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  • L’ENFER C’EST LES UNS

     

    Posté par 2ccr le 26 avril 2012

    L'ENFER C'EST LES UNS Sur 10 crimes commis, 9 le sont par un proche de la victime : un conjoint, un ami, un collègue, un voisin…quelqu’un de familier, quelqu’un à qui il est inutile d’ouvrir la porte blindée, après avoir neutralisé le système de vidéo surveillance, puisqu’il est à priori déjà à l’intérieur.

    On a donc peu de chance ou plutôt de malchance, d’être violé, agressé, spolié, détroussé par un inconnu, un étranger, un autre, à moins d’être au mauvais endroit au mauvais moment et d’avoir gagné au loto mais à l’envers.

    C’est au sein même de la famille que la violence, 9 fois sur 10 surgit. Violence conjugale, drames familiaux, incestes, crimes passionnels, jalousies, ressentiments, vengeances, carnages…Particulièrement les soirs de noël, l’alcool aidant, nous dit-on !

    Si l’on est trahi, cela ne peut être que par l’un des siens, vu qu’il est assez rare que l’on accorde sa confiance à quelqu’un de l’extérieur. L’autre n’est donc pas forcément l’ennemi, (qui est sot, puisque comme le disait le regretté Desproges, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui) et finalement en allant jusqu’à l’absurde, il ne pourrait le devenir qu’à partir du moment où il devient notre ami.

    On ne tue bien que ceux qu’on aime. Pourtant dans cette nauséeuse campagne électorale on compte sur les uns (et pour compter on compte) tout en dénonçant les autres, la faute de l’autre, le danger de l’autre, le risque de l’autre…

    A cause de l’immigré, le musulman, le chinois, le grec, l’allemand, le sans papier, le chômeur, l’assisté, l’improductif, le pauvre, voire même le riche. Comme si être riche ou pauvre était une identité. Il y a toutes sortes de riches et toutes sortes de pauvres et bien des manières honorables ou pas de dépenser son argent ou de ne pas en gagner. Le problème n’étant pas le statut de riche mais le partage et la redistribution. Le problème n’étant pas le statut de pauvre mais les conditions de l’évolution sociale.

    Le syndrome fort Alamo, c’est concevoir son espace (Schengen par exemple) en vue de se prémunir des autres. Sauf qu’à s’enfermer comme ça, se refermer sur soi, c’est précisément prendre le risque en crevant de peur que le danger vienne de l’intérieur, jusqu’à cet ironique fait divers où l’on retrouva un riche propriétaire mort dans sa ‘panic room’ inviolable.

    Comme ces gens de ma propre famille (que je ne fréquente pas rassurez-vous) possédant une maison de vacances avec une vue superbe et imprenable et s’étant privé volontairement de balcon et de terrasse par peur du cambriolage. (Fallait y penser). Et pourquoi pas comme le propose ce crétin de Klarsfeld, au sujet de la maison Europe, mettre des barbelés autour et des miradors.

    Etrange tournure d’esprit du pavillonnaire que de se priver pour toujours d’un plaisir quotidien à cause d’un déplaisir éventuel. Un peu comme s’empêcher de vivre de peur de mourir.

    A vivre reclus entre soi, à se réduire en se barricadant, à opter pour l’enfermement, à établir des camps retranchés, des bunkers, c’est choisir volontairement de s’asphyxier, de se bouffer de l’intérieur, jusqu’au pétage de plombs de l’heureux proprio, versus de Ligonnès, quand le père dépressif en instance de divorce, dézingue méthodiquement la famille entière.

    Nous sommes sans doute notre propre ennemi intérieur, et la plaie et le couteau et la victime et le bourreau, tant on n’est jamais aussi bien asservi que par soi-même.

    C’est bien pourquoi, plutôt que de faire contre les autres, il serait sans doute plus enthousiasmant d’avoir pour projet de faire avec. Les uns avec les autres, ensemble. Je préfère une vue sur la mer, plutôt que sur un coffre-fort.

    Article original ici

    « Le monde est dangereux à vivre! Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire »…A.EINSTEIN

  • LE DISCOURS SECURITAIRE

     

    Posté par 2ccr le 5 mai 2011

    LE DISCOURS SECURITAIRE dans société Dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, le droit à la sûreté, est la protection des individus contre les arrestations et les emprisonnements arbitraires de l’État dans le but d’assurer leur liberté. Aujourd’hui, ce qu’on appelle le droit à la sécurité, c’est plutôt l’instauration d’un État arbitraire et policier, qui va précisément restreindre nos libertés ! C’est le monde à l’envers !

    Le discours sécuritaire permet, aux classes dominantes, de mener une politique d’agression inouïe contre les classes populaires, en se présentant sous un visage protecteur et universaliste. Parler de lutte contre l’insécurité, c’est  construire une représentation rassurante du pouvoir en place et  justifier toutes les régressions sociales et démocratiques par la nécessité de vaincre les ennemis de la liberté et de la sécurité.

    Transformer la vision du champ social 
    en construisant des divisions travailleur/chômeur, privé/public,  avec papiers/sans papiers, français/immigrés, etc. Cela permet, en divisant la société en groupes et sous-groupes concurrents et de briser l’unité du camp social contre les classes dominantes.

    En favorisant une délinquance de basse intensité pour concentrer l’attention publique sur ce qui porte atteinte à la propriété privée des biens (vols, cambriolages, etc.) insupportable à l’ordre social, en laissant du coup dans l’ombre tout ce qui porte atteinte aux droits et à la propriété collective.

    Construire un discours
     fondé sur la peur, qui ne s’adresse donc pas à l’intelligence des individus, mais à leurs pulsions. Et du coup, renvoyer tous ceux qui s’opposent au discours sécuritaire dans le camp des beaux parleurs qui s’opposent à ceux qui agissent. Se rendre immédiatement compréhensible, face à ceux qui essaient encore de penser qu’une autre société est possible


    Imposer une politique de l’urgence, 
    puisqu’il faut réagir vite à une menace vitale. Ce qui permet d’accélérer le passage des lois, et  de contourner les canaux de résistance démocratique. C’est aussi ce qui permet d’expliquer les régressions du droit, y compris juridique, et la nécessité de restaurer l’arbitraire de la justice : gardes à vues prolongées, jugements express, peines plancher, etc.

    Interdire toute pensée d’une alternative à l’ordre dominant, puisque ce qu’on ne peut préserver que ce qui existe, et que ce qui existe, c’est précisément le libéralisme qu’il faut protéger contre tout ce qui pourrait l’affaiblir. C’est le fameux TINA de Tatcher, ou alors la raison, le bon sens (Fillon : la réforme des retraites n’est ni de droite ni de gauche, etc.)

    L’’étau se resserre autour de nous. Il est indispensable de trouver des alternatives, et pas seulement d’en appeler, aux valeurs de la « République », à ces fameuses institutions dont on voit qu’elles sont compatibles avec l’arbitraire et la guerre aux pauvres. Nous avons encore le choix : ou bien des individus toujours plus aliénés et opprimés dans une société policée sous la coupe d’un État policier, ou bien une société enfin libérée du libéralisme et de son double : l’idéologie sécuritaire, raciste et antidémocratique.

    D’après un texte d’Antonio MOLFESE

    « Qui préfère la sécurité à la liberté aura tôt fait de perdre les deux » B. FRANKLIN

  • POURQUOI J’AI PEUR ?

     

    Posté par 2ccr le 13 avril 2012

    Recherche: jean pierre acasocapeur contre consciencelutter peur devant gens

    POURQUOI J'AI PEUR ? dans société Pourquoi sommes-nous aussi passifs et résignés, pourquoi acceptons-nous facilement certaines injustices et pas d’autres, pourquoi acceptons-nous de vivre dans un monde dominé par les forces de l’argent, pourquoi acceptons-nous d’être gouvernés par des gens sans scrupules, pourquoi sommes-nous arrogants et prétentieux devant les faibles et soumis et domestiqués devant les forts,  pourquoi sommes nous désemparés devant la mort et le chaos !

    C’est à cause de la peur qui nous habite tous, la peur d’un autre monde, la peur de l’inconnu, la peur de perdre nos repères, peur de manquer, peur de la misère, peur de la solitude, peur du vide et du changement. C’est cette peur qui a servi à inventer la sorcellerie, la magie et une toute puissance divine. La peur, est un instrument puissant du pouvoir. La peur nous maintient dans l’incertitude du lendemain et fixe des barrières à nos espérances, en distillant en nous la peur sociale, la peur de l’autre ou la peur écologique.

    Le monde est tel qu’il est car il est conforme aux clivages habituels auxquels l’on nous a conditionnés. L’on nous a fait croire que nos valeurs reposent sur la prédation et la domination de son prochain. Nous sommes programmés pour penser qu’un monde pyramidal est le meilleur. Au sommet il y a ceux qui  méritent leur place et progressivement nous descendons vers la base où une multitude lèvent les yeux et quémandent les miettes du festin pantagruélique dont se gavent les puissants. Mais si la base refuse de porter sur ses épaules le fardeau, la pyramide s’écroule. La base n’est pas consciente de son pouvoir, alors que le système repose entièrement sur ses efforts ! Il est temps de se débarrasser de ces pseudos élites sans morale qui régentent la planète pour leur seul profit égoïste.

    Un éveil des consciences  est essentiel pour le devenir de l’humanité. Nous ne pouvons pas continuer à laisser faire. Nous ne pouvons plus nous permettre uniquement quelques réformes. Nous devons réfléchir à d’autres alternatives. Nous devons redéfinir la manière de vivre ensemble. Nous ne pouvons plus accepter le diktat d’une classe de privilégiés au seul dire que les rôles sont distribués ainsi « parce qu’ils le valent bien », il est grand temps de prendre conscience « qu’ils ne valent rien » !

    Le Capitalisme  ne sert qu’une poignée d’individus, et devant leur soif insatiable de richesses et de pouvoir, il  devient un monstre incontrôlable. On nous fait croire qu’il n’existe aucune alternative à ce modèle sociétal, c’est faux. Il faut seulement oser, mais la peur du changement, la fameuse peur inscrite au plus profond de nos gènes refait surface. Alors que la seule solution à tous nos problèmes passe inévitablement par une redistribution des richesses, nous cherchons des raisons pour ne rien faire. Nous dépendons de ce système depuis tellement longtemps que nous n’osons pas en imaginer un autre. Pour nous en persuader, nous répétons docilement ce que l’on nous a appris : on ne peut pas faire autrement, c’est de l’utopie !

    Mais si nous ne changeons pas, nous sommes condamnés à servir nos maitres pour l’éternité. Évidemment que ce n’est pas facile, mais la Liberté se mérite, des peuples se sont saigner pour l’obtenir, c’est un manque de respect envers eux et surtout envers nos anciens qui se sont battus pour nous. Nous ne pouvons condamner les générations futures à l’esclavage en restant immobile. Osons !

    Jean Pierre ACASOCA

    « La peur n’alimente qu’elle même . Alors n’ayons pas peur ! »…Patrice LEPAGE.

  • 18 MARS 1968

     

    Posté par 2ccr le 18 mars 2011

    Recherche: 18 mars 1968kennedy 18 mars 1968discours 18 mars 1968

    18 MARS 1968 dans C'était le... Quelques semaines avant son assassinat, Bob Kennedy prononçait, à l’Université du Kansas, le discours suivant : 

    « Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.  

    En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».  

    Quarante ans après, cette critique radicale de l’économie de croissance est toujours d’actualité. Et ce n’est pas les derniers sondages plaçant l’UMP, le PS et le FN dans un mouchoir qui vont la remettre en cause, le système capitaliste à de beaux jours devant lui…

     

  • LE PECHEUR ET LE BUSINESSMAN

     

    Posté par 2ccr le 22 décembre 2011

    Recherche: pêcheur businessmanpecheur humourhumour conscience

    LE PECHEUR ET LE BUSINESSMAN dans Humour et Derision a-banane2-300x220Dans un petit village au bord de la mer, vivait un pécheur dans un cabanon rustique, mais accueillant, au bout d’une plage desable fin. Tous les matins, il partait sur sa barque parmi les flots azurs d’une eau limpide et poissonneuse. Tous les matins il revenait avec suffisamment de poissons pour manger lui et sa famille. Ensuite étendu sur son hamac il faisait la sieste. Un jour après le repas alors qu’il s’apprêtait à faire un somme bien mérité de son point de vue, un homme élégamment habillé se présenta à lui :

    — Bonjour, je vous observe depuis quelques jours, et je constate que tous les matins en à peine une heure et demi vous ramener assez de poissons pour votre famille. Mais si vous péchiez toute la matinée, vous attraperiez plus de poissons et vous pourriez en revendre.

    Le pêcheur ouvre un œil et demande : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien avec l’argent que vous gagneriez, vous pourriez acheter du matériel plus performant, ainsi vous attraperiez plus de poissons, vous gagneriez plus d’argent et ensuite vous pourriez acheter d’autres barques et vous attraperiez encore plus de poissons, et comme cela vous pourriez même acheter un chalutier.

    Le pêcheur toujours dans son hamac : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien, j’ai fait HEC et d’autres grandes écoles, et je pourrais vous aider à trouver des marchés à l’international, vous pourrez, avec les bénéfices, acheter toute une flotte de chalutiers, ouvrir des usines de transformation et de mise en conserve, et créer une véritable multinationale. Vous aurez des milliers d’employés qui vous rapporteront des millions de bénéfice. Vous deviendrez un homme très riche. Vous pourrez voyager où vous voulez, vous dormirez dans les meilleurs hôtels et mangerez dans les meilleurs restaurants.

    Le pêcheur, toujours allongé : « Mais, pourquoi faire ? »

    — Et bien, vous deviendrez quelqu’un de connu et respectable, vous aurez des bureaux à New York, Londres, Hong Kong, vous rencontrerez des célébrités, on vous invitera à des réceptions et des cocktails, vous ferez partie du beau monde…

    Le pêcheur, étonné : « Mais pourquoi faire ? »

    — Et bien, vous pourrez investir dans la finance, acheter des actions en bourse, spéculer sur la dette des états et intervenir dans les décisions des plus grands organismes qui gouvernent la planète. Vous défendrez âprement vos intérêts et celui de vos descendants en influençant les décisions des gouvernements afin que les lois vous favorisent et que personne ne remette en cause votre patrimoine.

    Le pêcheur un peu agacé : « Oui, mais tout ça pourquoi ? »

    — Et bien ensuite, une fois que vous aurez stabilisé vos affaires, affaibli la concurrence, racheté et démantelé les entreprises qui auraient pu vous nuire, vous aurez créé un véritable empire qui comptera dans le monde des affaires. A ce moment vous pourrez enfin profiter de la vie, vous vous retirer et profiter de vos dernières années, vous achèterez un cabanon sur une plage de sable fin et vous irez pécher pour votre plaisir, vous mangerez vos prises en famille tranquillement avant de faire une petite sieste dans un hamac bercé par la brise marine…………

    « Tout ça pour ça ! »