bruckner, Robert et Élisabeth Badinter, Laurent Joffrin... mais aussi Dominique Voynet ou Bertrand Delanoë n’hésitent pas à prendre leur plume pour attaquer Siné. La plupart de la rédaction de Charlie Hebdo se range même derrière Val dans cette affaire [1]. Pourtant, pour qui connaît un peu Siné et son œuvre, l’accusation d’antisémitisme est dénuée de fondement et même complètement farfelue. Ainsi que nous le rappelions en 2008 dans un article de soutien à Siné [2], ce licenciement est donc une véritable atteinte à la liberté d’expression.

    Depuis, que s’est-il passé ? Philippe Val quitte Charlie Hebdo en 2009 pour prendre la direction de France Inter et renvoyer quelques chroniqueurs encombrants [3]. Il laisse la gestion de l’épave satirique à Charb qui n’a pas brillé par son courage dans cette affaire comme nous l’écrivions dans notre article sur l’histoire de Charlie Hebdo. En effet, au moment du licenciement de Siné, Charb était rédacteur en chef adjoint et avait pris parti... contre le chroniqueur, dans un éditorial amphigourique dans lequel il expliquait que Siné avait porté « atteinte » aux « valeurs essentielles » de Charlie Hebdo (rires).

    Siné de son côté, soutenu par des milliers de personnes, a remonté la pente et lancé un hebdomadaire (Siné Hebdo) en septembre 2008 qui s’est muté en mensuel trois ans plus tard (Siné Mensuel). Mais surtout Siné a gagné. À deux reprises. Une première fois [4], le 30 novembre 2010, quand le tribunal de grande instance (TGI) a rendu un jugement dépourvu de toute ambiguïté : « Il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Maurice Sinet sont antisémites, (…) ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant (…). [De plus,] Il ne pouvait être demandé à Siné de signer et faire paraître une lettre d’excuse »Charlie Hebdo (plus précisément la société Les Éditions Rotatives) a été condamné à verser 20 000 euros à Siné pour rupture abusive de contrat. En outre, pour le TGI,« la médiatisation de la rupture et le caractère humiliant de son annonce apprise en même temps que les lecteurs par la publication du numéro du 16 juillet 2008, ont causé à Siné un préjudice moral qu’il convient d’indemniser en lui allouant la somme de 20 000 euros ». Soit un total de 40 000 euros auquel il faut ajouter 5 000 euros de frais de justice.

    Pourtant Charlie Hebdo a préféré faire appel. Et c’est ainsi que Siné vient de remporter une deuxième victoire, avec un jugement encore plus terrible pour l’hebdomadaire :

     « Charlie Hebdo est condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal depuis 16 années. L’hebdomadaire dirigé par Charb devra également publier sur la couverture, un communiqué judiciaire sur un bandeau de 15 centimètres de haut sur toute la largeur sous peine d’astreinte de 2000 € par semaine. La cour d’appel de Paris par un arrêt du 14 décembre 2012 confirme ainsi le jugement de tribunal de grande instance de Paris du 30 novembre 2010. La cour condamne le journal à verser 90 000 € de dommages et intérêts et 15 000 € pour les frais de justice au lieu des 40 000 € et des 5000 € attribuées lors du premier jugement. » (extrait du communiqué de presse de Siné) [5]

    Nous rappelions qu’au moment du premier jugement, les juges médiatiques de Siné (nommés plus haut) n’avaient pas fait la publicité de cette condamnation... Cette fois-ci, le silence est assourdissant.

    À l’époque des faits, Laurent Joffrin, alors directeur de Libération, mais également proche de Philippe Val, s’était fendu de deux articles qui ne faisaient pas preuve d’une grande honnêteté intellectuelle. Dans le premier il n’hésitait pas à comparer la phrase de Siné aux œuvres complètes de Drumont, Maurras ou Brasillach. Dans le second, que nous avions décrypté en long et en large ici-même, il accumulait les insinuations, multipliait les omissions et surtout, réécrivait l’histoire. Maintenant que Siné a gagné deux fois, Joffrin, parti de Libération pour Le Nouvel Observateur, a choisi le silence. Quant au nouvelobs.com, il s’est contenté de reproduire le communiqué de l’AFP annonçant la victoire de Siné... sans rappeler les virulentes prises de position de Joffrin.

    Les éditocrates ont la mémoire courte... ou la mémoire sélective.

    Mathias Reymond

  • « Siné ! Siné outragé !

    « Siné ! Siné outragé ! Siné brisé ! Siné martyrisé ! Mais Siné libéré ! »

    Oui je sais c'est un peu emphatique juste pour Siné, mais c'est pour faire chier... les cons.

    « Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
    De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
    Les staliniens zélés qui mettaient tout en oeuvre
    Pour vous faire signer les aveux les plus fous »

    Jean Ferrat.

    Ainsi, en cette veille de Noël, le tribunal a donné raison a Siné contre Charly Hebdo, contre Val (pas confondre avec Valls !) et tous ces chiens de garde, ces éditocrates ou caricatocrates, qui, bien qu'ayant percé dans la contestation sans limite (apparente), ont aujourd'hui une certaine idée de la descence.

    Les faits ici : http://www.acrimed.org/article3963.html

    « Il y a des chose qui ne se font pas » (quand même)

    Eh ! Oui ! en prenant de l'âge on veillit (Mr de la Palisse), et du confort on se conforte (Monseigneur mediacratos)

    On se conforte dans quoi d'ailleurs ? Des idées toutes faites ? Des conneries généralistes ? Des bluettes embourgeoisées ? Je ne sais pas.

    Mais surtout on ne veut pas d'emmerde. Et là, passées les bornes il n'y a plus de limites..

    Et une de celles-ci c'est le mot juif. D'ailleurs c'est simple il est strictement interdit de dire qu'il existe des groupes de pression juifs bien qu'ils aient pignon sur rue et se définissent eux-même ainsi. Aux E.U on parle de lobbies et personne n 'en fait une jaunisse, c'est considéré comme un fait.

    Oh ! tout doux, les gars je ne dis pas que Siné fut victime d'un lobby juif (en France avec les lois anti-tout à rallonge tu vas en prison sur un coup comme ça, pas les moyens moi) je dis qu'il a été victime q'une ploutocratie journalistique qui a chié dans son froc en supposant les réactions de ceux qui n'existent pas.

    Surtout que les représentants des différentes associations juives n'auraient peut-être pas relevé. Il est plutot classique, chez les puissants, d'adopter le mode de vie voir la religion des groupes qu'on désire intégrer. Rien de très choquant. Henry IV avait fait de meme, puis établi un certaine liberté religieuse.

    Non juste les chiens de garde, pas sûrs d'avoir leur pâtée, ont devancé leur maîtres. A mon humble avis ils les ont emmerdés, parce que, vu sont histoire, traiter Siné d'antisémite, faut quand même être très de mauvaise foi ou très inculte.

    Remarquez la même engence (mais uniquement en France) a bien traité N. Chomsky d'antisémite alors ...on n'est plus à une connerie près.

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    Z'auraient pas un putain de complexe historico-machin les pseudo-intellos français (heureusement je n'ai pas vu de vrai intello dans la liste des chasseurs de sorcières ouf !) depuis les affaires Calas, Dreyfus, et le Ve'l d'hiv. avec les religions ?

    Moi qui bêtement croyait que juif ça n'était qu'une religion comme catholique, protestant, musulman ou indhouiste etc.

    Moi qui bêtement pensait qu'il était autorisé de critiquer les religions comme le reste dans une démocratie, ce qui me placerait d'office dans le camp condamnable des anti-sémites mais aussi des islamophobes. Car vous avec remarqué, bien sûr, que la loi fançaise assimile la critique de l' islam (une religion) à du racisme.

    Vous avez donc remarqué que, par conséquent, la loi de séparation des église et de l'Etat est d'ors et déjà de facto caduque. Non ! Non ! Il n'y a pas de mais ... c'est un fait.....Autrement cette disposition devrait être cassée comme anti-constitutionnelle.

    Mais quand même un tribunal d'appel, car ils avaient fait appel les trublions bien-pensants, les rebelz' de salon, les libertaires embougeoisés, un tribunal d'appel disai-je donc, a donné raison à Siné. Et c'est tant mieux.

    Ah ! Au fait, rien dan le nouvel-obs (dont le patron avait crié avec les loups) et rien chez les autre non plus : B.H.L, Alexandre Adler, Claude Askolovitch, Pascal Bruckner, Robert (lui ça m'emmerde quand même !) et Élisabeth Badinter (elle aussi) etc. Et pourtant ils étaient à fond pour la loi (quand ça les arrange).

    Pour parodier une parodie de notre Gégé (dorénavant international) je ne dirai qu'un mot à Siné : « Bravo ma couille ! »

    Enfin les religions étant toujours pour moi l'opium du peuple je vous avouerais bien que je suis islamophobe, judéophobe, christianophobe, indouhistophobe, et tous les religionophobe que vous voudrez. Mais je ne suis pas arabociste, indienociste, blancociste, israelociste, palestinienociste et tous le cistes que vous voulez.

    Ces glissements sémantiques systématiques à but politique m' horripilent : il serait temps de parler clair : le mot engendre la pensée, faudrait pas trop jouer avec, ça nous a déjà coûté cher.

    Ah ! Si : Une chose ! Les curetons de toutes sortes vous voulez bien nous lâcher la grappe (c'est le cas de le dire) sur le mariage « pour tous » ; ça ne vous regarde pas, on parle du mariage civil.

    Allez faire vos mariages discrimnateurs dans vos églises étriquées et cessez de vous occupez des choses qui on été séparées en 1905. Personnes ne conteste votre droit aux prières ou autres coutumes religieuses mais dans vos lieux de culte s'il vous plaît.

    Pour ce qui concerne la gestion de l'Etat il existe un truc qui s'apelle des élections, une assemblee nationale et un système judiciaire au cas ou vous l'auriez oublié.

  • Les FEMEN : ni putes ni soumises ?

     

    Exclusivité E&R !

    Éloïse Bouton, membre de FEMEN France, est apparue à de nombreuses reprises dans les médias français, professant le féminisme radical de ces activistes venues d’Ukraine et financées de manière opaque comme le démontrait une journaliste russe ayant réussi à s’y infiltrer (voir notre article du 18 novembre 2012).
    Sextremism et topless semblent être les 2 mamelles à la sauce évidemment anglophone auxquelles se nourrissent ces nouvelles harpies iconoclastes souvent insultantes voire violentes, et vers lesquelles gravitent ou se rapprochent des associations déjà bien connues chez nous telles que Ni putes ni soumises ou des personnalités comme l’inénarrable journaliste Caroline Fourest qu’on ne présente plus en raison de son omniprésence médiatique.

    Observez bien la photographie suivante :

     

     

    Grand jeu : saurez-vous trouver sept points communs entre l’une des activistes FEMEN ci-dessus et la jeune escort girl ci-dessous ?

     

      

      

     

    Vous ne trouvez pas de ressemblances ? Voici quelques indices pour vous aider :

     

    JPEG - 218.7 ko
    À gauche : Éloïse Bouton, activiste FEMEN et"journaliste".
    À droite : Alise.

     

     

     

     

     

     

    Bonus vidéo !

    Pour terminer sur une note humoristique, voici la vidéo où Éloïse Bouton nous explique que son combat rejoint, entre autres, celui de l’association « Ni putes ni soumises » :

     

    Le mot de la fin, Éloïse ?