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  • L’Eurovision, symbole de la pseudo-civilisation de l’Union européenne

     

    La 60e édition du concours Eurovision vient de se terminer et fait encore une fois la une de la presse, après avoir monopolisé les esprits, les foules et surtout d’incommensurables budgets marketing.

    Je dois bien l’avouer, je fais partie des gens qui n’ont jamais regardé un seul concours Eurovision, et il y a bien des raisons à cela.

    Il y a tout d’abord l’illogisme culturel qui accompagne l’Eurovision. Si le concours est organisé par l’Union européenne de radio-télévision, il est ouvert à tous les pays membres et diffuseurs, soit des pays situés en dehors de la zone européenne, par exemple dans le Pacifique ou en Afrique. Pour cette raison sans doute, la quasi-totalité des chansons sont émises en anglais, dénaturant ainsi totalement le projet, qui d’européen à la base, est devenu un projet globaliste en langue anglaise. Sur les 16 dernières années, 15 des chansons gagnantes ont été interprétées en anglais.

    Il y a aussi l’aspect politique qui accompagne, et chaque année un peu plus, cet événement. 2014 a été un grand cru concernant le délire permanent qui accompagne l’Eurovision, lorsque l’artiste Conchita Wurst, travesti allemand d’origine colombienne, a emporté la victoire. Dans le même temps et depuis le début de la crise ukrainienne, les artistes russes sont hués par un public visiblement bien éduqué par le mainstream médiatique tandis qu’il n’acclame que des artistes plus médiocres les uns que les autres.

    Il y a surtout l’insupportable pression médiatique et marketing qui accompagne chaque année cet événement, dénaturant ce qu’il devrait être, à savoir un moment artistique. Comme la responsable des divertissements de France 2 vient de le soulever : il se pose la question de savoir si la Francedoit participer l’année prochaine à ce show, dont les résultats électoraux dépendent de plus en plus des fortes accointances géographiques et culturelles entre les pays. Ces tendances lourdes sont apparues dès les années 1970 lorsque des blocs politico-musicaux ont commencé à se former, entre Scandinaves d’abord puis par exemple entre États de l’ex-bloc post-soviétique.

    Hormis la France, un autre pays se demande s’il doit continuer à participer à cet événement : il s’agit de la Russie. Les huées qui accompagnent les chanteuses russes, que ce soit la ravissante Polina Gagarina [photo ci-dessus], qui d’ailleurs aime la France, ou les sœurs jumelles Tomalchevy l’année dernière, sont visiblement la goutte de trop.

    Certains commentateurs ont ouvertement remis en cause la nécessité pour la Russie de participer à un événement qui promeut une « culture globale asexuée, anglophone et antinationale ». Ce ton est révélateur des grandes et novatrices scissions qui s’opèrent entre les élites russes et occidentales alors que jusqu’à présent, la Russie avait toujours présenté des artistes de la scène rock/pop traditionnelle, et non issus de la puissante scène musicale patriotique que le pays connaît pourtant, que l’on pense par exemple au duo TATU en 2003.

    Quoi qu’il en soit, l’Eurovision est symptomatique du malaise qui accompagne la politique que Bruxelles mène, que ce soit à l’égard de la Russie mais aussi de l’Europe. Peut-on imaginer un concours Eurovision 2016 sans la Russie et la France, mais avec par exemple l’Australie, la Tunisie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie ? Cela montre une fois de plus que les élites européennes et l’Union européenne ne font pas l’Europe mais le mondialisme.

    À quand un concours Eurovision authentique organisé par Paris et Moscou, et qui promouvrait des groupes traditionnels chantant dans leurs langues nationales ?

  • Ce qu’il fallait gober cette semaine

     

     
         

     

    CQFG. Chaque semaine, ce peuple infantilisé qu’on appelle « les Français » doit avaler sa soupe, servie à la louche, dans l’écuelle du chien, au Kärcher, en pleine gueule et même en perfusion (certains ne s’en rendent même plus compte), par les médias complaisants qui relayent la parole dominante. Certains aiment ça, d’autres font semblant d’avaler, seule une minorité recrache.

     

    Festival de Cannes : Israël, twelve points

     

    Classe de pauvres du 93 invitée à Cannes. On attend toujours le lobby du cinéma dans un lycée du 93.

     

    Comme prévu, l’innommable a été nommé : Grand prix du jury pour Le Fils de Saul. Moins regardé que le concours Eurovision de la chanson, le concours cannois du sionéma rassemble la crème des films bien-pensants du monde. Le gratin du siobiz s’y retrouve dans une ambiance de fête et de commerce. Pas convié à la noce (à part cette classe coloured de 1ère du 9-3), le peuple regarde ailleurs, et les standing ovations grotesques que l’équipe violemment vulgaire du Grand Journal s’octroie, n’y changent rien. Les 20 millions d’euros de budget (CNC et Région) du raout et les six millions (simillon, simillon !) de Canal+ ont changé cet hymne au 7ème art en dégueulis bling-bling, qui pourrait un jour se transformer en blang-blang. La France produisant parallèlement des tonnes de frères Kouachi. Faudrait pas que ces deux mondes se rencontrent…

     

    Satellites déstabilisateurs

     

    Les pétards de l’oncle Kim

     

    L’Armée islamique est à l’Arabie saoudite ce que la Corée du Nord est à la Chine : le pendant militaire de la vitrine légale. En finançant de la main gauche un pitbull qui mord tout de qui bouge, et en jouant les juges de paix de la main droite, l’Arabie est entrée de force dans la cour des grands de la diplomatie mondiale. La Corée, comme chacun sait, vend de la technologie nucléaire aux pays non alignés sur l’axe américano-israélien. La Corée rouge, toute seule, n’est rien. C’est le petit teigneux avec le grand costaud derrière, qu’on a tous connus dans la cour de récré. Intouchable. Et aussi teigneux qu’il est intouchable. Corée du Nord et grande sœur Chine Populaire, il s’agit en réalité d’un même corps, en deux parties apparemment distinctes. Comme ce quarteron de conseillers de l’Assemblée de Corse qui jouent à la démocratie la journée, et aux pétards la nuit (bleue). La politique, comme les rapports humains, a besoin d’un vernis moral sur ses tuyauteries coupables.

     

    Question de géoterrorisme à 100 000 euros

     

    Paris Match remercie les frères Kouachi

     

    Comment les services israéliens (Mossad, Aman, Lakam), dont l’un des objectifs est de développer le sentiment antimusulman dans les pays occidentaux, arrivent-ils à provoquer de réels attentats antijuifs et/ou antichrétiens, qui partent effectivement d’une réelle mouvance islamiste ? Comment contrôler des microcellules constituées de désespérés plus ou moins suicidaires ? C’est justement la structure éclatée de la « mouvance » (comme le terme est bien choisi) qui facilite la création de cellules factices détournées de leurs objectifs « naturels » par le haut.

    Dans American Tabloïd, James Ellroy, qui a les moyens de se payer des enquêteurs dans le monde entier pour remonter de l’info non conforme (qu’il cimente par du roman), explique comment la CIA formait dans les années 60 des unités dormantes de tueurs anticommunistes… totalement inconscients de la programmation subie. Ils prenaient leur officier traitant pour un « ami », qui aiguisait leur haine anti-Rouges et leur fournissait peu à peu la logistique nécessaire, oubliant évidemment le plan de sortie. En général, le tueur était éliminé après usage, et son dossier, qui sortait opportunément dans un journal bien choisi, plaidait lourdement contre lui.

    Un drôle d’air de déjà-vu, n’est-ce pas ? Toute la difficulté consistait à « vendre » la légende du tueur isolé ou du terroriste à moitié fou à la presse, qui peut légitimement se demander : « Si on connaissait son pedigree, pourquoi l’avoir laissé libre d’agir ? » Plaider alors le manque de budget des services (d’une pierre deux coups, puisque une augmentation du budget Sécurité est en général votée dans la foulée), ou le trop rigoureux cloisonnement entre les différents services (qui se concurrencent parfois les uns les autres), pourtant obligatoire pour des raisons de… cloisonnement ! Une totale intoxication, mais bien construite.

    Il suffit donc, pour un service mal intentionné, de cibler un révolté (voir l’histoire de Coulibaly, qui assiste à la mort de son comparse après un braquage foireux, ou des frères Kouachi, à l’enfance massacrée, quand on ne les recrute pas directement en prison, pour infiltrer les filières antioccidentales), de le mettre en contact avec une fausse tête de réseau complice (le Mossad rémunère depuis toujours des insiders arabes dans toutes les organisations, sauf peut-être au Hezbollah, ce qui explique la longévité et le dynamisme de cette organisation antisioniste par rapport au Fatah ou à l’OLP), et de lui laisser commettre un véritable attentat.

    « Le voyage sans issue de deux paumés », titrait le 11 janvier 2015, quatre jours seulement après le massacre de Charlie Hebdo, l’hebdomadaire Paris Match. En sortant une enquête fouillée sur les frères Kouachi, qui avait démarré en… 2005. No comment.

     

    « Al-Qaïda annonce la mort de celui qui a revendiqué 
    l’attaque de Charlie Hebdo »

     

    « Nasser Ben Ali Al-Anassi » « serait » « mort »

     

    Le gros titre du Parisien, organe quasi-officiel et (donc) en déficit du ministère de l’Intérieur, se prolonge ainsi :

    « Nasser Al-Ansi a été tué par un drone américain au Yémen, a annoncé jeudi Al-Qaïda dans la péninsule arabique. L’homme avait revendiqué au nom du groupe extrémiste l’attaque contre Charlie Hebdo. »

    Ça, c’est le gros éclat d’os (on ne parle même pas de lard) qu’il faut avaler tout cru cette semaine, en plus du brouet habituel. Le commanditaire finit toujours par être éliminé juste avant que les journalistes ne s’intéressent vraiment à lui… pour ceux qui suivent les pistes officielles, semées de petits cailloux blancs gros comme des parpaings. Il est lourd, le scénario gouvernemental !

     

    Nous sommes tous des survivants de la shoah 

     

    Survivant des camps, Bernard-Henri récupère lentement

     

    Survivant de la shoah, avec sa rémunération croissante, est bien un métier d’avenir. Le seul problème, la nébulosité du périmètre de définition. Apparemment, quelques petits malins se glissent au milieu des vrais survivants, qui disparaissent chaque année comme les Poilus de 14. Question : les enfants et petits-enfants peuvent-ils bénéficier du statut de survivants ? Faire des procès à la SNCF ? Quelle que soit la réponse, faudra-t-il indemniser ad vitam aeternam ces descendants devenus par magie des « survivants » ? Hérite-t-on de la survie, et de tous ses avantages ? Et l’esclavage, les déportations brutales du commerce triangulaire, on tire un trait dessus ? Y a–t-il prescription ? Si oui, qui décide de cette prescription ? Finkielkraut a beau dire que la Traite et la Shoah ne sont pas comparables, on ne voit pas tellement de différence entre le travail forcé doublé de l’élimination des « inutiles » (faibles, malades, femmes enceintes par-dessus bord), pour les Africains aux Amériques, et le travail forcé doublé de l’élimination des inutiles pour les juifs à l’Est. Il n’y a pas de spécificité, il n’y a pas deux justices, ou la justice pour les uns, et rien pour les autres. Soutenir ça, c’est mal barrer la barque humaine.

     

    Pogba sur le marché aux esclaves

     

    Paul arrive en Espagne

     

    Paul Pogba, la dernière pépite française qui joue à la Juventus de Turin, met le feu au marché des transferts. Annoncé au PSG, puis à Manchester (United), Barcelone, et enfin Madrid (Real), les propositions oscillent entre 80 et 100 millions d’euros ! En plus, le jeune joueur de 22 ans réclame un salaire triplé par rapport à l’Italie, pour atteindre 15 millions d’euros par an. Se vendre au plus offrant, ça a un nom, dans la société civile. Pourquoi ne pas aller en Arabie saoudite ? Aujourd’hui, le foot est faussé parce que le facteur financier prime sur le facteur sportif. Il reste à boycotter les fausses équipes, pour ne regarder que les équipes à ossature régionale ou nationale. On pourrait d’ailleurs faire pareil pour nos animateurs médiatiques.

     

    Facteur financier secondaire

     

    Fallait pas l’inviter

     

    Patrick Cohen (après Jacques Attali) invité de Thomas Hugues dans Médias, le mag. Patrick, cet inconnu. Invité partout et tout le temps, pour en plus faire la gueule à ses intervieweurs. Pourquoi ne pas changer un peu, et inviter le générateur d’idées politiques Alain Soral ? L’émission du dimanche midi ferait un énorme score, bien au-delà des 600 000 téléspectateurs assoupis par le ronron idéologique (tout le monde est toujours d’accord avec tout le monde sur le plateau). Il y a donc un facteur supérieur au facteur financier, à la télé : le facteur politique. Cela explique la chute libre des audiences et des revenus globaux de cet ex-média de masse. Les petites chaînes crèvent les unes après les autres (la pub se déporte vers le Net), et les grandes chaînes se battent dans un marigot en peau de chagrin. À l’instar du Monde ou de Libé, le groupe France Télévisions ne pourrait pas vivre une seconde en milieu non subventionné. Quant au groupe TF1, il étrangle lentement ses budgets. Compressions de budget et de personnel, génération des 15-25 qui s’en détourne, la propagande a du souci à se faire.

     

    « Ils n’auront pas mon suicide »

     

    BHL raccompagne Christiane Taubira, qui a décidé de changer de sexe

     

    Après avoir scié la France en deux, Taubira se victimise. Déjà mal aimée, non parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est l’obligée de Pierre Bergé, la ministre qui veut démissionner tous les deux jours indispose réellement le pays. On lui doit le mariage gay, dont tout le monde se fout, même les gays, mais on lui doit surtout la GPA, bébé planqué dans le tiroir du mariage. Ce coup de vice, couvert par son aura de femme noire indépendantiste de gauche, est une véritable ignominie. Et ça se dit défenseuse des droits des plus faibles, en France et dans le monde ! Alors que sa loi pourrie va permettre d’externaliser les ventres des riches homosexuels occidentaux (qui se marieront pour la forme), sans compter les pédophiles, qui auront un boulevard pour leurs saloperies. Rendre ça légal, et donc possible, est tout simplement criminel. Ici, personne ne veut que Taubira se suicide, juste qu’elle ouvre les yeux sur l’ignominie. Mais elle préfère jouer les victimes, ce qui, de la part d’une femme aussi intelligente, est la preuve d’un double jeu amoral. Vous voyez, on peut s’opposer à la femme de Chambre de Bergé sans être raciste !

     

    Le monde a besoin de l’avis de Caroline Four

     

    Éloge du blasphème ? Caro soutient Dieudonné !

     

    Dans Le monde selon Caroline Fourest, diffusée sur France Culture le 11 mai 2015, Fourest défouraille sur les militaires français accusés de viols en Centrafrique :

    « On doit regarder bien en face le comportement de ceux qui ont sali leur uniforme et l’image d’une France enfin protectrice et non colonisatrice. »

    Comprendre par là que cette antiraciste de haut vol autorise les invasions armées en cas de motif humanitaire. C’est la doctrine Kouchner, qui sous couvert d’empathie humaniste légitime tout ce qui va dans le sens du néo-impérialisme américano-israélien. Caro ne déroge pas à la règle dominante et donne, bonne fille, un bon point à la force Sangaris. Doit-on s’attendre un jour à ce que Caroline accède au poste de ministre de la Défense ? Ou un trav au ministère de l’Économie ? Sincèrement, avec ces (faux) socialistes, tout est possible, tout.

     

    François, larbin des Saoud

     

    L’homme qui vend la France à l’étranger…

     

    Combien vaut la politique extérieure de la France ? Quelques dizaines de Rafale, qu’on se le dise. Ce n’est même pas par amour de la France que les Arabes draguent Hollande, uniquement pour contrarier les Américains, qui misent désormais sur la puissance iranienne au Moyen-Orient pour mettre un terme au bordel ambiant. Un Iran qui représente aussi un sacré pactole. Les quelques millions d’habitants des pays de la péninsule arabique ne pesant pas lourd face au grand marché iranien en plein essor : 78 millions d’habitants aujourd’hui, 105 en 2050.

    L’Iran, un pays qui cimente littéralement trois continents : les pieds dans le Golfe persique (face à l’Arabie saoudite), des frontières communes avec la poudrière de l’ex-URSS, à quelques encablures de la Géorgie et de la Russie méridionale, un frontal ombrageux avec un Pakistan instable, un Afghanistan volcanique, le Turkménistan et ses voisins musulmans qui inquiètent la Chine, une entrée sur la mer Caspienne, l’Azerbaïdjan, la Turquie presque européenne, l’Irak en feu, la Syrie en guerre… et depuis que l’Iran envoie ses troupes en Irak, la frontière israélienne, pardon, palestinienne, se rapproche. Question : les États-Unis vont-ils changer de gendarme dans le Golfe ?

  • Le Canada aide Israël

    Le Canada aide Israël à protéger son arsenal nucléaire

     
         

     

    Israël remercie le Canada pour son opposition, la semaine dernière, à une résolution de l’ONU qui aurait permis la tenue, d’ici 2016, d’une conférence sur le désarmement - notamment nucléaire - au Moyen-Orient.

    Mais d’autres nations du monde ont été déçues de la position du Canada qui, à l’instar du Royaume-Uni, a décidé de se ranger derrière les États-Unis contre la résolution au cours de la conférence quinquennale chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la semaine dernière à New York.

    Le document prévoyait une conférence sur le désarmement au Moyen-Orient, ce qui aurait pu contraindre Israël à reconnaître publiquement qu’elle détenait l’arme nucléaire - un aveu que n’a jamais fait l’État hébreu.

    Pendant un entretien téléphonique, dimanche, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a remercié Stephen Harper « d’avoir fait reposer sur des principes l’approche du Canada à l’égard de la question d’une zone sans armes de destruction massive au Moyen-Orient », selon un communiqué du cabinet du premier ministre canadien.

    À l’issue de la conférence sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui s’est achevée vendredi après un mois de débats à New York, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’était déclaré déçu par l’absence de résultats concrets. Il a regretté en particulier, samedi, « que les États aient été incapables de réduire le fossé qui les sépare sur l’avenir du désarmement nucléaire, ou d’arriver à une nouvelle vision collective sur la façon de parvenir à un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires et de toute autre arme de destruction massive », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

    L’ancien ministre libéral des Affaires étrangères Lloyd Axworthy appuie la position du gouvernement conservateur dans ce dossier. Selon lui, certains pays voulaient inviter le dossier du Proche-Orient aux négociations sur le désarmement nucléaire dans le seul but d’embarrasser le gouvernement israélien.

    Le premier ministre Harper, lui, a réaffirmé l’engagement du Canada à l’égard du désarmement et de la non-prolifération, « notamment dans le cadre du TNP », mais a rappelé que pour le Canada, « une zone sans armes de destruction massive ne peut être véritablement efficace que si tous les pays du Moyen-Orient participent librement et de manière constructive à son établissement ».

    Depuis l’entrée en vigueur du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 1970, des conférences se sont tenues tous les cinq ans afin d’en examiner le fonctionnement.

  • Le nouveau cabinet ministériel israélien

    Le nouveau cabinet ministériel israélien : un aréopage de racistes et d’extrémistes !

    Les nouveaux ministres israéliens ont pris leurs fonctions dimanche passé et ce, après que le 34ème gouvernement du pays ait été assermenté tard dans la journée du jeudi. Il s’agit d’un gouvernement composé d’extrémistes qui soutiennent la colonisation et les crimes de guerre tout en exprimant ouvertement la propagande raciste et l’incitation à la haine contre les Palestiniens.

    Qui sont les membres du gouvernement Netanyahu et quelles sont leurs postions ?

    Benjamin Netanyahu, Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères :

    « Jérusalem est indivisible et nous ne ferons jamais de concessions. Nous ne nous retirerons jamais de notre terre. »

    Naftali Bennett, Ministre de l’Education, de Jérusalem et des Affaires de la Diaspora :

    « Il n’y aura pas d’état Palestinien au sein de la petite terre d’Israël. »

    Moshe Ya’alon, Ministre de la Défense :

    « Les caractéristiques de la menace palestinienne sont comme celles du cancer. »

    Yuval Steinitz, Ministre de l’Infrastructure Nationale, de l’Energie et de l’Eau :

    « Nous n’accepterons pas la division de Jérusalem ni l’abandon de la Vallée du Jourdain. »

    Ayelet Shaked, Ministre de la Justice :

    « Lorsque votre mari le pilote est aux commandes de son avion, souhaiteriez-vous qu’il bombarde violemment les Arabes ? (Rires) « Oui. »

    Silvan Shalom, Ministre de l’Intérieur :

    « Nous sommes tous contre l’établissement d’un état Palestinien, cela ne fait aucun doute. »

    Moshe Kahlon, Ministre des Finances :

    « Nous devons annexer tous les territoires le jour même. » (Ce fut sa réponse lorsqu’on lui a demandé son avis sur ce que ferait Israël si les Palestiniens déclaraient unilatéralement leur indépendance).

    Uri Ariel, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural :

    « Je pense que dans cinq ans, il y aura 550 000 voire 600 000 Juifs en Judée- Samarie [la Cisjordanie], plutôt que les 400 000 actuels. »

    Zeev Elkin, Ministre de l’Immigration et de l’Absorption, et des Affaires Stratégiques :

    « Il n’y a pas de place pour un état Palestinien, ni sur les frontières temporaires ni dans n’importe quelle autre configuration. »

    Ofir Akunis, Ministre sans portefeuille :

    « Je m’oppose fermement à l’établissement d’un état Palestinien là où notre nation est née. »

    Danny Danon, Ministre de la Science, de la Technologie et de l’Espace :

    « Nous renforcerons les colonies en Judée-Samarie [la Cisjordanie]. »

    Yisrael Katz, Ministre des Transports, de la sécurité Routière et des Renseignements :

    « L’idée de l’établissement d’un état Palestinien est inacceptable et je m’y oppose en raison, principalement, de nos droits sur cette terre. »

    Gila Gamliel, Ministre de l’Egalité des Sexes, des Minorités et des Séniors :

    « Je refuse qu’on utilise le mot « occupation »…La Bande de Gaza peut se rattacher à l’Égypte et la Jordanie peut annexer quelques Palestiniens. Ils ont le choix entre plusieurs pays. »

    Benny Begin, Ministre sans portefeuille :

    « Si la solution à deux états est l’unique solution, alors il n’y a pas de solution. »

    Haim Katz, Ministre du Bien-Etre et des Services Sociaux :

    « La conclusion est on ne peut plus Claire : non à l’établissement d’un état Palestinien car ce sera un état terroriste à la périphérie de Tel Aviv. »

    Yariv Levin, Ministre du Tourisme et de la Sécurité Publique :

    « Une loi Israélienne claire prouvera que nous sommes un état Juif. »

    Miri Regev, Ministre de la Culture et des Sports, Ministre du Renseignement :

    « La Terre d’Israël appartient au peuple Juif, et pas seulement aux Juifs qui vivent sur cette terre. »

    Eli Ben-Dahan, vice-ministre de la Défense :

    « Les Palestiniens sont des animaux, pas des êtres humains. »

    À la lumière de toutes ces déclarations, les alliés d’Israël, notamment l’Union Européenne, continueront-ils d’agir comme si de rien n’était ?

    Pour rappel, lorsque l’extrême droite autrichienne représentée par le Parti de la Liberté était arrivé second lors des élections de 1999, les états membres de l’Union Européenne avaient imposé des sanctions diplomatiques qui ont été levées en septembre 2000. Actuellement, plus de 30 pays soumis à plusieurs types de sanctions ou de « mesures restrictives » sont inscrits sur la liste de l’Union Européenne.

    Récemment, d’anciens politiciens et diplomates Européens ont exhorté une réévaluation urgente de la politique européenne, en insistant sur le fait de tenir Israël pour responsable de la colonisation de la terre Palestinienne. En Avril, 16 ministres européens des Affaires étrangères ont appelé à une introduction généralisée à travers toute l’Union Européenne de directives concernant l’étiquetage correct et exact des produits en provenance des colonies israéliennes, ainsi que des « mesures plus sévères » supplémentaires. En janvier, 63 membres du Parlement européen ont exprimé leur soutien à la suspension de l’Accord d’Association entre l’UE et Israël.

    Les Palestiniens et plusieurs groupes de la société civile en Europe ont, pendant un certain temps, appelé à l’application de ces mesures et bien d’autres similaires. Aujourd’hui, la question qui se pose est la suivante : avec un gouvernement Israélien qui rejette effrontément les normes internationales et les droits des Palestiniens, va-t-on enfin assister à une prise de décision et d’action radicale et significative de la part de Bruxelles pour en finir avec sa complicité avec l’apartheid Israélien ?