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Libé dirigé par ex batar

Le nouveau directeur de Libération, ancien sympathisant du Bétar ?

Selon nos informations, Pierre Fraidenraich aurait défilé dans les rangs de l’extrême droite ultra-sioniste en 1982, et il ne serait pas le premier. En effet l’extrême droite juive est en passe de devenir un certificat d’appartenance à l’élite française. Comme l’ENA…

Dans son édition du 2 avril à la page « Nous sommes un journal », « les salariés de Libération » (c’est la signature du papier) s’insurgent contre la nomination de Pierre Fraidenraich. Ce qui dérange les journalistes, c’est que Fraidenraich soit « de droite ». Il lui est en effet reproché par exemple d’être un proche de Sarkozy. Pire, il aurait déclaré en 2008 : « C’est une règle élémentaire de bienséance d’être convenablement coiffé, rasé, habillé. » On frise en effet la dérive totalitaire. De plus, Robert Ménard, « déjà pas très fréquentable », a été recruté à i>Télé quand Fraidenraich dirigeait la chaîne du groupe Canal+.

Le billet reprend également les informations dont nous vous faisions part dès le 29 mars : le nouveau directeur opérationnel du quotidien, proche d’Arthur, est un membre du Siècle. Ce que « les salariés » ne lui reprochent d’ailleurs pas, puisque après tout, il est « comme Laurent Joffrin et Nicolas Demorand avant lui ». Mais les salariés de Libé ne savent pas tout…

Selon des informations concordantes, Pierre Fraidenraich aurait été sympathisant du Betar/Tagar dans sa jeunesse, lors de son passage au Lycée Victor-Duruy en 1982. Le directeur de Libérationa notamment manifesté en 1982 à Paris dans les rangs de celle milice juive, en soutien à l’opération militaire lancée par l’armée israélienne au Sud-Liban, opération meurtrière sobrement baptisée « Paix en Galilée ». Quelques temps avant les massacres de Sabra et Chatila, Fraidenraich scandait-il donc « Begin, Sharon, nous sommes avec vous ! » dans les rue de Paris ? Il devait en tout cas, plus tard, réaliser un reportage sur le Bétar, en toute neutralité, bien sûr. Le reportage fut diffusé sur La Cinq dans l’émission Reporters du 18 mai 1990.

 

 

Pierre Fraidenraich ne serait pas le premier à s’être joint au Bétar. Ruth Elkrief (présentatrice « star » à BFM TV) en fut aussi une très proche et le géopoliticien Frédéric Encel en fut secrétaire général de la branche jeunesse. Meyer Habib, impliqué dans l’attaque par l’« Organisation juive de combat » de la fête de commémoration de Jeanne d’Arc le 8 mai 1988 (8 personnes blessées dont deux fonctionnaires de police), deviendra vice-président du CRIF et membre de l’UDI.

 

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Extrait du livre Les Guerriers d’Israël d’Emmanuel Ratier (Facta, 1995)

 

Impliqué également ce jour-là, un certain Paul Bismuth, dont son ancien camarade de classe Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy utiliseront plus tard l’identité pour ouvrir une ligne téléphonique...

 

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Extrait des Guerriers d’Israël, p. 333

 

Il semblerait donc que le passage par les milices de l’extrême droite sioniste soit en train de devenir la formation qualifiante pour appartenir à l’élite française. La rédaction de Libé n’est vraiment pas au bout de ses peines…

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