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  • La vidéo que Manuel Valls tente de faire disparaître

     

    Par Hicham Hamza

    Censure. Depuis son accession au pouvoir, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls essaye d’étouffer le scoop d’Oumma dévoilant sa propre confession de son « lien éternel » avec « la communauté juive et Israël ». Retour sur les dessous d’une information embarrassante pour celui qui vise désormais Matignon et l’Élysée.

     

     

    Depuis quelques semaines, la rumeur parcourt les réseaux sociaux et les sites alternatifs : selon certains, Manuel Valls aurait lui-même demandé à Youtube et Dailymotion de retirer une vidéo, révélée en 2011 par Oumma, dans laquelle il affirma, entre autres paroles stupéfiantes, être « par sa femme, lié, de manière éternelle, à la communauté juive et à Israël ». Voici la vidéo en question, désormais remise en ligne.

     

     

    À l’origine de sa diffusion, Oumma apporte aujourd’hui des éléments inédits d’information au sujet du retrait attesté de cette vidéo.

    Rappel chronologique

    - 17/06/11 : candidat aux primaires socialistes, Manuel Valls est invité par Radio Judaïca Strasbourg dans le cadre d’une conférence-débat.

     

     

    - 20/06/11 : le site de la radio communautaire met en ligne un extrait de 4’41 intitulé « Coup de gueule de Manuel Valls à Radio Judaïca » et publié via son compte Dailymotion.

    - 29/09/11 : Oumma repère la vidéo et fait le buzz en publiant le premier articleconsacré à l’information principale contenue dans cette confession choc de Manuel Valls – son « lien éternel » avec « la communauté juive et Israël ». Nous avions alors souligné l’incongruité de la scène : un élu républicain – censé servir la France et le principe de laïcité – en train de déclamer, en raison de son lien conjugal, une préférence communautaire spécifique et une allégeance, formulée en des termes religieux, envers une nation étrangère pratiquant, de surcroît, une politique colonialiste. Le scoop devient rapidement viral : près de 100 000 visionnages cumulés sur le Net et plus de 3 400 partages de l’article sur Facebook (un chiffre rivalisant aisément avec les articles les plus partagés du site Lemonde.fr).

    - Automne 2011/hiver 2012 : l’information continue d’être abondamment relayée et commentée sur le web, notamment via les forums communautaires. Une curieuse exception est à signaler : le célèbre blog ultra-nationaliste Fdesouche – qui se targue de lutter contre le communautarisme, surtout quand celui-ci est musulman – a d’abord publié la vidéo avant de la retirer subitement et sans explication. Une capture d’écran du cache de Google fut réalisée pour attester de cette délicatesse inattendue de la part de la blogosphère identitaire envers Manuel Valls.

     

     

    En dépit du buzz, le plafond de verre médiatique n’est pas percé pour autant : l’ensemble des médias généralistes continuent d’ignorer le sujet.

    - 10/05/12 : l’auteur de ces lignes reçoit le message, envoyé depuis une adresse Hotmail, d’un certain Olivier Jelinek lui demandant de retirer la vidéo, pourtant contextualisée, de son propre compte Youtube. L’homme se présente comme le responsable du site web de Radio Judaïca Strasbourg. Bizarrement, le nom figurant dans la partie « expéditeur » du mail fait référence à Olivier Singer, et non Olivier Jelinek. Le mail est envoyé sept mois après la mise en ligne de notre vidéo – siglée Oumma.com – et quatre jours seulement après l’élection de François Hollande à la présidence de la République. C’est durant ces jours-ci qu’une rumeur prend de l’ampleur : le prochain ministre de l’Intérieur pourrait être Manuel Valls.

     

     

    - 17/05/12 : le journaliste Alain Gresh du Monde diplomatique fait une brève allusion aux propos de Manuel Valls à la fin de d’un billet publié sur son blog.

    - 30/05/12 : l’auteur de ces lignes reçoit un mail de Youtube lui indiquant que ses 2 vidéos (extrait court d’1’/intégral de 4’41) ont été supprimées de son propre compte à la suite d’une demande formulée par Patrick Cohen, président de Radio Judaïca, pour « atteinte aux droits d’auteur ». Si d’autres comptes Youtube ont connu le même sort à propos de cette vidéo, force est de constater que les représailles de la radio communautaire se sont exercées, non pas dans l’immédiat mais huit mois après notre mise en ligne et de manière particulièrement sélective : l’extrait d’une minute continue ainsi d’être disponible sur plusieurs autres comptes vidéo. Entre la date du mail de réclamation et celle du retrait opéré, Manuel Valls est devenu « le premier flic de France ». Faut-il y voir une corrélation ? Toujours est-il que la vidéo de Radio Judaïca est depuis passée, sur le compte Dailymotion du média strasbourgeois, en « mode privé », rendant également impossible son visionnage.

    - 08/11/12 : l’émission « Envoyé spécial » de France 2 consacre un sujet à l’encyclopédie en ligne Wikipédia. Les journalistes du service public y font état d’une information troublante : la mention relative à « son lien éternel » avec « la communauté juive et Israël » a disparu de la page consacrée à Manuel Valls. Prétexte invoqué selonPierre-Carl Langlais, co-administrateur du site : cette information serait « totalement anecdotique ». La question fait pourtant débat comme le révèlent les échanges entre les contributeurs du site.

     

     

    - 09/11/12 : le journaliste Daniel Schneidermann publie sur son site Arrêt sur imageset sur Rue89 un billet à propos de l’émission de France 2. Il s’interroge notamment sur le motif invoqué pour supprimer la déclaration de Valls : « En quoi la citation de Valls, ministre en exercice, sur Israël, est-elle plus “anecdotique” que celle de Georges Frêche sur Jean-Paul II ? »

    - 14/11/12 : la journaliste Aurore Gorius du site Arrêt sur images publie son enquête, très débattue parmi les internautes, à propos de la double suppression – sur Wikipedia et Youtube – des propos de Manuels Valls. Interrogé sur le motif de son intervention, Patrick Cohen accuse Oumma.com d’avoir « détourné notre vidéo » en y « apposant son nom et un commentaire prétendant que Manuel Valls faisait allégeance à une communauté étrangère ». Curieuse allégation : nul « détournement » ni prise d’otage ne s’est produit à propos de cette vidéo.

    À l’instar de nos confrères de la presse généraliste ou alternative, nous avons simplement relayé ce document, avant qu’il ne disparaisse – comme ce sera finalement le cas – et en prenant le soin d’en indiquer la provenance. Quant au fait d’« apposer son nom », c’est la pratique élémentaire quand un média, quel qu’il soit, est à l’origine d’une information exclusive ou passée inaperçue. Partisans du devoir d’informer l’opinion publique sur les dérives de nos élus, nous avons, en conséquence, apposé notre signature, contextualisé les faits et formulé en complément notre propre commentaire éditorial.

    Patrick Cohen affirma également à la journaliste qu’il n’a pas subi de pression pour faire retirer la vidéo tout en précisant être « en contact » avec le cabinet de Manuel Valls. Quant au motif du retrait de la vidéo de son propre site, il est savoureux : « Manuel Valls avait changé de statut entre-temps. Et cela me gênait car il répondait à une question du public qui accusait le PS d’être anti-juif. Il s’emporte un peu dans sa réponse. Mais dans la vidéo, on ne voit pas le contexte. » Avant de conclure : « Et ce n’était plus d’actualité depuis des mois. Un site doit être mis à jour. »

    Le même jour, sur son blog, Alain Gresh s’étonne du prétexte invoqué par Patrick Cohen au sujet des « droits d’auteur », ajoutant que « la censure est difficile sur Internet ». Une réalité numérique déjà conceptualisée dans ce que l’on nomme « l’effet Streisand » : en tentant de faire disparaitre du Net la photo de sa maison, Barbra Streisand avait décuplé sa diffusion. En outre, le recours à des sites étrangers de partage vidéo comme Rutube ou Metacafe permet d’ores et déjà de contourner toute tentative de censure hexagonale.

     

     

    - 27/11/12 : le journaliste du Monde diplomatique revient à nouveau sur les déclarations passées sous silence de l’homme de la place Beauvau. Dans un nouveaubillet, il affirme : « Lorsque l’on a un ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui peut proclamer que, par sa femme,il est “lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël”, nous pouvons nous inquiéter. Valls a tenté d’obtenir la suppression de cette citation, notamment dans sa biographie sur Wikipedia et en demandant à la radio de Strasbourg, sur laquelle il a proféré ces insanités, de les retirer au nom du droit d’auteur. Mais la censure ne peut rien contre Internet. »

    Quand Valls reprend le mensonge des « jumelles de Giscard »

    En ce 12 décembre 2012, la vidéo de Manuel Valls continue de susciter l’étonnement des nombreux internautes, jour après jour, qui la découvrent. Sur la forme, l’image contraste avec celle affichée dans la récente émission « Des paroles et des actes » de France 2. On y découvre un homme coléreux, vindicatif et un brin méprisant, notamment à l’encontre de Roland Dumas et de Valéry Giscard d’Estaing.

    Sur le fond, son dédain manifesté à propos de ces deux anciens responsables politiques est tout aussi révélateur que sa phrase, désormais célèbre, au sujet de la communauté juive et d’Israël. Sur la question israélo-palestinienne, Valls et Dumas – qualifié de « sale bonhomme » – représentent deux écoles de pensée radicalement opposées. Il en va de même sur la controverse du 11-Septembre : si Roland Dumas ne croit pas à la version officielle – comme il nous l’avait expliqué en 2010 – Manuel Valls, lui, considèreque tout sceptique sur le sujet est comparable à ceux qui « nient la Shoah ». Une attitude saluée par les membres de l’association « Europe-Israël » comme l’illustre leur montage vidéo.

     

     

    Quant à l’ancien président de la République, il permet à l’ex-candidat aux primaires socialistes de se joindre aux artisans d’une désinformation politico-communautaire qui perdure : selon Manuel Valls, Valéry Giscard d’Estaing se serait rendu coupable d’avoir « regardé Israël depuis la Jordanie avec des jumelles ». L’élu fait ici allusion à une photo de VGE, capturée par l’agence Gamma lors d’un périple moyen-oriental en mars 1980 et diffusée par Henri Hadjenberg, alors responsable du mouvement « Renouveau juif » et futur dirigeant du CRIF. Comme le démontra en 1992 la journaliste Josette Alia, il s’agissait d’une opération mensongère de propagande visant, en période pré-électorale, à diaboliser VGE, jugé trop pro-palestinien, au profit de son rival François Mitterrand.

    La chose est troublante : en juin 2011, soit trente ans plus tard, le futur responsable de la police nationale et du Renseignement intérieur faisait mine, pour séduire les électeurs strasbourgeois pro-israéliens, de croire qu’il s’agissait d’une authentique photo afin de pouvoir s’en indigner avec emphase.

     

     

    Oumma reviendra prochainement sur Manuel Valls en publiant un portrait spécial consacré à l’homme qui se rêve déjà président de la République. Nous reviendrons en détail sur ses connexions politiques, sécuritaires et communautaires, notamment à travers sa relation avec des personnages essentiels de « l’État profond » français telAlain Bauer. Enfin, nous tenterons d’expliquer pourquoi le ministre, loin d’être simplement un social-libéral clintonien, est davantage un néoconservateur à la française, de plus en plus dévoué à l’axe atlanto-sioniste et potentiellement menaçant pour la liberté d’information des citoyens.

     

    Quelques commentaires d'internautes...


    Personnellement je ne vois (ou plutôt revois) rien de bien nouveau....pour réussir une carrière politique en France,il faut être ouvertement acquis à la cause sioniste,ça n’a rien de nouveau,même si,je vous l’accorde s’est malheureusement la preuve que la pseudo-démocratie n’est qu’une sinistre illusion "humaniste" et que tout est manipulé en coulisse par cette communauté à qui il faut en permanence cirer les pompes crasseuses pour pouvoir accéder aux miettes qu’elle veut bien nous laisser.
    La communauté juive de France représentant 1% de la population devrais selon toute logique occuper 1% de la scène médiatico-politique....on voit bien la l’inversion des proportions....vu qu’elle l’occupent à 99% ^^ 
    A part ça,ces gens ont toujours été persécuté à tort au cours de l’histoire....la bonne blague....persécuté pour leur religion soit disant,rien à voir avec les agissements abjectes dont ils sont coupable,c’est l’art de présenter le bourreau en victime



     

    Vidéo disponible également ici, pour ceux qui comme moi n’ont pas réussi à la télécharger depuis Rutube : http://www.youtube.com/watch?v=2_ZF...

     

    De mon côté c’est bon, stockée chez moi et dupliquée sur des serveurs distants. Lien envoyé à des contacts qui vont eux aussi la télécharger.

     

    Valls grillé.

     

     

     

     

     

    Je vous l’avez dit. Celui là c’est le pire de tous, un vrai salaud de traitre vendu à l’américano-sionisme intégralement et sans aucune concession. N’oublions pas que les politiciens du futurs seront avertis concernant "les dangers" d’Internet car de plus en plus jeunes et conscients de la gestion très fine et rusée de leur image.

    Je n’ai qu’une question à poser à Vals : "Que t’as dis Rockefeller pauvre enflure ? Quels furent les consignes distillées et qu’est-ce qui nous pend au nez pour les années à venir". N’oublions pas que Vals fut convoqué à la Kommandantür Etats-Unienne et ça c’est pas bon du délire de parano vu qu’il le confirme aux gars de WAC Paris.

     

     

     

     

     

    "Valls avec Bachir"
    Il arrive que les masques tombent. Encore faut-il savoir ou et quand regarder. Ou : Radio Judaïca Strasbourg, quand : dans le passé, comme malheureusement trop souvent, en juin 2011. Emmanuel Valls, notre actuel Ministre de l’Intérieur, ne reçoit pas de leçon d’antisémitisme mais nous en donne une MAGISTRALE ! Grinçant ? oui, très. Quand je pense a tous les musulmans qui on voté Hollande et PS… quelle tristesse… quelle politique de la confusion… Valls s’échauffe, remue, dénonce dans une finalité électorale, et nous assistons a une véritable déclaration d’amour et de fidélité a Israël en vue d’écarter l’amant de droite Sarkosy d’un futur électorat O combien influent… Mais cela va bien plus loin, il y est question de sa propre personne ou se mêlent ses convictions intimes, sa situation familiale, dans un lien sacralisé et inébranlable avec Israël. Cela explique sa fougue, que m’inspirerait celle d’un cocu éternel ou d’un prétendant de seconde classe. Ce qu’il est et restera d’ailleurs. Car n’oublions pas que Valls joue d’abord ses primaires PS, dont on se souvient tous le score… Mr le Ministre nous dévoile ici son sinistre intérieur. « Merde ! quand même ! », a chacun d’apprécier…

     

     

     

  • Nous sommes pensées

     

     
    Book

    Nous sommes pensées

    Jeanne Siaud Facchin cover book

    « Nos pensées sont le produit de notre intellect, qui croise notre patrimoine de souvenirs et de connaissances avec la perception et l'analyse de l'ici et maintenant de la situation vécue. 

    De cette confrontation consciente, émerge un sens. Mais nous sommes aussi habités par des pensées qui s'activent à notre insu. 

    Ou encore, nous pouvons avoir l'illusion - consciente - que certaines pensées nous appartiennent alors qu'elles ne sont pas à nous.
     » 

    « D'où viennent ces pensées ? » 

    Première source : l'histoire de nos ancêtres. Ce qu'ils ont vécu, leurs traumatismes, leurs secrets, constituent un héritage dont nos comportements, nos émotions, sont porteurs. Et cette trame sera la toile de fond, invisible, sur laquelle nous construirons des pensées qui nous sembleront personnelles. Illusion. 

    Deuxième source : le contenant culturel, qui structure nos pensées et donne sens aux contenus de pensées. Par exemple, si vous êtes français et que vous parlez à un autre français, il comprendra facilement vos mots (le contenu), car il a à sa disposition la langue française (le contenant). Si vous dites la même chose à un Japonais, bien que vos paroles gardent le même sens, votre interlocuteur n'en comprendra pas un traître mot. Le contenu est identique, mais le contenant a changé et le sens est perdu. Ainsi, à la source de ce que nous prenons pour nos pensées individuelles, des contenants culturels s'activent imperceptiblement et structurent, sans que nous en ayons conscience, un très grand nombre de nos pensées. Par exemple, la morale judéo-chrétienne, en Occident, imprègne nos idées de bien et de mal, de culpabilité, de peur du jugement... L'inconscient collectif, notion développée par Carl Jung, représente la phase la plus aboutie de ce processus. Cette dimension inconsciente de la pensée humaine est faite de croyances anciennes, de traditions ancestrales, d'héritages culturels ou spirituels, qui nous habitent au même titre que notre conscience propre. Les rêves portent souvent ces symboles de ce que Jung a aussi appelé la « pensée des profondeurs ». 

    Troisième source : tout ce que nous avons construit à force de répétitions et de renforcements. Le mécanisme en est assez simple : nous pensons important de nous comporter de telle ou telle manière, nous évitons d'avoir telle ou telle pensée, nous décidons d'agir de telle ou telle façon... et l'expérience nous indique que nous avons eu raison. Alors nous érigeons en forteresses ces croyances qui doivent nous protéger du monde et conforter notre personnalité. Ainsi des idées comme : « Il vaut mieux être seul que mal accompagné », « Les rapports humains sont toujours intéressés », « Je ne comprends rien aux maths », etc., guident nos actions qui deviendront conformes à ces croyances. Nous avons donc la confirmation qu'elles sont vraies ! Et nous les gravons en nous de façon encore un peu plus indélébile. Le tour est joué ! Ainsi, nous sommes pensées, au-delà, et en deçà de notre conscience. Les pensées les plus automatiques, les plus facilement disponibles, proviennent de ce corpus de pensées tissé au fil de notre vie et qui constitue un réservoir de pensées bien loin de notre illusoire « liberté de penser » ! 

    Redevenir libre. Retrouver une pensée libre, la méditation nous en ouvre le chemin. Un chemin qui nous rend à nous-mêmes et qui nous ouvre une infinité de possibilités.
    Jeanne Siaud-Facchin se base sur Bernard Gibello, « La pensée décontenancée »
    « La pensée humaine est constituée par plusieurs courants dont les formes et les lois sont différentes et qui, normalement, interagissent harmonieusement. L'histoire de chacun, son langage, ses traditions, sa sexualité, sa curiosité, la maîtrise de son corps construisent une pensée créative, libre et contenue. Mais, en certaines circonstances, la pensée se décontenance : pensée de la névrose ou de la psychose, pensée du retard mental ou des troubles d'apprentissage, pensée de la souffrance, pensée privée de langage, pensée du fanatisme... L'auteur propose une compréhension de la pensée et de ses troubles qui intègre les conceptions psychanalytiques, psychologiques, neurologiques et biologiques. Les contenus de pensée (perceptions, affects, représentations psychiques) prennent sens sous l'influence des processus dynamiques qu'il nomme contenants de pensée. L'altération de l'un ou l'autre des contenants entraîne les dérèglements psychiques décrits par la psychopathologie. Fondée sur une expérience clinique approfondie, cette analyse permet de choisir les moyens adéquats de prise en charge. Destiné d'abord aux médecins, psychanalystes et psychothérapeutes, psychologues, éducateurs et enseignants spécialisés à qui il apporte des repères en vue du traitement ou de la remédiation des troubles de la pensée, ce livre intéressera tous ceux pour qui la réflexion sur l'esprit est un métier ou une passion. »
    Source : 
    Jeanne Siaud Facchin, « Comment la méditation a changé ma vie... et pourrait bien changer la vôtre », p.125-128
  • Aux États-Unis, la justice légalise...

     

     
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    Aux États-Unis, la justice légalise les fraudes de l'industrie pharmaceutique...

    Vendre un médoc' anti-rhume en le faisant passer pour un anti-cancéreux... sans aucune justification scientifique : c'est désormais possible, au pays de l'oncle SAMM (sans AMM)... au nom de la liberté d'expression ! 

    C'est un jugement qui va profondément bouleverser l'industrie américaine de la santé, si les choses en restaient là : une cour d'appel vient d'autoriser les firmes pharmaceutiques et leurs représentants à vendre des médicaments pour des indications non approuvées par les autorités de santé. 

    Alfred Caronia, un vendeur du labo Orphan Medical Inc, a été condamné en 2008 pour avoir promu un narcoleptique contre l'insomnie et la fibromyalgie, entre autres. Si la pilule en question, le Xyrem, avait bien été approuvée par les autorités US pour traiter la narcolepsie, celles-ci ne s'étaient jamais prononcées sur les autres pathologies. Il est même possible qu'aucune étude n'ait jamais été effectuée sur le sujet. Mais qu'à cela ne tienne... la Cour d'appel de New York a jugé lundi (à deux juges contre un) que cette condamnation contrevenait au premier amendement... qui garantit la liberté d'expression ! 

    Vendre du poison est donc désormais autorisé... au nom de liberté d'expression. Il fallait l'inventer... 

    "Le gouvernement ne peut poursuivre ni les firmes pharmaceutiques ni leurs représentants [pour la promotion de l'utilisation d'un médicament hors AMM*] sans contrevenir à la liberté d'expression" a déclaré le juge Denny Chin. Cette décision "remet en cause les fondements mêmes de notre système centenaire de réglementation des médicaments" écrit la juge (réfractaire) Debra Ann Livingston. Un système "mis au point pour protéger les consommateurs contre les allégations mensongères et sans fondement concernant la sécurité et l'efficacité des médicaments" conclut-elle. 

    Le gouvernement peut toujours porter l'affaire devant la Cour Suprême. En attendant, les Big Pharma trinquent à leur (propre) santé... c'est bien ça l'important. 

    [* AMM: autorisation de mise sur le marché attribuée à un médicament bien précis pour une ou plusieurs pathologies bien précises ]
  • Tout le monde sait que les édulcorants artificiels...

     

     
    Donut

    Tout le monde sait que les édulcorants artificiels ne sont pas bons pour nous, alors pourquoi continue-t-on à en ingérer ?

    Traduction : SOTT 


    « Donne aux plantes (et aux gens) ce qu'elles réclament : des électrolytes ! » Tiré du film Idiocracy
    Je suppose que je me tire moi-même une balle dans le pied avec le titre de cet article. Au fil des ans, le journalisme médical s'est tellement acharné contre les édulcorants artificiels que je doute que quiconque y prête encore attention. Je sais que quand je vois les mots « édulcorant artificiel » dans le titre d'un article, je me mets à penser « Mon Dieu, encore un article sur les édulcorants artificiels ! Je me demande s'il me donnera exactement les mêmes informations que les six derniers articles que j'ai lus sur le sujet avec quelques alternatives au sucre à la fin comme la stévia ou le xylitol ? » Parfois, je les survole pour voir si l'auteur réussit le test décisif de ne pas recommander le miel ou le sirop d'agave (c.-à-d., du sucre et du sucre). 

    Bien, cet article sera un petit peu différent, et pas parce que je vais me référer au sucralose [édulcorant artificiel - NdT] de façon agaçante en utilisant sa dénomination chimique 4-chloro-4-désoxy-α-D-galactose de 1,6-dichloro-1,6-didésoxy-β-D-fructofurannosyle (ça a l'air délicieux, n'est-ce pas ?) Ce qui m'intéresse le plus ici, ce n'est pas d'explorer si ces choses sont mauvaises pour vous, puisqu'il est parfaitement clair qu'elles le sont, mais la question du « pourquoi ». Pourquoi se fait-il que malgré toutes les informations disponibles sur les édulcorants artificiels, l'abondance d'« articles de santé » qui circulent sur Internet et le merdier chimique total que ces abominations alimentaires infligent à votre estomac et à vos intestins, les gens continuent à ingurgiter ce truc comme si c'était de l'eau ? 

    Avant tout, dissipons tous les doutes qui pourraient subsister dans l'esprit de certains sur le fait que ce truc est mauvais pour nous. L'aspartame, le sucralose, la saccharine, le paquet rose, le paquet bleu, le paquet jaune, « régime » ceci ou cela ou le reste - ce truc vous tue tous à petit feu en vous empoisonnant. Sayer Ji de Green Med Info a écrit de bons articles rassemblant les recherches scientifiques sur ces édulcorants ici et ici. Il s'agit de science pure et dure sur le sujet, sans dériver vers le fanatisme Webesque. L'aspartame c'est 11 % de son poids en méthanol et le méthanol est un poison.Splenda c'est un « hydrocarbure chloré de la même famille que les pesticides mortels comme le DDT, les insecticides, les biocides, les désinfectants comme l'eau de Javel Clorox et les gaz toxiques de la Première Guerre mondiale comme le chlore urée », pour citer Sayer Ji sur le sujet. Et avant que quelqu'un ne proteste en me disant que les similitudes chimiques ne veulent rien dire du tout et qu'une seule molécule de différence peut entièrement changer les propriétés d'une substance, ce qui est vrai dans certains contextes, voici ce que dit le Dr. James Bowden :
    « N'importe quel hydrocarbure chloré qui n'est pas directement excrété intact du corps peut provoquer d'immenses dégâts dans les processus métaboliques humains et finalement, nos organes internes. Le foie est un organe de détoxification qui s'occupe des poisons ingérés. Les hydrocarbures chlorés endommagent les hépatocytes, les cellules métaboliques du foie, et les détruisent. Lors de tests sur les animaux, Splenda [sucralose] a provoqué un gonflement du foie, comme le font tous les poisons hydrocarbures chlorés, et a aussi calcifié les reins des animaux testés dans les études de toxicité. »
    Voici une courte liste de certains des nombreux effets qu'a la consommation d'édulcorants artificiels sur le corps (la plupart proviennent d'études sur les animaux) :
    • Tumeurs du tractus urinaire
    • Augmentation du taux de cancer du cerveau [aspartame]
    • Rétrécissement de 40 % du thymus [sucralose]
    • Risque deux fois supérieur de déclin de la fonction rénale chez la femme
    • Risque accru de lymphome non hodgkinien et de myélome multiple
    • Foie et rein hypertrophiés [sucralose]
    • Taux de croissance réduit [sucralose]
    • Contribution aux symptômes de fibromyalgie (une autre étude a trouvé que supprimer les édulcorants artificiels de l'alimentation était une « option thérapeutique fonctionnelle ». C'est vrai, supprimer les édulcorants artificiels de l'alimentation constitue un traitement contre la maladie.)
    • Acidose métabolique imitant l'acidocétose diabétique
    • Cancer du foie et du poumon [aspartame]
    • Augmentation possible de l'expression génique du cancer dans les organes [aspartame]
    • Effets négatifs sur la cognition spatiale et l'insulinosensibilité
    • Minéralisation pelvienne anormale [sucralose]
    • Hyperplasie du pelvis [sucralose]
    Et ça n'est qu'une courte liste. Le sujet de la toxicité des édulcorants artificiels est vaste et je n'ai donné que quelques petits points de départs dans les liens ci-dessus. Mais ça n'est pas vraiment ce dont je souhaitais discuter. Comme dit auparavant, je voulais explorer pourquoi les gens ingèrent encore ces trucs. 

    Il y a quelques possibilités que je vais coucher par écrit ici : 

    1. Certaines personnes ne savent pas 

    Bien que cela soit possible, il est hautement improbable que quiconque en Occident puisse plaider l'ignorance de cette chose. Voici une vidéo du Dr Oz interviewé par Oprah, deux des plus grands noms dans les célébrités de l'« infomusement » (je ne sais pas si c'est vraiment comme ça qu'on appelle ça, je viens juste de l'inventer), avec une audience combinée de centaines de millions de personnes, et ils parlent des édulcorants artificiels et de la façon dont ils peuvent entraîner une prise de poids. Oz dit aussi qu'ils sont artificiels et qu'il ne les utiliserait pas ou ne les donnerait pas à ses enfants. Bien qu'il ne dise pas qu'ils provoquent le genre de dégâts démontrés par la science (Dr Oz, êtes-vous en train d'édulcorer la vérité ici ? Tss tss) et qu'il fasse de la pub pour le sirop d'agave (du sirop de maïs à haute teneur en fructose, quelqu'un ?), l'impression d'ensemble est négative. Si même le pilier le plus populaire de la « santémusement » (encore mieux !) dit qu'il ne touchera pas à ça, alors les gens devraient pour le moins être conscients que ces choses ne sont pas inoffensives. 

    2. Les gens s'en fichent 

    Bon, difficile de soutenir le contraire. Une partie importante de la population semble sacrément avoir tendance à se tuer à petit feu avec son alimentation et ses choix de style de vie dans une flambée de gloire narcissique du type je-vais-montrer-à-l'univers-qui-c'est-le patron (mais un lent embrasement de gloire. Peut-être plus une braise de gloire). Mais une proportion apparemment aussi importante d'utilisateurs d'édulcorants artificiels diraient eux-mêmes qu'ils « se préoccupent de leur santé », bien que je ne leur ferais certainement pas grâce de ce qualificatif moi-même. J'attribue ça au fait qu'il y a plus de trente ans que l'Association américaine de Diététique nous enfonce dans le crâne l'idée que les calories sont un mal nécessaire qui devrait être minimisé à tout prix passant outre le fait que les aliments sans calorie vous tueront plus tard en fin de compte. La croyance erronée qu'en évitant d'ingérer de l'énergie (les calories) avec votre nourriture vous rentrerez à nouveau dans votre robe de bal de promo va bien évidemment davantage affecter votre comportement que les risques de déformations d'organes. Après tout, je ne peux pas voir mes organes mais je peux voir mon bide dépasser de ma ceinture. Cette section aurait peut-être dû être intitulée « Le système de valeur complètement difforme des Américains du Nord ». 

    3. Il y a trop d'informations contradictoires 

    Vrai. Le monde du régime à faible teneur en glucides est plein de gens qui suggèrent le truc artificiel comme alternative au sucre. Cela n'aide certainement pas non plus que certains médecins dans les médias, qui pratiquent sans doute davantage le racolage rémunéré que la vraie médecine, soient là pour dire à tout le monde que les dommages causés par les édulcorants artificiels sont « exagérés » ou, pire encore, un « mythe ». Vous remarquerez dans ce lien que le Dr. Keri Peterson dit que ces « mythes » n'ont jamais été démontrés dans des études sur l'homme. Cependant, ils l'ont été sans l'ombre d'un doute dans les études sur les animaux, mais au lieu d'ordonner le principe de précaution, ces autorités en matière de santé préféreraient vous voir continuer à prendre part à l'expérience humaine à grande échelle tout en se remplissant les poches au passage. 

    Mais puisque nous avons établi dans le point nº 1 que les gens doivent réaliser un minimum qu'une certaine controverse entoure le sujet, ne voudraient-ils pas creuser un petit peu ? Je veux dire, le Dr Oz est un génie et tout ça (*toussotement*) mais cela ne vaudrait-il pas la peine de prendre le temps de faire quelques petites recherches sur le sujet ? Peut-être serait-il sage d'avoir un second avis si ce n'est de vraiment fouiller dans Pub Med ? 

    Donc, en toute probabilité, les gens sont au courant et, à condition qu'ils s'en soucient, devraient au moins être portés à faire des recherches, étant donné toutes les informations contradictoires. Alors, qu'est-ce qui fait que les gens se sentent à l'aise dans leur choix de s'empoisonner eux et leur famille, souvent avec la fière satisfaction de savoir qu'ils font ce qui est bon pour leur santé ? 

    4. Les gens croient les personnalités qui font autorité au-delà de ce qui est raisonnable 


    Avant de devenir l'Hermann Goering de George Bush Jr, Rumsfeld surveilla la diffusion de l'aspartame toxique dans l'alimentation. Même à l'époque, on SAVAIT qu'il y avait de sérieux effets secondaires...
    Bingo. Les gens persévèrent dans ce comportement car les autorités perçues en la matière n'ont pas jugé nécessaire d'arrêter de le faire. Ça paraît un peu stupide dit comme ça mais pensez aux excuses que vous entendez : « Si ce truc était dangereux, ça ne se serait pas en vente dans les magasins » ou « Il y a des gens pour tester ce genre de truc » ou « Si c'était mauvais, personne n'en mangerait et l'industrie arrêterait d'en produire ». C'est en gros la croyance invétérée qu'il y a quelqu'un pour faire attention à nous d'une certaine manière (ou que le « marché » ne financera pas des produits qui sont en fait dangereux). 

    Maintenant, je réalise que beaucoup d'entre vous qui lisez ceci ne seront pas du genre à se fier à quelque agence peu comprise pour déterminer ce qui est sans danger et ce qui ne l'est pas. Rien ne m'effraie plus que l'idée d'abandonner mon libre arbitre à de quelconques conseils d'administration quelque part jouant à la roulette russe avec ma santé parce qu'ils ont déterminé que retirer un produit de la vente coûterait plus cher que les procès contre les dommages subis. Quand il s'agit de ma santé, je suis 100 % proactif pour trouver comment ce que je mange va m'affecter. Je ne me fierai pas au Gouvernement sur ce point précis, merci bien. 

    Mais il y a un segment de la population qui suivra la règle de « l'autorité », ou juste l'autorité perçue, même s'il devient évident que cette autorité n'a pas leurs meilleurs intérêts à cœur. Ce segment est ce que Bob Altemeyer appelle « les Autoritaristes », aussi désignés par le terme de Suiveurs Autoritaristes, qui partagent la malheureuse caractéristique de croire aveuglément l'autorité officielle. Selon Bob :
    « Ils [les autoritaristes] sont fortement soumis à l'autorité établie, agressifs au nom de cette autorité, et conventionnels au point d'insister sur le fait que tout le monde devrait se comporter comme le décident leurs autorités. Ils sont peureux et suffisants et ont en eux beaucoup d'hostilité qu'ils dirigent volontiers vers divers groupes externes. Ils sont facilement incités, facilement menés, plutôt non enclins à penser par eux-mêmes, largement imperméables aux faits et à la raison et se fient avant tout au support social pour maintenir leurs croyances. Ils sont extrêmement loyaux envers leur propre groupe, ont un esprit très fortifié et fortement compartimenté, utilisent des tas de « deux poids, deux mesures » dans leurs jugements, sont étonnamment sans scrupules par moments et souvent hypocrites. Mais ils sont aussi insaisissables quand il s'agit de culpabilité. Ils sont inconscients d'eux-mêmes, ethnocentriques et bourrés de préjugés, et aussi bornés que limités. »
    Je pense que l'on connaît tous des gens comme ça. J'ai une tante qui se fâche franchement à chaque fois que quelqu'un exprime une opinion qui ne tient pas de l'idéologie politique de droite. Bob a trouvé grâce à ses études approfondies sur le sujet que le contingent de suiveurs autoritaristes représente grossièrement 50 % de la population. 

    Et ce ne sont pas que des gens qui ne sont pas si intelligents ou fréquentent les groupes autoritaristes de droite. Les suiveurs autoritaristes peuvent être tout à fait intelligents, de n'importe quel bord politique ou même apolitiques ; idem pour la religion, la race ou le statut socio-économique. Il se trouve seulement qu'ils succombent à ce qui est populaire par rapport à ce qu'ils évaluent comme moralement ou objectivement correct sur la base de leur propre psychologie. Pour eux, ce qui est moralement ou objectivement correct, c'est ce qui a été décrété comme tel par les autorités. Vous pouvez voir ses effets dans de multiples domaines, dont la science, le milieu universitaire, la nutrition, la politique du gouvernement, tout ce que vous voulez. Les nouvelles approches ou théories, au lieu d'être comprises, explorées et évaluées sont d'emblée ignorées en faveur du statu quo. Ce qui est impopulaire est ridiculisé ou ignoré. 

    D'après cet ancien SOTT Focus sur Sarah Palin et sa ligue de suiveurs aveugles :
    « Il semble que les suiveurs autoritaristes n'aient qu'une valeur interne ou plutôt un instinct : ils considèrent le monde en termes de « nous » (le groupe bon et vertueux auquel ils appartiennent) et « eux » (le groupe externe malfaisant sur lequel sont projetés des stéréotypes négatifs). En un sens, ils fonctionnent directement à partir de leur cerveau reptilien, qui traite des objectifs de base : la survie, l'établissement d'un territoire et la dominance sociale. Cela concorde avec les idées du psychologue Kazimierz Dabrowski qui reliait l'incapacité à développer une « hiérarchie de valeurs authentique » à un faible niveau de développement émotionnel. 

    Pour créer et maintenir une image cohésive du « nous » contre « eux », la personnalité autoritariste modèle constamment les faits en fonction de ses croyances sur la réalité. C'est de la pensée hautement subjective.
    Dans le domaine de la santé, cela finit en polarisation entre « ce que les médecins conventionnels disent » et « ce que les barjos disent sur Internet ». En fait, il n'existe pas de polarisation de ce genre car il y a un large éventail d'opinions et de positions émanant à la fois des médecins et des thérapeutes alternatifs ainsi que des journalistes médicaux de tout bord. Mais pour un cerveau qui fonctionne au niveau de la survie, du territoire et de la dominance sociale, ce qui se dit réellement est moins important que ce que le groupe juge acceptable. S'identifier au groupe externe ou même remettre en question son propre groupe est considéré comme dangereux, au moins à un niveau inconscient, et n'est donc pas acceptable. 

    Maintenant, il est important de souligner ici qu'être un suiveur autoritariste n'est pas « mal ». Ces gens ne sont pas le diable. C'est juste un segment de la population qui se trouve être émotionnellement moins évolué, par manque d'un meilleur terme (voir les études de Dabrowski sur le développement humain pour en savoir plus sur le sujet). De la même manière que vous ne vous fâcheriez pas ou ne vous sentiriez pas supérieur face à quelqu'un de moins intelligent que vous, il n'y a aucune utilité à adopter cette attitude ici. 

    L'article poursuit :
    « L'esprit autoritariste ne fait pas qu'ajuster la réalité à ses croyances, inconsciemment, il s'ajuste aussi lui-même aux courants les plus apparents de la réalité objective qui l'entoure. À cause de cela, les autoritaristes sont des penseurs conformistes et conventionnels. Les recherches l'ont montré à maintes reprises, notamment celles de Milgram. En suivant sa pensée, la conformité peut être liée au respect du pouvoir de l'autorité, y compris celui du consensus. Robert Altemeyer a fait une autre observation profonde. Puisque les autoritaristes n'ont aucune réelle conviction interne, ils manquent simplement d'individualité basique et d'un sentiment d'identité : 

    [...] J'ai aussi découvert que si vous demandez aux sujets d'évaluer l'importance de diverses valeurs dans la vie, les suiveurs autoritaristes placent « être normal » à un niveau bien plus haut que la plupart des gens. C'est presque comme s'ils voulaient disparaître en tant qu'individus dans la vaste masse des Ordinaires. [...] 

    Ils sont tout à fait capables d'adhérer aux croyances appuyées par leur propre groupe quand celles-ci sont en conflit avec ce qui est tenu par la société dans son ensemble. Néanmoins, ils sont entraînés par ce que tous les autres font ou disent, du moins ce qu'ils en imaginent. [...] 

    [...] Les suiveurs autoritaristes se laissent facilement influencer par des meneurs psychopathes - des dominants très autoritaristes dénués de toute empathie. »
    Donc, en d'autres termes, même si vous balanciez la réalité pure et dure sur les édulcorants artificiels au visage d'un suiveur autoritariste, comme je l'ai fait plus d'une fois, il ne reculerait probablement pas d'un centimètre de sa position si son autorité perçue n'a pas jugé nécessaire de le faire. Tant que vous voyez ces édulcorants sur toutes les tables de tous les restaurants dans le monde occidental et que les sodas diététiques restent au menu et garnissent les étagères de toutes les épiceries, alors « l'autorité » les perçoit toujours à l'évidence comme acceptable. 


    Réunion des inspecteurs du Bureau de la chimie à Buffalo en 1909. C'étaient des chimistes et des pharmaciens qui travaillaient au nom de l'industrie chimique en pleine explosion, pas des nutritionnistes préoccupés ou bien au fait de l'alimentation humaine.
    Ce qui est vraiment très dommageable si l'on considère qui est vraiment l'autorité dans cette situation. Aux États-Unis, c'est la FDA. Et tout ça mène à la question suivante : pourquoi la FDA n'est-elle pas intervenue, n'a-t-elle pas examiné les preuves et retiré ces édulcorants artificiels du marché une fois pour toutes ? Même s'il fut plaidé qu'il n'y a pas suffisamment de preuves, on ne peut nier qu'il y a assez de preuves d'un manque éventuel de sécurité pour retirer ces trucs du marché jusqu'à ce qu'une position probante puisse être atteinte.Après tout, si 50 % de la population suivra les autorités quoiqu'il en coûte, ces autorités n'ont-elles pas la responsabilité morale de prendre soin de leur troupeau ? Mais au fait c'est qui au juste la FDA, nom d'une pipe ? 

    Eh bien, c'est une question intéressante. La FDA est née en 1862 en tant que « Division de la Chimie », connue plus tard sous le nom de Bureau de la chimie avant de prendre le nom de FDA en 1930. Son boulot à l'époque était d'approuver et d'autoriser les produits de l'industrie chimique. En dépit de la croyance populaire, il ne s'agissait pas de protéger le consommateur des produits chimiques nocifs. Ils existaient pour protéger l'industrie, pas le consommateur. En approuvant et autorisant les produits de l'industrie chimique, la Division de la chimie faisait fonction de bouclier légal entre le consommateur et l'industrie en déclarant que les produits étaient « sans danger ». 

    N'avez-vous jamais entendu le dicton « un zèbre ne peut rien changer à ses rayures » ? Jusqu'à ce jour, c'est une des fonctions premières de la FDA bien qu'ils aient endossé beaucoup d'autres mandats avec le temps : protéger l'industrie chimique, maintenant l'industrie pharmaceutique et celle des additifs alimentaires contre des procès de préjudice au consommateur par le biais de ses « agréments » sous la forme du statut de sécurité refuge du G.R.A.S. (Generally Recognized As Safe) [Généralement reconnu sans danger - NdT]. Dans la plupart des cas, cela laisse le grand public sans recours légal contre l'industrie chimique car il doit se dresser contre des géants monolithiques de la chimie riche de milliards de dollars dont les produits sont « approuvés par la FDA ». Donc, l'industrie est protégée et on lui offre un déni plausible. 

    Est-ce un petit peu trop conspirationniste pour vous ? Eh bien, ne vous fiez pas à moi mais à ce que dit l'ancien commissaire de la FDA, le Dr. Herbert Ley :
    « La FDA protège les grandes compagnies pharmaceutiques et en est ultérieurement récompensée, et en utilisant les pouvoirs de police du gouvernement, elle attaque ceux qui menacent les grandes compagnies pharmaceutiques. Les gens pensent que la FDA les protège. C'est faux. Ce que fait la FDA et ce que le public pense qu'elle fait sont aussi différents que le jour et la nuit. »
    Pour récapituler, nous avons des suiveurs autoritaristes qui composent la moitié de la population et qui suivront volontairement les « autorités » perçues de leur propre groupe sur n'importe quel sujet donné, sans considérer les failles dans leur raisonnement ou la rectitude morale de leur caractère. Mais au lieu d'avoir des autorités bienveillantes qui prennent réellement soin de leurs suiveurs, nous avons des institutions corrompues, dont les postes clés sont probablement occupés par des psychopathes et autres individus atteints de sérieux troubles du caractère, qui sont constitutionnellement incapables d'éprouver de la compassion envers ceux à qui ils nuisent, favorisant au contraire l'industrie et la machine à faire du fric. Les édulcorants artificiels ne seront jamais retirés du marché tant qu'ils en tireront profit et certains membres de la population n'arrêteront jamais de les consommer tant qu'ils seront perçus comme acceptables, et le fait même qu'ils soient offerts à la consommation est perçu comme une acceptation. 

    Cette même situation ne se produit pas seulement avec les édulcorants et les additifs alimentaires. On peut l'observer dans de multiples domaines - les organismes établis pour nous protéger poursuivent en fait leurs propres intérêts tandis que le peuple présume que tout va bien. C'est pourquoi il est si important à notre époque de faire vos propres recherches et d'échanger avec des personnes qui ont le même état d'esprit pour partager les informations. Ce n'est pas un moment de notre histoire où l'on peut faire confiance à ce que disent les « autorités » ou faire des suppositions basées sur ce que font tous les autres. Si quelqu'un vous dit quelque chose, cherchez les intentions cachées, vérifiez les références et faites des recherches sur Internet. Cela pourrait vous sauver la vie ! 

    Références et lectures complémentaires 

    L'amère vérité sur Splenda 

    Entrée de la base de données de Green Med sur l'Aspartame 

    Un nouveau rapport montre à quel point vous deveniez accro aux sodas diététiques 

    Les Rockfeller, la FDA et l'industrie du cancer 

    The Authoritarians de Bob Altemeyer (livre complet en format PDF) 

    Un aperçu de la philosophie de Kazimierz Dabrowski
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    Doug DiPasquale

    Doug DiPasquale est nutritionniste holistique, adepte du régime paléo et journaliste médical qui vit à Toronto au Canada. Il collabore régulièrement à SOTT.net, Dot Connector Magazine, le Huffington Post Canada, The Food Network Canada et il a contribué à de nombreux autres blogues et publications sur Internet. Il est passionné par la nourriture que nous mangeons, exposant les mensonges et la pensée défectueuse de la « police de l'alimentation » et informant le public sur la manière de manger de la vraie nourriture, à savoir, remplacer cette fichue dose de blé par du bacon.