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  • La résistance palestinienne teste des missiles anti-aériens

    La résistance palestinienne teste des missiles anti-aériens contre les avions israéliens

    Les Palestiniens de Gaza reconnaissent que l’armée de l’air israélienne leur a causé d’énormes problèmes dans les affrontements militaires précédents - problèmes restés longtemps sans solution adéquate.

    La domination du ciel a donné à Israël le moyen d’atteindre ses objectifs majeurs, tels que les assassinats et l’élimination des emplacements d’armes, le tout à un coût minime. Les factions armées de Gaza sont déterminées à contrer cette capacité par des missiles anti-aériens dont elles sont à présent en possession, bien qu’en quantités limitées.

    Le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme à Gaza, estime le nombre de Palestiniens tués par l’armée de l’air israélienne à 911 sur les 2 269 tués de la période de 2008 à aujourd’hui. La plupart de ces assassinats sont survenus au cours de la guerre menée en 2008-2009. En revanche, la confrontation de 2012 a vu 143 Palestiniens assassinés par l’ armée de l’air israélienne, sur un total de 171 morts.

    Les combattants palestiniens ont essayé de se soustraire aux coups de l’aviation israélienne dans les affrontements récents, en adoptant la plus grande prudence dans leurs déplacements. Comme indiqué précédemment dans Al -Monitor, les combattants ont évité les communications filaires et sans fil, qui, à travers l’analyse des empreintes vocales auraient pu être l’un des principaux moyens de les localiser et les exposer, comme c’était le cas dans de nombreux assassinats.

    En outre, Al-Monitor a appris qu’il y a quelques mois, les Palestiniens avaient commencé à utiliser une tactique consistant à couvrir les ruelles étroites avec de longs morceaux de tissu, des couvertures, des toiles et des bâches contre les survols israéliens, de façon à obscurcir la vision des avions de surveillance et les empêcher de suivre les mouvements sur le terrain, réduisant ainsi le risque d’être pris pour cible.

    De nouveaux défis

    Israël a reconnu en 2012 que 10 missiles anti-aériens Strela, tirés à l’épaule, avaient visé ses avions de guerre. Cette évolution a surpris les Israéliens et leur a imposé une nouvelle série de défis. Bien qu’aucun des avions n’a été endommagé, le tir de missiles marque une amélioration nette des capacités militaires du Hamas, lequel est resté silencieux sur la question .

    Ce nouveau développement est cohérent avec les informations recueillies de sources militaires bien informées par Al-Monitor au sujet de la situation dans la bande de Gaza, laissant entendre qu’au début de janvier 2014, les combattants palestiniens ont mené un essai sur le terrain, tirant un missile anti-aérien vers un avion israélien tournant sur la frontière orientale de la bande de Gaza. Le missile a raté sa cible, mais l’incident n’a pas été signalé par les journaux israéliens et que brièvement mentionné par les médias pro-Hamas à Gaza. Les médias israéliens ont noté qu’Israël avait déposé une plainte officielle auprès de l’Organisation des Nations Unies à la suite d’un tir de roquette à partir de Gaza après l’enterrement d’Ariel Sharon, tandis que les sources militaires à Gaza disent qu’il s’agissait d’un test d’un missile anti-aérien.

    L’aile militaire du Hamas, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, a annoncé à plus d’une occasion que ses canons et ses missiles anti-aériens avaient réalisé une percée qui aurait une incidence sur la capacité des avions d’attaque de manœuvrer pendant le combat. Les Brigades affirment avoir endommagé un hélicoptère israélien, qui a été forcé d’atterrir, et abattu un drone de surveillance armé. Elles ne fournissent pas les dates de ces incidents, mais diffusent des vidéos sur YouTube des restes de drones israéliens, qui selon elles, ont été abattu par des missiles anti-aériens du Hamas.

    À la mi-septembre 2013, les Brigades al-Qassam ont révélé que leurs troupes à Gaza possédaient des missiles anti-aériens SA-7, qui ont été présentés au public lors d’un défilé militaire en présence de ce contributeur Al-Monitor. Apparaissaient également des mitrailleuses légères, des fusils de sniper, des lance-roquettes antichar RPG, ainsi que des armes lourdes montées sur les véhicules à quatre roues motrices.

    Des sources militaires israéliennes en 2012 ont attribué le fait que ces armes soient disponibles, à l’effondrement du régime de Mouammar Kadhafi en Libye qui a conduit à l’écoulement de quantités massives d’armes sophistiquées dans la bande de Gaza. Selon un rapport d’Al-Monitor datant de 2012, environ 1 000 de ces missiles ont disparu des stocks militaires de la Libye. Malgré les efforts américains pour les localiser, quelques centaines d’exemplaires n’ont été jamais retrouvés.

    Al-Monitor a également appris de sources militaires dans la bande de Gaza que le nombre d’armes anti-aériennes était de plusieurs dizaines et qu’elles étaient réparties entre les principales factions armées. Le flux de ces armes a considérablement ralenti après que l’Égypte ait détruit les tunnels de contrebande le long de sa frontière avec la bande de Gaza en juillet 2013. Cela a contraint les groupes armés palestiniens à ne pas faire usage des armes anti-aériennes aussi souvent qu’ils le souhaiteraient, puisque les fournitures de remplacement sont peu nombreuses et espacées.

    La défense aérienne

    Al-Monitor a examiné un document militaire de l’unité de défense aérienne de l’une des factions de Gaza. Ce document disait que l’ armée de l’air israélienne a grandement contribué au ciblage de dizaines de membres de la faction, par sa capacité à suivre leurs mouvements. L’ armée de l’air a également déjoué un certain nombre de plans au cours des deux guerres précédentes en empêchant des unités palestiniennes de tirer des roquettes sur les colonies israéliennes, ou en assassinant des combattants s’avançant vers la frontière orientale de la bande de Gaza.

    Le document qui est une synthèse écrite et destinée à toutes les factions palestiniennes, ajoutait que l’unité s’est efforcé au cours des dernières années d’élaborer des plans militaires pour faire face à toute invasion israélienne de Gaza. Ils ont parfois réussi, selon le document, à repousser des incursions terrestres, comme cela s’est produit au cours de la guerre de 2008 sur la frontière sud de la ville de Gaza. Mais l’armée de l’air israélienne était à l’affût des unités armés palestiniennes d’avant-garde, fer de lance de la résistance face à l’armée israélienne.

    L’objectif principal de l’acquisition d’armes anti-aériennes était de paralyser l’armée de l’air, mais cela reste un défi, étant donné le petit nombre de ces armes dans la bande de Gaza et la difficulté d’en acquérir plus en raison de la destruction des tunnels de contrebande par l’Égypte.

    En conclusion, le document déclarait : « Tant que l’ armée de l’air israélienne aura pour rôle de déjouer tous les plans palestiniens de défense de Gaza contre les invasions terrestre, elle devra être attaquée, ses sorties aériennes déjouées, et il faudra mettre fin à ses survols 24h sur 24 de l’espace aérien palestinien. »

    À cet égard, les Brigades al-Qassam ont affirmé que leur unité de défense aérienne a commencé ses opérations avec des capacités limitées, composées de canons de taille moyenne et de mitrailleuses lourdes. Le groupe affirme avoir réussi à poser une menace réelle pour l’aviation israélienne en entravant ses missions, et d’avoir descendu trois dirigeables de surveillance dans le sud et le nord de la bande de Gaza. Mais sans préciser les dates des incidents ou fournir des preuves pour étayer sa revendication.

    Dans une ferme dans l’est de Gaza, un commandant de haut rang a dit à Al-Monitor dans une interview : « La résistance a le droit de posséder toutes les armes qui sont nécessaires pour faire face à la machine de guerre israélienne. Gaza a été transformée en un terrain d’essai pour tous les types de roquettes, les bombes au phosphore ou au vide, les bombes à percussion lancées par l’ armée de l’air israélienne. Dans toute nouvelle confrontation, la résistance ne donnera pas à Israël une nouvelle occasion de répéter ses tactiques ».

    Malgré le manque de moyens pour une réponse anti-aérienne soutenue, le commandant sur le terrain [a affirmé que] les Palestiniens peuvent [maintenant] s’engager dans la lutte pour le ciel. « Je peux dire que l’époque où l’armée de l’air israélienne avait l’initiative et estimait que l’espace aérien de Gaza était grande ouvert pour que ses drones, hélicoptères et avions F-16 y manœuvrent librement du nord au sud, est révolue depuis longtemps et ne reviendra jamais. »

     

  • Le braquage du siècle est séfarade

     

    Par la rédaction d’E&R

    Le quotidien La Provence n’imaginait pas qu’en publiant un simple article informatif sur l’arnaque à la taxe carbone il se retrouverait cloué au pilori de l’antisémitisme le plus vil. Bon, en même temps, titrer « Arnaque au CO2, la vie dorée des Marseillais réfugiés en Israël », ça peut rappeler à certains les heures les plus sombres deJe suis partout, l’hebdo qui a curieusement arrêté de paraître en août 1944. Mais nous sommes à Marseille, il fait beau, un peu frais (3° la nuit, 10° la journée), ce 6 janvier 2012. Depuis 2008, des petits malins ont trouvé une faille dans la création de la nouvelle place financière européenne qui permet d’acheter et de revendre de la taxe carbone, rebaptisée « droit de polluer ». Pour ça, il faut déjà avoir l’expérience de « l’arnaque à la tèv », comme disent les initiés. C’est la spécialité du Sentier, et plus précisément des « juifs tunes », tunes pour tunisiens, et pas pour argent, même si il est fortement question d’argent.

     

     

    En deux ans, sur la base de montages complexes, de hautes complicités policières et d’une inexplicable passivité de l’administration française, ces juifs tunes vont éponger entre 1 et 2 milliards à la Caisse des dépôts et consignations, donc à nous. Un vol invisible, mais bien réel. Globalement, si on ajoute les Pakistanais de Londres et autres nationalités expertes en pillage d’État, la fraude approche les 10 milliards d’euros. Nous allons nous concentrer sur nos amis de Paris et à Marseille, car c’est évidemment plus drôle, et plus vendeur : tous les clichés auxquels nos compatriotes juifs essayent d’échapper leur retombent sur la kippa à la puissance 10 avec cette gigantesque arnaque. Le CRIF et la LICRA ont beau menacer La Provence, et la France toute entière, le fait est que les principaux escrocs du marché du carbone sont des juifs français, dont une partie a opportunément émigré en Israël, qui n’extrade pas ses ressortissants, même poursuivis. Il est vrai qu’après avoir été un peu essorés par la mafia locale, ils ont massivement investi à Herzliya, la Côte d’Azur israélienne. En tout et pour tout, sur un minimum de 1,6 milliards évaporés dans les mains d’une centaine d’escrocs, l’État français récupérera 31,8 millions, c’est-à-dire des roupies. Ou des shekels.

    Entrez dans la danse de cette amicale confrérie en col blanc, qui passe son temps à monter des coups audacieux, et dont les gains fabuleux leur garantissent une sorte d’impunité chronique. Ils ont les meilleurs avocats au pénal, mais aussi les meilleurs apparts (dans le XVIe), les meilleures bagnoles (allemandes), et les meilleures call-girls. Pas très moral, mais c’est la vérité. Ils sortent de l’espace VIP du PSG, se dirigent vers l’Aviation club de France pour une partie de poker, avant d’attraper de superbes blondes, et de repartir en jet privé vers une destination où mouille un yacht à 12 millions, hors frais (4 millions par an). Cet article est garanti « 100% sans antisémitisme », une norme de qualité curieusement inexistante dans les médias, en attendant le CSA du Net, que nos maîtres nous préparent dans un secret tout à fait relatif.

     

     

    Tôt le matin, l’encre de l’article avait à peine séché, que les commentaires flambaient surhttp://www.jforum.fr/forum/france/article/arnaque-au-co2-la-vie-doree-des/. La vie dorée des Marseillais réfugiés en Israël, le titre, pourtant factuel, ne passe pas. C’est carrément « Shoah sur le Vieux-Port ». À part un intervenant à la morale irréprochable, pour qui il ne doit pas y avoir de préférence en matière d’ethnie escroqueuse, et un autre qui mesure le mal que peut faire non pas un tel article, mais de tels agissements à sa communauté, les autres déchaînent leur rage contre le journaliste, le journal, ou alors disculpent en partie leurs coreligionnaires en chargeant les autres escrocs de l’opération carbone. Dans l’idée que faute partagée est à moitié pardonnée.

     

     

    Mais sortons de ces affects qui illustrent la difficulté d’une partie de la communauté juive (honnête et pacifique) à reconnaître les erreurs de ses ressortissants les plus caricaturaux (on commence par la taxe carbone et on finit par la Palestine), qui donnent si souvent des leçons aux « mauvais » Français, dont nous sommes, bien malgré nous, et revenons sur le casse du siècle, comme le dit si bien Aline Robert. C’est le titre du livre enquête qu’elle a sorti chez l’éditeur Max Milo en 2012. Une plongée dans un univers complexe, presque parallèle, celui des grands escrocs parfois arrêtés, rarement punis. Non parce que la France serait ultrasioniste dans son fonctionnement judiciaire, mais parce que ces margoulins sont extrêmement bien protégés, et renseignés. Ainsi, les têtes du réseau ont pu éviter à temps les descentes de police (douanes) qui n’ont arrêté que des hommes de paille ou des néo-millionnaires qui se sont un peu trop vantés. La complicité de hauts policiers est évidente, et c’est une des raisons pour lesquelles le commissaire Neyret, numéro 2 de la PJ lyonnaise, est tombé. Les admirateurs du grand flic perdront leurs illusions sur le bonhomme : des mois d’écoutes, des cadeaux en nature (cash, bagnoles, vacances) se révéleront meurtriers pour le roi de la prise antidrogue. L’intérêt second de ce livre, c’est qu’il ouvre des portes sur beaucoup de questions restées sans réponse.

     

     

    Averti doublement par les services des Douanes et via la Caisse des dépôts, l’État français n’a pas réagi, et s’est laissé piller. Le ministre de l’Économie sous la présidence Sarkozy Christine Lagarde n’a pas considéré à temps les alertes montant de ses services : « Mais la fraude a été nettement plus importante au Royaume-Uni ! », a-t-elle répondu en 2010. Et là, rassurons nos compatriotes, il n’y a pas que des juifs tunes qui ont trempé dans la magouille : les Pakos de Londres, les Géorgiens implantés en Europe, la mafia russe, les Bulgares, la mafia ritale, ainsi que les Gitans de la banlieue sud, tous ces amis de l’humanité ont ramassé de l’or à la pelle. À différents étages de l’arnaque, dans le temps et l’organisation, et avec un bonheur différent. Ceux qui n’aiment pas les voleurs flambeurs seront ravis d’apprendre que certains se sont fait racketter en France, et en Israël. À trop se vanter dans les boîtes de nuit et autour des tables de poker, ils se sont retrouvés saucissonnés, balancés dans des coffres de bagnoles, et restitués contre de lourdes rançons, le ticket moyen tournant autour de 500 000 euros. Le fleuve de fric s’est ainsi épanché en petites rivières…

    Pourquoi, aujourd’hui, reparler de cette arnaque ? Des procès ont eu lieu en 2013, quelques gros poissons se sont fait poisser, beaucoup de tocards ont morflé (sachez qu’à Marseille, les Franco-israéliens choisissaient des retraités ou des Arabes limite illettrés pour représenter officiellement, devant les services de l’État et les banques, les sociétés créées uniquement dans le but de disparaître avant de rembourser les fameux 20 % de TVA dans un délai de trois mois), et enfin, des garde-fous ont été posés autour de ces marchés financiers fragiles, quand ils n’ont pas été fermés, ou délocalisés en Angleterre.

    Ce qui ressort du livre, c’est l’incroyable impunité des grands escrocs, comme si au-delà d’un certain seuil de richesse, on devenait inaccessible à la justice. Il est possible de lui échapper physiquement en se planquant en Israël, ou continuer à vivre à Paris, défendus par une batterie d’avocats même pas marrons, car ces derniers savent exploiter avec leur connaissance pointue du droit le moindre interstice, à la manière du serpent Karpov, qui transformait un avantage invisible pour le profane en victoire fatale. Ainsi, des « très gros » sont toujours dehors. La question que l’on se pose : sont-ils vraiment intouchables, survivent-ils grâce à la chance, ou plus prosaïquement grâce à la corruption, à un haut niveau policier (déjà prouvé), et peut-être, politique (non-prouvé) ?

    Comment acheter son impunité

    Un animateur télé, disparu aujourd’hui, s’est rendu célèbre dans les années 90 en se sortant de tous les guêpiers (mœurs, stups) grâce à la puissance corruptrice de son argent, pourtant issu du contribuable, par le biais du service public. Au moins deux hommes politiques connus ont ainsi bénéficié de ses petits cadeaux sous forme d’embauche de proches ou d’amis. Une rétrocession vitale pour la survie du business. Des salaires réels (100 000 francs de l’époque) pour des prestations fictives, mais avec l’idée d’obtenir de l’information sur l’avancée d’une enquête en cours ou la possibilité de la freiner… Il est possible que les descentes de flics aient alors servi de moyen de pression, de « message ».

     

     

    C’est la définition de base du fonctionnement politique mafieux : vendre de la protection… contre la police et la justice, ou les autres truands (sinon les mêmes truands, qui vous protègent contre eux-mêmes). Cette partie sale du monde politique constituant de fait une mafia dans l’État. Et on ne parle que de quelques-uns, qui savent changer en piécettes leurs attributions régaliennes… On n’élargira pas ici aux grands contrats militaires, qui drainent des milliards, aiguisent les appétits des partis, et laissent beaucoup de seconds couteaux ou d’innocents (Karachi) sur le carreau. L’arnaque à la taxe carbone, du fait de son énormité, a aussi sa part de morts violentes. Surtout à la périphérie. Des truands bien de chez nous, ayant secoué un peu trop durement nos rois de l’escroquerie carbonique, trop vite enrichis à leur goût, se sont retrouvés liquidés à leur tour par des professionnels à l’accent est-européen.

     

     

    « Dans les prisons francaises le pourcentage de detenus juifs est infime par rapport aux restes de la population carcerale ! d’autres partie de la composante carcerale dont je ne citerai pas le nom est particulierement importante mais chut ... faut pas trop le dire c’est politiquement incorrecte ! » (Extrait du commentaire d’un lecteur de Jforum.fr, le 6 janvier 2012)

    On savait déjà que l’État abattait son glaive répressif sans trembler de préférence sur les petits poissons (voleurs de scooters, dealers de shit, voire braqueurs autonomes) et regardait ailleurs quand passe la grosse poiscaille, mais ici, la démonstration est douloureuse. Le pêcheur veut bien sortir une carpe de l’eau, mais touche rarement au requin blanc, qui zone tranquille devant lui. Parfois, il y a même accord tacite ou pacte de non-agression entre le requin et le pêcheur… Résultat, comme le dit sans s’en rendre compte le lecteur de Jforum.fr, les prisons sont remplies d’Arabes avec très peu de juifs dedans.

    La taule, c’est en général pour les petits, pas de place pour les gros truands. L’explication rationnelle réside dans la faiblesse (qui arrange bien du beau monde) des moyens alloués à la justice et à la police. Pour donner un ordre d’idées, les deux milliards (officiellement) évaporés dans la fraude à la taxe carbone représentent un quart du budget annuel de la justice française… elle-même en queue de peloton européen. Les truands néo-millionnaires ont désormais de quoi se défendre lourdement : ils sont chargés comme des croiseurs !

    Le pire, c’est que beaucoup étaient déjà connus des services : il s’agit des protagonistes de Sentier II, l’énorme affaire de blanchiment qui a coûté plus d’un milliard aux banques il y a 15 ans. On ne se refait pas, ou plutôt si, on se refait. Du coup, ceux qui n’ont pas fui en Israël ont repris leur vie d’antan, avec un peu plus de gardes du corps (pour eux ou leurs enfants), entre shopping, pokers, et nouvelles martingales, comme celle des minutes téléphoniques. Non seulement ils ont les moyens de se protéger, mais en plus, de corrompre magistrats et policiers (un numéro 3 de la PJ a ainsi été rétrogradé, des scellés ont disparu). Pas tous, rassurez-vous, mais suffisamment et à un niveau suffisamment élevé pour connaître l’avancée des enquêtes et le contenu des informations à leur sujet. Ce sont d’ailleurs ces fiches sorties du STIC et des enquêtes sur de très gros poissons qui ont fait plonger le commissaire Neyret, pourtant roi de la prise d’exception.

     

     

    De l’autre côté de la méditerranée, Aline Robert brosse le portrait de Cyril Astruc, alias le Maigrichon, tête absolue du réseau, sorte de The Brain, réfugié en Israël, et connecté aux poids lourds de la truande judéo-russe comme Tchernoy, l’ex-tsar de l’aluminium, et de la politique, en la personne d’Avigdor Liberman (qui prend sa dîme), le très décrié ministre des affaires étrangères… interdit de territoire un peu partout dans le monde du fait de ses prises de positions extrêmes. Le Maigrichon s’est fait gauler le 10 janvier 2014 à Roissy. Sa version française, un certain Sébastien, principal lien entre les fraudeurs et Neyret, végète lui en prison depuis 2012. La police lui attribue 50 millions d’euros sur le butin du braquage carbone. Les petits braqueurs de Franprix à Glock peuvent aller se rhabiller.

     

     

     

  • Mariage pour tous israelien ?

    Mariage homosexuel : quid du cas israélien ?

    L’autorisation du mariage pour les homosexuels fonctionne aujourd’hui pour les consciences « de gauche » comme un marqueur notable de « progrès ». S’y opposer, c’est être un dangereux rétrograde, et les forces vives de la République ne manqueront pas de le rappeler, avec toutes les méthodes démocratiques propres à ces pays d’Occident où les lobbies n’existent pas…

    Lorsque la discussion restait encore un peu permise sur le sujet, l’un des arguments utilisés pour affirmer que le mariage gay allait dans le « sens de l’histoire » consistait à regarder en direction de l’étranger, en particulier vers des pays plus « avancés » sur la question. Soit ! Poursuivons donc la démarche de comparaison entre États « démocratiques » et regardons du coté d’un pays qui capte toute l’attention de certains de nos hommes politiques : Israël.

    Malgré l’existence dynamique d’associations progressistes en Israël et les francs assouplissements législatifs concernant la question homosexuelle intervenus à partir des années 80 [1], la mise en place du mariage entre personnes du même sexe reste structurellement impossible.

    Le mariage y est en effet régi par un fonctionnement confessionnel – un héritage d’ailleurs bien antérieur à l’indépendance de l’« État juif ». Les instances cléricales [2] d’un panel de religions juridiquement identifiées (judaïsme, christianisme, islam...) gèrent de manière indépendante les mariages des membres de leur communauté [3]. Ainsi, Le mariage séculier n’existe pas, ce qui proscrit de facto la légalisation du mariage homosexuel tant que le système actuel demeurera. Les couples interconfessionnels ou « athées » sont contraints, pour les mêmes raisons, de célébrer leurs mariages à l’étranger. La solution serait la mise en place d’un droit à l’union laïque parallèle aux règles confessionnelles – une sorte d’équivalent à notre PACS. Une idée qui fait son chemin. Elle fait face cependant à l’opposition franche des organisations juives ultra-orthodoxes, mais aussi à celle des partis politiques réputés plus « modérés » [4].

    Ainsi, il semblerait qu’en Israël les principes moraux transcendants tendent à conserver leur prédominance sur l’égalitarisme fanatique, et la norme collective domine toujours le choix individuel. Un constat qu’il serait judicieux d’exposer à nos hommes politiques et autres personnages médiatiques très engagés, à l’instar de Pierre Bergé, qui avait qualifié les opposants au mariage pour tous… d’antisémites !

    Notes

    [1] Comme par exemple l’abolition de l’interdiction de la sodomie (1988) :http://www.thetaskforce.org/issues/nondiscrimination/sodomy

    [2] Par « clérical » nous entendons les instances religieuse en général, précision importante puisque l’Islam sunnite par exemple n’a pas de « clergé » proprement dit.

    [3http://www.slate.com/blogs/outward/2013/11/21/israel_won_t_legalize_gay_marriage_here_s_why.html

    [4http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=13099

  • Aquilino, Mediapart et le Crif...

    Aquilino Morelle, Mediapart et le Crif : la connexion surprise

    INFO PANAMZA. Le journaliste à l’origine de la démission d’Aquilino Morelle est proche d’une organisation dans laquelle siège l’ennemi juré de l’ex-conseiller de François Hollande : le Conseil représentatif des institutions juives de France. Décryptage.

    L’effet politique de son scoop ne manquera pas d’égayer son anniversaire célébré ce soir [vendredi 18 avril] : Michaël Hajdenberg, journaliste à Mediapart qui fête aujourd’hui ses 36 ans, peut pavoiser. Son article publié hier a déjà provoqué la démission de l’homme auquel il s’est attaqué et qu’il va jusqu’à qualifier d’« imposteur » sur Twitter.

     

     

    En mettant en lumière un conflit d’intérêts dans le parcours antérieur d’Aquilino Morelle, à la fois juge et partie auprès d’un laboratoire pharmaceutique, Michaël Hajdenberg (par ailleurs directeur général de la société des salariés de Mediapart) a déclenché la chute du conseiller politique du chef de l’État. En déplacement en province, François Hollande a confié ce matin à Manuel Valls le soin de convoquer son adjoint discrédité afin de lui faire acter sa démission.

     

     

    Un autre jeune homme peut aujourd’hui célébrer, non son anniversaire mais sa victoire : Paul Bernard.

     

     

    Ce normalien était, jusqu’en décembre, la plume de François Hollande « sous l’autorité » d’Aquilino Morelle. Contrairement à plusieurs tandems d’écriture des discours présidentiels, le duo Morelle-Bernard était réputé inefficace en raison des relations exécrables qu’entretenaient les deux hommes. Avant son départ, compensé par une nomination par décret présidentiel – le 31 janvier –au Conseil d’État, Paul Bernard avait même été rattaché à la directrice de cabinet de François Hollande afin de ne plus être sous la coupe sévère de Morelle.

    Particularité de l’homme aujourd’hui probablement satisfait par la démission déshonorante de son ancien tuteur : Paul Bernard, adhérent choyé du Mouvement juif libéral de France et ex-conseillerdu PDG ultra-sioniste de Publicis, est également membre – depuis 2011 – du comité directeur du Crif.

    Lire la suite de l’article sur panamza.com

     

  • Libé dirigé par ex batar

    Le nouveau directeur de Libération, ancien sympathisant du Bétar ?

    Selon nos informations, Pierre Fraidenraich aurait défilé dans les rangs de l’extrême droite ultra-sioniste en 1982, et il ne serait pas le premier. En effet l’extrême droite juive est en passe de devenir un certificat d’appartenance à l’élite française. Comme l’ENA…

    Dans son édition du 2 avril à la page « Nous sommes un journal », « les salariés de Libération » (c’est la signature du papier) s’insurgent contre la nomination de Pierre Fraidenraich. Ce qui dérange les journalistes, c’est que Fraidenraich soit « de droite ». Il lui est en effet reproché par exemple d’être un proche de Sarkozy. Pire, il aurait déclaré en 2008 : « C’est une règle élémentaire de bienséance d’être convenablement coiffé, rasé, habillé. » On frise en effet la dérive totalitaire. De plus, Robert Ménard, « déjà pas très fréquentable », a été recruté à i>Télé quand Fraidenraich dirigeait la chaîne du groupe Canal+.

    Le billet reprend également les informations dont nous vous faisions part dès le 29 mars : le nouveau directeur opérationnel du quotidien, proche d’Arthur, est un membre du Siècle. Ce que « les salariés » ne lui reprochent d’ailleurs pas, puisque après tout, il est « comme Laurent Joffrin et Nicolas Demorand avant lui ». Mais les salariés de Libé ne savent pas tout…

    Selon des informations concordantes, Pierre Fraidenraich aurait été sympathisant du Betar/Tagar dans sa jeunesse, lors de son passage au Lycée Victor-Duruy en 1982. Le directeur de Libérationa notamment manifesté en 1982 à Paris dans les rangs de celle milice juive, en soutien à l’opération militaire lancée par l’armée israélienne au Sud-Liban, opération meurtrière sobrement baptisée « Paix en Galilée ». Quelques temps avant les massacres de Sabra et Chatila, Fraidenraich scandait-il donc « Begin, Sharon, nous sommes avec vous ! » dans les rue de Paris ? Il devait en tout cas, plus tard, réaliser un reportage sur le Bétar, en toute neutralité, bien sûr. Le reportage fut diffusé sur La Cinq dans l’émission Reporters du 18 mai 1990.

     

     

    Pierre Fraidenraich ne serait pas le premier à s’être joint au Bétar. Ruth Elkrief (présentatrice « star » à BFM TV) en fut aussi une très proche et le géopoliticien Frédéric Encel en fut secrétaire général de la branche jeunesse. Meyer Habib, impliqué dans l’attaque par l’« Organisation juive de combat » de la fête de commémoration de Jeanne d’Arc le 8 mai 1988 (8 personnes blessées dont deux fonctionnaires de police), deviendra vice-président du CRIF et membre de l’UDI.

     

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    Extrait du livre Les Guerriers d’Israël d’Emmanuel Ratier (Facta, 1995)

     

    Impliqué également ce jour-là, un certain Paul Bismuth, dont son ancien camarade de classe Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy utiliseront plus tard l’identité pour ouvrir une ligne téléphonique...

     

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    Extrait des Guerriers d’Israël, p. 333

     

    Il semblerait donc que le passage par les milices de l’extrême droite sioniste soit en train de devenir la formation qualifiante pour appartenir à l’élite française. La rédaction de Libé n’est vraiment pas au bout de ses peines…