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Blog - Page 7

  • Syrie:Petits commentaires

     

    Juste une reflexion sur les tonnes d'infos orchestré par les meanstream occidentaux et surtout le pourquoi et dans quel but...

    - on a jamais d’argent pour sauver des civils avec des médicaments et des vivres, mais on trouve toujours de l’argent lorsqu’il s’agit de les sauver avec des bombes et des missiles.

    - On s’en fout lorsque 4 millions de civils sont massacrés au Congo mais on pleure qu’en il y en a 100 qui meurent en Syrie

    - L’Etat n’a pas d’argent pour des enseignants dans nos écoles, pour des infirmières dans nos hôpitaux, pour loger nos SDF... Mais pour faire la guerre en Syrie les millions/milliards sont disponibles.

    - Sans oublier que la guerre sera financée avec l’argent de nos impôts, alors que la Syrie ne nous a attaqué ou fait du mal à des français.

     

  • Brésil:Sexualité et prostitution

    le 17/07/2012 par 

    Brésil passé en revue pendant 1 an mœurs, justice et image d’un pays

    prostitution

    Le gouvernement fédéral brésilien a reconnu que des enfants et des adolescents louaient leur corps ouvertement dans plus de 1000 municipalités à travers le pays, et la police fédérale a assuré qu’elle connaissait au moins 2000 lieux spécifiques dans les rues brésiliennes où la prostitution enfantine est pratiquée tous les jours au vu et au su de tous.

    La Cour Suprême brésilienne a acquitté le 30 mars 2012 un homme accusé d’avoir violé trois fillettes de douze ans au motif qu’il s’agissait apparemment de « travailleuses du sexe », donc supposées consentantes. Une telle décision est d’autant plus révoltante que le Code Pénal brésilien punit tout rapport sexuel avec un(e) mineur(e) de moins de 14 ans. Un recours a été déposé et la section brésilienne d’Amnesty International a immédiatement réagi en déplorant un jugement choquant qui donnerait “le feu vert aux violeurs”.

     

    Cette affaire illustre une nouvelle fois l’idée plutôt répandue selon laquelle les personnes prostituées auraient une « nature » particulière qui les rendrait perpétuellement consentantes, y compris lorsqu’il s’agit de petites filles. Le statut même de prostituée effacerait les droits élémentaires applicables à toute personne humaine ? Inacceptable.

    A l’opposé on ne peut commenter cette affaire en affirmant que tous les cas de viols se valent, quel que soit l’âge et le statut de la victime, sans examiner le point de vue des juges.

    Depuis 2009 la « majorité sexuelle » est fixée à 14 ans au Brésil.  Mais le tribunal rejette la position selon laquelle le fait d’avoir des rapports sexuels avec un enfant en dessous de cet âge constituerait forcément un viol sans étude au cas par cas. Dans celui qui nous intéresse, les trois enfants travaillaient comme des prostituées. Selon les juges cela montrerait que les filles étaient loin d’être innocentes, naïves et ignorantes en ce qui concerne la sexualité. Selon eux leur maturité par rapport au consentement ne devrait pas seulement être examinée par rapport à leur âge mais aussi par rapport à leur vaste expérience sexuelle. Un observateur d’Amnesty International note de son côté que la prostitution enfantine commence d’habitude et en général avec un viol, et qu’un enfant est presque toujours forcé à se prostituer. L’ONG craint ainsi que ce jugement puisse affaiblir  la protection des droits de l’enfance en décidant qu’une enfant prostituée est une prostituée avant d’être une enfant à protéger.

     

     

    Pour mémoire, la prostitution enfantine est monnaie courante au Brésil comme l’a montré une étude réalisée en 2006 par l’université de Brasilia et l’Unicef. Le gouvernement fédéral a reconnu que des enfants et des adolescents louaient leur corps ouvertement dans plus de 1000 municipalités à travers le pays, et la police fédérale a assuré qu’elle connaissait au moins 2000 lieux spécifiques dans les rues brésiliennes où la prostitution enfantine est pratiquée tous les jours au vu et au su de tous.

    Le jour du jugement sur les 3 fillettes prostituées, le Ministère du tourisme, chargé de la campagne de communication sur la Coupe du Monde et les jeux Olympiques au Brésil, a demandé la fermeture de 1770 sites Internet qui faisaient la promotion du pays comme destination de tourisme sexuel…

     

  • Poésie

    Y’A CAS, FAUT QU’ON !

    Posté par 2ccr le 20 novembre 2010

      »en l’honneur de ceux qui ont plein d’idées, mais qui feraient bien de lever le cul de leur fauteuil … »

    Y'A CAS, FAUT QU'ON ! dans vers, rimes et proses 01yacasfautquon 
    Il faut remettre de l’ordre
    Cela ne peut plus durer
    C’est ainsi que s’expriment
    Ceux qui se sentent incapables
    Et pour une illusion de sécurité
    Ils sont prêts à tout brader
    Même leur liberté

    Il faut de l’autorité
    Les gens en ont besoin
    Voici ce que disent ceux qui ont abdiqué 
    Et pour avoir l’impression d’exister
    Ils parlent d’égalité
    Mais de toute leur vie
    Ils n’ont jamais bougé

    Il faut quelqu’un à poigne
    Peut-être un dictateur
    Ainsi parlent les lâches
    Ceux qui ont tout eu
    Et qui n’ont pas su se battre
    Pour conserver ces biens
    Légués par nos anciens

    Il faut se rappeler
    Que nous aussi, nous avons été jeunes
    Que nous avions des rêves
    Mais que nous n’avons rien fait
    Nous nous sommes contentés de vivre
    D’accumuler des biens
    Sans penser au lendemain.

    Écrit par Bob LE ROUGE

     

  • Conséquences du printemps arabe

    Nos fiers soldats achetés par Abou Dhabi

     

    L'armée colombienne s'inquiète de voir ses meilleurs soldats la quitter pour celle des Emirats arabes unis, qui propose des salaires très supérieurs. C'est la crainte d'un nouveau "printemps arabe" ou d'un conflit avec l'Iran qui incite les Emirats à renforcer leur armée.

     

    • Dessin de Kazanevsky, Ukraine.

    Depuis 2011, des dizaines de soldats colombiens - les meilleurs - quittent les rangs de l'armée nationale. La plupart d'entre eux sont des militaires chevronnés qui ont combattu dans des unités d'élite comme les forces spéciales. La raison pour laquelle ils ont décidé de raccrocher leurs uniformes après dix ou quinze ans de service est à la fois exotique et polémique : ils ont renoncé à faire partie de l'armée de leur pays pour s'expatrier et s'enrôler dans les troupes des Emirats arabes unis (EAU).

    Dans certains secteurs de l'armée, cette débandade suscite le malaise. "Ils ont recruté des soldats qui ont beaucoup d'expérience sur le front, des hommes courageux ayant de nombreuses années de service à leur actif. L'armée a beaucoup investi pour les entraîner. C'est une perte pour notre armée, cela ne fait aucun doute. Pourtant, on ne peut pas faire grand-chose, car il n'y a là rien d'illégal", explique un général. Les déclarations de ce haut responsable résument la position officielle des forces militaires, impuissantes face à cette hémorragie. "Le casse-tête, c'est que nous ne pouvons rien faire pour les retenir et les empêcher de démissionner, car c'est une question d'offre et de demande. Aux Emirats, ils peuvent toucher des salaires cinq à dix fois supérieurs à ceux que nous leur offrons ici", ajoute le général.

    La dernière fois que des militaires colombiens ont obtenu des contrats à l'étranger, une série de scandales a éclaté. Et des plaintes ont été déposées contre l'entreprise ID System, qui recrutait d'anciens soldats colombiens pour les envoyer en Iraq comme mercenaires. "La situation actuelle est très différente. Nous ne sommes pas des mercenaires. Ceux qui veulent s'expatrier signent un contrat avec le gouvernement des EAU. Il y a un contrat de travail et tous les documents sont en règle", affirme un ancien officier de l'armée colombienne qui se prépare à postuler.

    Depuis mai 2011, 842 anciens soldats colombiens sont partis aux Emirats, dont 152 entre janvier et juin 2012. Il est certain que les écarts de salaires sont suffisamment importants pour justifier ces départs. En Colombie, un soldat en activité touche en moyenne 950 000 pesos [430 euros] par mois. Quand il part à la retraite, il ne reçoit plus que 690 000 pesos [315 euros]. Dans l'armée des EAU, il gagne presque 5 millions de pesos [2 270 euros], et le salaire augmente selon le rang. Un sous-lieutenant touche 635 euros de plus que la solde de base – on comprend alors qu'il soit tenté de s'expatrier pour toucher un solde de 6,5 millions de pesos par mois [2 950 euros]. Quant à un coloneln qui gagne 5, 5 millions de pesos [2 495 euros] par mois en Colombie, il peut espérer percevoir aux Emirats jusqu'à 14 610 euros.

    Le territoire des EAU fait 80 000 km2 et les forces armées sont composées d'environ 50 000 hommes. Les gisements de pétrole en font l'un des pays les plus riches au monde. On compte 900 000 Emiratis, mais la population totale du pays atteint 6 millions d'habitants, originaires de toutes les régions du monde. "Les Emiratis se sont aperçus qu'ils sont confrontés à plusieurs menaces sérieuses, voilà pourquoi ils renforcent leur armée en recrutant des soldats de toutes nationalités. Là-bas, notre mission va de la défense contre les attaques terroristes en ville à la maîtrise des insurrections populaires en passant par la préparation d'un éventuel conflit frontalier avec l'Iran", explique l'ancien officier.

    Une raison en particulier a poussé le gouvernement des Emirats à accélérer le recrutement d'anciens militaires du monde entier : le "printemps arabe". Après les manifestations populaires de 2011, les gouvernements de plusieurs pays du Moyen-Orient ont en effet été renversés.

     

    Les Colombiens dont la candidature est retenue doivent se rendre à Zayed Military City, une base émiratie située dans le désert, à 20 km de l'aéroport d'Abou Dhabi. Là, pendant un mois, ils passent toute une série d'épreuves sélectives. Ils doivent notamment sauter en parachute, pratiquer la reconnaissance de terrain, affronter des francs-tireurs et secourir des otages. S'ils réussissent, ils obtiennent un contrat. Sinon, ils rentrent en Colombie. "Après dix ans de service, j'ai quitté l'armée colombienne, où j'étais sergent, parce qu'un ami m'a parlé de cette opportunité, qui comporte toutefois son lot de sacrifices : il faut travailler sans relâche pendant dix mois avant d'avoir droit à un mois de repos. On nous donne alors un billet d'avion pour rentrer en Colombie et voir notre famille. Le logement et la nourriture sont excellents, tout comme les équipements et les armes. Même si c'est difficile d'être loin de chez soi, ça reste une très bonne expérience. En un an, j'ai économisé 53 millions de pesos [plus de 24 000 euros], ce qui m'a permis d'acheter une petite maison. Dans l'armée colombienne, il m'aurait fallu dix ans pour y arriver," raconte un sous-officier à la retraite.

    En Colombie, certains militaires commence à se faire du souci : l'objectif des Emirats est de recruter 3 000 Colombiens, ce qui risque de créer un grand vide dans l'armée colombienne.

    11.07.2012 | Semana 
     
  • USA:Le pays de la liberté de...tuer

    La "liberté" de tirer 100 cartouches sans recharger

     

    Après la fusillade d'Aurora et ses 12 morts, les deux candidats à la présidentielle oseront-ils affronter le lobby des armes à feu ? The New York Times ne se fait guère d'illusions, mais suggère des mesures a minima : interdiction des fusils d'assaut et des chargeurs à grande capacité.

    Dessin de Sondron paru dans L'Avenir, Belgique.

    Dessin de Sondron paru dans L'Avenir, Belgique.

    C'est aussi facile que de télécharger une chanson : avec un ordinateur et une carte bancaire, n'importe qui peut commander des milliers de balles et de cartouches de fusil de chasse sur Internet, ainsi que des grenades lacrymogènes et des chargeurs. On peut acheter les mêmes magasins à haute capacité que ceux dont sont équipés les fantassins de l'armée. Ou même acquérir des gilets pare-balles et des casques d'unités antiémeute. Tout cela sans craindre de subir le moindre contrôle d'identité.

    Personne ne se soucie de savoir si l'acheteur a un casier judiciaire chargé ou des antécédents psychiatriques. Personne ne surveille les achats de munitions en gros pour voir qui est en train d'amasser un arsenal. Même après qu'un jeune homme dans le Colorado s'est procuré 6 000 cartouches par correspondance et qu'il les a utilisées pour commettre un massacre, ils ne sont pas nombreux, dans la classe politique, à proposer de durcir un peu les conditions d'obtention des instruments de terreur.

    Lorsqu'il faisait campagne pour la présidence en 2008, Barack Obama s'était engagé à rétablir l'interdiction des fusils d'assaut qui avait expiré en 2004. Cela aurait prévenu l'utilisation, dans un cinéma du Colorado le 20 juillet, d'un AR-15 et du magasin à 100 cartouches qui l'accompagnait. Mais une fois à la Maison-Blanche, Obama n'a fait aucune tentative pour tenir sa promesse. Quant à son adversaire républicain Mitt Romney, il a banni les fusils d'assaut dans le Massachusetts à l'époque où il en était le gouverneur. Ce faisant, il a incontestablement sauvé de nombreuses vies. Mais aujourd'hui, il s'oppose à toute mesure de contrôle des armes. Il n'a jamais répété les paroles qu'il avait prononcées en 2004, au moment où il signait le texte d'interdiction : "Les fusils d'assaut meurtriers n'ont pas leur place dans le Massachusetts. Ce sont des instruments de mort, dont le seul objet est de traquer et de tuer des êtres humains." 

    Obama et Romney redoutent l'un et l'autre la puissance des idéologues des armes, en particulier dans les Etats indécis [en matière électorale] comme la Pennsylvanie, le Nevada et la Caroline du Nord, où de nombreux électeurs ont succombé aux sirènes d'un lobby des armes qui dépeint toute restriction comme une violation inadmissible de la Constitution. Le sénateur Ron Johnson, favori du Tea Party dans le Wisconsin, a exprimé l'avis des républicains (et de bien des démocrates) quand il a déclaré qu'en limitant la commercialisation des chargeurs à grande capacité, on empiéterait sur un droit fondamental. "Le simple fait d'essayer, c'est restreindre notre liberté," a-t-il lancé sur Fox News Sunday.

    La liberté de quoi, exactement ? De tirer 100 cartouches sans avoir à recharger ? Quelques amateurs peuvent apprécier de se livrer à cette activité sur un stand de tir, mais ce n'est clairement pas une raison suffisante pour autoriser quelqu'un d'autre à le faire dans une salle de cinéma. Cela n'a rien à voir avec le droit légitime de protéger son domicile et de se défendre, droit confirmé par la Cour suprême en 2008.

    Frank Lautenberg, sénateur démocrate du New Jersey, est l'un des rares responsables politiques à avoir eu le courage de proposer une meilleure idée : une interdiction sur les chargeurs de plus de 10 cartouches, qui ne sont nécessaires ni pour la chasse, ni pour l'entraînement, ni pour se défendre. Il a avancé cette solution pour la première fois l'an dernier, après qu'un forcené avait tué 6 personnes et en avait blessé 18 avec un chargeur de 33 coups à Tucson. Parmi les victimes se trouvait la représentante démocrate Gabrielle Giffords. Le tireur avait pu être maîtrisé alors qu'il tentait de recharger son arme.

    Le projet d'interdiction n'a pas abouti et sera sans aucun doute tourné en dérision cette année encore par les partisans des armes. En 1933, ils avaient descendu en flammes une proposition de Daniel Patrick Moynihan, sénateur de New York, qui voulait soumettre les munitions des armes de poing à de lourdes taxes, en particulier les balles dum dum (ou expansives), qui causent de terribles blessures. Il y a quelques années, le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a signé une loi exigeant la présentation de papiers d'identité pour tout achat de munitions pour armes de poing et en interdisant la vente par correspondance. Un groupe de marchands d'armes s'est alors tourné vers la justice et a obtenu devant les tribunaux que la loi soit condamnée comme étant trop vague. (Kamala Harris, le procureur de l'Etat, a fait appel de cette décision en février.)

    Mais les victoires politiques et procédurières du lobby des armes à feu ne doivent pas masquer la réalité. L'interdiction sur les fusils d'assaut n'a certes pas entraîné une baisse de la criminalité, comme l'a constaté la meilleure étude sur le sujet, mais si l'on continue d'autoriser les chargeurs à grande capacité, "davantage de cartouches seront tirées, plus de personnes seront touchées, et les victimes subiront plus de blessures qu'avec d'autres armes à feu". L'imposition de limites raisonnables à la commercialisation de munitions et de chargeurs ne fera pas disparaître les tueries de ce genre, mais elle pourrait en réduire la fréquence et les pertes qu'elles causent.

    Dans les deux partis, de nombreux politiciens le savent. Pour surmonter la peur que leur inspire le lobby des armes, ils n'ont qu'à contempler les visages des victimes d'Aurora.

    24.07.2012 | Editorial | The New York Time
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