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Azel Guen : Décryptage de l'Actu Autrement - Page 136

  • Empire:Dommages Collatéraux

    Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État

    Guillaume DE ROUVILLE

    Lors des guerres menées par les États-Unis depuis la chute du mur de Berlin au nom d’une certaine idée de leur puissance, est apparue une notion, celle de « dommages collatéraux », qui a été utilisée par les organes des relations publiques du Pentagone pour justifier et faire accepter aux opinions occidentales des actes de guerre provocant des victimes civiles. Ces dommages collatéraux ne seraient pas souhaités par la puissance militaire qui déplore ces tragiques erreurs, fruits de renseignements erronés ou d’une technologie défaillante.

    Or, a y regarder de plus près, on s’aperçoit que la plupart de ces actes de guerre ayant détruit la vie de milliers de civils en Afghanistan, en Irak, en Libye ces dernières années [1], ne sont pas des erreurs, des dommages collatéraux d’une entreprise militaire qui ne prendrait pour cible que des soldats en uniforme appartenant à la partie adverse, mais bien des actes délibérés visant à tuer des femmes, des enfants et des hommes sans défense.

    On pourrait se demander dans quels buts de telles horreurs seraient entreprises. La doctrine militaire répond : pour imposer la terreur source de toute obéissance.

    La doctrine militaire dément ici brutalement la propagande politique : faire souffrir les populations civiles est un des moyens de gagner la guerre ; torturer leur corps est un des moyens de courber leur échine ; atteindre leur conscience est un des moyens de gagner leur âme (les bombardements des Alliés à la fin de la seconde guerre mondiale l’attestent amplement - la question de savoir si la fin justifie les moyens est un autre débat).

    Vous doutez encore et pensez que de tels moyens ne feraient qu’inciter des non-combattants à prendre les armes et à renforcer l’armée des ombres [2]. Les soldats du monde entier le savent bien et répondent impunément : les victimes de la terreur humaine ne se vengent pas ; elles souffrent en silence et ne rêvent que de paix pour pouvoir enterrer leurs morts et faire leur deuil.

    Cela va même plus loin : les innocentes victimes finissent souvent par réclamer protection à leurs bourreaux. À bout, démoralisées par tant de souffrance et de violence, elles saisissent la main que leur tend leur ennemi à l’autre bout du fusil.

    C’est au cours de la guerre d’Algérie que les militaires français (principalement les Colonels Trinquier et Lacheroy) ont élaboré une doctrine mettant au centre des conflits armés les populations civiles [3] (les Anglais avaient déjà appliqué cette démarche au Kenya au début des années 50, massacrant volontairement des villages entiers de non-combattants, mais ils n’avaient pas eu l’idée d’en faire une doctrine digne d’être enseignée dans les écoles militaires).

    Non plus cibles involontaires d’une guerre inhumaine, les populations civiles deviennent l’objectif militaire à conquérir et à détruire au nom d’objectifs humains, trop humains.
     La torture, les exécutions sommaires, les bombardements de civils ne sont plus seulement des crimes de guerre, mais des moyens militaires au service d’une cause politique. Les Colonels Trinquier et Lacheroy exporteront cette doctrine dans les écoles militaires américaines qui sauront en faire bon usage dans les pays d’Amérique Latine, et tout particulièrement en Amérique Centrale, dans les cinquante années suivant la guerre d’Algérie [4].

    Les légions atlantistes parties, sous l’égide de l’Otan, à l’assaut de l’ex-Yougoslavie, de l’Afghanistan et de la Libye ont également appliqué cette doctrine pour tenter d’imposer l’American Way of Life et le libéralisme triomphant aux populations réfractaires. La doctrine militaire du shock and awe (choc et effroi) appliquée par les États-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003 n’est que la réactivation de cette doctrine par des théoriciens soucieux de rafraîchir le corpus doctrinaire militaire américain. Les auteurs de cette resucée, Harlan Ullman et James Wade [5], prennent pour exemple les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis en août 1945 et décrivent sans ambiguïté l’effet recherché : il s’agit d’infliger des destructions massives, de nature humaine ou matérielle, afin d’influencer une société donnée dans le sens recherché par celui qui met en œuvre le choc et l’effroi, plutôt que s’attaquer directement à des objectifs purement militaires [6].

    On le voit, cette notion de « dommages collatéraux » cache en réalité un terrorisme d’État , un terrorisme de masse, un terrorisme occidental dont les médias occidentaux s’accommodent aisément puisqu’il est l’œuvre de leurs maîtres atlantistes. Ils font plus que s’en accommoder à vrai dire : ils commettent un crime médiatique lorsqu’ils utilisent le terme de « dommages collatéraux » pour masquer les actions terroristes de leurs dirigeants aux mains sales.

    Il est intéressant de constater que ce terrorisme d’État occidental est, pris globalement, plus meurtrier que le terrorisme islamique (qui n’a pas plus de justification à nos yeux), terrorisme islamique qui peut être, par ailleurs, comme en Libye et en Syrie, le précieux relais des objectifs géostratégiques des Occidentaux et de leurs élites.

    Ainsi, le terrorisme semble être au cœur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales. Pour lutter efficacement contre le terrorisme, ce que nos dirigeants prétendent s’acharner à faire, il faudrait oser engager toute notre ardeur combattante contre nous-mêmes. À défaut de quoi, la mort de la démocratie sera (si ce n’est pas déjà le cas) le dommage collatéral de notre cynisme et de notre tartuferie.

    Guillaume de Rouville

    auteur de La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap, juillet 2012.

  • Vénézuela:Ton bourreau tu aimeras

    Ton bourreau tu aimeras.

    Maxime Vivas

    Je regardais à la télé une table ronde où des messieurs bien mis s’insurgeaient contre une mesure liberticide du chef de l’Etat : « Maintenant « il » décide même de ce qu’on met dans notre assiette ! « il » choisit nos menus ! » Le journaliste opinait.

    Deux ans plus tard, une brave citoyenne d’un quartier pauvre m’interpella et me dit, presque mot pour mot : « « Maintenant il décide même de ce qu’on met dans notre assiette ! Il choisit nos menus ! »

    Cela se passait à Caracas. Je lui répondis qu’en France aussi on distribue des repas gratuits aux pauvres et que les « Restaurants du cœur » ne sont pas un sujet de polémique contre le gouvernement.

    Et je mesurai la force de frappe des médias vénézuéliens, capables de faire décrier par des déshérités des mesures sociales vitales pour eux et leurs enfants.

    Quand, dans des bidonvilles d’Amérique latine des médecins cubains entreprirent de vacciner des dizaines de milliers de bébés et de les sauver d’une mort précoce, un certain nombre de parents prirent le large parce que la seringue salvatrice injectait « le germe du communisme ».

    J’imagine que des pauvres états-uniens édentés se sont opposés au projet de sécurité sociale défendu par Obama, comme des ouvriers éreintés, chez nous, sont hostiles aux 35 heures.

     

  • Bush et Blair devraient être jugés par la CPI

    INVASION DE L’IRAK 

    Mgr Desmond Tutu estime que Bush et Blair devraient être jugés par la CPI

     
    RÉSEAU VOLTAIRE | 4 SEPTEMBRE 2012
     

    L’archevêque sud-africain et Prix Nobel de la Paix, Mgr Desmond Tutu est d’avis que l’ex-président des Etats-Unis George W. Bush et l’ex-premier ministre britannique Tony Blair devraient être poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI) pour avoir déclenché l’invasion de l’Irak en 2003.

    Dans un article publié sous sa signature ce dimanche 2 septembre 2012 dans le quotidien britannique The Observer, Mgr Desmond Tutu rappelle que Bush et Blair en sont arrivés à falsifier des données fournies par leurs services de renseignement pour faire accroire à l’opinion publique que l’Irak détenait des armes de destruction massive, prétexte utilisé ensuite pour envahir ce pays arabe, événement qui a déstabilisé la situation dans l’ensemble de la région.

    « Les leaders de l’époque aux Etats-Unis et au Royaume-Uni[respectivement George W. Bush et Tony Blair] ont fabriqué le scénario pour se conduire en tueurs de quartier (…). Il nous ont entraîné au bord de l’abîme où nous nous trouvons actuellement avec le spectre de la Syrie et de l’Iran devant nous » [1], souligne l’archevêque noir sud-africain indiquant ainsi que pour lui la crise en Syrie et les tensions concernant l’Iran sont également des conséquences de la guerre déclenchée en 2003 contre l’Irak.

    L’archevêque sud-africain expliquait ainsi sa décision de ne pas participer au Discovery Invest Leadership Summit, qui s’est tenu la semaine dernière à Johannesburg en présence de plusieurs invités internationaux, dont Tony Blair.

    « Le leadership et la morale sont indissociables » [2], souligne Mgr Desmond Tutu dans l’article qu’il a signé ce dimanche dans The Observer.

  • 11/09;y a t-il encore des sceptiques?

    Des traces de nano-thermite, explosif, ont été découvertes dans les ruines des tours jumelles après leur effondrement (PDF)

     

    Capture-copie-2.PNGNous vous présentons cet article, non parce que la nouvelle est récente, mais pour qu’elle ne tombe pas dans l’oubli. Les False flag (Fausses bannières) sont très utilisées par nos élites, en Syrie par exemple, ce seront les armes chimiques. Ci-dessous donc le PDF qui démontre que les avions n’ont jamais fait s’écrouler les WTC. Evidemment, le chercheur a été viré.

    À l'automne 2006, sur fond de polémique autour de son travail sur l'effondrement du World Trade Center (Jones prétend avoir des preuves qui montrent que les bâtiments ont été détruits par démolition contrôlée pendant les attentats du 11 septembre), il a été démis de ses fonctions d'enseignant à Brigham Young University et placé en congés payés. Il a pris sa retraite le 20 Octobre 2006 avec le statut de professeur émérite. Mais il est revenu en 2009, et ce coup-ci, il lâchera ses preuves. Si quelqu'un a quelque chose à dire, qu'il parle, ou qu'il se taise à jamais.

    A l’université de Brigham, le Dr Steven Jones, qui enseigne le physique a bien localisé, avec l’appui de son équipe, des traces de cette matière. Le nano-thermite a été repéré dans des échantillons d’analyse au laboratoire de l’université. Les résultats de l’enquête de l’éminent professeur ont été publiés dans le « Open Chimical Pysical journal », l’une des revues scientifiques les plus prestigieuses qui publie souvent des articles des lauréats du Prix Nobel.

    Nous avons retrouvé le papier qui date de 2009, soit 3 ans après la mise à la porte de Jones

    http://www.benthamscience.com/open/tocpj/articles/V002/7TOCPJ.pdf

     

  • La Palestine dans les manuels scolaires israélien

     
    Star of David

    La Palestine dans les manuels scolaires israéliens

    Traduction : Info-Palestine.net - Niha 

    Ramallah a connu, le mois de juillet dernier, la présentation par Nurit Peled-Elhanan de son dernier livre qui s'est intéressé à l'analyse des manuels scolaires israéliens. A travers cet ouvrage, la professeure dresse un constat alarmant et un tableau des plus décourageants au sujet de la Palestine et de tout ce qui la représente dans ces manuels scolaires. 

    Ramallah, Cisjordanie - Nena News, le 13 juillet 2012 - Il y a quelques semaines à Ramallah, la célèbre journaliste israélienne Amira Hass a organisé une rencontre très engageante pour présenter le dernier travail de sa concitoyenne Nurit Peled-Elhanan, professeure à l'Université Hébraïque de Jérusalem et co-fondatrice du Tribunal Russell sur la Palestine. 

    L'auteure du livre était également présente à cette rencontre qui s'est ouverte par une courte introduction de la journaliste de Haaretz. Amira Hass a voulu saisir l'occasion pour faire part à l'auditoire de la chance dont peut se réjouir une citoyenne israélienne comme Peled-Elhanan de pouvoir venir présenter ses œuvres et travaux à Ramallah, dans les Territoires Occupés, alors qu'un citoyen Palestinien, qu'il réside de l'autre côté du mur de séparation ou à Gaza, est interdit de se rendre à Jérusalem ou en Israël. 

    Amère, la journaliste souligne : « C'est vraiment désagréable d'exploiter les biens et les avantages des autres. C'est pourquoi, nous essayons, par divers moyens, de combattre le Régime des Privilèges dans lequel nous sommes malheureusement nés. » « Ce livre, conclut-elle, s'avère un excellent moyen pour renverser ce Régime. » 

    Intitulé « La Palestine dans les manuels scolaires israéliens : Idéologie et Propagande dans l'Education », ("Palestine in Israeli Books : Ideology and Propaganda in Education") l'ouvrage a été publié à Londres, en avril 2012. Il s'agit d'un travail d'analyse effectué par Nurit Peled-Elhanan qui a voulu mettre la lumière sur l'illustration de la Palestine dans les livres scolaires adoptés dans la majeure partie des écoles israéliennes, à l'exception des écoles ou instituts religieux ou d'inspiration et tendance sioniste. 

    Ce livre a donc porté sur l'analyse des textes sur l'histoire et la géographie, en examinant les publications qui s'étendent de 1996 à 2009. L'auteure a, de ce fait, insisté sur l'aspect sémiologique de son étude qui ne s'arrête pas seulement à la langue écrite mais qui se penche également sur l'analyse des représentations visuelles et des Mind Maps qui enrichissent les textes. 

    L'essai fait immédiatement ressortir les principes fondamentaux sur lesquels repose la propagande israélienne, ainsi que les concepts qui constituent le dénominateur commun de tous les manuels : l'antisémitisme, la menace arabe et le droit historique des juifs à retourner dans leur patrie. Devant cet état des choses, la professeure ne manque pas de critiquer : « Ces principes n'ont jamais été contestés par qui que ce soit, pas même par le mouvement des Nouveaux Historiens. » 

    Par ailleurs, la professeure fait remarquer que les livres soumis à examen ne décrivent jamais les Palestiniens comme des êtres humains mais plutôt comme un problème. Les photos qui illustrent les textes ne démontrent jamais des personnes physiques mais des lieux et des agglomérations urbaines, et les arabes (le terme « palestiniens » n'est jamais utilisé) sont représentés par des stéréotypes racistes qui en font des êtres primitifs aux pratiques tribales et archaïques, ennemis de la modernité et des hors-la-loi.

    Pour soutenir de telles conjectures, les photographies évocatrices sont sans appel : des méthodes obsolètes pour cultiver la terre (les ânes dans les champs et les charrues), des situations d'extrême pauvreté, de dégradation et de saleté. Les images vont jusqu'à pousser l'élève à la comparaison et ce, en montrant le contraste entre les vieilles habitations arabes construites en pierres blanches rugueuses et l'architecture ultra moderne et fonctionnelle des colonies au style suisse et aux toits anti-neige. 

    S'agissant des principaux points qui caractérisent le conflit israélo-palestinien, il est mentionné dans les textes d'histoire la prétendue fuite, depuis 1948, des Palestiniens qui ont abandonné leurs maisons, leurs villages et leurs terres pour aller se réfugier « ailleurs » volontairement ou bien en raison d'une force surnaturelle. 

    L'auteure explique également que la dépersonnalisation, même modérée, de la guerre et des violences justifie, selon une « logique mythologique », les principaux massacres comme ceux de Deir Yassin, de Kybia et de Kaffer Kassim. Ces massacres sont fortement signalés dans les livres mais sont représentés comme des « évènements » qui puisent leur légitimité historique et militaire dans le complexe et le plan insondable de l'Indépendance et de la défense du peuple juif qui vit avec la menace d'être liquidé. 

    Aujourd'hui, pour justifier l'occupation des territoires, il faut faire appel à une démocratie défensive qui exige le contrôle minutieux et au peigne fin des « frontières instables » qui regroupent une population militairement et démographiquement dangereuse. En outre, les textes ne manquent pas de vanter continuellement la singularité et l'unicité du peuple juif face à une communauté internationale qui ne réussit pas à comprendre ses actions et ses réactions. Dans cette perspective, il est sous-entendu par « Personne ne peut comprendre notre situation mieux que nous », une suggestion sournoise pour expliquer aux élèves pourquoi le Droit International n'est pas applicable sur l'Etat d'Israël. Cette tournure est tout simplement connue sous le nom d' « impunité ». 

    Nurit Peled-Elhanan se penche plus particulièrement sur la syntaxe et la sémantique utilisées dans les textes. Le choix des mots n'est jamais un jeu du hasard (par exemple, l'utilisation du terme Terre d'Israël plutôt qu'Etat d'Israël) car ils [les mots] sont utilisés pour contourner une vérité, et la preuve la plus frappante est l'absence du terme Palestine. Et là encore, pour être honnête, il y a un cas précis où l'adjectif palestinien est utilisé : lorsqu'il s'agit de l'associer au terrorisme. 

    Pour leur part, les phrases sont construites de façon à exclure toutes les suppositions ou les hypothèses ouvrant la voie devant la critique. Entre temps, le contenu de ces mêmes phrases appelle à l'indulgence et à la complaisance. Pour finir, l'auteure conclut que les textes ressemblent plus à un manifeste militaire qu'à un outil éducatif. 

    La présentation de l'ouvrage a été accueillie par un public large et hétérogène et la rencontre a été enrichie par de nombreuses questions. Pour Nurit Peled-Elhanan, il s'avère que l'aspect le plus marquant et surprenant lors de son travail de recherche et d'analyse n'était pas forcément le contenu des textes mais plutôt le degré de précision et de minutie avec lesquels ils répondent à toutes les catégories de racisme visuel et littéraire. Il y a eu également des questions qui ont finalement poussé l'auteure à parler brièvement de son expérience universitaire. En réponse à la question : « Comment réagissent vos étudiants israéliens lorsqu'ils apprennent de telles vérités pendant les cours ? » Peled-Elhanan a répondu : « Je n'ai jamais eu de problèmes pendant mes cours. Pour le reste, il y a certaines évidences qui, une fois révélées, on ne peut plus faire semblant de les ignorer ou de ne pas les voir. » 

    Nurit Peled-Elhanan a reçu le prix Sakharov du Parlement européen en 2001 pour ses plaidoyers en faveur de la paix au Moyen-Orient. Elle est professeure de littérature et de sciences de l'éducation à l'université hébraïque de Jérusalem, et co-fondatrice du Tribunal Russell sur la Palestine.