Tout le monde sait que les édulcorants artificiels...
Traduction : SOTT
Je suppose que je me tire moi-même une balle dans le pied avec le titre de cet article. Au fil des ans, le journalisme médical s'est tellement acharné contre les édulcorants artificiels que je doute que quiconque y prête encore attention. Je sais que quand je vois les mots « édulcorant artificiel » dans le titre d'un article, je me mets à penser « Mon Dieu, encore un article sur les édulcorants artificiels ! Je me demande s'il me donnera exactement les mêmes informations que les six derniers articles que j'ai lus sur le sujet avec quelques alternatives au sucre à la fin comme la stévia ou le xylitol ? » Parfois, je les survole pour voir si l'auteur réussit le test décisif de ne pas recommander le miel ou le sirop d'agave (c.-à-d., du sucre et du sucre).
Bien, cet article sera un petit peu différent, et pas parce que je vais me référer au sucralose [édulcorant artificiel - NdT] de façon agaçante en utilisant sa dénomination chimique 4-chloro-4-désoxy-α-D-galactose de 1,6-dichloro-1,6-didésoxy-β-D-fructofurannosyle (ça a l'air délicieux, n'est-ce pas ?) Ce qui m'intéresse le plus ici, ce n'est pas d'explorer si ces choses sont mauvaises pour vous, puisqu'il est parfaitement clair qu'elles le sont, mais la question du « pourquoi ». Pourquoi se fait-il que malgré toutes les informations disponibles sur les édulcorants artificiels, l'abondance d'« articles de santé » qui circulent sur Internet et le merdier chimique total que ces abominations alimentaires infligent à votre estomac et à vos intestins, les gens continuent à ingurgiter ce truc comme si c'était de l'eau ?
Avant tout, dissipons tous les doutes qui pourraient subsister dans l'esprit de certains sur le fait que ce truc est mauvais pour nous. L'aspartame, le sucralose, la saccharine, le paquet rose, le paquet bleu, le paquet jaune, « régime » ceci ou cela ou le reste - ce truc vous tue tous à petit feu en vous empoisonnant. Sayer Ji de Green Med Info a écrit de bons articles rassemblant les recherches scientifiques sur ces édulcorants ici et ici. Il s'agit de science pure et dure sur le sujet, sans dériver vers le fanatisme Webesque. L'aspartame c'est 11 % de son poids en méthanol et le méthanol est un poison.Splenda c'est un « hydrocarbure chloré de la même famille que les pesticides mortels comme le DDT, les insecticides, les biocides, les désinfectants comme l'eau de Javel Clorox et les gaz toxiques de la Première Guerre mondiale comme le chlore urée », pour citer Sayer Ji sur le sujet. Et avant que quelqu'un ne proteste en me disant que les similitudes chimiques ne veulent rien dire du tout et qu'une seule molécule de différence peut entièrement changer les propriétés d'une substance, ce qui est vrai dans certains contextes, voici ce que dit le Dr. James Bowden : Voici une courte liste de certains des nombreux effets qu'a la consommation d'édulcorants artificiels sur le corps (la plupart proviennent d'études sur les animaux) :
Il y a quelques possibilités que je vais coucher par écrit ici :
1. Certaines personnes ne savent pas
Bien que cela soit possible, il est hautement improbable que quiconque en Occident puisse plaider l'ignorance de cette chose. Voici une vidéo du Dr Oz interviewé par Oprah, deux des plus grands noms dans les célébrités de l'« infomusement » (je ne sais pas si c'est vraiment comme ça qu'on appelle ça, je viens juste de l'inventer), avec une audience combinée de centaines de millions de personnes, et ils parlent des édulcorants artificiels et de la façon dont ils peuvent entraîner une prise de poids. Oz dit aussi qu'ils sont artificiels et qu'il ne les utiliserait pas ou ne les donnerait pas à ses enfants. Bien qu'il ne dise pas qu'ils provoquent le genre de dégâts démontrés par la science (Dr Oz, êtes-vous en train d'édulcorer la vérité ici ? Tss tss) et qu'il fasse de la pub pour le sirop d'agave (du sirop de maïs à haute teneur en fructose, quelqu'un ?), l'impression d'ensemble est négative. Si même le pilier le plus populaire de la « santémusement » (encore mieux !) dit qu'il ne touchera pas à ça, alors les gens devraient pour le moins être conscients que ces choses ne sont pas inoffensives.
2. Les gens s'en fichent
Bon, difficile de soutenir le contraire. Une partie importante de la population semble sacrément avoir tendance à se tuer à petit feu avec son alimentation et ses choix de style de vie dans une flambée de gloire narcissique du type je-vais-montrer-à-l'univers-qui-c'est-le patron (mais un lent embrasement de gloire. Peut-être plus une braise de gloire). Mais une proportion apparemment aussi importante d'utilisateurs d'édulcorants artificiels diraient eux-mêmes qu'ils « se préoccupent de leur santé », bien que je ne leur ferais certainement pas grâce de ce qualificatif moi-même. J'attribue ça au fait qu'il y a plus de trente ans que l'Association américaine de Diététique nous enfonce dans le crâne l'idée que les calories sont un mal nécessaire qui devrait être minimisé à tout prix passant outre le fait que les aliments sans calorie vous tueront plus tard en fin de compte. La croyance erronée qu'en évitant d'ingérer de l'énergie (les calories) avec votre nourriture vous rentrerez à nouveau dans votre robe de bal de promo va bien évidemment davantage affecter votre comportement que les risques de déformations d'organes. Après tout, je ne peux pas voir mes organes mais je peux voir mon bide dépasser de ma ceinture. Cette section aurait peut-être dû être intitulée « Le système de valeur complètement difforme des Américains du Nord ».
3. Il y a trop d'informations contradictoires
Vrai. Le monde du régime à faible teneur en glucides est plein de gens qui suggèrent le truc artificiel comme alternative au sucre. Cela n'aide certainement pas non plus que certains médecins dans les médias, qui pratiquent sans doute davantage le racolage rémunéré que la vraie médecine, soient là pour dire à tout le monde que les dommages causés par les édulcorants artificiels sont « exagérés » ou, pire encore, un « mythe ». Vous remarquerez dans ce lien que le Dr. Keri Peterson dit que ces « mythes » n'ont jamais été démontrés dans des études sur l'homme. Cependant, ils l'ont été sans l'ombre d'un doute dans les études sur les animaux, mais au lieu d'ordonner le principe de précaution, ces autorités en matière de santé préféreraient vous voir continuer à prendre part à l'expérience humaine à grande échelle tout en se remplissant les poches au passage.
Mais puisque nous avons établi dans le point nº 1 que les gens doivent réaliser un minimum qu'une certaine controverse entoure le sujet, ne voudraient-ils pas creuser un petit peu ? Je veux dire, le Dr Oz est un génie et tout ça (*toussotement*) mais cela ne vaudrait-il pas la peine de prendre le temps de faire quelques petites recherches sur le sujet ? Peut-être serait-il sage d'avoir un second avis si ce n'est de vraiment fouiller dans Pub Med ?
Donc, en toute probabilité, les gens sont au courant et, à condition qu'ils s'en soucient, devraient au moins être portés à faire des recherches, étant donné toutes les informations contradictoires. Alors, qu'est-ce qui fait que les gens se sentent à l'aise dans leur choix de s'empoisonner eux et leur famille, souvent avec la fière satisfaction de savoir qu'ils font ce qui est bon pour leur santé ?
4. Les gens croient les personnalités qui font autorité au-delà de ce qui est raisonnable
Bingo. Les gens persévèrent dans ce comportement car les autorités perçues en la matière n'ont pas jugé nécessaire d'arrêter de le faire. Ça paraît un peu stupide dit comme ça mais pensez aux excuses que vous entendez : « Si ce truc était dangereux, ça ne se serait pas en vente dans les magasins » ou « Il y a des gens pour tester ce genre de truc » ou « Si c'était mauvais, personne n'en mangerait et l'industrie arrêterait d'en produire ». C'est en gros la croyance invétérée qu'il y a quelqu'un pour faire attention à nous d'une certaine manière (ou que le « marché » ne financera pas des produits qui sont en fait dangereux).
Maintenant, je réalise que beaucoup d'entre vous qui lisez ceci ne seront pas du genre à se fier à quelque agence peu comprise pour déterminer ce qui est sans danger et ce qui ne l'est pas. Rien ne m'effraie plus que l'idée d'abandonner mon libre arbitre à de quelconques conseils d'administration quelque part jouant à la roulette russe avec ma santé parce qu'ils ont déterminé que retirer un produit de la vente coûterait plus cher que les procès contre les dommages subis. Quand il s'agit de ma santé, je suis 100 % proactif pour trouver comment ce que je mange va m'affecter. Je ne me fierai pas au Gouvernement sur ce point précis, merci bien.
Mais il y a un segment de la population qui suivra la règle de « l'autorité », ou juste l'autorité perçue, même s'il devient évident que cette autorité n'a pas leurs meilleurs intérêts à cœur. Ce segment est ce que Bob Altemeyer appelle « les Autoritaristes », aussi désignés par le terme de Suiveurs Autoritaristes, qui partagent la malheureuse caractéristique de croire aveuglément l'autorité officielle. Selon Bob : Je pense que l'on connaît tous des gens comme ça. J'ai une tante qui se fâche franchement à chaque fois que quelqu'un exprime une opinion qui ne tient pas de l'idéologie politique de droite. Bob a trouvé grâce à ses études approfondies sur le sujet que le contingent de suiveurs autoritaristes représente grossièrement 50 % de la population.
Et ce ne sont pas que des gens qui ne sont pas si intelligents ou fréquentent les groupes autoritaristes de droite. Les suiveurs autoritaristes peuvent être tout à fait intelligents, de n'importe quel bord politique ou même apolitiques ; idem pour la religion, la race ou le statut socio-économique. Il se trouve seulement qu'ils succombent à ce qui est populaire par rapport à ce qu'ils évaluent comme moralement ou objectivement correct sur la base de leur propre psychologie. Pour eux, ce qui est moralement ou objectivement correct, c'est ce qui a été décrété comme tel par les autorités. Vous pouvez voir ses effets dans de multiples domaines, dont la science, le milieu universitaire, la nutrition, la politique du gouvernement, tout ce que vous voulez. Les nouvelles approches ou théories, au lieu d'être comprises, explorées et évaluées sont d'emblée ignorées en faveur du statu quo. Ce qui est impopulaire est ridiculisé ou ignoré.
D'après cet ancien SOTT Focus sur Sarah Palin et sa ligue de suiveurs aveugles : Dans le domaine de la santé, cela finit en polarisation entre « ce que les médecins conventionnels disent » et « ce que les barjos disent sur Internet ». En fait, il n'existe pas de polarisation de ce genre car il y a un large éventail d'opinions et de positions émanant à la fois des médecins et des thérapeutes alternatifs ainsi que des journalistes médicaux de tout bord. Mais pour un cerveau qui fonctionne au niveau de la survie, du territoire et de la dominance sociale, ce qui se dit réellement est moins important que ce que le groupe juge acceptable. S'identifier au groupe externe ou même remettre en question son propre groupe est considéré comme dangereux, au moins à un niveau inconscient, et n'est donc pas acceptable.
Maintenant, il est important de souligner ici qu'être un suiveur autoritariste n'est pas « mal ». Ces gens ne sont pas le diable. C'est juste un segment de la population qui se trouve être émotionnellement moins évolué, par manque d'un meilleur terme (voir les études de Dabrowski sur le développement humain pour en savoir plus sur le sujet). De la même manière que vous ne vous fâcheriez pas ou ne vous sentiriez pas supérieur face à quelqu'un de moins intelligent que vous, il n'y a aucune utilité à adopter cette attitude ici.
L'article poursuit : Donc, en d'autres termes, même si vous balanciez la réalité pure et dure sur les édulcorants artificiels au visage d'un suiveur autoritariste, comme je l'ai fait plus d'une fois, il ne reculerait probablement pas d'un centimètre de sa position si son autorité perçue n'a pas jugé nécessaire de le faire. Tant que vous voyez ces édulcorants sur toutes les tables de tous les restaurants dans le monde occidental et que les sodas diététiques restent au menu et garnissent les étagères de toutes les épiceries, alors « l'autorité » les perçoit toujours à l'évidence comme acceptable.
Ce qui est vraiment très dommageable si l'on considère qui est vraiment l'autorité dans cette situation. Aux États-Unis, c'est la FDA. Et tout ça mène à la question suivante : pourquoi la FDA n'est-elle pas intervenue, n'a-t-elle pas examiné les preuves et retiré ces édulcorants artificiels du marché une fois pour toutes ? Même s'il fut plaidé qu'il n'y a pas suffisamment de preuves, on ne peut nier qu'il y a assez de preuves d'un manque éventuel de sécurité pour retirer ces trucs du marché jusqu'à ce qu'une position probante puisse être atteinte.Après tout, si 50 % de la population suivra les autorités quoiqu'il en coûte, ces autorités n'ont-elles pas la responsabilité morale de prendre soin de leur troupeau ? Mais au fait c'est qui au juste la FDA, nom d'une pipe ?
Eh bien, c'est une question intéressante. La FDA est née en 1862 en tant que « Division de la Chimie », connue plus tard sous le nom de Bureau de la chimie avant de prendre le nom de FDA en 1930. Son boulot à l'époque était d'approuver et d'autoriser les produits de l'industrie chimique. En dépit de la croyance populaire, il ne s'agissait pas de protéger le consommateur des produits chimiques nocifs. Ils existaient pour protéger l'industrie, pas le consommateur. En approuvant et autorisant les produits de l'industrie chimique, la Division de la chimie faisait fonction de bouclier légal entre le consommateur et l'industrie en déclarant que les produits étaient « sans danger ».
N'avez-vous jamais entendu le dicton « un zèbre ne peut rien changer à ses rayures » ? Jusqu'à ce jour, c'est une des fonctions premières de la FDA bien qu'ils aient endossé beaucoup d'autres mandats avec le temps : protéger l'industrie chimique, maintenant l'industrie pharmaceutique et celle des additifs alimentaires contre des procès de préjudice au consommateur par le biais de ses « agréments » sous la forme du statut de sécurité refuge du G.R.A.S. (Generally Recognized As Safe) [Généralement reconnu sans danger - NdT]. Dans la plupart des cas, cela laisse le grand public sans recours légal contre l'industrie chimique car il doit se dresser contre des géants monolithiques de la chimie riche de milliards de dollars dont les produits sont « approuvés par la FDA ». Donc, l'industrie est protégée et on lui offre un déni plausible.
Est-ce un petit peu trop conspirationniste pour vous ? Eh bien, ne vous fiez pas à moi mais à ce que dit l'ancien commissaire de la FDA, le Dr. Herbert Ley : Pour récapituler, nous avons des suiveurs autoritaristes qui composent la moitié de la population et qui suivront volontairement les « autorités » perçues de leur propre groupe sur n'importe quel sujet donné, sans considérer les failles dans leur raisonnement ou la rectitude morale de leur caractère. Mais au lieu d'avoir des autorités bienveillantes qui prennent réellement soin de leurs suiveurs, nous avons des institutions corrompues, dont les postes clés sont probablement occupés par des psychopathes et autres individus atteints de sérieux troubles du caractère, qui sont constitutionnellement incapables d'éprouver de la compassion envers ceux à qui ils nuisent, favorisant au contraire l'industrie et la machine à faire du fric. Les édulcorants artificiels ne seront jamais retirés du marché tant qu'ils en tireront profit et certains membres de la population n'arrêteront jamais de les consommer tant qu'ils seront perçus comme acceptables, et le fait même qu'ils soient offerts à la consommation est perçu comme une acceptation.
Cette même situation ne se produit pas seulement avec les édulcorants et les additifs alimentaires. On peut l'observer dans de multiples domaines - les organismes établis pour nous protéger poursuivent en fait leurs propres intérêts tandis que le peuple présume que tout va bien. C'est pourquoi il est si important à notre époque de faire vos propres recherches et d'échanger avec des personnes qui ont le même état d'esprit pour partager les informations. Ce n'est pas un moment de notre histoire où l'on peut faire confiance à ce que disent les « autorités » ou faire des suppositions basées sur ce que font tous les autres. Si quelqu'un vous dit quelque chose, cherchez les intentions cachées, vérifiez les références et faites des recherches sur Internet. Cela pourrait vous sauver la vie !
Références et lectures complémentaires
L'amère vérité sur Splenda
Entrée de la base de données de Green Med sur l'Aspartame
Un nouveau rapport montre à quel point vous deveniez accro aux sodas diététiques
Les Rockfeller, la FDA et l'industrie du cancer
The Authoritarians de Bob Altemeyer (livre complet en format PDF)
Un aperçu de la philosophie de Kazimierz Dabrowski
Je suppose que je me tire moi-même une balle dans le pied avec le titre de cet article. Au fil des ans, le journalisme médical s'est tellement acharné contre les édulcorants artificiels que je doute que quiconque y prête encore attention. Je sais que quand je vois les mots « édulcorant artificiel » dans le titre d'un article, je me mets à penser « Mon Dieu, encore un article sur les édulcorants artificiels ! Je me demande s'il me donnera exactement les mêmes informations que les six derniers articles que j'ai lus sur le sujet avec quelques alternatives au sucre à la fin comme la stévia ou le xylitol ? » Parfois, je les survole pour voir si l'auteur réussit le test décisif de ne pas recommander le miel ou le sirop d'agave (c.-à-d., du sucre et du sucre).
Bien, cet article sera un petit peu différent, et pas parce que je vais me référer au sucralose [édulcorant artificiel - NdT] de façon agaçante en utilisant sa dénomination chimique 4-chloro-4-désoxy-α-D-galactose de 1,6-dichloro-1,6-didésoxy-β-D-fructofurannosyle (ça a l'air délicieux, n'est-ce pas ?) Ce qui m'intéresse le plus ici, ce n'est pas d'explorer si ces choses sont mauvaises pour vous, puisqu'il est parfaitement clair qu'elles le sont, mais la question du « pourquoi ». Pourquoi se fait-il que malgré toutes les informations disponibles sur les édulcorants artificiels, l'abondance d'« articles de santé » qui circulent sur Internet et le merdier chimique total que ces abominations alimentaires infligent à votre estomac et à vos intestins, les gens continuent à ingurgiter ce truc comme si c'était de l'eau ?
Avant tout, dissipons tous les doutes qui pourraient subsister dans l'esprit de certains sur le fait que ce truc est mauvais pour nous. L'aspartame, le sucralose, la saccharine, le paquet rose, le paquet bleu, le paquet jaune, « régime » ceci ou cela ou le reste - ce truc vous tue tous à petit feu en vous empoisonnant. Sayer Ji de Green Med Info a écrit de bons articles rassemblant les recherches scientifiques sur ces édulcorants ici et ici. Il s'agit de science pure et dure sur le sujet, sans dériver vers le fanatisme Webesque. L'aspartame c'est 11 % de son poids en méthanol et le méthanol est un poison.Splenda c'est un « hydrocarbure chloré de la même famille que les pesticides mortels comme le DDT, les insecticides, les biocides, les désinfectants comme l'eau de Javel Clorox et les gaz toxiques de la Première Guerre mondiale comme le chlore urée », pour citer Sayer Ji sur le sujet. Et avant que quelqu'un ne proteste en me disant que les similitudes chimiques ne veulent rien dire du tout et qu'une seule molécule de différence peut entièrement changer les propriétés d'une substance, ce qui est vrai dans certains contextes, voici ce que dit le Dr. James Bowden : Voici une courte liste de certains des nombreux effets qu'a la consommation d'édulcorants artificiels sur le corps (la plupart proviennent d'études sur les animaux) :
- Tumeurs du tractus urinaire
- Augmentation du taux de cancer du cerveau [aspartame]
- Rétrécissement de 40 % du thymus [sucralose]
- Risque deux fois supérieur de déclin de la fonction rénale chez la femme
- Risque accru de lymphome non hodgkinien et de myélome multiple
- Foie et rein hypertrophiés [sucralose]
- Taux de croissance réduit [sucralose]
- Contribution aux symptômes de fibromyalgie (une autre étude a trouvé que supprimer les édulcorants artificiels de l'alimentation était une « option thérapeutique fonctionnelle ». C'est vrai, supprimer les édulcorants artificiels de l'alimentation constitue un traitement contre la maladie.)
- Acidose métabolique imitant l'acidocétose diabétique
- Cancer du foie et du poumon [aspartame]
- Augmentation possible de l'expression génique du cancer dans les organes [aspartame]
- Effets négatifs sur la cognition spatiale et l'insulinosensibilité
- Minéralisation pelvienne anormale [sucralose]
- Hyperplasie du pelvis [sucralose]
Il y a quelques possibilités que je vais coucher par écrit ici :
1. Certaines personnes ne savent pas
Bien que cela soit possible, il est hautement improbable que quiconque en Occident puisse plaider l'ignorance de cette chose. Voici une vidéo du Dr Oz interviewé par Oprah, deux des plus grands noms dans les célébrités de l'« infomusement » (je ne sais pas si c'est vraiment comme ça qu'on appelle ça, je viens juste de l'inventer), avec une audience combinée de centaines de millions de personnes, et ils parlent des édulcorants artificiels et de la façon dont ils peuvent entraîner une prise de poids. Oz dit aussi qu'ils sont artificiels et qu'il ne les utiliserait pas ou ne les donnerait pas à ses enfants. Bien qu'il ne dise pas qu'ils provoquent le genre de dégâts démontrés par la science (Dr Oz, êtes-vous en train d'édulcorer la vérité ici ? Tss tss) et qu'il fasse de la pub pour le sirop d'agave (du sirop de maïs à haute teneur en fructose, quelqu'un ?), l'impression d'ensemble est négative. Si même le pilier le plus populaire de la « santémusement » (encore mieux !) dit qu'il ne touchera pas à ça, alors les gens devraient pour le moins être conscients que ces choses ne sont pas inoffensives.
2. Les gens s'en fichent
Bon, difficile de soutenir le contraire. Une partie importante de la population semble sacrément avoir tendance à se tuer à petit feu avec son alimentation et ses choix de style de vie dans une flambée de gloire narcissique du type je-vais-montrer-à-l'univers-qui-c'est-le patron (mais un lent embrasement de gloire. Peut-être plus une braise de gloire). Mais une proportion apparemment aussi importante d'utilisateurs d'édulcorants artificiels diraient eux-mêmes qu'ils « se préoccupent de leur santé », bien que je ne leur ferais certainement pas grâce de ce qualificatif moi-même. J'attribue ça au fait qu'il y a plus de trente ans que l'Association américaine de Diététique nous enfonce dans le crâne l'idée que les calories sont un mal nécessaire qui devrait être minimisé à tout prix passant outre le fait que les aliments sans calorie vous tueront plus tard en fin de compte. La croyance erronée qu'en évitant d'ingérer de l'énergie (les calories) avec votre nourriture vous rentrerez à nouveau dans votre robe de bal de promo va bien évidemment davantage affecter votre comportement que les risques de déformations d'organes. Après tout, je ne peux pas voir mes organes mais je peux voir mon bide dépasser de ma ceinture. Cette section aurait peut-être dû être intitulée « Le système de valeur complètement difforme des Américains du Nord ».
3. Il y a trop d'informations contradictoires
Vrai. Le monde du régime à faible teneur en glucides est plein de gens qui suggèrent le truc artificiel comme alternative au sucre. Cela n'aide certainement pas non plus que certains médecins dans les médias, qui pratiquent sans doute davantage le racolage rémunéré que la vraie médecine, soient là pour dire à tout le monde que les dommages causés par les édulcorants artificiels sont « exagérés » ou, pire encore, un « mythe ». Vous remarquerez dans ce lien que le Dr. Keri Peterson dit que ces « mythes » n'ont jamais été démontrés dans des études sur l'homme. Cependant, ils l'ont été sans l'ombre d'un doute dans les études sur les animaux, mais au lieu d'ordonner le principe de précaution, ces autorités en matière de santé préféreraient vous voir continuer à prendre part à l'expérience humaine à grande échelle tout en se remplissant les poches au passage.
Mais puisque nous avons établi dans le point nº 1 que les gens doivent réaliser un minimum qu'une certaine controverse entoure le sujet, ne voudraient-ils pas creuser un petit peu ? Je veux dire, le Dr Oz est un génie et tout ça (*toussotement*) mais cela ne vaudrait-il pas la peine de prendre le temps de faire quelques petites recherches sur le sujet ? Peut-être serait-il sage d'avoir un second avis si ce n'est de vraiment fouiller dans Pub Med ?
Donc, en toute probabilité, les gens sont au courant et, à condition qu'ils s'en soucient, devraient au moins être portés à faire des recherches, étant donné toutes les informations contradictoires. Alors, qu'est-ce qui fait que les gens se sentent à l'aise dans leur choix de s'empoisonner eux et leur famille, souvent avec la fière satisfaction de savoir qu'ils font ce qui est bon pour leur santé ?
4. Les gens croient les personnalités qui font autorité au-delà de ce qui est raisonnable
Bingo. Les gens persévèrent dans ce comportement car les autorités perçues en la matière n'ont pas jugé nécessaire d'arrêter de le faire. Ça paraît un peu stupide dit comme ça mais pensez aux excuses que vous entendez : « Si ce truc était dangereux, ça ne se serait pas en vente dans les magasins » ou « Il y a des gens pour tester ce genre de truc » ou « Si c'était mauvais, personne n'en mangerait et l'industrie arrêterait d'en produire ». C'est en gros la croyance invétérée qu'il y a quelqu'un pour faire attention à nous d'une certaine manière (ou que le « marché » ne financera pas des produits qui sont en fait dangereux).
Maintenant, je réalise que beaucoup d'entre vous qui lisez ceci ne seront pas du genre à se fier à quelque agence peu comprise pour déterminer ce qui est sans danger et ce qui ne l'est pas. Rien ne m'effraie plus que l'idée d'abandonner mon libre arbitre à de quelconques conseils d'administration quelque part jouant à la roulette russe avec ma santé parce qu'ils ont déterminé que retirer un produit de la vente coûterait plus cher que les procès contre les dommages subis. Quand il s'agit de ma santé, je suis 100 % proactif pour trouver comment ce que je mange va m'affecter. Je ne me fierai pas au Gouvernement sur ce point précis, merci bien.
Mais il y a un segment de la population qui suivra la règle de « l'autorité », ou juste l'autorité perçue, même s'il devient évident que cette autorité n'a pas leurs meilleurs intérêts à cœur. Ce segment est ce que Bob Altemeyer appelle « les Autoritaristes », aussi désignés par le terme de Suiveurs Autoritaristes, qui partagent la malheureuse caractéristique de croire aveuglément l'autorité officielle. Selon Bob : Je pense que l'on connaît tous des gens comme ça. J'ai une tante qui se fâche franchement à chaque fois que quelqu'un exprime une opinion qui ne tient pas de l'idéologie politique de droite. Bob a trouvé grâce à ses études approfondies sur le sujet que le contingent de suiveurs autoritaristes représente grossièrement 50 % de la population.
Et ce ne sont pas que des gens qui ne sont pas si intelligents ou fréquentent les groupes autoritaristes de droite. Les suiveurs autoritaristes peuvent être tout à fait intelligents, de n'importe quel bord politique ou même apolitiques ; idem pour la religion, la race ou le statut socio-économique. Il se trouve seulement qu'ils succombent à ce qui est populaire par rapport à ce qu'ils évaluent comme moralement ou objectivement correct sur la base de leur propre psychologie. Pour eux, ce qui est moralement ou objectivement correct, c'est ce qui a été décrété comme tel par les autorités. Vous pouvez voir ses effets dans de multiples domaines, dont la science, le milieu universitaire, la nutrition, la politique du gouvernement, tout ce que vous voulez. Les nouvelles approches ou théories, au lieu d'être comprises, explorées et évaluées sont d'emblée ignorées en faveur du statu quo. Ce qui est impopulaire est ridiculisé ou ignoré.
D'après cet ancien SOTT Focus sur Sarah Palin et sa ligue de suiveurs aveugles : Dans le domaine de la santé, cela finit en polarisation entre « ce que les médecins conventionnels disent » et « ce que les barjos disent sur Internet ». En fait, il n'existe pas de polarisation de ce genre car il y a un large éventail d'opinions et de positions émanant à la fois des médecins et des thérapeutes alternatifs ainsi que des journalistes médicaux de tout bord. Mais pour un cerveau qui fonctionne au niveau de la survie, du territoire et de la dominance sociale, ce qui se dit réellement est moins important que ce que le groupe juge acceptable. S'identifier au groupe externe ou même remettre en question son propre groupe est considéré comme dangereux, au moins à un niveau inconscient, et n'est donc pas acceptable.
Maintenant, il est important de souligner ici qu'être un suiveur autoritariste n'est pas « mal ». Ces gens ne sont pas le diable. C'est juste un segment de la population qui se trouve être émotionnellement moins évolué, par manque d'un meilleur terme (voir les études de Dabrowski sur le développement humain pour en savoir plus sur le sujet). De la même manière que vous ne vous fâcheriez pas ou ne vous sentiriez pas supérieur face à quelqu'un de moins intelligent que vous, il n'y a aucune utilité à adopter cette attitude ici.
L'article poursuit : Donc, en d'autres termes, même si vous balanciez la réalité pure et dure sur les édulcorants artificiels au visage d'un suiveur autoritariste, comme je l'ai fait plus d'une fois, il ne reculerait probablement pas d'un centimètre de sa position si son autorité perçue n'a pas jugé nécessaire de le faire. Tant que vous voyez ces édulcorants sur toutes les tables de tous les restaurants dans le monde occidental et que les sodas diététiques restent au menu et garnissent les étagères de toutes les épiceries, alors « l'autorité » les perçoit toujours à l'évidence comme acceptable.
Ce qui est vraiment très dommageable si l'on considère qui est vraiment l'autorité dans cette situation. Aux États-Unis, c'est la FDA. Et tout ça mène à la question suivante : pourquoi la FDA n'est-elle pas intervenue, n'a-t-elle pas examiné les preuves et retiré ces édulcorants artificiels du marché une fois pour toutes ? Même s'il fut plaidé qu'il n'y a pas suffisamment de preuves, on ne peut nier qu'il y a assez de preuves d'un manque éventuel de sécurité pour retirer ces trucs du marché jusqu'à ce qu'une position probante puisse être atteinte.Après tout, si 50 % de la population suivra les autorités quoiqu'il en coûte, ces autorités n'ont-elles pas la responsabilité morale de prendre soin de leur troupeau ? Mais au fait c'est qui au juste la FDA, nom d'une pipe ?
Eh bien, c'est une question intéressante. La FDA est née en 1862 en tant que « Division de la Chimie », connue plus tard sous le nom de Bureau de la chimie avant de prendre le nom de FDA en 1930. Son boulot à l'époque était d'approuver et d'autoriser les produits de l'industrie chimique. En dépit de la croyance populaire, il ne s'agissait pas de protéger le consommateur des produits chimiques nocifs. Ils existaient pour protéger l'industrie, pas le consommateur. En approuvant et autorisant les produits de l'industrie chimique, la Division de la chimie faisait fonction de bouclier légal entre le consommateur et l'industrie en déclarant que les produits étaient « sans danger ».
N'avez-vous jamais entendu le dicton « un zèbre ne peut rien changer à ses rayures » ? Jusqu'à ce jour, c'est une des fonctions premières de la FDA bien qu'ils aient endossé beaucoup d'autres mandats avec le temps : protéger l'industrie chimique, maintenant l'industrie pharmaceutique et celle des additifs alimentaires contre des procès de préjudice au consommateur par le biais de ses « agréments » sous la forme du statut de sécurité refuge du G.R.A.S. (Generally Recognized As Safe) [Généralement reconnu sans danger - NdT]. Dans la plupart des cas, cela laisse le grand public sans recours légal contre l'industrie chimique car il doit se dresser contre des géants monolithiques de la chimie riche de milliards de dollars dont les produits sont « approuvés par la FDA ». Donc, l'industrie est protégée et on lui offre un déni plausible.
Est-ce un petit peu trop conspirationniste pour vous ? Eh bien, ne vous fiez pas à moi mais à ce que dit l'ancien commissaire de la FDA, le Dr. Herbert Ley : Pour récapituler, nous avons des suiveurs autoritaristes qui composent la moitié de la population et qui suivront volontairement les « autorités » perçues de leur propre groupe sur n'importe quel sujet donné, sans considérer les failles dans leur raisonnement ou la rectitude morale de leur caractère. Mais au lieu d'avoir des autorités bienveillantes qui prennent réellement soin de leurs suiveurs, nous avons des institutions corrompues, dont les postes clés sont probablement occupés par des psychopathes et autres individus atteints de sérieux troubles du caractère, qui sont constitutionnellement incapables d'éprouver de la compassion envers ceux à qui ils nuisent, favorisant au contraire l'industrie et la machine à faire du fric. Les édulcorants artificiels ne seront jamais retirés du marché tant qu'ils en tireront profit et certains membres de la population n'arrêteront jamais de les consommer tant qu'ils seront perçus comme acceptables, et le fait même qu'ils soient offerts à la consommation est perçu comme une acceptation.
Cette même situation ne se produit pas seulement avec les édulcorants et les additifs alimentaires. On peut l'observer dans de multiples domaines - les organismes établis pour nous protéger poursuivent en fait leurs propres intérêts tandis que le peuple présume que tout va bien. C'est pourquoi il est si important à notre époque de faire vos propres recherches et d'échanger avec des personnes qui ont le même état d'esprit pour partager les informations. Ce n'est pas un moment de notre histoire où l'on peut faire confiance à ce que disent les « autorités » ou faire des suppositions basées sur ce que font tous les autres. Si quelqu'un vous dit quelque chose, cherchez les intentions cachées, vérifiez les références et faites des recherches sur Internet. Cela pourrait vous sauver la vie !
Références et lectures complémentaires
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Les Rockfeller, la FDA et l'industrie du cancer
The Authoritarians de Bob Altemeyer (livre complet en format PDF)
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Doug DiPasquale est nutritionniste holistique, adepte du régime paléo et journaliste médical qui vit à Toronto au Canada. Il collabore régulièrement à SOTT.net, Dot Connector Magazine, le Huffington Post Canada, The Food Network Canada et il a contribué à de nombreux autres blogues et publications sur Internet. Il est passionné par la nourriture que nous mangeons, exposant les mensonges et la pensée défectueuse de la « police de l'alimentation » et informant le public sur la manière de manger de la vraie nourriture, à savoir, remplacer cette fichue dose de blé par du bacon.