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Politique de l'Empire - Page 17

  • Démocratie quand tu nous tiens...

    Les maux de la démocratie

    http://www.voltairenet.org/Video-Thierry-Meyssan-un-massacre

     

    La faillite de la démocratie est due à la mainmise desmédias sur l'information. Une mainmise sans responsabilité, ou du moins une responsabilité qui n'a pas de conséquence ni sur le plan judiciaire ni sur le plan politique. Ces médias qui redoutent le peuple qui est capable de suivre un leader politique au lieu de suivre leur recommandation. Ils redoutent le peuple, ils redoutent le référendum, ils redoutent le bon sens populaire. Les maux des médias ont pour conséquence les maux de la démocratie ? On nous a mis en garde contre une République des juges, ou une République des fonctionnaire bureaucrate, ou encore une République des partis, mais rarement ou jamais n'a été soulevé le danger des médias sur la République.

    Les médias courent derrière les scoop, cherchant le sensationnel, se transformant en outil de divertissement. Le spectaculaire prime sur l'information, l'énoncé informatif en est victime et cède le pas au spectacle divertissant ou compatissant, comme il y a le sex appeal il y a le info appeal qui consiste à produire de l'information qui attire le chaland en premier lieu, tout en s'assurant de d'orienter l'opinion publique vers un objectif bien déterminée, l'opinion publique se travaille comme la pâte feuilletée.

     

    Les gens restent néanmoins très sceptiques quant à l'honnêteté des médias, ils ne sont pas dupes de ce qui se joue contre eux.

    Le rôle actuel des médias est de couvrir des actions immorales, des politiques injustes, perfides, partisanes et contre l'intérêt des peuples et de la démocratie. Les médias couvrent ces actions et ces politiques d'un habillage moral et font croire par des procédés de manipulation des esprits que ce qui se fait contre les peuples est dans leur intérêt ou tout simplement l'unique voie raisonnable à suivre.

    L'information sur la guerre se transforme en tartuferie, c'est l'exemple parfait et le plus abouti dans son élaboration. L'information intéressante pour les citoyens est ainsi noyée dans un flot d'informations secondaires, périphériques la rendant insignifiante au final. Les médias s'arrangent également pour donner la parole à des gens, expérologues en tous genres, suggérant à l'esprit du lecteur ou du téléspectateur qu'en dehors de leurs suggestions, de leurs appréciations il n'y a pas de légitimité et pas de salut. Les médias propagent les analyses et les exhortations des sachants patentés par le système comme parole sacrée à ne pas discuter ou remettre en cause. Les faits sont relégués derrière les incantations et les professions de foi. Par exemple, ce qui compte ce n'est pas l'échec de l'euro et ses conséquences désastreuses sur la vie des citoyens, le constat amer est noyé dans un flot de considérations sur les souhaits, les espérances, les sommets de la dernière chance, les rêves chimériques d'une Europe prospère et puissante. Il y a toute une panoplie de moyens et de stratagèmes pour faire illusion, il suffit de mettre une information de haute importance sur le bandeau défilant en bas de l'écran (ou un petit encart dans la presse écrite) pour que le média se donne bonne conscience de s'être acquitté de son devoir d'information, tout au plus sera lue comme une brève ne nécessitant pas de commentaire, tandis que d'autres sujets qui n'ont rien à voir avec l'information prennent une couverture médiatique extraordinaire mobilisant des moyens exceptionnels : un mariage princier ou royal, une investiture, une audience judiciaire etc.

    Les ONG (think tank, associations humanitaires, fondations etc) s'y adjoignent également aux médias en hiérarchisant l'information par la médiatisation de certains thèmes, comme par exemple le thème sur le coût du travail potentiellement porteur de projets de réformes libérales ou des évènements dramatiques à très haute portée humanitaire et donc à forte valeur ajoutée en charge émotionnelle. Les médias occidentaux qui font la couverture des guerres sont ni plus ni moins des machines de propagande et de désinformationCe n'est pas une exagération que de le dire. La situation a atteint un degré jamais imaginable. Ils ont largement dépassé la Pravda et la presse acquise à la cause de la guerre nationale et patriote. C'est à se poser la question pour quelle cause secrète les médias occidentaux œuvrent dans la désinformation et la possession des esprits par des manipulation allant des plus grossières aux plus subtiles et sophistiquées, dans un unanimisme étrange. Il suffit de faire une analyse du texte et de l'image pour se rendre que l'univers du roman 1984 est largement dépassé et les forums des médias en ligne sont très parlant, les critiques sont sans concessions et l'indignation des lecteurs d'être pris pour des idiots sont monnaie courante.

     

    Le quatrième pouvoir 

    D'un contre pouvoir à un pouvoir vassal, le quatrième pouvoir se mue pour le moins en charlatanisme.

     

    Toutes les guerres depuis celles de la Yougoslavie, la Serbie, sa Province le Kosovo et Metohija , l'Irak, l'Afghanistan, le Pakistan, la Tunisie, L'Egypte, le Soudan, la Somalie, le Yemen, et tout récemment la Libye, et maintenant la Syrie sont des guerres préparées et décidées par une élitocratie dominant le monde. Et les preuves ne manquent pas.

     

    Cette élitocratie s'est affranchie de plus en plus des gardes fous mis en place pour protéger les peuples. Ceux-ci mêmes qui payent le prix fort pour ces guerres. Ce n'est plus les parlements qui décident de l'opportunité et de la justesse de faire la guerre. De même, et après avoir fait la guerre par pays interposés, les guerres se font maintenant par l'intermédiaire de mercenaires ou de sociétés privées et au nom de l'aide humanitaire et l'ingérence humanitaire pour libérer les peuples de leur dictateur. Ainsi les lois et les conventions internationales sont-elles contournées. Les peuples à qui l'on fait la guerre sont agressés et n'ont aucun moyen de poursuivre qui que ce soit, non seulement l'arsenal juridique et judiciaire est un labyrinthe qui ne mène nul part mais en plus le rapport des forces est déséquilibré, il vaut mieux se rendre à l'évidence qu'il n'y pas de justice pour les pays faibles et pour leur population. Au fil des années, l'ancien droit international a été modifié pour permettre des poursuites judiciaires de chef d'État et les traduire en justice. Ainsi nous observons la disparition de la compétence territoriale des cours pénales internationales qui deviennent ipso facto des cours pénales spéciales pour les chefs d'État des pays vaincus au nom de l'ingérence humanitaire. La force détermine la souveraineté laquelle détermine la justice et même plus que la justice : le droit du plus fort.

    Ainsi les populations des pays faibles sont-elles agressées sous de fallacieux motivations humanitaires et sous de faux soutiens pour la liberté et la démocratie. Pourtant, ces mensonges ne trompent personne, mais tant pis, c'est pour l'affichage. Les peuples au nom desquels est faite la guerre sont dés-informés, manipulés et bafoués dans leur droit inaliénable de décider de faire ou non la guerre. Par ailleurs, ce n'est plus un pays qui fait une guerre contre un autre, mais une coalition qui décide, abritée derrière le droit international, de faire la guerre.Des guerres injustes sont faites et les responsabilités sont diluées. Des pays ont été dévastés et leur souveraineté violée et le vaincu paie l'addition au vainqueur alors qu'il n'a rien fait dans le déclenchement des hostilités. Ce n'est pas la peine de revenir sur les désinformations pour déclencher des guerres depuis 1998, c'est dorénavant connu au-delà des initiés.

    La presse s'en est sortie à chaque fois par une pirouette, sous prétexte que l'information n'a pas été accessible, et qu'elle se fiait aux autorités des-dits agresseurs. Ces derniers ont la caution d'être des pays démocratiques ayant des pouvoirs et des contre pouvoirs, un processus d'élaboration de la prise de décision transparent, et en tout cas préservant l'intérêt des uns et des autres. En conséquence de quoi, rien invite de prime abord à la méfiance ou à la suspicion envers les motivations des décisions de guerre, se défendent-ils. Le postulat sacré, indiscutable, indiscuté est qu'il ne faut pas remettre en cause la bonne foi d'une décision de faire la guerre. Les guerres Américaines sont ainsi faites sous le sceau de la justice, de la liberté, de la libération, de l'aide humanitaire, de la lutte contre le terrorisme etc. Remettre en cause ce postulat en prouvant le contraire ( le mensonges, les manipulations, le complot, les contradictions etc), revient à se condamner pour hérésie contre la doctrine officielle et ses procureurs, ses chiens de garde : les journalistes et les intellectuels au service du système de moins en moins démocratique. Se taire et attendre que les officiels admettent d'eux-mêmes ce qui fut interdit de dire tant que le feu vert n'a pas été donné.

    Les expériences meurtrières et dévastatrices se suivent et se ressemblent, sans que des responsabilités pénales aient été déterminées. Ils ont fait la guerre, ils ont détruits, ils ont tués et ils trouvent que cela s'est fait avec les données du moment, ne surtout pas faire d'évaluation après coup, sinon c'est de l'anachronisme. Mais a-t-on finalement et sérieusement cherché à évaluer les guerres avec les données du moment en déterminant les omissions, les dés-informations et notamment les chaînes de prise de décision si elles ont été respectées on non. La guerre d'Irak était ainsi une nécessité au vu des menaces de l'époque ou en tout cas ce dont on savait comme informations vraies (bébés sortis des couveuses, jetés à terre et piétinés, les Armes de Destruction Massives etc) et il faut maintenant en retenir, combien même il a eu dés-information, il faut retenir l'avantage d'avoir débarrassé le peuple irakien de son dictateur nous expliquent-ils pour se dédouaner de toute responsabilité et complicité les hérauts de l'information.

    En résumé, plus d'une décennie de morts, d'attentats, d'instabilité sont un prix infime comparé à l'avantage inestimable de vivre dans le chaos total, l'insécurité mais sans dictateur. Les Irakiens doivent une éternelle reconnaissance aux Américains, autant que les Européens savent rendre hommage aux libérateurs de l'Europe.

     

    C'est pendant la guerre d'Irak que l'on ait assisté pour la première fois aux journalistes embedded. Ils étaient pour la plupart sinon exclusivement des Angloxasons. Aujourd'hui, faute d'armée de coalition ils sont embedded avec des terroristes décrits pour l'occasion en fanatiques de la liberté, ce n'est pas en soi répréhensible d'après les nouveaux standards actuels, quand bien même armés et violents. Au contraire, on fait même écho même aux voix qui appellent à les armer, que l'on peut traduire à les sur-armer. Tuer sans jugement, et s'improviser général commandant une compagnie et imposer la terreur sur un territoire donne des frissons à nos reporters élevés au Bledina, c'est l'occasion de faire un scoop ou de publier un livre romançant l'aventure de aventuriers de la liberté et de la démocratie. Des articles et un style qui sont largement médiocres mais qui brillent par leur langage à double standard, la naïveté en guise de couverture de peu de neutralité, voire son absence absence si ce n'est un manque évident de professionnalisme, l'abondance de descriptions qui invitent le lecteur à l'empathie envers des terroristes et par conséquent la haine et le rejet des gouvernements légaux et souverains et l'indifférence envers les victimes des actes terroristes de moment où ce ne sont pas les occidentaux qui en sont victimes.

    Portant, les journalistes et notamment les Anglo-saxons ont fait leur mea culpa en reconnaissant le manque de professionnalisme d'avoir relayés la version d'une seule partie et s'être faits mis en situation d'empathie complète au point qu'ils aient été l'instrument de la propagande militaire d'une partie au conflit, mais avec la couverture de la carte de presse qui dispense le lecteur et le spectateur d'avoir du recul ou de la méfiance spontanée envers la source de l'information. Celle-ci émanait non plus directement des États-majors militaires mais des agences de presse, des quotidiens et des divers médias. Personne ne prêta attention à l'époque que l'information fut produite par les états majors militaires avant d'être recyclée comme un travail journalistique.

    Rien n'a changé depuis. La situation s'est même aggravée. En plus des journalistes embedded, nous assistons à la naissance d'une autre catégorie de personnes qui sont décrits comme journalistes, alors qu'ils le sont juste par la volonté des médias qui leur donnent la parole et qu'ils s'autoproclament eux même journalistescomme d'autres se sont autoproclamés officiers d'une armée libre. Ils se sont autoproclamés journalistes comme d'autres se sont autoproclamés représentant d'un peuple. Rien n'est donc plus facile que de réunir un groupe de personnes qui ont en commun la cupidité, l'opportunisme, la félonie le peu de scrupules de servir un État impérialiste contre leur propre pays et patrie, en résumé des mercenaires. Il y en a ceux qui sont payés pour porter les armes et faire régner la terreur et la désolation et d'autres sont également payés pour cautionner ces actes et les couvrir d'éloge par leur plume, le verbe et les discours, comme le magicien, faire illusion par la rhétorique que l'on est pas face à une politique criminelle mais des actions nobles et louables.

    De deux choses l'une :

    1- soit l'on est en présence de personnes incompétentes et en nombre. Ce qui n'arrange pas l'expression démocratique ni l'expression libre.

    On est en droit de soutenir que c'est de l'incompétence grave qui révèle une incurie généralisée. Le système de formation des journalistes et leur encadrement sont à revoir. Une faillite grave qui porte atteinte au fonctionnement de la démocratie et une telle atteinte ne peut être suppliée par de simple mea culpa ou des déclarations dédouanant les journalistes de leur responsabilité, en rejetant la faute sur la nouveauté du phénomène, argument souvent brandi pour justifier et absoudre leur complicité dans la désinformation.

    l'incompétence et l'incurie nécessite des réactions salutaires pour le métier de journaliste. La moindre des sanctions est le renvoi et le discrédit définitif d'exercer le métier de journaliste pour tous ceux qui ont failli dans leur devoir. Non seulement les responsabilités n'ont pas été établies mais les mêmes qui ont failli se trouvent souvent promus et continuent d'officier en tant qu'éditorcarte ou supervisant les nouvelles recrues du métier. La traîtrise, la félonie, l'absence d'honneur sont par inversement des valeurs devenues des valeurs appréciables puisqu'elles apportent un bénéficie matériel et professionnel et surtout et le plus grave, cela ne suscite aucune indignation ou aucun effroi. Ainsi voit-on des professionnels des médias changer de peau comme le serpent et devenir de jour au lendemain politiques. Des politiques se recycler dès la fin de leur mandat en homme d'affaire ou dirigeant de société multinationale. (cas Gerhard Schröder, Tony Blair etc ), et le pire reste à découvrir (Draghi et le conflit d'intérêts). Que les choses soient édulcorées comme en Occident ou qu'elles soient manifestes de manière insolente comme en Tunisie, Egypte etc, la nature de la corruption et du conflit d'intérêts reste la même.

    C'est parce qu'il n'y a aucun risque dans la désinformation volontaire ou non qu'ils continuent à s'abriter derrière des excuses de genre « c'est facile de juger les évènements une fois ceux-ci terminés.. », ou « il n'est pas évident de faire la part entre le bon grain de l'ivraie... » etc

    Les journalistes préfèrent se draper des difficultés et des risques que comporte l'accès à l'information (chose que personne ne remet en cause dans certaines situations) alors que l'accès difficile à l'information n'est jamais une excuse de se contenter, sans critique, de celle livrée par une seule source ayant intérêt à en maîtriser le contenu, se transformant accessoirement en scriptes, speakers et alors qu'ils ont un rôle primordial dans le divertissement selon le sens pascalien.

    Brodant les histoires et les scénarisant pour qu'elles soient facilement absorbable par le peu de ce qui reste du cerveau disponible du téléspectateur, habitué au prêt à penser.


    2- Si ce n'est pas de l'incompétence voire de l'incurie c'est manifestement (et vu l'ampleur des manquements) que le métier de journalisme n'a plus que le nom et le statut. Force est de constater qu'il couvre maintenant une tout autre réalité.

    Il n'est pas impossible qu'il soit utilisé comme couverture. Sans oublier l'aliénation réelle de beaucoup de journalistes. Ils sont de simples salariés, des employés aux services d'intérêts qui les dépassent. Ils sont maintenant des scriptes et des vidéastes, des photographes sur commande qui produisent le prêt à penser que les patrons des médias leur intiment l'ordre de produire, que cette commande soit faite ouvertement ou non. Ceux des journalistes qui font de la rétention de l'information laquelle autrement aurait permis à l'opinion publique de ne pas suivre une voie balisée, ceux des journalistes qui dés-informent sciemment, et ils sont légion, ces journalistes sont tout simplement des agents doubles qui répondent à des agendas déterminés par des intérêts sauf ceux des peuples et ils ont à cœur à ce que l'opinion publique ne soit pas bien avertie.

    Il faut qu'un jour ces faux journalistes soient démasqués et mis hors d'état de nuire.

    Je sais que la liberté d'expression a été vidé de sa substance et de sa pratique. Entre d'une part les lois dites mémorielles, la pénalisation des critiques sur des points historiques, la diffamation etc et d'autre part la pression médiatique pour condamner tout doute ou tout questionnement sur les versions officielles concernant certains évènements récents ou actuels c'est la censure et l'autocensure qui en sortent gagnantes dans le débat intellectuel aussi bien français que international.
     

    Les conséquences sur la démocratie

    la mainmise sur les moyens de l'information par un groupe de personnes, une minorité très infime, qui a un intérêt direct dans l'orientation des prises de décisions politiques, des orientations sociales, politiques et jusqu'à la décision de faire la guerre.

    Ce contre pouvoir qui est censé équilibrer les trois autres, législatif, exécutif et judiciaire, devient ipso facto un outil au service du législatif et de l'exécutif. Ces derniers étant maintenant largement diminués ou inféodés à des intérêts économiques que l'on ne peut absolument pas considérés comme d'intérêt public ou d'intérêt national.

    En ce qui concerne la France, la souveraineté n'est plus qu'une réminiscence lointaine, sa réalité et sa vérité n'ont plus rien à voir avec le concept tel qu'il était forgé par les traités de Westphalie. La souveraineté a l'avantage de défendre les États faibles et de peu d'importance militairement contre la voracité des empires et contre l'envie de grandeur aux dépens de nations plus petites.

    C'est ce système bien que imparfait qui permettait une lisibilité des rapports de force entre les États. Il n'en est plus rien aujourd'hui, en tous les cas pour les États européens et notamment la France. L'Union européenne faute d'avoir substitué aux anciennes souverainetés une souveraineté européenne forte face aux autres États de la planète, elle a phagocyté les nations européennes sans que ces dernières aient eu en contre partie un avantage égal ou supérieur à ce qu'elles avaient perdu.

     

    Ainsi La France se trouve-t-elle diminuée par le jeu des transferts progressifs et répétés de sa souveraineté à l'UE et à l'OTAN. Elle s'est dessaisie des attributs de sa souveraineté sans qu'elle en ait eu en contre partie un avantage conséquent qui peut justifier l'exercice d'une souveraineté collective sur le plan européen.

    La France s'est contentée d'un projet, d'une hypothétique Europe forte dans la mondialisation comme monnaie de change ( monnaie de singe ?) contre sa souveraineté. Rétrospectivement et pourtant ceci fut largement prévisible (le discours de Philippe Seguin est très long, mais cela vaut la peine de l'écouter ou le réécouter). La France n'a plus de souveraineté étatique et l'Europe demeure toujours un nain politique sans souveraineté, vaisseau fantôme en errance dans un océan de réformes et de politiques aussi désastreuses les unes que les autres.Les

    quatre pouvoirs n'ont pratiquement plus rein comme autorité sinon les vestiges de leur âge doré, les oripeaux.

    Le lieu des décisions politiques et économiques ne se trouve plus aux parlements nationaux. Et par conséquences, la responsabilité gouvernementale devant la représentation nationale et la responsabilité des parlementaires devant leurs électeurs n'ont plus aucun sens. Nous assistons à un renversement de processus décisionnel. Les États nations ont gagné leur indépendance et leur souveraineté face à des Empires. La consolidation des nations fut très longue et laborieuse. Les États nations sont en cours de disparaître laissant la place à des entités plus petites comme les régions ou les provinces ou encore des territoires gouvernés par le chaos et des chefs de bandes armées. La fragmentation des États en entités très réduites et surtout très faibles a un intérêts indéniable pour les libéraux. En outre, le lien d'appartenance ne se fait plus vis à vis de l'État garant de l'intérêt commun, le lien s'établit par assujettissement à des personnes plus ou moins fortes militairement ou économiquement, le lien n'est plus un lien de citoyenneté vis-à-vis de l'État mais un lien personnel vis-à-vis à une communauté laquelle est dominée par une famille ou un clan (le Qatar, l'Arabie saoudite en sont le parfait exemple) et l'utilité d'un tel système d'organisation sociale c'est que la prise de décision n'a plus besoin du consentement de plus grand nombre, le chef décide pour sa communauté ou son clan.

     

    À l'image des consommateurs démunis face aux multinationales et aux entreprises, les divisions et les rivalités des petites entités favoriseront l'émergence et le renforcement du pouvoir de la structure qui prendra le relais des États, cependant ce ne sera certainement pas à l'avantage des citoyens divisés horizontalement entre plusieurs corps.

    Les conséquences de ces changements sont très visibles dans les rapports de force entre d'une part les marchés financiers, les bourses, les agences de notation et surtout les multinationales qu'elles soient agro-alimentaires ou militaires et d'autre part les États de plus en plus démunis face au mot d'ordre est de réduire l'État à la portion congrue.

     

    La démocratie n'est plus. Le journalisme n'est plus.

    Certains journalistes qui dominent l'espace médiatique sont des mercenaires intellectuels dont le rôle est de banaliser et de vulgariser l'achèvement de l' ère des États nations. Nous nous achemineront progressivement mais sûrement vers des États où les rapports personnels remplacent les rapports à la loi, comme dans les monarchies du Golf. C'est le système idéal pour l'épanouissement de l'ultra-libéralisme en dominant les peuples. La démocratie représentative est morte. Les exemples ne manquent pas : la Grèce, l'Espagne, l'Italie etc.

     

    Une nouvelle organisation mondiale est en cours d'élaboration sous nos yeux. Sa forme définitive est pour le moment imprécise. Elle pourrait être une calamité pour les hommes comme elle peut être bénéfique pour eux.

    Personnellement, je n'ai aucune confiance dans ce changement et d'après ces guerres injustes et injustifiables l'on peut pronostiquer sans risque de se tromper que la prospérité et le bien être ne seront pas au rendez-vous.

    Le citoyen français est perdant. Deux générations (les jeunes et les retraités) ont déjà été sacrifiée pour le plaisir des expérimentations d'une Europe libérale, sans frontière donnant la primauté à la concurrence libre et non faussée alors que celle-ci n'est qu'une illusion. Ces deux générations subissant ainsi les conséquences des plans d'austérité et un endettement public sans précédent.

    Quant aux banques et aux multinationales, elles bénéficient à chaque fois du soutien financier et juridique de l'État pour les sortir de leurs propres turpitudes. L'État devient ainsi un tampon entre d'une part les citoyens (le peuple) et d'autre part les banques, les multinationales, les marchés financiers. Une sorte de rempart ou de vigile pour protéger les seconds des premiers. L'utilité de l'État a été dévoyée au profit des seconds quand sa disparition purement et simplement n'est pas encore envisageable.

     

    Nous sommes pris dans un engrenage et personne n'est en mesure de prévoir quand est-ce que cela se terminera ni comment cela se soldera ni quelles conséquences à venir nous subiront. Peut-être une guerre civile (celle-ci est facilement exportée dans le pays choisi comme on exporte n'importe quelle produit de consommation), peut-être une famine. Je vous laisse imaginer les scénarios divers et variés de notre avenir, très sombre. La France n'est pas à l'abri de conflit interne ou de guerre civile voire même religieuse. Tant que l'État fort apporte un équilibre à l'ensemble des composantes de la société, la société apparaît comme homogène et harmonieuse. Mais dès que l'Etat s'effrite, surgit des oppositions entre la diversité sociale et tout prétexte serait bon pour réveiller les divisions territoriales qui remontent à l'ancien régime : Pays d'Oc, Berry, Orléanais etc, sans compter sur les divisions religieuses et ethniques.

    Si ce n'est pas par empathie avec les Irakiens, les libyens et les syriens, notre propre intérêt et notre salut nous commandent à être attentifs à ce qui se passe dans ces régions du monde. Ils impactent notre avenir.

     

    Les mensonges, les manipulations des esprits, les manquements aux lois nationales et internationales sont des preuves que l'on est bel et bien dans l'univers orwelien.

    Ce que l'on considérait comme une spécificité des régimes dictatoriaux se révèle un phénomène commun à n'importe quelle société et n'importe quel organisation, l'on sait maintenant que l'on peut y arriver par l'adhésion et non seulement par la contrainte. C'est une réelle démission face à nos responsabilité.

    Le jour J, où la spoliation totale et complète des droits des citoyens soit définitivement consommée, rien ne servira alors de s'agiter, il n'est pas dit qu'il soit encore possible d'inverser le cours des évènements une fois le piège enclenché.

    Liens :

    http://www.dailymotion.com/video/xsjvys_interview-de-benjamin-dormann-avec-partie-censuree-par-audrey-pulvar_news

    http://www.acrimed.org/article3866.html

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/11-septembre-de-la-misere-106482

    http://www.youtube.com/watch?v=xAwCMgEVYQw

    http://reflexionssurlemonde.blogspot.fr/2012/07/syrie-la-guerre-de-linformation.html

    http://reflexionssurlemonde.blogspot.fr/2012/06/volte-face-de-la-presse-anglaise.html

    http://www.infosyrie.fr/actualite/alep-2-aout/

  • Syrie : panique chez les gentils…

    Syrie : panique chez les gentils…

    Cet été, alors que les tensions en Syrie semblent être ravivées plus que jamais, le voile médiatique s’avère de moins en moins efficace pour cacher la réalité.

    Dans un article du 31 août, le Figaro rapporte le témoignage de deux journalistes pris en otage dans le nord de la Syrie par des djihadistes d’Al-Qaïda ayant, selon eux, « de forts accents londoniens ».

    http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/30/01003-20120730ARTFIG00439-en-syrie-des-djihadistes-en-embuscade.php

    Selon le Figaro : « Ces militants islamistes internationaux sont manifestement plus intéressés par l’instauration d’un État islamique dans la Syrie de l’après-Bachar que par une quelconque participation aux combats contre l’armée syrienne, rappelant en cela l’attitude d’Al-Qaïda dans les dernières années de la guerre contre les Soviétiques en Afghanistan. »

    Cet article stipulant que des djihadistes ayant un fort accent anglais se comportant comme Al-Qaida du temps où il était communément admis qu’il opérait avec l’argent de la CIA peut laisser certains lecteurs dubitatifs quant à la nature des évènement en Syrie.

    En effet, la propagande officielle caricature la situation en opposant le “méchant Bachar” contre les “gentils opposants”.

    Ainsi, lorsque le lecteur lambda apprend qu’il y a des méchants parmi les gentils, les médias se doivent de rectifier le tir et se justifier en affirmant que les djihadistes sont minoritaires et ne contrôlent pas la rébellion.

    Mais que dire du fait que ces terroristes parlent anglais ? Les gentils sont-ils des méchants, ou les méchants sont-ils des gentils ??

    Dans un autre registre, sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, un Syrien vivant en France s’exprime sur la réalité des évènements en Syrie. Il explique les nuances à apporter sur le sujet, et montre ainsi un tout autre témoignage que celui prévu initialement par le journaliste de RMC.

    Mais c’est en Autriche que le voile des illusions crève les yeux. Une photographie trafiquée, publiée dans le principal quotidien du pays (Kronen Zeitung), fait actuellement polémique sur la toile. Le photographe qui est l’auteur de la photo originale non retouchée a d’ailleurs porté plainte contre le journal, montrant ainsi la supercherie médiatique.

    Ainsi, cet été, le voile des média n’est pas aussi efficace que votre écran total face au soleil et laisse passer quelques rayons de vérité.

    Mais si le soleil de la presse ne vous a pas encore assommé, je vous invite à regarder ce sketch des inconnuqui résume assez bien la caricature à laquelle les média nous bassinent tous les jours.

    Voilà donc comment la presse de masse transforme des informations grave en un sketch tragi-comique qui se moque de vous et du peuple Syrien.

  • SYRIE:Gaffe ils nous passent la pilule comme en Libye

    Peut-on exiger une vraie information sans être partisan de la Syrie de Bachar Al-Assad ?

    Le traitement médiatique de la guerre en Syrie

    Frédéric ANDRE

    Il suffit aujourd’hui simplement de s’interroger sur un sujet ou les médias -dans leur majorité- ont un parti pris pour tomber dans le viseur des cerveaux bien-pensants. Le cas de la guerre actuelle en Syrie en est un exemple parmi tant d’autres.



    Toute personne, journaliste, écrivain, homme/femme politique, ou simple citoyen qui ose s’interroger sur le bien-fondé de ladite rébellion syrienne ne peut être qu’un complotiste nourri aux sites antisémites et aux thèses nauséabondes.

    "Comment pouvez-vous soutenir le tyran Bachar Al-Assad ?! Vous savez ce qu’il se passe là-bas ?!

    Vous n’y êtes pas allé ! Vous avez vu les images ?! C’est un bain de sang ! Ils ont bien raison de se révolter !!

    Le sujet est souvent pris sous l’angle émotionnel, sur le Net et en particulier les réseaux sociaux, on diffuse en masse des photos de cadavres, de personnes mutilées, d’enfants carbonisés.

    On le sait bien, cette méthode dispense souvent d’avoir à expliquer les évènements en profondeur et dans leur complexité.

    Car c’est bien de cela dont il s’agit, d’une situation bien plus complexe que ne le laissent penser les diffuseurs d’images morbides et les journalistes de grands médias parlant de bombardement massifs, de morts civils et de répression.

    Comment le spectateur du JT peut t-il se faire une opinion du conflit et en comprendre les éléments constitutifs dans ce cas.

    Cela relève de l’impossible.

    La ligne suivie par les grands médias est en revanche elle, dénuée de complexité : il s’agit d’une guerre civile opposant un dictateur et son armée meurtrière à un peuple révolté menée par d’héroïques combattants. Florence Aubenas dans un article du Monde datant du 30 juillet parle même d’un "rebelle" de l’armée syrienne libre comme d’un "un grand type aux yeux verts, beau comme un soldat de cinéma."

    Il est très facile de manipuler l’opinion ainsi, d’autant que concrètement, la Syrie de Bachar Al-Assad n’est pas un paradis de démocratie, et qu’il existe au sein du régime et de ses affiliés une corruption importante.

    Ensuite il s’agit de mettre toutes les "révolutions arabes" dans le même panier.

    Tunisie, Egypte, Yémen, Libye, Syrie, tout ça c’est la même chose : il s’agit de régimes dictatoriaux contre lesquels les peuples de ces pays se sont révoltés.

    Dans nos médias de masse, peu importent les particularités de chaque pays et de chaque conflit, ce sont tous des pays "arabes", donc tous dictatoriaux, les gens y crèvent tous la dalle et ne peuvent pas s’exprimer, donc la révolte est légitime. La révolution est légitime.

    Il est intéressant de voir comme les journalistes apprécient les révolutions loin de leur pays, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de révoltes contre des régimes diabolisés, mais rejette ce mot aussitôt qu’il s’agit de contester l’ordre libéral, dès lors la "révolution" est implacablement associée au chaos, à la gauche radicale, au communisme, au goulag..

    Les médias de masse mettent davantage l’accent sur les ripostes de l’armée syrienne que sur les attaques des "rebelles".

    Car quel que soit la position que l’on prend, tout le monde est d’accord pour reconnaître que l’ASL entreprend des attaques et commet des attentats sur le sol syrien. Ainsi les journalistes ne peuvent faire autrement que de reconnaître que l’armée syrienne mène des contre-offensives. Elle mène des contre-attaques comme le ferait n’importe quelle armée nationale face à une guérilla armée.

    Après, il est possible évidemment de débattre de l’ampleur de ces contre-attaques.

    Il y a une autre chose frappante dans la couverture médiatique sur le conflit syrien : la plupart des chiffres sur les "massacres" commis par l’armée syrienne sont donnés par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

    Il est étonnant de voir que des médias censés être neutres, utilisent des chiffres d’une ONG clairement engagée en faveur des insurgés syriens.

    Mais une question vitale devrait se poser : qui est l’armée syrienne libre ? et qui sont les membres du conseil national syrien ?

    Qui sont ceux qui combattent et que l’ont présente si souvent comme des combattants de la liberté massacrés par le régime syrien.

    Il ne s’agit pas ici de prendre position contre Bachar Al-Assad ou contre le CNS, mais de se poser les questions essentielles à la compréhension du conflit. Et pour cela il faut connaitre les belligérants.

    En quoi montrer une image romanesque des combattants anti-régime va t-il aider à cela ?

    Si l’ASL fut formée par des militaires syriens déserteurs, elle ne se limite pas à cela.

    En premier lieu, soulevons un point essentiel : la place des combattants étrangers au sein de l’opposition syrienne.

    Parmi eux : nous trouvons Mahdi Al-Harati, l’un des leaders de la rébellion libyenne qui a renversé et tué le colonel Kadhafi.

    AL-Harati fut le numéro deux du gouvernement militaire de Tripoli derrière l’ancien djihadiste Abdelhakim Belhadj.

    Il dirige aujourd’hui le groupe islamiste extrémiste Liwa al-Umma qui combat aux côtés de l’ASL et qui est très présent dans l’actuelle bataille d’Alep (la deuxième ville du pays).

    Il y a quelques jours, le journaliste hollandais à peine libéré Jeroen Oerlemans affirmait qu’il n’avait vu aucun syrien dans le camp djihadiste où il se trouvait.

    L’ASL et ses alliés ont pu compter sur l’arrivée d’un certain nombre de combattants salafistes venues de Lybie mais aussi de tout le monde Arabe et d’Europe.

    Elle a une base en Turquie, et reçoit le soutien de ce pays ainsi que du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des Etats-Unis et de la plupart des pays européens.

    Mais l’opposition syrienne si elle est unie dans le combat, ne forme pas une force homogène.

    Il existe en son sein des islamistes radicaux, des libéraux, etc.

    Les grands médias sont en train de nous vendre chacun à leur façon (directe ou indirecte) une Syrie post-Assad, démocratique, débarrassée de la violence et du totalitarisme. Nul besoin d’être un spécialiste de politique internationale pour comprendre qu’il s’agit d’une énorme tarte à la crème déjà servie.

    Quand nous nous rappelons de ce qu’ils disaient sur la Libye post-Kadhafi, et quand nous constatons ce qu’est devenu ce pays depuis sa chute, nous pouvons légitimement nous interroger sur la nature de l’information qui nous est diffusée sur le conflit syrien.

    Il y a peu l’ex ministre des affaires étrangères français Bernard-Henri Levy affirmait sur le plateau d’Eric Naulleau et Eric Zemmour que l’objectif en Libye n’était pas d’établir la démocratie et la laïcité mais d’en finir avec l’ère Kadhafi.

    Ce même BHL affirmait à la une de Libération : "Quoi qu’il arrive la Libye nouvelle sera meilleure".

    En cas de renversement de Bachar Al-Assad, ce sont ces mêmes journalistes qui se choqueront des massacres de Chrétiens syriens (12% de la population) et de la minorité alaouite par certains rebelles. Comme ils ont été pris pour cible en Irak après la victoire américaine. Dans le village de Hama le Père Basilios Nassar fut assassiné pour avoir tenté d’aider un homme agressé en pleine rue. A Homs plus de 200 Chrétiens furent tués par des rebelles.

    Mais le plus écœurant dans tout cela c’est certainement le deux poids deux mesures opéré par les grands médias, car ceux-ci ont étrangement été peu bavards lors de la répression des manifestants dans le Royaume de Bahreïn par les troupes saoudiennes avec la bénédiction des Etats-Unis, grands alliés des deux monarchies.

    La bataille pour l’information n’existe donc pas que dans les dictatures visibles au JT. Elle n’est pas près de s’arrêter, et les forces en présence dans chaque camp restent très inégales. C’est peut être sur ce terrain que les journalistes devraient commencer à être parties prenantes.

    Frédéric André

  • SYRIE:Nous n’avons plus de mots

    Nous n’avons plus de mots  
    Nous nous excusons auprès de nos lecteurs. Ces images sont terrifiantes mais nous ne pouvons pas nous en détourner. Elles nous disent la frayeur d’hommes, battus, humiliés, la mort en face. Elles nous appellent à cesser de soutenir l’insoutenable : l’opposition militarisée en Syrie.


    Ce sont ces opposants si peu rassurants -que le peuple syrien en sa majorité refuse- que nos gouvernements, nos partis politiques, nos médias traditionnels, l’ONU, les ONG humanitaires, soutiennent.

    Le gouvernement suisse vient de financer une rencontre devant préparer l’opposition syrienne à prendre le pouvoir [1]. Tout cela en violation du droit international. Nous n’avons plus de mots ; que larmes de désespoir.

    Silvia Cattori

  • Syrie:Petits commentaires

     

    Juste une reflexion sur les tonnes d'infos orchestré par les meanstream occidentaux et surtout le pourquoi et dans quel but...

    - on a jamais d’argent pour sauver des civils avec des médicaments et des vivres, mais on trouve toujours de l’argent lorsqu’il s’agit de les sauver avec des bombes et des missiles.

    - On s’en fout lorsque 4 millions de civils sont massacrés au Congo mais on pleure qu’en il y en a 100 qui meurent en Syrie

    - L’Etat n’a pas d’argent pour des enseignants dans nos écoles, pour des infirmières dans nos hôpitaux, pour loger nos SDF... Mais pour faire la guerre en Syrie les millions/milliards sont disponibles.

    - Sans oublier que la guerre sera financée avec l’argent de nos impôts, alors que la Syrie ne nous a attaqué ou fait du mal à des français.