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  • Israël : l’impunité jusqu’à la nausée…

     

    Quelle scène pitoyable que ce Netanyahu avec son accent de guerrier va-t-en-guerre à la tête de l’état dont les services secrets sont les plus crains au monde, à la tête d’un pays disposant de suffisamment de têtes nucléaires pour raser la région, à la tête d’un état qui n’a de compte à rendre à personne pas même aux Etats-Unis où l’état est sous la coupe de leurs lobbies et le peuple américain sous le joug de l’implacable propagande sioniste, à la tête d’un état capable de frapper des individus n’importe où en toute impunité allant même jusqu’à falsifier des passeports européens, à la tête d’un état créé par les services secrets des plus grandes puissances de l’occident, à la tête d’un état bénéficiant d’un insondable soutien armé et financier de l’Europe et des USA avec une coopération dans tous les domaines, à la tête d’un état qui peut terroriser le monde selon l’expression de Golda Meir, voilà ce Netanyahu qui parle comme s’il avait attaquer un terrible adversaire quand il ne s’agit que du Hamas de la bande de Gaza, ce camp de réfugiés qui manquent de tout, dont les armes les plus sophistiquées sont des roquettes préhistoriques qu’ils tirent comme des lance-pierres dont les plus puissantes s’effondreront en mer avant d’atteindre Tel-Aviv.

    Israël s’apprête encore à entrer dans Gaza pour tuer les têtes pensantes, les leaders de la résistance et tout détruire comme il y a 4 ans. Ils laisseront là encore certainement 1500 victimes au bas mot où on ne comptera plus les femmes et les enfants.

    Qui peut s’opposer à cela ? Israël ne fait qu’appliquer la règle avec laquelle les vieilles démocraties et tous les états du monde ont créé leur nation à savoir la guerre, la colonisation et l’expropriation. Ce fut ainsi de tout temps jusqu’au jour où les nations s’estimant enfin civilisées décrétèrent que ce temps fut un temps barbare et qu’à l’avenir « plus jamais ça ! ». Désormais les peuples auraient droit de disposer d’eux-mêmes, fini le temps des colonies, fini le temps de la barbarie. Chacun serait maître chez soi en épongeant les ardoises barbares de l’histoire pour recommencer à partir du nouveau temps de l’humanité des sociétés occidentales devenues civilisées.

    Mais à toute règle fallait une exception ou du moins ne fallait-il pas laisser en rade ce peuple juif métissé par 2000 ans d’errance et si martyrisé par l’occident. Pour mieux l’éloigner, on lui trouva une terre loin de l’occident. Mais de même que l’Amérique était peuplée d’indiens et n’était nullement un territoire vierge à découvrir, il se trouve que la Palestine est peuplée de palestiniens. La suite on la connaît. En moins de 60 ans, Israël est devenue une invincible puissance nucléaire autant que politique car Israël n’est rien que le corps d’une tout autre puissance dont l’esprit est ailleurs dans toutes les capitales occidentales où les élus ne peuvent plus rien faire car dit-on les sionistes font et défont leurs présidents.

    Théorie du complot vous répondront-ils ! Eh bien si cela n’est pas vrai, oublions les faits, tout ce que nous savons déjà et voyons ce que fut la dernière visite de Netanyahu au congrès américain. Tout est dit… Ce texte sans appel n’est pas d’un palestinien mais Uri Avnery en 26 mai 2011.

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    Il y a 6 mois - 1 minute

    En Israël, tout le monde s'attendait à une dissolution du Parlement et à des élections (...)

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    C’est cela le plus dramatique, il n’y a plus rien à espérer des USA pour tempérer Israël : la créature domine son créateur. D’où viendra la solution ? Vouloir espérer un état deux peuples vu l’état du fait accompli c’est espérer pour les palestiniens le sort des arabes israéliens. Israël est une terre créé pour les sionistes aussi il ne peut y avoir de solution que lorsque l’une des parties se retirera ou baissera définitivement les armes. Peut-on imaginer Israël s’effondrer ? Qui peut dire ce que réserve l’histoire vu que tôt ou tard nous verrons les USA s’effondrer comme d’autres empires ont disparu ? Peut-on imaginer que le Hamas fasse comme l’OLP et baisse le ton face au fait accompli ? C’est oublier que l’islam combattant peut être jusqueboutiste car l’histoire de l’islam apprise à chacun est pleine d’exemples où un petit nombre finit par renverser des forces supérieures avec l’aide de Dieu. Renoncer à se battre sans concessions reviendrait à renier sa religion selon cette interprétation qui peut être suicidaire surtout quant on estime que la mort est préférable à l’humiliation comme c’est écrit dans le coran « la persécution est pire que le meurtre ».

    Nous assistons là au face-à-face entre deux logiques : d’un côté d’Israël avec la logique des armes et de la loi du plus fort et de l’autre la logique de la passion, de la fierté et de l’invincible foi qui réclame d’aller jusqu’au bout « vaincre ou mourir ».

    Peut-on en vouloir à ceux qui se battent jusqu’à la mort ? Chaque pays est plein de ses héros qui sont tombés avec cette philosophie.

    O vaillant peuple palestinien ! De notre cynisme, de notre lâcheté, de notre impuissance, de la société de consommation où l’on dit que c’est la fin de l’histoire, nous contemplons ce qui vous distingue de nous… Vous êtes les martyrs de la résistance dont le sang coule, nous sommes les indignés de la plume à l’abri…

    Vlane.A.O.S.A

     
     
  • CONSOMMATION ET SURCONSOMMATION

     

    Posté par 2ccr le 13 novembre 2012

    CONSOMMATION ET SURCONSOMMATION dans ecologie et consommation soif-300x224L’accès à la consommation nous est présenté comme la source du bonheur, alors que paradoxalement, être consommateur rend vaine toute tentative d’accéder au bonheur. La publicité est là pour nous rappeler à l’ordre, pour créer l’insatisfaction, le manque et une dépendance par rapport à des produits qui jusque-là n’étaient pas indispensables à l’épanouissement, et qui s’ajoutent à nos besoins. Il serait plus sage de ne pas tenter d’avoir tout ce que l’on nous propose, mais de savoir apprécier ce que l’on a. Il faudrait d’ailleurs faire en sorte de se libérer de la surabondance (également surabondance de pollution, d’uniformisation, de stress … etc !) plutôt que de convoiter avec obsession ce qui nous fait défaut (le pouvoir d’achat, l’emploi, l’innovation, les parts de marché, la croissance, etc), pour plus de simplicité et moins d’illusionnisme. Posséder le dernier « iphone » est-il indispensable à la vie ?

    Comment les hommes faisaient-ils avant toutes ces technologies higtech qui se régénèrent indéfiniment ? Comment vivaient-ils, étaient-ils épanouis, étaient-ils en manque? En manque de quoi, de bien matériel ? Mais combien de ces choses sont vraiment utiles à notre épanouissement ? Ne servent-elles pas plutôt à cacher notre frustration devant ce monde que nous avons de plus en plus de mal à comprendre et à appréhender ?

    L’expansion du développement transforme sur son passage l’autarcie des peuples en misère, et partout sur terre, goûter à « l’économie de marché » devient une addiction qui se substitue à tout mode de vie alternatif (gratuit) et indépendant (libre). Ce système économique arrivera à son apogée quand la mondialisation aura transformé toutes les cultures et toutes les ressources naturelles en marchandises identiques.

    Aujourd’hui l’argent ne représente plus rien de concret et se répand plus vite que les réalités du monde qui nous entoure, l’économie s’est emballée comme un taureau fou. En se déconnectant de la réalité, elle est devenue nocive. Cette pseudo science économique régit les décisions politiques de tout bord, mais dans ses savants calculs, elle oublie un facteur essentiel et déterminant : les limites de la planète. En revanche elle est la source de gains faramineux pour une petite oligarchie constituée de financiers qui ont su endetté des pays en voie de développement comme le Brésil, aujourd’hui contraint à rembourser sa dette en puisant dans les poumons de la planète : la forêt Amazonienne.

    En renouvelant obsessionnellement le marché pour amasser des gains, le progrès technologique a rendu la surproduction et la surconsommation responsable de la plus part des problèmes écologiques. Croire en l’émergence d’une nouvelle technologie pour régler ces déséquilibres serait alors un nouveau piège du progrès. Il est impératif de réduire notre impact sur la planète, nous ne sommes pas des consommateurs nés. Cette surconsommation nous est imposée malgré nous par le modèle de développement capitaliste. Aujourd’hui cette doctrine consumériste est une foi quasi-religieuse et fondamentaliste. Nous sommes pris en otage par le culte et le conditionnement de la consommation. Dans cet empire économique tout n’est pourtant pas régi par le matérialisme, et il existe quantité d’alternatives pour contribuer à son bien-être.

    S’il est parfaitement humain d’avoir des désirs autres que nos besoins fondamentaux, passé un certain seuil ces désirs exacerbés deviennent déraisonnables et finissent par être une source de problèmes pour soi et les autres. De plus l’ironie veut qu’une fois l’objet de son désir obtenu, on est toujours insatisfait. Ces deux constats permettent d’établir que le bonheur ne s’achète pas, le bonheur s’apprend en s’ouvrant au monde et en établissant une éthique personnelle, et non en suivant des modèles préétablis.

    Geoffrey PIOTROWSKI

  • LE COMMUNAUTARISME A LA FRANCAISE

     

    Posté par 2ccr le 23 octobre 2012

    Recherche: conscience ciyoyenne responsableconscience citoyenne

    LE COMMUNAUTARISME A LA FRANCAISE dans Logements communautarisme1-300x224Le modèle économique dessine aussi les contours d’un nouveau modèle d’organisation sociale. Dans ce système, les inégalités sociales laissent la place aux inégalités ethnoculturelles au plus grand bénéfice des classes dominantes.  Jamais la “bourgeoisie” ou la “petite bourgeoisie” n’a vécu dans des espaces aussi inégalitaires. Cette accentuation des inégalités au cœur des lieux de pouvoir n’a pourtant débouché sur aucun conflit social majeur. Si les violences urbaines et les émeutes sont récurrentes, elles ne traduisent nullement une contestation radicale du système et restent donc inoffensives. L’économie de marché et l’idéologie libérale ne souffrent d’aucune remise en cause dans les quartiers dits sensibles. D’ailleurs, les émeutes n’ont jamais débouché sur la moindre conquête d’acquis sociaux mais sur des relances de la politique de la ville centrée sur la discrimination positive.

    Laboratoire sociologique et idéologique, les grandes métropoles montrent leur capacité à gérer une société de plus en plus inégalitaire en substituant la question ethnoculturelle à la question sociale. Les différences de classes entre couches populaires immigrées et catégories supérieures disparaissent, tandis que les différences culturelles sont valorisées. La diversité culturelle des grandes métropoles participe ainsi à un efficace brouillage de classe qui permet aux couches supérieures urbaines de maintenir leur domination. La lutte des classes pour l’égalité sociale laisse ainsi la place à un combat pour la diversité et à une légitimation de l’inégalité. Débarrassé d’une “question sociale”, aujourd’hui délocalisée dans les espaces périurbains et ruraux où se concentrent désormais la majorité des ouvriers et des employés, le champ politique des métropoles s’avère particulièrement apaisé. Les débats politiques se focalisent sur les sujets de société où les socialistes et les Verts excellent,  et assure la pérennité d’un système de plus en plus inégalitaire socialement. On peut d’ailleurs se demander si aujourd’hui les métropoles ne sont pas le laboratoire d’un “communautarisme à la française”. Car si le renforcement des flux migratoires et les concentrations ethnoculturelles favorisent un communautarisme de fait, elle est aussi favorisée par une nouvelle bourgeoisie dont les idéaux l’éloignent de l’égalitarisme républicain.

    La mobilité est l’une des caractéristiques des habitants des métropoles. Dans la logique de la mondialisation libérale, les individus doivent être mobiles, nomades. La positivité des concepts de “villes en mouvement”, de “mondialisation des échanges”, de “mobilité” permet de légitimer la recomposition sociale, c’est-à-dire l’embourgeoisement des villes et la relégation des couches populaires. La “mobilité” et le “nomadisme” représentent des valeurs positives indépassables. Il apparaît ainsi que, pour les élites, le “world way of life” passe par une mobilité permanente des personnes. Dans ce contexte, l’immigration devient peu à peu la norme. Peu importe que le fait migratoire ne concerne en réalité qu’à peine 3 % de la population mondiale, la mobilité des personnes apparaît désormais comme un horizon indépassable. L’immigration sera ainsi perçue comme un progrès, jamais comme un arrachement.

    Dans les métropoles, cette idéologie, qui confère au “bougisme”, est d’autant plus forte que la mobilité caractérise l’ensemble de l’éventail social, des couches supérieures aux couches populaires immigrées. La sociologie des métropoles est aussi une sociologie de la mobilité. Cette dernière constitue une part de l’identité des habitants des grandes villes et sous-tend un rapport particulier au territoire et à la Nation. Cette “déterritorialisation”, qui se confond parfois avec une “dénationalisation”, explique que les métropoles mondialisées soient les territoires qui plébiscitent le plus la gouvernance européenne en attendant la gouvernance mondiale.

    Par Christophe GUILLUY

  • TRAVAIL SALARIE ET CHÔMAGE

     

    Posté par 2ccr le 7 décembre 2011

    TRAVAIL SALARIE ET CHÔMAGE  dans travail, emploi, chomage Faire travailler les chômeurs et /ou celles et ceux qui, sans emplois, bénéficient d’aides est devenu la véritable obsession des gouvernantsLa mesure – qui vient d’être prise par le « Président des Riches » en imposant un travail aux allocataires du RSA – apparaît à la fois comme logique et scandaleuse et, de la même manière, les défenseurs d’une telle mesure hésitaient à l’appliquer par crainte de désapprobation, les adversaires peinant à en démonter le mécanisme. Pour y voir clair dans cette affaire, revenons à quelques fondamentaux du système marchand.

    Le travail est l’acte par lequel il y a création de la valeur, de la richesse, mais l’on sait que cette richesse créée n’appartient pas à celui qui la crée : le salarié.

    D’où une 1er remarque essentielle : le salaire n’est pas l’intégralité de la valeur produite par l’activité du salarié. Le salaire n’est que la part de valeur créée, accordée par l’employeur afin que le salarié puisse reproduire sa capacité de travail afin de demeurer producteur de richesses, autrement dit sa capacité de travail.

    Ce que reçoit le salarié, n’est donc pas la valeur qu’il a produit mais l’équivalente valeur de ce dont il a besoin pour, économiquement et socialement, existerIl faut noter que cette réalité a été remplacée, dans le discours officiel, par une explication totalement mystificatrice, qui consiste à dire que le salaire est la valeur équivalente au travail fourni… Or ceci est complètement faux. S’il en était ainsi on se demande bien où serait le profit que le propriétaire du Capital met dans sa poche. La force de travail – mis à la disposition, moyennant salaire, de l’employeur, n’est donc qu’un moyen entre les mains de celui-ci pour créer et accumuler de la richesse. Elle n’a pas d’autre fonction…

    D’où une 2e remarque tout aussi essentielle que la première : l’emploi de la force de travail n’est pas liée au fait quelle procure un emploi au salarié, mais uniquement à l’utilité économique que lui reconnaît l’employeur.

    La situation de chômage, n’est donc pas un dysfonctionnement du système salarial, mais bien une conséquence inéluctable de son principe de fonctionnement. Ce n’est pas le chômeur, le sans emploi, qui est responsable de sa situation, mais l’état du marché de la force de travail. On peut être formé, disponible, avoir de l’expérience et… chômeur. C’est le cas de millions de salariés.

    Cette situation de chômage présente pour le système, à la fois, un avantage et un inconvénient : l’avantage, il est double : avoir à disposition, et en fonction des besoins, de la production marchande, un potentiel de travail, mais aussi de pouvoir agir, à la baisse, sur les salaires … les offreurs de force de travail se faisant concurrence ; l’inconvénient : cette situation révèle, si elle est comprise, toute la perfidie sociale du système marchand qui instrumentalise la force de travail à son seul profit. Le système arrive à faire croire, avec un certain succès, idéologiquement, que cette situation est « naturelle », « indépassable »,… et que seuls les chômeurs, et autres sans emploi sont responsables de leur situation. (« Tous des fainéants ! » ou des « fraudeurs » !)

    C’est entre ces deux positions contradictoires que naviguent les gestionnaires du système. Il reste cependant à trouver un cadre acceptable pour gérer le sous emploi qui devient massif et donc socialement et politiquement à terme déstabilisant.

     Patrick MIGNARD

    Texte original et intégral sur : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122578

  • PUTAIN DE BAGNOLE

     

    Posté par 2ccr le 19 octobre 2010

    «Les Français mettent dans leur voiture autant d’amour-propre que d’essence»  
    Pierre DANINOS 

    PUTAIN DE BAGNOLE dans vers, rimes et proses 1bagnole  

       Touche pas à ma bagnole
       Ou je te balance une torgnole!

       Si tu veux me baiser
       Fait moi bosser sans me payer
       Tu peux casser tous mes contrats
       Précariser mon avenir
       Mais……..

       Pour me sentir un peu moins con
       Touche pas à ma bagnole
       Ou je te fiche une torgnole

       Tu peux piquer le peu que j’ai
       Pour le donner à tes copains
       Me faire crever à petit feu
       Pour amuser tes jolis yeux
       Et confisquer tous mes acquis
       Mais……

       Pour me faire respecter
       Si tu touches à ma bagnole
       je te tourne une torgnole

       Et maintenant je n’ai plus rien
       Tu m’a pressé comme un citron
       J’ai jamais su me rebeller
       J’ai accepté cette dérision
       De t’engraisser comme un cochon
       Mais……..

       Pour me sentir exister
       Touche pas à ma bagnole
       Ou je te flanque une torgnole.

       Écrit par Bob LE ROUGE