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Societe - Page 36

  • ANIMAUX • Inde, la femme qui aimait les chats

    Une scientifique indienne consacre sa vie à étudier les félins et en particulier les plus petits comme le chat pêcheur ou le chat léopard. Bien que l'Inde soit riche en félins sauvages, certaines espèces sont menacées de disparition.

     

      En 1989, par une nuit de pleine lune, Shomita Mukherjee, 22 ans, s'est postée plusieurs heures durant sur la rive d'un canal du parc national de Keoladeo, l'ancienne réserve ornithologique de Bharatpur, dans le Rajasthan [ouest de l'Inde]. 
      Dans le cadre de son mémoire pour le Wildlife Institute of India (WII) de Dehradun, l'étudiante observait un chat viverrin - ou chat pêcheur - trois mètres plus loin, sur l'autre rive. "Il a passé presque cinq heures à batifoler et à épier la surface de l'eau, puis tout d'un coup il a plongé et disparu pour ressurgir de mon côté avec un gros poisson entre les mâchoires. Il ne m'a même pas regardée", se souvient-elle. 
      Les oreilles du chat pêcheur sont dotées de valves qui lui permettent d'empêcher l'eau d'entrer, précise-t-elle pour les non-initiés. 

      L'animal qu'observait Mukherjee est environ deux fois plus gros qu'un chat domestique et fait désormais partie des espèces menacées selon l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature). Vingt-trois ans plus tard, Mukherjee est toujours enchantée à la vue d'un félin. 
      "Pour moi, tous les félins se valent, les tigres comme les chats domestiques", affirme Mukherjee, que les défenseurs de l'environnement ont surnommée "la femme chat". 

      Le monde des petits félins 

      Mukherjee_Shomita.jpg“Malheureusement, au cours de mes échanges avec les habitants, j'ai découvert que les gens considèrent le tigre comme un ennemi“. 
      D'un point de vue physiologique ou comportemental, explique-t-elle, tous les félidés se ressemblent. Il suffit de regarder un tigre – le plus grand des félins – et on comprend qu'il appartient à la même famille que les chats. "L'Inde est le pays qui compte le plus de félins. Il en existe quinze espèces en tout, seize s'il y avait toujours des guépards. Ces animaux m'obsèdent. Mon père adorait les chats et nous en avons toujours eu dans notre maison à Bombay", explique Mukherjee qui a eu jusqu'à quatre chats chez elle. 

      La jeune fille a d'abord pensé devenir vétérinaire. Puis, elle a fait la connaissance de Yadvendradev Jhala, spécialiste des loups, qui lui a enseigné
      la physiologie alors qu'elle passait son bac, à Bombay. "Il m'a initiée au monde de l'écologie. Ça a été un tournant dans ma vie", se souvient-elle. 
      En 1988, elle entre au WII où elle passe les dix plus belles années de sa vie, voyageant à travers tout le pays pour étudier les félins dans différents types de forêts. 

      Des chats-léopards de l'Himachal Pradesh au nord-ouest de l'Inde aux chats rubigineux [ou chats rougeâtres] de la réserve de tigres de Sariska dans le Rajasthan, elle les a tous vus et a établi une cartographie de leurs habitants. Elle étudie aussi l'ADN des chats-léopards dans plusieurs régions et découvre qu'ils sont différents. “Par conséquent, en examinant les peaux de chats-léopards que vendent les braconniers, nous pouvons savoir de quelle zone elles proviennent", explique Mukherjee qui s'apprête à étendre ses études à d'autres félins. 

      Dans un pays obsédé par les grands félins, Mukherjee se démarque pourtant par son amour pour leurs cousins plus petits. En 2010, elle obtient une bourse pour étudier les chats pêcheurs et revient à Bharatpur. Elle apprend qu'on n'a pas vu ces animaux depuis plus de deux ans. 
      "J'ai commencé à collecter des déjections de divers félins et un échantillon s'est révélé appartenir à un chat pêcheur", explique Mukherjee. 
      C'était la preuve que l'espèce était toujours présente dans la région, peut-être seulement en nombre plus réduit après deux années particulièrement sèches. 

      Mukherjee s'intéresse avant tout au comportement de ses protégés. "Ils restent dans les mêmes zones. Comme les chats domestiques, ils ont leurs habitudes". Tous les félins ont aussi leur spécialité dans l'art de la chasse. Ils apprennent une certaine technique et presque tous arrivent à se souvenir des bons terrains de chasse. Elle a observé deux tigres de Ranthambore qui se servaient des traces des véhicules de touristes pour suivre leurs proies. L'Inde a beau abriter la plus grande diversité de petits félins dans le monde, il n'est pas facile d'en apercevoir. "Ce sont des prédateurs craintifs qui aiment chasser la nuit", explique-t-elle. Le chat rougeâtre - plus petit félin du monde - est présent dans la plupart des forêts indiennes. C'est lors d'un safari nocturne à Sariska que Mukherjee en a vu un pour la première fois. Comme pour les plus grands félins, ces rencontres sont généralement une question de chance. "Une fois repérés, ils disparaissent presque tout de suite pour se mettre à l'abri", explique la femme-chat. Malheureusement, tout ne va pas pour le mieux dans le monde des petits félins. Ils sont chassés pour leur peau ou parce que ce sont des prédateurs. "Ils se nourrissent de rongeurs et les gens ne comprennent pas que leur présence est, au contraire, bénéfique pour les paysans", déplore-t-elle.

       

       

    • DANEMARK • Copenhague renonce à interdire la prostitution

      Contrairement à sa promesse électorale, le gouvernement danois n’interdira pas la prostitution. La presse du royaume se dit agréablement surprise, mais attend maintenant de voir comment le gouvernement va aider les femmes victimes de trafic.

       

       
      Une prostituée allemande.Une prostituée allemande.AFP
      La Suède, la Norvège et l’Islande l’ont fait. Les Danois attendaient de leur gouvernement de centre-gauche, élu en septembre 2011, qu’il interdise également la prostitution dans leur pays, comme annoncé, dans son programme électoral. Le royaume renonce finalement. Seul le proxénitisme est interdit.

      Cette décision s'explique par les conclusions d'une nouvelle étude que le gouvernement avait commandée au ministère de la Justice. Selon celle-ci, une interdiction n’aiderait pas les femmes. Au contraire, cela risquerait de les stigmatiser d’avantage et de les forcer à cacher leurs activités avec comme résultat que leur métier serait peut-être plus dangereux.

      Le gouvernement affiche par contre sa volonté d'aider les femmes à sortir de la prostitution. En leur proposant des solutions aux problèmes qui les ont fait se lancer dans cette activité, par exemple l’addiction aux drogues, l'endettement ou des problèmes psychologiques. 

      Si la décision surprend la presse danoise, cette dernière ne la critique pas pour autant. Le quotidien conservateur Berlingske souligne que ce choix est "courageux et bon", estimant que "le gouvernement avec son besoin souvent incontrôlable d’imposer ses propres valeurs aux citoyens a reculé devant la réalité". Mais, ajoute le journal, il faut aussi que la société danoise décide précisément comment lutter contre le trafic des femmes étrangères. 

      Cette partie du projet du gouvernement n’étant pas très claire, le journal social-libéral Politiken s’inquiète : "Il y a plus de 200 ans, le Danemark était le premier pays dans le monde à voter une loi contre l’esclavage. On peut en être fier. Mais on pourra être encore plus fier, si le Danemark devient le premier pays au monde à trouver une parade contre l’esclavage version 2012". 

      Pour le quotidien de centre-gauche Information, les prostituées peuvent se sentir entendues par le gouvernement, après cette annonce. Mais cela signifie-t-il que la société accepte leur choix de vie?, se demande-t-il.
    • CONSOMMATION ET SURCONSOMMATION

       

      Posté par 2ccr le 13 novembre 2012

      CONSOMMATION ET SURCONSOMMATION dans ecologie et consommation soif-300x224L’accès à la consommation nous est présenté comme la source du bonheur, alors que paradoxalement, être consommateur rend vaine toute tentative d’accéder au bonheur. La publicité est là pour nous rappeler à l’ordre, pour créer l’insatisfaction, le manque et une dépendance par rapport à des produits qui jusque-là n’étaient pas indispensables à l’épanouissement, et qui s’ajoutent à nos besoins. Il serait plus sage de ne pas tenter d’avoir tout ce que l’on nous propose, mais de savoir apprécier ce que l’on a. Il faudrait d’ailleurs faire en sorte de se libérer de la surabondance (également surabondance de pollution, d’uniformisation, de stress … etc !) plutôt que de convoiter avec obsession ce qui nous fait défaut (le pouvoir d’achat, l’emploi, l’innovation, les parts de marché, la croissance, etc), pour plus de simplicité et moins d’illusionnisme. Posséder le dernier « iphone » est-il indispensable à la vie ?

      Comment les hommes faisaient-ils avant toutes ces technologies higtech qui se régénèrent indéfiniment ? Comment vivaient-ils, étaient-ils épanouis, étaient-ils en manque? En manque de quoi, de bien matériel ? Mais combien de ces choses sont vraiment utiles à notre épanouissement ? Ne servent-elles pas plutôt à cacher notre frustration devant ce monde que nous avons de plus en plus de mal à comprendre et à appréhender ?

      L’expansion du développement transforme sur son passage l’autarcie des peuples en misère, et partout sur terre, goûter à « l’économie de marché » devient une addiction qui se substitue à tout mode de vie alternatif (gratuit) et indépendant (libre). Ce système économique arrivera à son apogée quand la mondialisation aura transformé toutes les cultures et toutes les ressources naturelles en marchandises identiques.

      Aujourd’hui l’argent ne représente plus rien de concret et se répand plus vite que les réalités du monde qui nous entoure, l’économie s’est emballée comme un taureau fou. En se déconnectant de la réalité, elle est devenue nocive. Cette pseudo science économique régit les décisions politiques de tout bord, mais dans ses savants calculs, elle oublie un facteur essentiel et déterminant : les limites de la planète. En revanche elle est la source de gains faramineux pour une petite oligarchie constituée de financiers qui ont su endetté des pays en voie de développement comme le Brésil, aujourd’hui contraint à rembourser sa dette en puisant dans les poumons de la planète : la forêt Amazonienne.

      En renouvelant obsessionnellement le marché pour amasser des gains, le progrès technologique a rendu la surproduction et la surconsommation responsable de la plus part des problèmes écologiques. Croire en l’émergence d’une nouvelle technologie pour régler ces déséquilibres serait alors un nouveau piège du progrès. Il est impératif de réduire notre impact sur la planète, nous ne sommes pas des consommateurs nés. Cette surconsommation nous est imposée malgré nous par le modèle de développement capitaliste. Aujourd’hui cette doctrine consumériste est une foi quasi-religieuse et fondamentaliste. Nous sommes pris en otage par le culte et le conditionnement de la consommation. Dans cet empire économique tout n’est pourtant pas régi par le matérialisme, et il existe quantité d’alternatives pour contribuer à son bien-être.

      S’il est parfaitement humain d’avoir des désirs autres que nos besoins fondamentaux, passé un certain seuil ces désirs exacerbés deviennent déraisonnables et finissent par être une source de problèmes pour soi et les autres. De plus l’ironie veut qu’une fois l’objet de son désir obtenu, on est toujours insatisfait. Ces deux constats permettent d’établir que le bonheur ne s’achète pas, le bonheur s’apprend en s’ouvrant au monde et en établissant une éthique personnelle, et non en suivant des modèles préétablis.

      Geoffrey PIOTROWSKI

    • LE COMMUNAUTARISME A LA FRANCAISE

       

      Posté par 2ccr le 23 octobre 2012

      Recherche: conscience ciyoyenne responsableconscience citoyenne

      LE COMMUNAUTARISME A LA FRANCAISE dans Logements communautarisme1-300x224Le modèle économique dessine aussi les contours d’un nouveau modèle d’organisation sociale. Dans ce système, les inégalités sociales laissent la place aux inégalités ethnoculturelles au plus grand bénéfice des classes dominantes.  Jamais la “bourgeoisie” ou la “petite bourgeoisie” n’a vécu dans des espaces aussi inégalitaires. Cette accentuation des inégalités au cœur des lieux de pouvoir n’a pourtant débouché sur aucun conflit social majeur. Si les violences urbaines et les émeutes sont récurrentes, elles ne traduisent nullement une contestation radicale du système et restent donc inoffensives. L’économie de marché et l’idéologie libérale ne souffrent d’aucune remise en cause dans les quartiers dits sensibles. D’ailleurs, les émeutes n’ont jamais débouché sur la moindre conquête d’acquis sociaux mais sur des relances de la politique de la ville centrée sur la discrimination positive.

      Laboratoire sociologique et idéologique, les grandes métropoles montrent leur capacité à gérer une société de plus en plus inégalitaire en substituant la question ethnoculturelle à la question sociale. Les différences de classes entre couches populaires immigrées et catégories supérieures disparaissent, tandis que les différences culturelles sont valorisées. La diversité culturelle des grandes métropoles participe ainsi à un efficace brouillage de classe qui permet aux couches supérieures urbaines de maintenir leur domination. La lutte des classes pour l’égalité sociale laisse ainsi la place à un combat pour la diversité et à une légitimation de l’inégalité. Débarrassé d’une “question sociale”, aujourd’hui délocalisée dans les espaces périurbains et ruraux où se concentrent désormais la majorité des ouvriers et des employés, le champ politique des métropoles s’avère particulièrement apaisé. Les débats politiques se focalisent sur les sujets de société où les socialistes et les Verts excellent,  et assure la pérennité d’un système de plus en plus inégalitaire socialement. On peut d’ailleurs se demander si aujourd’hui les métropoles ne sont pas le laboratoire d’un “communautarisme à la française”. Car si le renforcement des flux migratoires et les concentrations ethnoculturelles favorisent un communautarisme de fait, elle est aussi favorisée par une nouvelle bourgeoisie dont les idéaux l’éloignent de l’égalitarisme républicain.

      La mobilité est l’une des caractéristiques des habitants des métropoles. Dans la logique de la mondialisation libérale, les individus doivent être mobiles, nomades. La positivité des concepts de “villes en mouvement”, de “mondialisation des échanges”, de “mobilité” permet de légitimer la recomposition sociale, c’est-à-dire l’embourgeoisement des villes et la relégation des couches populaires. La “mobilité” et le “nomadisme” représentent des valeurs positives indépassables. Il apparaît ainsi que, pour les élites, le “world way of life” passe par une mobilité permanente des personnes. Dans ce contexte, l’immigration devient peu à peu la norme. Peu importe que le fait migratoire ne concerne en réalité qu’à peine 3 % de la population mondiale, la mobilité des personnes apparaît désormais comme un horizon indépassable. L’immigration sera ainsi perçue comme un progrès, jamais comme un arrachement.

      Dans les métropoles, cette idéologie, qui confère au “bougisme”, est d’autant plus forte que la mobilité caractérise l’ensemble de l’éventail social, des couches supérieures aux couches populaires immigrées. La sociologie des métropoles est aussi une sociologie de la mobilité. Cette dernière constitue une part de l’identité des habitants des grandes villes et sous-tend un rapport particulier au territoire et à la Nation. Cette “déterritorialisation”, qui se confond parfois avec une “dénationalisation”, explique que les métropoles mondialisées soient les territoires qui plébiscitent le plus la gouvernance européenne en attendant la gouvernance mondiale.

      Par Christophe GUILLUY

    • TRAVAIL SALARIE ET CHÔMAGE

       

      Posté par 2ccr le 7 décembre 2011

      TRAVAIL SALARIE ET CHÔMAGE  dans travail, emploi, chomage Faire travailler les chômeurs et /ou celles et ceux qui, sans emplois, bénéficient d’aides est devenu la véritable obsession des gouvernantsLa mesure – qui vient d’être prise par le « Président des Riches » en imposant un travail aux allocataires du RSA – apparaît à la fois comme logique et scandaleuse et, de la même manière, les défenseurs d’une telle mesure hésitaient à l’appliquer par crainte de désapprobation, les adversaires peinant à en démonter le mécanisme. Pour y voir clair dans cette affaire, revenons à quelques fondamentaux du système marchand.

      Le travail est l’acte par lequel il y a création de la valeur, de la richesse, mais l’on sait que cette richesse créée n’appartient pas à celui qui la crée : le salarié.

      D’où une 1er remarque essentielle : le salaire n’est pas l’intégralité de la valeur produite par l’activité du salarié. Le salaire n’est que la part de valeur créée, accordée par l’employeur afin que le salarié puisse reproduire sa capacité de travail afin de demeurer producteur de richesses, autrement dit sa capacité de travail.

      Ce que reçoit le salarié, n’est donc pas la valeur qu’il a produit mais l’équivalente valeur de ce dont il a besoin pour, économiquement et socialement, existerIl faut noter que cette réalité a été remplacée, dans le discours officiel, par une explication totalement mystificatrice, qui consiste à dire que le salaire est la valeur équivalente au travail fourni… Or ceci est complètement faux. S’il en était ainsi on se demande bien où serait le profit que le propriétaire du Capital met dans sa poche. La force de travail – mis à la disposition, moyennant salaire, de l’employeur, n’est donc qu’un moyen entre les mains de celui-ci pour créer et accumuler de la richesse. Elle n’a pas d’autre fonction…

      D’où une 2e remarque tout aussi essentielle que la première : l’emploi de la force de travail n’est pas liée au fait quelle procure un emploi au salarié, mais uniquement à l’utilité économique que lui reconnaît l’employeur.

      La situation de chômage, n’est donc pas un dysfonctionnement du système salarial, mais bien une conséquence inéluctable de son principe de fonctionnement. Ce n’est pas le chômeur, le sans emploi, qui est responsable de sa situation, mais l’état du marché de la force de travail. On peut être formé, disponible, avoir de l’expérience et… chômeur. C’est le cas de millions de salariés.

      Cette situation de chômage présente pour le système, à la fois, un avantage et un inconvénient : l’avantage, il est double : avoir à disposition, et en fonction des besoins, de la production marchande, un potentiel de travail, mais aussi de pouvoir agir, à la baisse, sur les salaires … les offreurs de force de travail se faisant concurrence ; l’inconvénient : cette situation révèle, si elle est comprise, toute la perfidie sociale du système marchand qui instrumentalise la force de travail à son seul profit. Le système arrive à faire croire, avec un certain succès, idéologiquement, que cette situation est « naturelle », « indépassable »,… et que seuls les chômeurs, et autres sans emploi sont responsables de leur situation. (« Tous des fainéants ! » ou des « fraudeurs » !)

      C’est entre ces deux positions contradictoires que naviguent les gestionnaires du système. Il reste cependant à trouver un cadre acceptable pour gérer le sous emploi qui devient massif et donc socialement et politiquement à terme déstabilisant.

       Patrick MIGNARD

      Texte original et intégral sur : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122578