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SWISSLEAKS• Trafiquants d'armes, hommes d'affaires corrompus... tous des clients d'HSBC
"HSBC cachait de grandes sommes d’argent pour des personnes qui étaient accusées de trafic de drogues, de corruption et de blanchiment d’argent", rapporte le Guardian. Le quotidien britannique, l'un des médias à avoir mené l’enquête sur le scandale autour de la filiale suisse de la banque britannique, explique que la banque leur a fourni des comptes, faisant fi de son obligation légale depuis 1998 à vérifier l’origine de l’argent de clients "à haut risque".
Rami Makhlouf, le cousin du président syrien et "l'homme le plus riche de la Syrie", figure parmi ce type de clients pour des soupçons de corruption. Il détenait un total d'au moins 15 millions de dollars (13 millions d'euros) répartis sur plusieurs comptes HSBC. Parmi les crimes dans lesquels sont impliqués d'autres clients, le journal note d'autres scandales de corruption, notamment en Afrique, un commerce de 'diamants de sang', le pillage d’Etats ex-soviétiques, une affaire de corruption de l’entreprise pétrolière de l’Etat malte, un trafic de drogues depuis la République dominicaine, et le dopage de cyclistes en Espagne
Brésil : des mamans de supporters pour assurer la sécurité dans les stades
Le Sport Club do Recife pense avoir trouvé la solution pour éviter les violences dans les tribunes : poster les mères de certains supporters afin de les surveiller.
Des "Mamans sécurité" font le tour du stade de Recife, au Brésil - Crédit : www.sportrecife.com.br
"Personne ne veut se battre devant une maman, surtout la sienne" : c'est de ce principe que sont partis les responsables du Sport Club do Recife (Brésil), qui cherchaient une solution pour éviter les violences des supporters dans les tribunes. Ils ont donc "employé les mères de plusieurs supporters comme "stadières" en espérant que cela en dissuade certains de se battre", rapporte The Guardian, qui cite le site du club.
Le Sport Club do Recife, champion de l'Etat du Nordeste en 2014 et vainqueur de la Coupe du Brésil l'année précédente, a formé une trentaine de mamans, qui ont suivi "le même programme que les agents de sécurité officiels dans les stades". Elles ont pris leur fonction le dimanche 8 février, lors du derby contre le Nautico, l'autre grand club de la ville (remporté par le Sport Club 1 à 0).
Patrouille de mamans en gilet fluo
L'idée est qu'elles "patrouillent autour du terrain avec un gilet fluo sur lequel sont inscrits les mots 'Segurança Mãe' ['Mamans sécurité']", note le Guardian, qui explique que "leur présence était mise en valeur sur les écrans géants du stade, avant et au cours du match, pour que les supporters en soient bien conscients".
La violence dans les stades est un problème récurrent au Brésil ; elle entraîne depuis quelque temps une baisse de la fréquentation des enceintes sportives. Régler ce problème est devenu une priorité pour l'ensemble des clubs.
Dieudonné vient enfin de remporter une victoire amplement méritée. Quant à notre Premier ministre, Manuel Valls, il aura, en ce 6 février 2015, connu l’humiliation de sa vie.
Notre bon socialiste en est, pour le moment, rose de confusion et ne pipe mot de sa mésaventure. Il est vrai qu’il lui reste l’éternité pour se refaire. Car il est « éternel ». Du moins s’en est-il vanté le 17 juin 2011 sur Radio Judaica lorsqu’il a lancé :
« Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël. »
C’est en ces termes qu’un républicain (sic) attaché aux valeurs laïques (sic) s’est proclamé éternel et a protesté de son attachement à une entité politique de nature confessionnelle.
Vers le 10 janvier 2015, tirant le bilan de l’année 2014 tout au long de laquelle il avait sans répit combattu Dieudonné, Manuel Valls avait osé dire :
« Il y a un an, face à Dieudonné, je me suis senti un peu seul. »
En réalité, il avait eu tout un monde à ses côtés. Le président de la République l’avait personnellement soutenu, avec ses ministres. Le Parlement lui avait apporté son soutien. S’étaient joints à l’hallali qu’il avait sonné contre Dieudonné tous les médias vivant aux dépens du contribuable ainsi que le ban et l’arrière-ban de l’Établissement. En tête et menant la curée, les plus puissantes ligues de vertu, à commencer par le CRIF et la LICRA, se signalaient par leur fièvre de châtier notre génie comique au nom même, bien entendu, de la liberté d’expression. Les grandes « démocraties » du monde occidental y allaient, elles aussi, de leur condamnation du pelé, du galeux, du nègre marron Dieudonné M’bala M’bala.
Dans la matinée du 6 février 2015, en ce soixante-dixième anniversaire de l’assassinat judiciaire de Robert Brasillach, nous pouvions craindre d’assister, avec l’élimination de Dieudonné par le Conseil d’État, à l’une de ces « exécutions » dont nos justiciers ont la nostalgie depuis les belles heures de l’Épuration. Accablé de plus de quatre-vingt procédures judiciaires, notre plus grand auteur et acteur comique de France allait vraisemblablement échouer dans son ultime tentative auprès des juges pour obtenir le droit d’exercer sa vocation et d’assurer son gagne-pain. Son métier est l’un des plus difficiles qui soient au monde : faire rire et, circonstance aggravante, le faire aux dépens des puissants de ce monde. Titre de son spectacle : La Bête immonde. Cette bête parfaitement immonde n’était autre que lui-même. Sans nulle vanité. Il l’avait annoncé urbi et orbi et sur tous les tons.
Coulibaly, ce « nègre » qui, à ce moment-là, défrayait la chronique par ses crimes, c’était un peu lui. Aussi Dieudonné avait-il dit : « Je me sens Coulibaly » et non pas : « Je suis Coulibaly. » Il s’était senti pourchassé comme une « bête immonde », à deux doigts de connaître un sort fatal. Et puis, pour commencer, il s’était aussi « senti » « Charlie » : comme les auteurs assassinés de Charlie Hebdo ; à l’instar de ses confrères en rire et en satire, il entrevoyait la fin possible de sa carrière avec toutes les conséquences imaginables pour sa femme et ses enfants. A-t-il alors songé à Molière ? Sous les coups que lui portait la Cabale, l’auteur de Tartuffe ou l’imposteur avait un cœur, un cœur souffrant. Par moments, il lui arrivait de penser : « Comment puis-je inspirer tant de haine ? Comment mes ennemis, si riches et si influents, peuvent-ils pousser la méchanceté et l’hypocrisie à ce degré ? Dans un combat si inégal, quelles chances me reste-t-il de l’emporter ? Ne vais-je pas à ma perte ? »
La veille du 6 février, le maire socialiste de Cournon, un certain Bernard Pasciuto, avait annoncé sa décision d’interdire le spectacle que Dieudonné s’apprêtait à donner au Zénith local. Commençait alors une course contre la montre. Selon un article du journal La Montagne signé de Stéphane Barnoin (6 février 2015), « l’arrêté municipal d’interdiction visait trois passages du spectacle, décrits comme “antisémites” et “portant atteinte à la personne humaine” ». L’avocate de la commune de Cournon allait faire valoir devant le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand que ces passages étaient « de nature à alimenter une haine grandissante à l’égard de la communauté juive ». Laissons ici la parole au journaliste de La Montagne :
Réponse du tribunal quatre heures plus tard : ces extraits sont “particulièrement regrettables”, mais ils “ne représentent que quelques courts instants et ne peuvent être regardés comme caractérisant pour l’essentiel le contenu de ce spectacle”. Autre motif central invoqué par Bernard Pasciuto, l’édile socialiste, pour justifier l’interdiction de la prestation : le risque de trouble important à l’ordre public. “Chimérique et illusoire”, avait rétorqué Me Jacques Verdier [l’avocat de Dieudonné]. “Disproportionné et infondé”, avait surenchéri Me Joly, l’autre avocate de Dieudonné […]. Là encore, la voix de la défense a été entendue par le tribunal. […] Conclusion cinglante du magistrat : “Le maire de Cournon a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression et à la liberté de réunion.” »
Le maire socialiste, se rappelant alors le précédent créé en 2014 par Bernard Stirn, arrière-petit-neveu d’Alfred Dreyfus et conseiller d’État, dépose une requête à Paris auprès du Conseil d’État en espérant que celle-ci sera examinée par un magistrat aussi complaisant que l’avait été B. Stirn. Surprise ! Nicolas Boulouis, juge des référés au Conseil d’État, confirme le jugement de Clermont-Ferrand. Sa décision, prise à Paris, tombe à 18h. Or le spectacle est prévu pour commencer à 20h, près de Clermont-Ferrand.
Vers 19h15, nous parvenons, mes amis et moi, au Zénith. Nous apprenons avec soulagement que le spectacle est autorisé et qu’il commencera à l’heure prévue. Nous pénétrons dans une vaste salle à demi pleine de spectateurs. Dieudonné va-t-il jouer devant une audience aussi réduite, lui qui ne connaît que des salles bondées de spectateurs enthousiastes ? Apparemment, ce soir-là, beaucoup ont peut-être renoncé à venir, estimant que le spectacle serait interdit ou que le Conseil d’État rendrait trop tard sa décision. Ce que certains savent, c’est que Manuel Valls a été vu, dans la journée, sortant… du Conseil d’État ! Si la nouvelle se confirmait, les avocats de Dieudonné seraient en droit de porter plainte contre une telle intrusion du pouvoir exécutif dans ce haut-lieu du pouvoir judiciaire.
À 20h précises, le spectacle commence. La salle est maintenant comble. La « bête immonde » fait irruption dans l’arène. Mille cinq cents personnes sont émues comme jamais par l’héroïsme d’un prodige de la scène qui, au terme d’une pleine année d’incessants combats et à la fin d’une journée exténuante, a trouvé la force de tenir parole et de venir « jouer la comédie ». Si jamais le Conseil d’État avait confirmé l’interdiction tant redoutée, Dieudonné aurait probablement été contraint de quitter la scène, du moins en France. Aurait-il pu continuer de jouer, tout près de la place de la Bastille, au Théâtre de la Main d’Or ? J’en doute. Les propriétaires des lieux, des Israéliens, auraient eu beau jeu de se voir confirmer par une quelconque instance judiciaire le droit de l’expulser.
Après le spectacle, le plus souvent hilarant et quelquefois poignant, je rends visite à Dieudonné dans sa loge ; Mérée Drante m’accompagne ainsi que Dimitri. Champagne ! Notre héros nous le confirme : la date du 6 février 2015 restera dans les annales de sa geste comme celle d’un nouvel envol de Dieudonné vers toujours plus d’audace et d’énergie en faveur de la liberté et contre la censure (à ce titre, je recommande, de Maître Zohra Mahi, Dieudonné, La Parole est à la défense, Collection dirigée par Alain Soral, Kontre Kulture, 2014, 149 p., 13 €).
La presse qui se qualifie de « grande » en est quitte pour prendre le deuil, sans ostentation et en silence.
Robert Faurisson
NB du 9 février 2015 : Rien de plaisant et de significatif comme la discrétion de notre « grande » presse quant à la décision rendue en faveur de Dieudonné par le juge des référés en Conseil d’État. Pour sa part, le journal La Montagne a eu l’honnêteté de consacrer deux articles aux péripéties de l’affaire et à sa conclusion : d’abord, celui, susmentionné, du 6 février ; surtitré « Puy-de-Dôme : Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a tranché hier », il est titré : « Portes ouvertes pour Dieudonné » ; puis, celui du 7 février ; surtitré « Dieudonné : Son spectacle au Zénith autorisé par le Conseil d’État », il est titré : « Contraint à la version allégée. » Dans ce dernier article, deux passages retiennent l’attention :
1) « Par ailleurs, les avocats de Dieudonné ont rappelé que le spectacle prévu à Cournon était une “version light”, c’est-à-dire expurgée des propos qualifiés de “regrettables”, à savoir les mots : juif, Shoah, camp de concentration, Auschwitz-Birkenau et même ananas » ;
2) « Dieudonné, une fois sur scène, s’est largement installé dans le rôle de victime, affichant sans subtilité son mépris pour le maire de Cournon ou le Conseil d’État. Il a pris soin de ne pas respecter les réserves sémantiques pourtant avancées par ses avocats. »
Chercheurs de vérité contre chasseurs de conspirationnistes : la guerre est déclarée
Bientôt une association "SOS Complotisme" et le badge "Touche pas à ma version officielle"? Depuis l'attentat de Charlie Hebdo, une mouvance politico-médiatique, alignée sur le tandem Hollande-Valls, a intensifié sa traque des citoyens doutant de la parole d'État.
Le 10.02.2015 à 15h10
D'abord, ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez.
Mohandas Karamchand Gandhi
Pas de quartier.
Au lendemain des évènements du 11 septembre 2001, une conflit de basse intensité traversait la société française : d'un côté, des citoyens connectés à Internet et férus d'informations passées sous silence par la presse traditionnelle de l'Hexagone; de l'autre, une poignée de personnalités (intellectuels, journalistes, militants politiques) agacées par cette lame de fond et rassemblées autour de la conceptualisation d'un terme creux qui rentrera finalement dans le Larousse en 2014 : "conspirationniste".
Se dit de quelqu'un qui se persuade et veut persuader autrui que les détenteurs du pouvoir (politique ou autre) pratiquent la conspiration du silence pour cacher des vérités ou contrôler les consciences.
Le premier à avoir tenté d'importer une telle expresssion (conspiracy theorist) apparue aux États-Unis (dans les années qui ont suivi l'assassinat de Kennedy) fut le journaliste indépendant Guillaume Dasquié, détracteur en chef de Thierry Meyssan.
Son argument : ceux qui doutent de la version officielle du 11-Septembre, à l'instar de Meyssan, sont fondamentalement stupides et incultes, voire crypto-antisémites.
Dix ans plus tard, Le Monde s'inquiétera, à son tour, de la montée de ce phénomène -le rejet de plus en plus croissant de la narration politico-médiatique des faits majeurs d'actualité- en relayant les conclusions d'une étude réalisée par un think-tank britannique et financée par le milliardaire américain George Soros.
Extraits croustillants du papier :
Pour la moitié des Français, "ce n'est pas le gouvernement qui gouverne" car "on ne sait pas en réalité qui tire les ficelles". Vieilles histoires que celles des théories des complots en tout genre qui fleurissent, puis vont et viennent au gré et de l'actualité et des moyens de communication.
Toute tendance politique confondue, les trois quarts des sondés estiment que c'est la finance internationale qui dirige le monde.Un monde qui serait également aux mains des médias– un énoncé auquel adhérent près de 45 % des sondés – et de pays étrangers en mal de domination – pour 44 % d'entre eux. Viennent ensuite la conspiration ourdie par des "groupes secrets tels que les francs-maçons" (27 % d'approbation) et "certains groupes religieux" (20 %).
Le journal de référence passe sous silence que cet organisme anglais -dénomméCounterpoint- n'est pas exactement un laboratoire indépendant de recherche universitaire. Sa directrice, Catherine Fieschi, est administratrice au sein d'un influent lobby ultra-sioniste de Grande-Bretagne : The Institute for Jewish Policy Research.
C'est d'ailleurs la caractéristique principale de la nébuleuse anti-complotiste : son engagement pro-israélien. Illustration (billet publié le 23 septembre par Panamza) :
SIONISME ET "ANTI-CONSPIRATIONNISME" : LES 2 FACES DE LA MÊME MÉDAILLE.
ILLUSTRATION DU JOUR AVEC RUDY REICHSTADT.
Disciple de l'ultra-sioniste Pierre-André Taguieff {http://panamza.com/xq} et proche de l'islamophobe Caroline Fourest {http://panamza.com/9700}, Rudy Reichstadt {http://panamza.com/xr}, animateur de Conspiracy Watch (un site dédié à la diabolisation de toute personne ou institution remettant en cause les versions officielles issues du champ atlanto-sioniste), a participé, le weekend dernier, aux Universités d'automne de l'Union des étudiants juifs de France {http://panamza.com/aju}.
Dans la lignée de son confrère Patrick Klugman {http://panamza.com/4214}, l'avocat Sacha Reingewirtz, président de l'UEJF, est un militant communautariste et sioniste qui se réjouit de l'accroissement de l'immigration juive en Israël comme ce fut encore le cas lors d'une récente interview réalisée par un complaisant Eric Brunet de RMC {http://panamza.com/ajt}.
Rappel : Rudy Reichstadt, fonctionnaire de la Ville de Paris, est également membre de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) de la Fondation Jean-Jaurès {http://panamza.com/xy}. Ce think-tank, dirigé par Gilles Finchelstein (un ex-conseiller de DSK, Fouks et Cahuzac), est essentiellement subventionné par l'État {http://panamza.com/xv}. L'ORAP est piloté par le chercheur Jean-Yves Camus, un intervenant régulier du CRIF {http://panamza.com/xw} qui a présenté -lors d'une réunion organisée par un centre communautaire juif- le monde arabo-musulman comme une aire culturelle globalement "antisémite", "complotiste" et "négationniste"{http://panamza.com/xx}.
Le monde est petit : Jean-Yves Camus est également un chroniqueur de Charlie Hebdo (l'homme au pull vert dans l'image ci-dessous, venu sur la scène de l'attentat).
Son papier était d'ailleurs le premier article à découvrir (en page 4) dans le journal paru après l'attentat. Son titre? "Les charognards du complot". L'objet de sa diatribe : la diabolisation des citoyens préoccupés par les zones d'ombre de l'attentat et tous rassemblés sous le vocable délicat de "négationnistes" de "la gauche radicale, de l'ultradroite antisémite et de la sous-culture islamogauchiste".
Mieux encore : Camus veut faire pénaliser financièrement quiconque doutera publiquement (via les réseaux sociaux) de tel ou tel récit délivré par les autorités et docilement relayé sans sourciller par les médias de masse. Extrait d'un article de Libération (journal racheté par le militant "sioniste" autoproclaméPatrick Drahi) :
Autre exemple emblématique d'un Torquemada de l'anti-complotisme qui recouvre, plus profondément, la traque du moindre opposant déclaré au régime d'apartheid de Tel Aviv : Frédéric Haziza.
Évidemment, tous les chasseurs de complotistes ne sont pas nécessairement, à l'instar de Camus et Haziza, des amis zélés du Crif ou des chantres sincères d'Israël.
Le complotisme est LE fléau de nos démocraties européennes.
Les autres acteurs de cette mouvance -tacitement adoubée par François Hollande (notamment lors de son dernier discours au mémorial de la Shoah) etsoutenue par le gouvernement Valls- se caractérisent davantage par leur serviabilité envers l'idéologie atlanto-sioniste promulguée par l'appareil d'Etat.
Prenez l'exemple de Martin Boudot, journaliste de l'agence Premières Lignes et nouveau venu dans le club des détracteurs de Panamza.
Le jeune homme a saisi l'opportunité d'un article qui comportait deux erreurs mineures -et dans lequel il était pointé du doigt comme le vidéaste à l'origine d'un document retouché dans l'affaire Charlie Hebdo- pour adopter la posture victimaire d'un homme traqué par d'odieux "complotistes" qui "vendent leur salade".
Dans son droit de réponse, le reporter dément évidemment toute falsification de sa vidéo, prétendument "compressée par mail". Un argument qui n'a pas convaincu de nombreux lecteurs du site, férus de vidéo et d'informatique, qui ont jugé absurde et fallacieuse une telle explication.
Inutile, par ailleurs, de rechercher une quelconque connexion sioniste dans l'entourage de Martin Boudot: l'homme répond davantage au profil-type de la nouvelle génération de journalistes issus des principales écoles labellisées du pays. Par conformisme intellectuel, d'une part, et par souci de carrière, d'autre part, la vaste majorité d'entre eux a déjà intériorisé -sans rechigner- la crainte d'être taxé de "complotiste" en cas d'interrogation publiquement formulée à propos de telle ou telle version officielle.
Il ne s'agit pas là d'une hypothèse théorique mais d'une observation pratique : en 2009, l'auteur de ces lignes, étudiant au Centre de formation des journalistes, avait pu constater l'incroyable zèle unanime avec lequel une trentaine d'élèves avaient réalisé un dossier sur le 11-Septembre parfaitement aligné sur la narration délivrée par l'Administration Bush. Les rares qui exprimaient une remarque -en privé- sur telle anomalie relative aux délits d'initiés ou à l'arrestation d'agents du Mossad le faisaient presque en catimini, à voix basse et dans les couloirs de l'établissement. Christophe Deloire -alors directeur du CFJ, aujourd'hui patron de Reporters sans frontières et auteur d'un ouvrage islamophobe encensé par l'ex-Frontiste Bruno Mégret- avait fait appel à son ami pour diriger cette pseudo-enquête collective publiée par Rue89 et fustigée aussitôt par la quasi-totalité des commentateurs du site : un certain Guillaume Dasquié, démasqué plus tard comme collaborateur de l'espionnage français.
Soulignons cependant le bon sens tactique de Boudot et de ses camarades : l'homme travaille indirectement pour France 2, la chaîne dépendante des deniers de l'État (via le ministère de la Culture et de la Communication, actuellement dirigée par la Bilderberg Fleur Pellerin).
Rappel : en 2002, le CSA avait tancé les dirigeants de France 2 pour un motif digne des pays totalitaires.
Le Conseil a adressé un courrier au président de France Télévision au sujet de l'émission Tout le monde en parle, diffusée le 16 mars 2002 sur France 2 : Thierry Ardisson y avait en effet reçu M. Thierry Meyssan pour son livre 11 septembre 2001 – L'effroyable imposture et avait repris à son compte, sans la moindre distance critique ni précaution de langage, la propagation d'informations à l'évidence fausses, après avoir explicitement accordé à son auteur des labels de légitimité et de respectabilité.
Le Conseil a rappelé au président de France Télévision les termes du préambule du cahier des missions et des charges de la chaîne qui précisent notamment que " les sociétés nationales de programme ont vocation à constituer la référence en matière d'éthique " et ceux de l'article 2 qui disposent que " la société assure l'honnêteté, l'indépendance et le pluralisme de l'information ". Il lui a demandé de prendre des mesures pour que la vérité soit rétablie et que de tels dérapages ne se renouvellent pas.
C'est bien connu : hormis les diaboliques assertions de Meyssan, jamais, ô grand jamais, France 2 et ses homologues de la presse audiovisuelle n'ont diffusé des"informations à l'évidence fausses".
Désormais, quiconque exerçant la profession de journaliste dans le secteur audiovisuel -notamment public- ne doit plus se contenter d'éviter de promouvoir les nouveaux pestiférés que sont les complotistes. Il lui est vivement encouragé, comme l'a parfaitement compris Boudot, à s'inscrire dans la chasse -désormais encouragée par l'Élysée et Matignon- aux conspirationnistes en tentant, souvent maladroitement, de diaboliser la moindre remise en question de la parole d'État ou de la production médiatique institutionnelle.
Bonne nouvelle néanmoins pour tous les chercheurs de vérité, qu'ils soient simples citoyens désireux de décrypter l'actualité, militants associatifs engagés contre la désinformation ou journalistes non-issus du sérail : Internet demeure la voie.
Celle qu'aucune censure, aucun piratage informatique, aucun blocage administratif ne pourra abolir.
D'abord, ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez.
En Ukraine les États-Unis commenceront au printemps l’entraînement et l’armement de la Garde nationale : c’est ce que confirme officiellement le Commandement européen des États-Unis, en précisant que le programme entre dans l’initiative du Département d’État pour assister l’Ukraine à opérer sa « défense interne ».
Le financement, déjà autorisé par le Congrès, est fourni par un Fond spécial constitué par le Pentagone et par le Département d’État pour « fournir de l’entraînement et de l’équipement à des forces de sécurité étrangères », afin que « les pays partenaires puissent affronter des défis importants pour la sécurité nationale des États-Unis ».
La mission d’entraînement en Ukraine sert à « démontrer l’engagement USA pour la sécurité de la mer Noire et la valeur des forces étasuniennes déployées en positions avancées ». Les unités de la Garde nationale ukrainienne, comprenant selon des estimations approximatives 45 à 50 000 volontaires, seront entraînées par des instructeurs étasuniens dans le camp militaire de Yavoriv, proche de Lviv à environ 50 Km de la frontière polonaise. La Garde nationale, formée par le gouvernement de Kiev en mars 2014 avec un premier financement US de 19 millions de dollars, a incorporé les formations néo-nazies, déjà entraînées par des instructeurs OTAN pour le putsch de Kiev (comme le montre une documentation photo sur des militants néo-nazis entraînés en 2006 en Estonie) [1].
Les bataillons Donbass, Azov, Aidar, Dniepr-1, Dniepr-2 [2] et autres, qui constituent la force de choc de la Garde nationale, sont constitués de néo-nazis aussi bien ukrainiens que d’autres pays européens. Les atrocités qu’ils ont commises contre les civils de nationalité russe en Ukraine orientale sont amplement documentées par des vidéos et des témoignages (il suffit de chercher sur Google « atrocités des néo-nazis en Ukraine »). Mais, bien qu’Amnesty International ait accusé le gouvernement de Kiev d’être responsable des crimes de guerre commis par ces bataillons, les USA continuent à les soutenir, en leur fournissant même des blindés. Et ils les potentialisent maintenant avec le programme d’entraînement et d’armement. Celui-ci entre dans l’ « Opération fermeté atlantique », lancée par le Commandement européen des États-Unis pour « rassurer nos alliés, face à l’intervention russe en Ukraine, et comme moyen de dissuasion pour empêcher la Russie d’acquérir l’hégémonie régionale ».
Dans le cadre du déploiement croissant de forces US en Europe orientale, le Pentagone a envoyé « des experts militaires pour accroître la capacité défensive de l’Ukraine » et alloué 46 nouveaux millions de dollars pour lui fournir « des équipements militaires, dont des véhicules et des viseurs nocturnes ». Washington est ainsi déjà en train d’armer les forces de Kiev qui, même sans recevoir des armes lourdes des USA, peuvent se les procurer avec les millions de dollars mis à leur disposition. Alors que l’Allemagne, la France et l’Italie se disent favorables à une solution diplomatique et donc contraires à la fourniture d’armes à Kiev. Mais en même temps, au sommet de Bruxelles, elles s’engagent, avec la Grande-Bretagne, l’Espagne et la Pologne, à prendre à leur charge les plus grandes missions dans la formation de la « Force de pointe » de l’OTAN, dans la cadre de la « Force de riposte », portée de 13 000 à 30 000 hommes et dotée de six centres de commandement et contrôle en Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Bulgarie. Alors que les USA, en préparation du sommet de Minsk sur l’Ukraine (auquel volontairement ils ne participent pas), assurent par la bouche du secrétaire d’Etat qu’entre les alliés « il n’y a pas de divisions, nous sommes tous d’accord qu’il ne peut pas y avoir de solution militaire ».
Mais en même temps, en entraînant et armant les néo-nazis ukrainiens, les USA alimentent les flammes de la guerre au cœur de l’Europe.