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Ce qu’il fallait gober cette semaine

 

 
     

 

CQFG. Chaque semaine, ce peuple infantilisé qu’on appelle « les Français » doit avaler sa soupe, servie à la louche, dans l’écuelle du chien, au Kärcher, en pleine gueule et même en perfusion (certains ne s’en rendent même plus compte), par les médias complaisants qui relayent la parole dominante. Certains aiment ça, d’autres font semblant d’avaler, seule une minorité recrache.

 

Festival de Cannes : Israël, twelve points

 

Classe de pauvres du 93 invitée à Cannes. On attend toujours le lobby du cinéma dans un lycée du 93.

 

Comme prévu, l’innommable a été nommé : Grand prix du jury pour Le Fils de Saul. Moins regardé que le concours Eurovision de la chanson, le concours cannois du sionéma rassemble la crème des films bien-pensants du monde. Le gratin du siobiz s’y retrouve dans une ambiance de fête et de commerce. Pas convié à la noce (à part cette classe coloured de 1ère du 9-3), le peuple regarde ailleurs, et les standing ovations grotesques que l’équipe violemment vulgaire du Grand Journal s’octroie, n’y changent rien. Les 20 millions d’euros de budget (CNC et Région) du raout et les six millions (simillon, simillon !) de Canal+ ont changé cet hymne au 7ème art en dégueulis bling-bling, qui pourrait un jour se transformer en blang-blang. La France produisant parallèlement des tonnes de frères Kouachi. Faudrait pas que ces deux mondes se rencontrent…

 

Satellites déstabilisateurs

 

Les pétards de l’oncle Kim

 

L’Armée islamique est à l’Arabie saoudite ce que la Corée du Nord est à la Chine : le pendant militaire de la vitrine légale. En finançant de la main gauche un pitbull qui mord tout de qui bouge, et en jouant les juges de paix de la main droite, l’Arabie est entrée de force dans la cour des grands de la diplomatie mondiale. La Corée, comme chacun sait, vend de la technologie nucléaire aux pays non alignés sur l’axe américano-israélien. La Corée rouge, toute seule, n’est rien. C’est le petit teigneux avec le grand costaud derrière, qu’on a tous connus dans la cour de récré. Intouchable. Et aussi teigneux qu’il est intouchable. Corée du Nord et grande sœur Chine Populaire, il s’agit en réalité d’un même corps, en deux parties apparemment distinctes. Comme ce quarteron de conseillers de l’Assemblée de Corse qui jouent à la démocratie la journée, et aux pétards la nuit (bleue). La politique, comme les rapports humains, a besoin d’un vernis moral sur ses tuyauteries coupables.

 

Question de géoterrorisme à 100 000 euros

 

Paris Match remercie les frères Kouachi

 

Comment les services israéliens (Mossad, Aman, Lakam), dont l’un des objectifs est de développer le sentiment antimusulman dans les pays occidentaux, arrivent-ils à provoquer de réels attentats antijuifs et/ou antichrétiens, qui partent effectivement d’une réelle mouvance islamiste ? Comment contrôler des microcellules constituées de désespérés plus ou moins suicidaires ? C’est justement la structure éclatée de la « mouvance » (comme le terme est bien choisi) qui facilite la création de cellules factices détournées de leurs objectifs « naturels » par le haut.

Dans American Tabloïd, James Ellroy, qui a les moyens de se payer des enquêteurs dans le monde entier pour remonter de l’info non conforme (qu’il cimente par du roman), explique comment la CIA formait dans les années 60 des unités dormantes de tueurs anticommunistes… totalement inconscients de la programmation subie. Ils prenaient leur officier traitant pour un « ami », qui aiguisait leur haine anti-Rouges et leur fournissait peu à peu la logistique nécessaire, oubliant évidemment le plan de sortie. En général, le tueur était éliminé après usage, et son dossier, qui sortait opportunément dans un journal bien choisi, plaidait lourdement contre lui.

Un drôle d’air de déjà-vu, n’est-ce pas ? Toute la difficulté consistait à « vendre » la légende du tueur isolé ou du terroriste à moitié fou à la presse, qui peut légitimement se demander : « Si on connaissait son pedigree, pourquoi l’avoir laissé libre d’agir ? » Plaider alors le manque de budget des services (d’une pierre deux coups, puisque une augmentation du budget Sécurité est en général votée dans la foulée), ou le trop rigoureux cloisonnement entre les différents services (qui se concurrencent parfois les uns les autres), pourtant obligatoire pour des raisons de… cloisonnement ! Une totale intoxication, mais bien construite.

Il suffit donc, pour un service mal intentionné, de cibler un révolté (voir l’histoire de Coulibaly, qui assiste à la mort de son comparse après un braquage foireux, ou des frères Kouachi, à l’enfance massacrée, quand on ne les recrute pas directement en prison, pour infiltrer les filières antioccidentales), de le mettre en contact avec une fausse tête de réseau complice (le Mossad rémunère depuis toujours des insiders arabes dans toutes les organisations, sauf peut-être au Hezbollah, ce qui explique la longévité et le dynamisme de cette organisation antisioniste par rapport au Fatah ou à l’OLP), et de lui laisser commettre un véritable attentat.

« Le voyage sans issue de deux paumés », titrait le 11 janvier 2015, quatre jours seulement après le massacre de Charlie Hebdo, l’hebdomadaire Paris Match. En sortant une enquête fouillée sur les frères Kouachi, qui avait démarré en… 2005. No comment.

 

« Al-Qaïda annonce la mort de celui qui a revendiqué 
l’attaque de Charlie Hebdo »

 

« Nasser Ben Ali Al-Anassi » « serait » « mort »

 

Le gros titre du Parisien, organe quasi-officiel et (donc) en déficit du ministère de l’Intérieur, se prolonge ainsi :

« Nasser Al-Ansi a été tué par un drone américain au Yémen, a annoncé jeudi Al-Qaïda dans la péninsule arabique. L’homme avait revendiqué au nom du groupe extrémiste l’attaque contre Charlie Hebdo. »

Ça, c’est le gros éclat d’os (on ne parle même pas de lard) qu’il faut avaler tout cru cette semaine, en plus du brouet habituel. Le commanditaire finit toujours par être éliminé juste avant que les journalistes ne s’intéressent vraiment à lui… pour ceux qui suivent les pistes officielles, semées de petits cailloux blancs gros comme des parpaings. Il est lourd, le scénario gouvernemental !

 

Nous sommes tous des survivants de la shoah 

 

Survivant des camps, Bernard-Henri récupère lentement

 

Survivant de la shoah, avec sa rémunération croissante, est bien un métier d’avenir. Le seul problème, la nébulosité du périmètre de définition. Apparemment, quelques petits malins se glissent au milieu des vrais survivants, qui disparaissent chaque année comme les Poilus de 14. Question : les enfants et petits-enfants peuvent-ils bénéficier du statut de survivants ? Faire des procès à la SNCF ? Quelle que soit la réponse, faudra-t-il indemniser ad vitam aeternam ces descendants devenus par magie des « survivants » ? Hérite-t-on de la survie, et de tous ses avantages ? Et l’esclavage, les déportations brutales du commerce triangulaire, on tire un trait dessus ? Y a–t-il prescription ? Si oui, qui décide de cette prescription ? Finkielkraut a beau dire que la Traite et la Shoah ne sont pas comparables, on ne voit pas tellement de différence entre le travail forcé doublé de l’élimination des « inutiles » (faibles, malades, femmes enceintes par-dessus bord), pour les Africains aux Amériques, et le travail forcé doublé de l’élimination des inutiles pour les juifs à l’Est. Il n’y a pas de spécificité, il n’y a pas deux justices, ou la justice pour les uns, et rien pour les autres. Soutenir ça, c’est mal barrer la barque humaine.

 

Pogba sur le marché aux esclaves

 

Paul arrive en Espagne

 

Paul Pogba, la dernière pépite française qui joue à la Juventus de Turin, met le feu au marché des transferts. Annoncé au PSG, puis à Manchester (United), Barcelone, et enfin Madrid (Real), les propositions oscillent entre 80 et 100 millions d’euros ! En plus, le jeune joueur de 22 ans réclame un salaire triplé par rapport à l’Italie, pour atteindre 15 millions d’euros par an. Se vendre au plus offrant, ça a un nom, dans la société civile. Pourquoi ne pas aller en Arabie saoudite ? Aujourd’hui, le foot est faussé parce que le facteur financier prime sur le facteur sportif. Il reste à boycotter les fausses équipes, pour ne regarder que les équipes à ossature régionale ou nationale. On pourrait d’ailleurs faire pareil pour nos animateurs médiatiques.

 

Facteur financier secondaire

 

Fallait pas l’inviter

 

Patrick Cohen (après Jacques Attali) invité de Thomas Hugues dans Médias, le mag. Patrick, cet inconnu. Invité partout et tout le temps, pour en plus faire la gueule à ses intervieweurs. Pourquoi ne pas changer un peu, et inviter le générateur d’idées politiques Alain Soral ? L’émission du dimanche midi ferait un énorme score, bien au-delà des 600 000 téléspectateurs assoupis par le ronron idéologique (tout le monde est toujours d’accord avec tout le monde sur le plateau). Il y a donc un facteur supérieur au facteur financier, à la télé : le facteur politique. Cela explique la chute libre des audiences et des revenus globaux de cet ex-média de masse. Les petites chaînes crèvent les unes après les autres (la pub se déporte vers le Net), et les grandes chaînes se battent dans un marigot en peau de chagrin. À l’instar du Monde ou de Libé, le groupe France Télévisions ne pourrait pas vivre une seconde en milieu non subventionné. Quant au groupe TF1, il étrangle lentement ses budgets. Compressions de budget et de personnel, génération des 15-25 qui s’en détourne, la propagande a du souci à se faire.

 

« Ils n’auront pas mon suicide »

 

BHL raccompagne Christiane Taubira, qui a décidé de changer de sexe

 

Après avoir scié la France en deux, Taubira se victimise. Déjà mal aimée, non parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est l’obligée de Pierre Bergé, la ministre qui veut démissionner tous les deux jours indispose réellement le pays. On lui doit le mariage gay, dont tout le monde se fout, même les gays, mais on lui doit surtout la GPA, bébé planqué dans le tiroir du mariage. Ce coup de vice, couvert par son aura de femme noire indépendantiste de gauche, est une véritable ignominie. Et ça se dit défenseuse des droits des plus faibles, en France et dans le monde ! Alors que sa loi pourrie va permettre d’externaliser les ventres des riches homosexuels occidentaux (qui se marieront pour la forme), sans compter les pédophiles, qui auront un boulevard pour leurs saloperies. Rendre ça légal, et donc possible, est tout simplement criminel. Ici, personne ne veut que Taubira se suicide, juste qu’elle ouvre les yeux sur l’ignominie. Mais elle préfère jouer les victimes, ce qui, de la part d’une femme aussi intelligente, est la preuve d’un double jeu amoral. Vous voyez, on peut s’opposer à la femme de Chambre de Bergé sans être raciste !

 

Le monde a besoin de l’avis de Caroline Four

 

Éloge du blasphème ? Caro soutient Dieudonné !

 

Dans Le monde selon Caroline Fourest, diffusée sur France Culture le 11 mai 2015, Fourest défouraille sur les militaires français accusés de viols en Centrafrique :

« On doit regarder bien en face le comportement de ceux qui ont sali leur uniforme et l’image d’une France enfin protectrice et non colonisatrice. »

Comprendre par là que cette antiraciste de haut vol autorise les invasions armées en cas de motif humanitaire. C’est la doctrine Kouchner, qui sous couvert d’empathie humaniste légitime tout ce qui va dans le sens du néo-impérialisme américano-israélien. Caro ne déroge pas à la règle dominante et donne, bonne fille, un bon point à la force Sangaris. Doit-on s’attendre un jour à ce que Caroline accède au poste de ministre de la Défense ? Ou un trav au ministère de l’Économie ? Sincèrement, avec ces (faux) socialistes, tout est possible, tout.

 

François, larbin des Saoud

 

L’homme qui vend la France à l’étranger…

 

Combien vaut la politique extérieure de la France ? Quelques dizaines de Rafale, qu’on se le dise. Ce n’est même pas par amour de la France que les Arabes draguent Hollande, uniquement pour contrarier les Américains, qui misent désormais sur la puissance iranienne au Moyen-Orient pour mettre un terme au bordel ambiant. Un Iran qui représente aussi un sacré pactole. Les quelques millions d’habitants des pays de la péninsule arabique ne pesant pas lourd face au grand marché iranien en plein essor : 78 millions d’habitants aujourd’hui, 105 en 2050.

L’Iran, un pays qui cimente littéralement trois continents : les pieds dans le Golfe persique (face à l’Arabie saoudite), des frontières communes avec la poudrière de l’ex-URSS, à quelques encablures de la Géorgie et de la Russie méridionale, un frontal ombrageux avec un Pakistan instable, un Afghanistan volcanique, le Turkménistan et ses voisins musulmans qui inquiètent la Chine, une entrée sur la mer Caspienne, l’Azerbaïdjan, la Turquie presque européenne, l’Irak en feu, la Syrie en guerre… et depuis que l’Iran envoie ses troupes en Irak, la frontière israélienne, pardon, palestinienne, se rapproche. Question : les États-Unis vont-ils changer de gendarme dans le Golfe ?

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