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Israel:le petit ogre - Page 2

  • En France on peut manifester contre tout, sauf contre Israël

     

     

    On savait déjà, avec l’affaire Dieudonné qu’en France on peut se moquer de tout, sauf des sionistes. On sait maintenant avec l’affaire BDS qu’en France on peut manifester contre tout, sauf contre Israël.

     

    [...] L’absurdité d’une France s’auto-congratulant pour sa liberté d’expression fut vraiment visible cette semaine dans le verdict rendu par la plus haute cour du pays, un verdict qui est une attaque frontale contre la liberté d’expression. La Cour de cassation a maintenu l’accusation criminelle contre douze activistes politiques pour ce seul crime : promouvoir un boycott et demander des sanctions contre Israël dans le but de mettre fin à l’occupation militaire de la Palestine qui dure depuis des dizaines d’années. Qu’ont donc fait ces criminels français ?

    Ceci :

    Ces individus sont arrivés au supermarché en portant des chemises peintes avec les mots Longue vie à la Palestine, Boycott d’Israël. Ils ont aussi distribué des prospectus ou il était écrit qu’acheter des produits israéliens revient à légitimer les crimes contre Gaza.

    En France – pays qui se prétend la terre de la liberté d’expression – faire cela fait de vous un criminel. Comme le rapporta le Forward, « le tribunal invoqua les lois républicaines françaises sur la liberté de la presse, qui prescrivent des peines d’emprisonnement ou une amende pouvant atteindre 50 000$ pour les parties qui provoquent la discrimination, la haine ou la violence envers une personne ou un groupe de personnes basée sur le fait qu’elles appartiennent, ou pas, à un groupe ethnique, une nation, une race ou une religion ». Parce que BDS [Acronyme pour Boycott, Désinvestissement et Sanctions, mouvement prônant le boycott des produits fabriqués dans les colonies israélienne implantées en Palestine, NdT] est discriminatoire par essence, a jugé le tribunal, c’est un crime que d’en faire la promotion. [Vous remarquerez que le boycott imposé à la Russie par des sanctions illégales ne fait pas partie de cette catégorie, NdT]

    Ce verdict d’un tribunal français n’est que le reflet d’une tendance mondiale. Comme de plus en plus de gens à travers le monde prennent conscience de la nature brutale et criminelle du gouvernement israélien, ses partisans essayent de plus en plus de criminaliser l’activisme contre l’occupation israélienne. Ainsi, des activistes pro israéliens ont célébré cette semaine cette attaque contre ce droit basique qu’est celui de la liberté d’expression.

    Lire l’intégralité de l’article sur lesakerfrancophone.net

     
  • Apartheid version 3G

    La politique israélienne est dictée par les colons, qui exigent d’aller plus loin dans l’annexion.

     

    Gwendal Evenou

    Aller en Palestine, c’est un peu comme essayer de tenir sur un fil de funambule : à tout moment on peut tomber dans le vide, un vide du droit et de la diplomatie internationale.

    Lors du début de la construction du « Mur de la honte » au Proche-Orient il y a une douzaine d’années, les militants des Droits de l’Homme s’indignèrent de son tracé, qui rognait très largement sur le territoire officiel de la Cisjordanie. De ce mur, aujourd’hui, plus personne ne veut : ni les pacifistes du monde entier, bien sûr, mais pas davantage les plus radicaux des Israéliens, en l’occurrence les juifs ultra-orthodoxes, qui voient dans cette « barrière de sécurité » un obstacle à leur soif de conquête, devant aboutir à l’avènement du Messie, après l’annexion totale de ce que eux appellent la Judée-Samarie.

    Mais sans doute est-ce également un stimulus pour les nouveaux colons, à qui l’on propose donc de venir s’installer sur des terres palestiniennes, privant souvent les communautés rurales palestiniennes de leur terre, et donc de leur gagne-pain. Qui voudrait donc s’installer ainsi en terre hostile, en voisinage direct avec leurs ennemis de soixante ans, à part les plus convaincus de la cause ultra-orthodoxe ? Si les gouvernements israéliens successifs ont encouragé ce processus de colonisation, en subventionnant largement les familles pour l’acquisition ou la location des habitations et par l’incitation fiscale – toute famille s’installant dans une colonie est exonérée d’impôt pendant dix ans -, ils ont sans doute été dépassés par la puissance que représente aujourd’hui cette communauté des colons. Les dernières élections l’ont montré : la politique israélienne est aujourd’hui en grande partie dictée par ces colons, qui exigent d’aller toujours plus loin dans l’annexion de ce qui reste de la Palestine.

    Ainsi donc vivent les Palestiniens, dans une insécurité permanente, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête : celle de voir une grue débarquer un beau matin sur leurs terres, et de comprendre qu’ils n’en sont plus propriétaires. Ramallah, siège de l’Autorité Palestinienne, « capitale » de la Cisjordanie dans l’attente que Jérusalem la remplace, est une ville embouteillée, du lever du soleil à la nuit tombante. Des files interminables de voitures obstruent le centre-ville, à tel point qu’il est largement conseillé d’utiliser ses deux jambes, quand celles-ci n’ont pas été emportées par une attaque « préventive » de l’armée israélienne [1].

    Car à Ramallah, il est impossible de construire un périphérique : les colons ont décidé d’encercler littéralement une ville condamnée à ne pas s’étendre comme sa démographie devrait le laisser supposer.

    « On a cru qu’il était Arabe »

    En conséquence, cette colonisation empêche tout développement endogène d’un pays qui n’a plus, de fait, de continuité territoriale. Les Palestiniens sont dépendants d’Israël pour tout ce qui touche à la vie quotidienne, et la société israélienne le leur rend bien : il leur est interdit de travailler en Israël.

    Aussi décrit-on souvent la situation des Palestiniens comme celle de « citoyens de seconde zone ». L’expression est sans doute bien faible. Ils sont entassés dans un territoire qui s’amenuise progressivement, comme des Indiens dans leur réserve. Un panneau rouge est d’ailleurs là pour avertir que l’accès à ces « réserves » n’est pas autorisé aux Israéliens. Comprenez : aux Israéliens qui souhaiteraient aller à la rencontre de l’autre, pour comprendre, échanger et partager. Pour les autres - les colons - c’est une autre histoire : à la nuit tombée, ils raffolent de faire le coup de poing dans les zones palestiniennes, parfois escortés par la police israélienne, qui sait protéger sa population quand le besoin s’en fait sentir.

    En territoire israélien, le droit local ne s’applique plus aux Palestiniens. Ainsi, en réaction aux attaques à l’arme blanche, des lynchages publics se sont répétés. A Ber Sheva, une foule d’Israéliens a ainsi battu à mort un réfugié érythréen, avant de se rendre compte qu’il était « des leurs ». « On a cru qu’il était Arabe » se sont justifiés les agresseurs, sous-entendant ainsi que l’argument était suffisant pour les dédouaner de leur acte. Dans l’imaginaire israélien, les Arabes sont donc plus proches du chien qui a la rage que du « citoyen de seconde zone ».

    Aujourd’hui, les frontières de 1948 ou de 1967 sont donc devenues une vaste blague, quasiment une utopie perdue. Les territoires palestiniens en Cisjordanie ressemblent à un archipel, avec des ilots de « réserve indienne » sans lien entre eux. Tout autour, l’Etat Israélien est partout. Et avance. Jusqu’où ? Aujourd’hui, quand on se balade dans les campagnes de Cisjordanie, difficile de savoir si on est en territoire légitime ou colonisé. En fait, il n’y a que l’Apartheid numérique qui nous renseigne : la 3G étant réservée exclusivement aux Israéliens, il vous suffit de récupérer un smartphone pour détecter les zones où « ça capte ». Et quand ça capte, ça colonise...

    Les Palestiniens, usés par ces discriminations et ces provocations incessantes, et incrédules quant à une issue politique du conflit, sont un certain nombre à baisser les bras. Ils cherchent alors par tous les moyens à accéder à la citoyenneté israélienne, condition pour obtenir les aides sociales et accéder aux universités israéliennes. Jusqu’à simuler de fausses agressions pour... se faire prisonnier. Les prisons israéliennes accueillent ainsi de plus en plus de nouveaux étudiants arabes, qui choisissent, ultime paradoxe, le cachot pour espérer un avenir meilleur.

    Ceux qui optent encore pour la lutte le font bien souvent par désespoir et par dépit, comme l’ont montré les événements des dernières semaines, qui traduisent leur colère par des règlements de compte, tel un signe de vengeance impersonnel, souvent dirigé vers des inconnus innocents. La confiance envers les appareils politiques s’est estompée depuis la disparition de Yasser Arafat dans un Etat qui n’a pas renouvelé ses élites -et n’a pas pu le faire- depuis dix longues années.

    Deux peuples se font donc face, pendant que les partis politiques et les gouvernements apparaissent totalement dépassés. Vingt ans après la mort d’Yitzhak Rabin, il ne reste absolument rien de ce qui était alors perçu comme un premier pas dans le bon sens de l’Histoire. Depuis, les deux peuples luttent à reculons, se rapprochant inexorablement de l’abîme.

    Gwendal Evenou

    [1« Ils sont partis en courant loin de la maison, cherchant refuge pour se protéger des drones de la mort(...) Un drone les avait suivis, livrant des missiles les uns après les autres. (…) Le père de Wael, 27 ans, raconte qu’il s’est réveillé après que deux missiles les ont visés. Il a essayé de se tenir debout mais n’a pas réussi, il a regardé son corps et n’a pas retrouvé sa jambe droite ». Extrait des 7èmes concours de plaidoiries pour les droits de l’homme de Palestine, 18 octobre 2015 – plaidoirie à propos d’une famille de Gaza.

  • Qui règne en France?

     
     
    Nos autorités politiques au service de l'état d'Israël ?

    11 juin 2015 | Par Stephane M.

    o 30 policiers de la BAC de Paris on déboulé cette nuit du 16 au 17 juin chez Daniel Schneidermann qui était absent. Ils n'ont pas démoli sa porte. Il était soupçonné d'avoir tué sa femme ... Et ce n'est pas un poisson d'avril (ou même de juin).

     

    o Pierre Stambul, co-président de l'UJFP et militant actif du BDS, a été interpellé le 9 juin dernier au milieu de la nuit par le Raid à Marseille, juste avant une Conférence prévue à Toulouse* le soir même.

    Le lendemain 10 juin c’est chez Jean-Claude Lefort, ancien député et ex-président de l’association France-Palestine Solidarité, que la Brigade anti-criminalité a débarqué en pleine nuit :

    http://www.politis.fr/Intervention-policiere-au-domicile,31469.html

    Heureusement, Jean-Claude Lefort était en vacances et a pu échapper à cette violence.

     

    Témoignage de Pierre Stambul qui n’a reçu aucune excuse pour ses 7h passées en garde à vue :

    « A 3 h 50, j'entends plein de voix et mon nom. Je sors en slip sur le seuil. 

    Le RAID me tombe dessus à une dizaine. Menotté une heure, un peu violenté.

    Sarah que je suis censé avoir assassiné est là, ça ne les calme pas.

    Le commissariat du 8ème arrondissement prend le relai.

    J'aurai 7 h de garde à vue avec un seul interrogatoire où je parlerai de ce qui est arrivé à Pessi et Jean-Guy, de Ulcan, des menaces de la LDJ et de JSS nerws. Je sors sans excuse avec plusieurs portes défoncées chez mon proprio qui a été très bien.

    Ils m'ont pris les empreintes digitales mais pas l'ADN. »

    * « Pierre Stambul, coprésident de l’UJFP , fils de résistants déportés, donnera un point de vue juif contre le sionisme et l’apartheid au cours de la réunion publique. Cette réunion est organisée par l’UJFP Toulouse et soutenue par BDS France Toulouse. »

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4174

     

     

    Ces faits ont été relatés ici :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-claude-meyer/090615/pierre-stambul-co-president-de-lujfp-interpelle-par-le-raid-marseille

    et ici :

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4204

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4210

     

    A part Politis, Mediapart pour la garde à vue de Pierre Stambul, aucun média ne juge évidemment que ces évènements mérient le moindre article. Mais on sait que sur ces thèmes les grands médias ne sont pas là pour nous informer.

     

     o un autre responsable de l’UJFP, Jean-Guy Greilsamer, a été victime d'exactement le même procédé le 31 mars dernier. Il n'avait pas souhaité médiatiser cette affaire.

     

    o Pierre Haski (co-fondateur de Rue89) avait été victime d’exactement le même procédé en 2014 (voir le témoignage de Pierre Haski dans une émission de télévision plus bas).

     

    o Sihem Souid qui dénonçait le racisme de la police, et ses parents, avaient été victimes de harcèlement de la part d’Ulcan (de son vrai nom Grégory Chelli), un Franco-Israélien résidant en Israël. Cette affaire n’a pas fait l’objet d’une instruction très efficace.

    - Juillet 2014 Sihem Souid, auteure du livre « Omerta dans la police » (2010), dépose plainte pour menaces de mort et injures envers elle et sa fille de 12 ans. Ulcan a revendiqué la création du site Souid-Sihem.com, qui multiplie les insultes et les menaces à l’encontre de la fonctionnaire de police qui a dû être détachée au ministère de la Justice, après la parution de son livre dénonçant le racisme dans la police.

     

    - Témoignage audio très intéressant de Sihem Souid :

    https://soundcloud.com/redaction-beur-fm/sihem-souid-cest-un-proche-de-la-ldj-qui-sest-occupe-de-mon-affaire-avec-ulcan

    - Septembre 2014 : Les parents de Sihem Souid, chargée de mission au ministère de la Justice avaient vu dans la nuit des policiers débarquer chez eux, sur le soupçon qu’ils aient tué leur fille.

     http://www.arretsurimages.net/breves/2014-09-23/Ulcan-s-en-prend-a-une-chargee-de-mission-de-Taubira-id17977

     

    Cette affaire a été instruite d’une manière étrange par un policier aux affinités particulières, Michel Thooris:

    - https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/443978792409489

    - http://www.panamza.com/031014-ulcan-israel-connexion

    - Le nom de Michel Thooris apparait dans cet article de la Chambre de Commerce France-Israël qui vante la coopération de la police française avec une agence israélienne privée de sécurité :

    - http://www.israelvalley.com/news/2008/03/16/16348/israel-france-securite-et-gorilles-cooperation-entre-la-police-de-france-et-celle-d-israel

     

    o Ulcan (de son vrai nom Grégory Chelli), pirate de nombreux sites qui sont critiques envers la politique de l’état d’Israël. Le journaliste de Rue89, Benoît Le Corre, le relate en juillet 2014 dans cet article :

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/29/ulcan-hacker-sioniste-fait-tomber-les-sites-pro-palestiniens-253963

     

     

    o Juillet 2014 : Le père du jounaliste de Rue 89 Benoist Le Corre, qui subissaient un harcèlement téléphonique de la part d’Ulcan, meurt peu de jours après un appel de ce dernier :

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/deces-du-pere-d-un-journaliste-de-rue89-harcele-par-le-hacker-ulcan-01-10-2014-

     

    o Le Maire-adjoint de Neuilly, apporte un soutien public à Ulcan :

    http://www.lecourrierdelatlas.com/805813102014Un-maire-adjoint-de-Neuilly-demande-a-Ulcan-le-hacker-sioniste-de-s-occuper-du-fondateur-de-Rue-89.html

     

     

     

     

    o Pierre Haski, cofondateur de Rue89 témoigne dans la vidéo ci-dessous. Il parle de dizaines de plaintes contre Grégory Chelli. Il espèrait encore à l’époque (novembre 2014) que la Justice fasse son travail. Il est à noter que Patrick Cohen qui interroge Haski, se pose la question de la pertinence de l’article qu’avait publié Benoist Le Corre sur l’activité d’Ulcan … :

    http://www.dailymotion.com/video/x29gotr_pierre-haski-denonce-le-hacker-ulcan_tv

     

    o Ulcan a piraté différents sites publics d'information, dont Mediapart, et il a menacé plusieurs personnes, dont Martine Aubry pour le gel du jumelage de Lille avec une ville israélienne :

    - https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/446906905450011/?type=1

    - Une militante centriste chargée de la vie scolaire, Sandra Fellous défend Ulcan.

    - https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/445135388960496

    - Le site Panamza a bizarrement été censuré sur twitter pour avoir révélé ce tweet public de Sandra Fellous:

    - https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/448668851940483/?type=1

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    o Un jeune blogueur a été perquisitionné et mis en garde à vue pendant l’été 2014, parce qu’il avait repris sur sa page, les informations que des soldats israéliens ayant la nationalité française avaient eux-mêmes publiées.

    Le policier aurait indiqué au jeune homme : la mère d’un de ces soldats israéliens aurait porté plainte et aurait assez d’influence pour que cette plainte passe par les plus hautes instances de l’Etat français.

    Dans cet article on trouvera le témoignage de ce jeune qui a subi une garde à vue de 48h sans avoir rien commis d’illégal :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/120814/hollande-valls-et-taubira-protegent-les-criminels-de-guerre-francais

    Aussi ici :

    http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Justice/Justice/Garde-a-vue-pour-avoir-publie-le-nom-de-soldats-israeliens

     

    o Tout récemment alors qu'Orange, se conformant enfin au Droit international, souhaite rompre ses liens avec sa filiale israélienne active dans les territoires occupés, le gouvernement français l'en dissuade !

    http://www.france-palestine.org/La-polemique-autour-d-Orange-elude-le-vrai-probleme-le-commerce-avec-les

     

     

    D’autres éléments troublants :

    o La LDJ est également une organisation dont les membres ont menacé et molesté plusieurs personnes en France (notamment Olivia Zemor, Jacob Cohen, et Houria Bouteldja):

    Les affaires dans lesquelles intervient la Ligue de Défense Juive ne semblent pas toujours traitées avec une sévérité suffisante pour dissuader de tels actes.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/675168-houria-bouteldja-agressee-quand-la-violence-est-suivie-de-silence.html

    Johan Weisz ancien rédacteur de Proche-orient.info et journaliste à Radio Shalom, tient le site d'information Streetpress qui a enquété sur la LDJ et ses liens avec l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (UPJF), (à ne pas confondre avec l'UJFP). L'enquête est publiée en trois parties, voici l'une d'elle (les autres sont sur le même site):

    http://www.streetpress.com/sujet/1410446959-ligue-defense-juive-3-actions-extreme-droite-racisme

     

    o Un site sioniste francophone tenu par un franco-israélien, JSSnews, participe à ces actions de menace et d'intimidation : il diffuse de la propagande et commet des délits en publiant les informations privées des personnes qui lui déplaisent :

    http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/01/22/jssnews-ressuscite-les-heures-sombres-de-notre-histoire/

     

    o Frédéric Haziza, employé par la Chaine publique LCP, mène des campagnes d'insultes et d'intimidation pour, selon lui, "lutter contre l'antisémitisme".

    Frédéric Haziza, diplômé d'une école d'ingénieurs en informatique (Supinfo), est chef du service politique de Radio J depuis 2001. Il est également journaliste-éditorialiste sur La Chaîne parlementaire - Assemblée nationale (LCP-AN). C' est aussi l'un des pigistes du Canard enchaîné.

     

    - Frédéric Haziza a en mars dernier lancé une campagne contre Pascal Boniface à propos de son dernier livre « La France malade du conflit israélo-palestinien ». Dans un tweet du 22 mars 2014, puis dans un article publié sur le site du CRIF, il lui reproche de « relativiser le mobile antisémite des assassins d’Ilan Halimi » ce qu'il qualifie de pervers et abject, parle de “négation de l’antisémitisme” et le présente comme un de ces “militants obnubilé par le combat antisioniste qui les fait flirter avec un antisémitisme pernicieux”. À coups de citations tronquées, il parle de l' « obsession juive » de Pascal Boniface.

    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270314/stop-la-chasse-aux-sorcieres-soutien-pascal-boniface

     

    - Un tweet de Frédéric Haziza pendant les manifestations de cet été, qui exprimaient la solidarité avec la population de Gaza bombardée :

     

    https://twitter.com/frhaz/status/488427976158367744

     

    [J'étais à plusieurs de ces manifestations pour Gaza auxquelles participait l'Union Française Juive pour la Paix et même, dans l'une d'entre elle, un petit groupe "d'Israéliens solidaires, pour la levée du blocus de Gaza", très chaleureusement applaudi par les manifestants]

     

    - En juillet dernier, dans un tweet, Frédéric Haziza utilise une photographie prise en Iran en 2009, d'un manifestant iranien affrontant la police, pour la faire passer pour une photo prise lors d'une manifestation de cet été contre les bombardements de Gaza :

    http://oumma.com/202641/manif-sarcelles-journaliste-haziza-pris-flagrant-deli

     

    - Toujours en marge de ces manifestations pour Gaza de juillet dernier, un jeune homme qui prenait des photos déclare avoir été importuné par Frédéric Haziza au point de porter plainte contre lui. Ce jeune homme est un employé de la Direction départementale de la Jeunesse. Son témoignage se trouve dans cet article ainsi qu'un scan de sa plainte :

    http://www.panamza.com/270714-haziza-plainte

    Le Parquet a décidé de ne pas instruire la plainte contre Monsieur Haziza :

    http://www.panamza.com/161014-haziza-affaire-classee

     

    - Frédéric Haziza a menacé Michel Soudais, rédacteur en chef adjoint du site d'information Politis, lors de l'Université d'été du PS:

     http://www.politis.fr/Frederic-Haziza-menace-notre,28046.html

     

    - Frédéric Haziza a pu suivre l'une des manifestations pour Gaza. Le journaliste Nadir Dendoune (Journaliste entre autres au Monde Diplomatique, né en France et détenteur des nationalités françaises, algérienne et australienne) n'a pas été autorisé, lui, par notre police, à suivre la manifestation de soutien à Israël :

    http://www.lecourrierdelatlas.com/760801082014Le-journaliste-Nadir-Dendoune-interdit-de-couvrir-la-manifestation-pro-israelienne.html

     

     

     

    - Pour se faire une idée des relations de Frederic Haziza :

    Il a accompagné François de Rugy et Vincent Placé en Israël dans leur voyage organisé par Elnet :

    http://www.panamza.com/210414-haziza-elnet

     

    Frédéric Haziza est invité au domicile de Marek Halter, en même temps que Manuel Valls, Yossi Gal (ambassadeur d'Israël), Bernard Cazeneuve (ministre de l'Intérieur), Jean-Paul Huchon (président PS de la région Île-de-France), Caroline Fourest, Éric Naulleau, Éric Ghebali (SOS Racisme, UEJF), Claude Barouch (UPJF), Patrick Klugman (PS), Yves Thréard (Le Figaro, I Télé), Olivier Poivre d'Arvor (directeur de France Culture), Rama Yade (UDI), Elisabeth Guigou (PS), Valérie Pécresse (UMP), Latifa Ibn Ziaten (mère de la première victime de l'affaire Merah), George-Marc Benamou, et André Bercoff.

    https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/442998572507511

     

    o Une délégation de la Jewish Federation of North America (Fédération juive d'Amérique du Nord) a été reçue à dîner en septembre 2013 dîner à l'hôtel de Ville de Paris par Patrick Klugman, adjoint au maire de Paris en charge des relations internationales. Frédéric Haziza était invité ainsi que des membres du CRIF, Dominique Reynié, Science Po omniprésent à C dans l'air, , le journaliste Paul Amar , l'écrivain Marek Halter et le député Meyer Habib qui est censé représenter à l'Assemblée les Français de l'étranger, élu avec les voix de seulement 4,7% des inscrits de sa circonscription.

    http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/la-f%C3%A9d%C3%A9ration-juive-dam%C3%A9rique-du-nord-en-visite-%C3%A0-paris/52435

     

    o En conséquence de tout cela il est très difficile en France de trouver un éditeur pour un livre qui aborde entre autres les manipulations que réalisent les soutiens d'Israël en France, même quand on est un journaliste reconnu et déjà très médiatisé comme Pascal Boniface:

    http://www.iris-france.org/informez-vous/blog_pascal_boniface_article.php?numero=292

    o La France octroie des réductions d’impôts pour des dons à l’armée israélienne, cela a été dévoilé récemment, y compris par le Canard Enchainé :

    http://www.ism-france.org/communiques/La-France-subventionne-des-reductions-d-impots-pour-des-dons-a-l-armee-israelienne-article-19125

     

     o L'armée israélienne vient recruter en France sans que cela semble émouvoir nos grands médias ou poser le moindre problème à nos politiques. En mai dernier la Grande Synagogue de Paris invitait, sur le site de l'ambassade d'Israël à Paris, l'armée israélienne a venir recruter à la synagogue. A la même époque une école juive privée de Marseille qui reçoit des financement public accueillait également un recruteur israélien :

    http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=13333

    http://image.noelshack.com/fichiers/2014/30/1406296191-tsahal-recrute-marseille2.png

    Egalement sur le site Panamza :

    http://www.panamza.com/230514-tsahal-paris

    http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article2358

     

    o La circulaire Alliot-Marie contre le boycott des colonies illégales israéliennes n'est toujours pas abrogée.

     

    o Les candidates UMP et PS à la Mairie de Paris sont allées, en décembre 2013, toutes les deux se faire adouber en Israël (il n'y a que 3% de juifs dans la population parisienne et tous ne se sentent pas liés à Israël) :

    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/05/01002-20131205ARTFIG00431-anne-hidalgo-courtise-l-electorat-juif-en-israel.php

     

    o A l’été 2014 une attaque aérienne israélienne a causé des dégâts très importants sur la maison du consul français Majdi Shaqoura dans le quartier de Sudaniya au Nord-ouest de Gaza. Je n'ai pas trouvé de protestation du gouvernement français. Le fonctionnaire a indiqué qu’Israël savait que la maison appartenait à du personnel diplomatique, mais l’avait néanmoins ciblée comme « élément de sa politique de punition collective contre les résidents de Gaza ».

    http://maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=713977

    En novembre 2012 déjà, Majdi Shakoura, avait été légèrement blessé, ainsi que son épouse et une de ses filles, lors d’un précédent raid aérien israélien. A la suite de cette première attaque délibérée contre le domicile du consul à Beit Lahya, l’épouse de M. Shakoura, enceinte de deux mois, avait fait une fausse couche et perdu le bébé qu’elle portait. Le diplomate franco-palestinien avait pour sa part été blessé à la jambe gauche par des éclats de vitre. Une de ses filles, âgée de 13 ans à l’époque, avait été touchée par du verre brisé. Là non plus je n'ai pas trouvé de protestation du gouvernement français.

    o En septembre 2013, une Française, attachée humanitaire du consulat de France en Israël, avait été jetée à terre par des soldats israéliens, Hollande et Fabius ont muté cette courageuse jeune femme dans un autre pays.

    Marion Fesneau-Castaing faisait partie d'un groupe de diplomates européens qui accompagnaient, le 20 septembre dernier, un convoi acheminant des tentes. Ils devaient venir en aide à des bédouins palestiniens, dont le village de Makhoul, dans la vallée du Jourdain, avait été démoli par l'armée israélienne. Les militaires israéliens ont bloqué de force le convoi et confisqué les tentes. La diplomate française, tirée du camion, s'était retrouvée au sol. Courageuse jeune femme: des images de l'incident diffusées par la suite sur internet, la montrent se défendant en frappant de la main un garde-frontière israélien casqué.

    L'ONU et l'Union européenne avaient protesté après cette confiscation des tentes, tandis que le ministère israélien des Affaires étrangères qualifiait les diplomates impliqués de "provocateurs". L'armée israélienne a rasé, le 16 septembre, toutes les structures installées à Makhoul et a empêché les organisations humanitaires d'acheminer des tentes aux habitants, en vertu d'une décision de la Cour suprême israélienne rejetant un recours des résidents.

    Mais le 24 septembre, la Haute cour de justice israélienne a provisoirement interdit à l'armée de déplacer les habitants et de poursuivre ses démolitions, lui donnant jusqu'au 8 octobre pour démontrer qu'elles étaient "exigées par des nécessités militaires imminentes".

    Le consulat de France à Jérusalem s'est refusé à tout commentaire sur le départ de la diplomate. A Paris, notre gouvernement est resté muet, le ministère français des Affaires étrangères n'a ni confirmé ni infirmé l'information, se bornant à dire que la France avait cherché avec les autorités israéliennes une solution préservant "la relation bilatérale et la situation personnelle de l'agent".

    http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/une-diplomate-francaise-persona-non-grata-en-israel_422145.html

     

    o La France est le seul pays du monde occidental où des manifestations contres les crimes israéliens ont été interdites en 2014. On notera que les soutiens à cet Israël criminel ont été autorisés à manifester.

    o Des personnes arrêtées en marge de ces manifestations ont été condamnés à des peines d'une sévérité exceptionnelle pour des délits souvent non prouvés.

    http://www.metronews.fr/info/violences-a-barbes-le-drole-de-profil-des-manifestants-pro-palestiniens-arretes-et-juges/mngu!t7gVgzDsfe2Q/

     

    Vidéo qui montre de dangereuses activistes qui se sont faîtes insultées et ont été mises en garde à vue:

    https://www.youtube.com/embed/Hx-JIsGQHes?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

     

    o Il est quasi-impossible en France d'obtenir une salle pour débattre publiquement des crimes israéliens.

    o Le site de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme recense les mesures européennes contre la colonisation israélienne: tableau comparatif des actions prises par les différents pays. Les actions sont rares. La France est particulièrement inactive :

    http://www.fidh.org/IMG/pdf/tableau_comparatif_ccfd_fidh.pdf

    o La France a signé les Conventions de Genève : tout pays signataire a le devoir de protéger les populations civiles quand elles subissent des agressions. Ni le gouvernement français ni pratiquement aucun homme politique ayant accès aux média, n'a évoqué les Conventions de Genève pendants les massacres de masse de la population de Gaza cet été :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/m-bentahar/151014/pour-la-reconnaissance-de-letat-palestinien-lettre-aux-deputes-du-groupe-socialiste-radical-citoyen

     

    o En 2011 une émission de télévision avait, enfin, osé traiter de l'état d'Israël d'une manière non hagiographique. Les organisations représentant les juifs communautaristes français avaient lancé une campagne de pression considérable et les journalistes avaient reçu des menaces de mort :

    Une émission sur la Palestine déclenche une polémique avec la communauté juive :

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/10/09/une-emission-sur-la-palestine-declenche-une-polemique-avec-la-communaute-juive_1584599_3236.html

     

    Depuis 2011, il n'y a pas eu beaucoup d'autres émission un tant soit peu objectives sur Israël, hormis le film franco-israélien "The Gatekeepers" réalisé en 2012 (diffusé sur Arte je crois).

    Tous les commentaires

    18/06/2015, 19:25 | Par christian delarue en réponse au commentaire de Stephane M. le 11/06/2015 à 13:28

    Fcbké*****

    11/06/2015, 14:36 | Par Stephane M.

    Pendant que toutes ces énergies sont consacrées à défendre Israël,

    Israël maltraiterait "systématiquement" des enfants palestiniens

    Le Point - Publié le10/06/2015 à 19:27

    Selon l'ONG Military Court Watch, "les mauvais traitements sont fréquents, systématiques et institutionnalisés". L'armée israélienne nie ces accusations. 

    http://www.lepoint.fr/monde/israel-maltraiterait-systematiquement-des-enfants-palestiniens-10-06-2015-1935316_24.php

    11/06/2015, 14:53 | Par Stephane M.

    Imen Habib, membre de BDS France depuis 2009, dénonce « le manque de cohérence » de la politique française sur le dossier israélo-palestinien. Laurent Fabius, avec 16 ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, a écrit à Federica Mogherini, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité le 16 avril 2015, pour lui demander d’accélérer la procédure d’étiquetage des produits des colonies. Israël parle ici aussi « de boycott ».

    Habib note « une évolution positive pour BDS en France, malgré les attaques pour limiter la liberté d’expression — notamment par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNCVA) — et la répression ». Plusieurs militants ont été poursuivis, rappelle Isabelle Avran de l’Associaton France Palestine Solidarité (AFPS),, qui rappelle : « Sous Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a menacé de procès pour incitation à la haine raciale, via une circulaire aux Parquets, les propagateurs de la campagne BDS. » La situation est particulière en France, où par exemple des manifestations de soutien à Gaza ont été interdites par les autorités (aucune soutenant Israël ne l’a été) lors de la dernière offensive israélienne. Des manifestants ont écopé de peines de prison ferme8.

    Mais les campagnes continueront assurent les deux militantes — avec la participation de juifs et d’Israéliens — car « le mouvement BDS ne vise qu’à faire appliquer le droit international ».

    http://orientxxi.info/magazine/boycott-d-orange-derapages-dans-la-communication-israelienne,0932

    11/06/2015, 15:28 | Par Stephane M.

    La polémique autour d’Orange élude le vrai problème : le commerce avec les colonies israéliennes

    Nos organisations*, signataires du rapport intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire palestinien occupé », dénoncent le recul du groupe Orange, face aux pressions inacceptables exercées par le gouvernement israélien, au sujet de sa volonté de rupture de contrat avec l’opérateur israélien Partner, présent dans les colonies illégales. Nous déplorons qu’Orange ne reconnaisse pas publiquement et explicitement les risques auxquels s’expose le groupe, en contribuant indirectement à des violations du droit international à travers sa relation d’affaires avec Partner.

     

    Nos organisations rappellent que les entreprises françaises doivent, partout où elles opèrent, respecter les droits humains, et en cas de conflit armé comme c’est le cas dans le Territoire palestinien occupé (TPO), se conformer au droit international humanitaire. Ainsi, elles doivent veiller à ne pas contribuer directement ou indirectement au maintien des colonies israéliennes dans le TPO, reconnues illégales en droit international et impliquant de nombreuses violations des droits humains.

    Nous déplorons par ailleurs vivement le manque de soutien de l’État français à une entreprise dont il est le principal actionnaire, et l’absence d’affirmation explicite – dans le communiqué du MAE du 5 juin dernier- de la volonté de l’État français de s’assurer que les entreprises françaises ne contribuent pas directement ou indirectement au maintien des colonies illégales. Conformément à ses obligations internationales en matière de droits humains, à sa politique extérieure au sujet du TPO, et à l’avis publié sur le site internet du Ministère des affaires étrangères le 24 juin 2014, l’État français doit immédiatement interpeller Orange au sujet de sa relation d’affaires avec Partner. La France a, à maintes reprises, condamné la colonisation israélienne et s’est publiquement prononcée au sujet de l’illégalité, en droit international, des colonies implantées dans le TPO. Nous appelons le gouvernement à être cohérent et à renforcer son soutien aux entreprises françaises pour qu’elles cessent toute activité dans des colonies dont il souligne l’illégalité avec la communauté internationale toute entière, à l’exception de la puissance occupante.

    *Les organisations auteures du rapport sont : FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme), CCFD-Terre Solidaire, Al Haq, Association France Palestine Solidarité, Confédération Générale du Travail (CGT), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Union Syndicale Solidaires

    Le rapport est disponible en français et en anglais.

    http://www.france-palestine.org/La-polemique-autour-d-Orange-elude-le-vrai-probleme-le-commerce-avec-les

    11/06/2015, 19:25 | Par Stephane M.

    “Combat Proven”: The Booming Business of War in Israel

    Extrait :

    Les entreprises d'armement en vedette, comme les participants intéressés à acheter leurs produits, sont venus de partout dans le monde, mais les entreprises israéliennes étaient beaucoup plus nombreuses autres nations. La foire est mis sur l'aide et la coopération active du gouvernement israélien, et l'expo ISDEF conseil de conseillers est composée d'anciens officiers d'élite de l'armée israélienne. Le département américain du Commerce est le seul organisme gouvernemental étranger à co-parrainer l'événement.

    Israël a imposé comme un pôle d'fabricants d'armes, en capitalisant sur l'état de conflit permanent le pays est et la coordination étroite entre le l'industrie des armes et militaires. Lors de la cérémonie d'ouverture de ISDEF, Ziva Eger, le ministère israélien du directeur de l'économie de la division pour les investissements étrangers et de la coopération industrielle, vanté comment Israël prend "la technologie du secteur de la défense et met en œuvre tout au secteur civil."

    En Israël, près de 6.800 personnes traitent des exportations d'armes à plus de 1000 entreprises, selon les données du ministère de la Défense à partir de 2013. L'industrie de l'armement du pays a apporté à environ 5,6 milliards de dollars l'année dernière, faisant d'Israël le huitième exportateur d'armes plus importantes à l'échelle mondiale, selon le Stockholm International Peace Institut De Recherche. L'ancien ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré que 150 000 ménages israéliens comptent sur l'industrie des armes pour le revenu. Tandis que les gains de l'année dernière étaient en fait une baisse d'un sommet de 7,5 milliards de dollars de revenus en 2012, soit une baisse attribué par le ministère de la Défense d'Israël à des coupes budgétaires dans les États-Unis et en Europe , Israël est parmi les principaux exportateurs d'armes au monde par habitant. En fait, les États-Unis prévoit effectivement une subvention à l'entreprise d'armement israéliennes: Alors que près de 75 pour cent des 3,1 milliards de dollars en aide militaire américaine à Israël doit être dépensé sur les armes américaines, 25 pour cent peut être dépensé sur domestiques fabricants d'armes israéliens - une situation unique à Israël. Même quand Israël américain achète des armes, il demande parfois que ces armes soient construits avec des composants israéliens.

    La subvention américaine contribue à alimenter le business de la guerre en Israël. Il est une industrie en plein essor en raison en grande partie à la fréquence croissante des batailles du pays avec des groupes militants au Liban et à Gaza, la bande côtière qu'Israël détient en vertu d'un air, terre et mer blocus paralysant voisin. En 2006, Israël est allé à la guerre au Liban, tuant au moins 900 civils. Deux ans plus tard, Israël a envahi Gaza dans quel rapport de Human Rights de l'ONU a appelé «une attaque délibérément disproportionnée visant à punir, humilier et terroriser une population civile." Operation Cast responsable, selon le 2008 - attaque 2009 a été appelé, tué 1.400 personnes, plus de la moitié étaient des civils. En 2012, Israël a bombardé la bande de Gaza pour environ une semaine avant un cessez-Unis et médiation égyptienne est entrée en vigueur. Mais l'attaque la plus dévastatrice israélienne sur la bande a eu lieu l'été dernier, quand Israël a mené une bataille de 50 jours contre le Hamas qui a tué 2.200 personnes, la majorité d'entre eux des civils.

    Les guerres sur la bande de Gaza ont eu un impact dévastateur sur la population là-bas, laissant la moitié des adolescents palestiniens avec des symptômes de post-traumatique complète ou partielle stress, selon une étude publiée dans Journal of Psychiatry arabe . Mais en Israël, les guerres sont bonnes pour le business.

     

     
  • EN PARALLÈLE DES NÉGOCIATIONS USA-IRAN


    Exclusif : Les projets secrets d’Israël et de l’Arabie saoudite

    par Thierry Meyssan

     

    La réponse de Tel-Aviv et de Riyad aux négociations entre les États-Unis et l’Iran se situe dans le prolongement du financement de la guerre contre Gaza en 2008 par l’Arabie saoudite : l’alliance d’un État colonial et d’une monarchie obscurantiste. Alors que le Proche-Orient s’apprête à vivre un changement pour dix ans de ses règles du jeu, Thierry Meyssan dévoile ici le contenu des négociations secrètes entre Tel-Aviv et Riyad.

     

    D’aucun, au Moyen-Orient, a conscience que les accords secrets qui devraient être signés le 30 juin prochain —en marge de l’accord multilatéral sur le nucléaire— par Washington et Téhéran vont probablement fixer les règles du jeu pour les dix années à venir.

    Ces accords interviennent alors que les États-Unis sont devenus le premier producteur mondial de pétrole, devant l’Arabie saoudite et la Russie. Ils n’ont donc plus besoin pour eux-mêmes du pétrole moyen-oriental et ne s’y intéressent que pour maintenir le marché mondial en dollars.

    En outre, Washington a débuté un repositionnement de ses troupes, d’Europe occidentale et du Moyen-Orient vers l’Extrême-Orient. Ceci ne signifie pas qu’il abandonne ces régions, mais qu’il souhaite assurer autrement leur sécurité.

    Israël

    Selon nos informations, depuis 17 mois (c’est-à-dire depuis l’annonce des négociations entre Washington et Téhéran qui durent, elles, depuis 27 mois), Tel-Aviv mène des négociations secrètes avec l’Arabie saoudite. Des délégations à très haut niveau se sont rencontrées cinq fois en Inde, en Italie et en Tchéquie.

    La coopération entre Tel-Aviv et Riyad s’inscrit dans le plan états-unien de création d’une « Force arabe commune », sous les auspices de la Ligue arabe, mais sous commandement israélien. Celle-ci est déjà effective au Yémen où des soldats israéliens pilotent des bombardiers saoudiens dans le cadre d’une Coalition arabe dont le quartier général a été installé par les Israéliens au Somaliland, un État non-reconnu situé de l’autre côté du détroit de Bab el-Mandeb [1].

    Cependant, Riyad n’entend pas officialiser cette coopération tant que Tel-Aviv refusera l’initiative de paix arabe, présentée à la Ligue arabe en 2002 par le prince Abdullah avant qu’il ne devienne roi [2].

    Israël et l’Arabie saoudite sont tombés d’accord sur plusieurs objectifs.

    Au plan politique : 
     « Démocratiser » les États du Golfe, c’est-à-dire associer les peuples à la gestion de leurs pays tout en affirmant l’intangibilité de la monarchie et du mode de vie wahhabite ; 
     Changer le système politique en Iran (et non plus faire la guerre à l’Iran) ; 
     Créer un Kurdistan indépendant de manière à affaiblir l’Iran, la Turquie (pourtant longtemps un allié d’Israël) et l’Irak (mais pas la Syrie, qui est déjà durablement affaiblie).

    Au plan économique : 
     Exploiter le champ pétrolier de Rub’al-Khali et organiser une fédération entre l’Arabie saoudite, le Yémen, voire Oman et les Émirats arabes unis ; 
     Exploiter les champs pétroliers de l’Ogaden, sous contrôle éthiopien, sécuriser le port d’Aden au Yémen, et construire un pont reliant Djibouti au Yémen.

    En d’autres termes, si Tel-Aviv et Riyad font « contre mauvaise fortune bon cœur » et admettent que les deux tiers de l’Irak, la Syrie et la moitié du Liban soient contrôlés par l’Iran, ils entendent : 
     S’assurer que l’Iran renoncera à exporter sa révolution ; 
     Contrôler le reste de la région en excluant la Turquie qui a succédé à l’Arabie saoudite dans la supervision du terrorisme international et vient de perdre en Syrie.

    Palestine

    La reconnaissance internationale d’un État palestinien, conformément aux accords d’Oslo et à l’initiative de paix arabe, ne sera qu’une affaire de mois après la signature des accords états-uno-iraniens.

    Le gouvernement palestinien d’union nationale, qui n’a jamais fonctionné, a soudainement démissionné. Il parait certain que le Fatah de Mahmoud Abbas sera largement soutenu par son peuple dès lors que l’État palestinien entrera aux Nations unies.

    Le Hamas, qui incarnait depuis 2008 la Résistance, s’est soudainement discrédité en officialisant son appartenance aux Frères musulmans (alors que la confrérie a tenté plusieurs coups d’État en Arabie saoudite) et en prenant les armes contre le seul État de la région effectivement pro-Palestiniens, la République arabe syrienne. Aussi, pour se refaire une image, a-t-il décidé de se faire discret et de soutenir désormais plutôt des actions non-violentes.

    La reconnaissance de l’État palestinien mettra fin au droit au retour des Palestiniens chassés de leurs terres, mais leur ouvrira un nouveau statut. Les États-Unis et l’Arabie saoudite investiront massivement pour développer l’économie du nouvel État.

    D’ores et déjà, plusieurs candidats se pressent pour succéder à Mahmoud Abbas (qui est âgé de 80 ans et dont le mandat a expiré en 2009). Parmi ceux-ci Mohammed Dahlan, l’ancien chef de la sécurité qui aurait organisé l’empoisonnement de Yasser Arafat et avait été contraint de quitter le pays en 2007. Après avoir travaillé pour les Émirats arabes unis, puis obtenu les nationalités monténégrine —comme l’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra— et serbe, il est rentré en février en Palestine avec l’aide de ses anciens adversaires du Hamas. Devenu milliardaire, il achète sans compter combattants et voix. Un candidat plus sérieux pourrait être Marouane Barghouti, qui purge actuellement cinq peines de prison à perpétuité en Israël, et qui pourrait être libéré dans le cadre de l’accord de paix. C’est en effet la seule personnalité palestinienne non-corrompue et ayant échappé aux tueurs du Mossad.

    Arabie saoudite

    Dans ce contexte, le voyage en Russie du prince Mohamad bin Salman, fils du roi Salman d’Arabie saoudite, a soulevé une vive inquiétude, une campagne de presse laissant entendre qu’il souhaitait négocier une cessation de l’aide russe à la Syrie. Il suivait d’une semaine le déplacement du directeur de l’Organisation de coopération islamique, Iyad bin Amin Madani. Il était accompagné de plusieurs ministres et d’une trentaine d’hommes d’affaire. La délégation saoudienne a participé au Forum économique de Saint-Petersbourg et le prince a été reçu par le président Vladimir Poutine.

    Depuis sa création, le royaume wahhabite entretient des relations privilégiées avec les États-Unis et considère l’union soviétique, puis la Russie, comme des adversaires. Il semble que ceci soit en train de changer.

    L’importance considérable des accords économiques et de coopération, qui ont été signés, initie une politique nouvelle. L’Arabie saoudite a ainsi acheté 16 centrales nucléaires, accepté de participer au programme russe de recherche spatiale, et également négocié des accords pétroliers dont les détails sont pour le moment non publiés.

    Pour lever toute ambiguïté sur ce rapprochement, le président Poutine a tenu à déclarer que la Russie ne modifiait en rien son soutien à la Syrie et qu’elle aiderait à toute solution politique conforme aux vœux du peuple syrien. Dans des interventions précédentes, il avait indiqué que ceci implique le maintien au pouvoir du président el-Assad jusqu’à la fin du septennat pour lequel il a été démocratiquement élu.

    Les perdants de la redistribution des cartes

    Tout laisse à penser qu’une fois les accords états-uno-iraniens signés [3], les perdants seront : 
     Le peuple palestinien qui se verra privé du droit inaliénable au retour pour lequel trois générations se sont battues ; 
     La Turquie qui risque de payer chèrement son rêve hégémonique, son soutien aux Frères musulmans et sa défaite en Syrie [4] ; 
     La France qui s’est acharnée durant quatre ans pour rétablir ses intérêts coloniaux dans la région et qui se retrouve, en définitive, en simple position de fournisseur d’Israël et de l’Arabie saoudite [5].

     

     

     

  • Le Canada aide Israël

    Le Canada aide Israël à protéger son arsenal nucléaire

     
         

     

    Israël remercie le Canada pour son opposition, la semaine dernière, à une résolution de l’ONU qui aurait permis la tenue, d’ici 2016, d’une conférence sur le désarmement - notamment nucléaire - au Moyen-Orient.

    Mais d’autres nations du monde ont été déçues de la position du Canada qui, à l’instar du Royaume-Uni, a décidé de se ranger derrière les États-Unis contre la résolution au cours de la conférence quinquennale chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la semaine dernière à New York.

    Le document prévoyait une conférence sur le désarmement au Moyen-Orient, ce qui aurait pu contraindre Israël à reconnaître publiquement qu’elle détenait l’arme nucléaire - un aveu que n’a jamais fait l’État hébreu.

    Pendant un entretien téléphonique, dimanche, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a remercié Stephen Harper « d’avoir fait reposer sur des principes l’approche du Canada à l’égard de la question d’une zone sans armes de destruction massive au Moyen-Orient », selon un communiqué du cabinet du premier ministre canadien.

    À l’issue de la conférence sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui s’est achevée vendredi après un mois de débats à New York, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’était déclaré déçu par l’absence de résultats concrets. Il a regretté en particulier, samedi, « que les États aient été incapables de réduire le fossé qui les sépare sur l’avenir du désarmement nucléaire, ou d’arriver à une nouvelle vision collective sur la façon de parvenir à un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires et de toute autre arme de destruction massive », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

    L’ancien ministre libéral des Affaires étrangères Lloyd Axworthy appuie la position du gouvernement conservateur dans ce dossier. Selon lui, certains pays voulaient inviter le dossier du Proche-Orient aux négociations sur le désarmement nucléaire dans le seul but d’embarrasser le gouvernement israélien.

    Le premier ministre Harper, lui, a réaffirmé l’engagement du Canada à l’égard du désarmement et de la non-prolifération, « notamment dans le cadre du TNP », mais a rappelé que pour le Canada, « une zone sans armes de destruction massive ne peut être véritablement efficace que si tous les pays du Moyen-Orient participent librement et de manière constructive à son établissement ».

    Depuis l’entrée en vigueur du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 1970, des conférences se sont tenues tous les cinq ans afin d’en examiner le fonctionnement.