Une femme qui dénonçait sur Twitter les narcotrafiquants a été assassinée le 15 octobre, trois semaines après la disparition de 43 étudiants. Un vent de colère souffle dans la société civile mexicaine, signe que le pays n'est plus disposé à supporter l'intimidation des cartels, écrit Roberto Saviano, l'auteur de "Gomorra“.
Ici, on meurt pour un tweet. Ici, on est condamné à mort par un tweet. Pour un tweet, on disparaît à jamais dans ce Mexique, où quarante-trois étudiants qui manifestaient contre les cartels ont mystérieusement disparu – et ont probablement été assassinés – depuis près d’un mois. Pour un tweet, on meurt. Car un tweet suffit à déstabiliser une organisation criminelle structurée, forte de plusieurs centaines d’hommes et riche d’une fortune sonnante et trébuchante indéterminée.
Le 15 octobre, ils ont assassiné la “twitto” María del Rosario Fuentes Rubio, médecin et activiste de Reynosa, chef-lieu du Tamaulipas, Etat frontalier du Texas. María était une collaboratrice régulière du site “Valor por Tamaulipas” [Courage pour Tamaulipas], associé à une page Facebook suivie par 500 000 abonnés, et administrait le réseau indépendant de journalisme participatif “Responsabilidad por Tamaulipas” [Responsabilité pour Tamaulipas], créé il y a deux ans par des chroniqueurs et des citoyens ordinaires pour informer sur les activités des narcotrafiquants dans la région. Sur Twitter, María était @Miut3 et signait “Felina”, et c’est sous ce pseudonyme qu’elle dénonçait les agissements illicites des groupes criminels opérant dans son secteur.
"Aujourd'hui, ma vie a pris fin"
Elle a inlassablement publié ses alertes, jusqu’au 15 octobre. Puis, ce jour-là, un peu après midi, elle a été enlevée par des hommes armés alors qu’elle se rendait à son travail. Ils l’ont poussée dans une camionnette et ont filé. Son compte Twitter est resté muet jusqu’au lendemain matin à 5 heures, quand soudain deux photos ont été postées : sur l’une, María fixe l’objectif ; sur la seconde, elle est étendue au sol, dans les mêmes vêtements, une plaie béante à la tête, le visage ensanglanté.
Ses agresseurs ont réussi (peut-être en lui extorquant son mot de passe sous la torture) à pirater son profil et à poster les clichés accompagnés d’un message : “A mes amis et ma famille : mon vrai nom est Maria Del Rosario Fuentes Rubio. Je suis médecin. Aujourd'hui, ma vie a pris fin. Il ne me reste qu’une chose à vous dire : ne faites pas la même erreur que moi. Il n’y a rien à gagner. Au contraire, aujourd’hui je me rends compte que j’ai trouvé la mort pour rien. Ils sont plus près de nous que vous ne le croyez. Fermez vos comptes, ne mettez pas en danger vos proches comme je l’ai fait. Je leur demande pardon."
Les narcotrafiquants ont soigneusement choisi leurs mots. Ils cherchent à décourager : le message “Il n’y a rien à gagner” s’adresse à tous les journalistes et jeunes gens qui croient pouvoir dénoncer la puissance criminelle. “Fermez vos comptes, ne mettez pas en danger vos familles” : la menace est glaçante. “Chaque compte pourrait mettre tes proches en péril”: il s’agit de pousser les parents à faire pression sur leurs enfants. Et enfin, en déclarant “Ils sont plus près de nous que vous ne le croyez”, ils invitent chacun à se méfier de tout le monde, ce qui revient à dire “il ne sert à rien de vous cacher ou de vous retrancher derrière des pseudonymes, car il se trouvera toujours quelqu’un pour vous trahir”.
Les femmes en première ligne
Les femmes sont beaucoup plus actives sur les réseaux sociaux pour témoigner sur les narcotrafiquants. En témoigne l’exemple de Lucy. Elle gère le Blog del Narco, un site Web qui depuis quatre ans chronique la violence et la brutalité de la guerre du Mexique contre la drogue à travers du matériel mis en ligne par des lecteurs et souvent par les narcotrafiquants eux-mêmes. Le blog recueille les signalements anonymes des citoyens ordinaires et compte aujourd’hui 25 millions de visiteurs par mois. Il est administré par une jeune femme de 20 ans dont la véritable identité n’a jamais été dévoilée pour des raisons de sécurité. Je n’ai jamais oublié la réponse qu’elle a faite à un journaliste qui lui demandait par e-mail quels étaient ses projets : “Mes projets d’avenir ? Vivre. C’est là mon espoir pour l’avenir à court, moyen et long terme.”
En septembre 2011, les narcos avaient déjà pris la mesure du danger que représentait pour eux la diffusion d’informations sur la Toile. Un homme de 25 ans et une femme de 28 ans ont été retrouvés pendus à un pont de la ville frontalière de Nuevo Laredo. A côté d’eux, un message signé des cartels mettait en garde les “balances” qui les dénonçaient sur Internet. Onze jours plus tard, toujours dans l’Etat de Tamaulipas, ce fut le tour de la Nena de Laredo.
Les lecteurs invités à dénoncer les cartels
Pour se prémunir des mesures de représailles des cartels, Marisol Macías Castañeda utilisait plusieurs noms. Dans les colonnes de Primera Hora, le journal local de Nuevo Laredo pour lequel elle travaillait, elle signait María Elizabeth Macias Castro. Sur son comte Twitter et sur le site de vigilance anti-narco “Nuevo Laredo en vivo” [Nuevo Laredo en direct], elle utilisait le pseudonyme “LaNenaD-Lardo”. C’était sous ce nom qu’elle écrivait des articles sur les activités des cartels mexicains et invitait ses lecteurs à dénoncer les exactions liées au trafic de drogue. Marisol était persuadée que pour lutter contre les groupes criminels, il fallait commencer par partager l’information. Et elle savait que la parole, une fois partagée, peut devenir la plus dangereuse des armes.
Le samedi 24 septembre 2011, son corps sans vie fut retrouvé sur une route des environs de Nuevo Laredo, au pied de la statue de Christophe Colomb. Sa tête décapitée avait été déposée sur le monument. La pancarte laissée à proximité du cadavre ne laissait place à aucun doute : “OK, Nuevo Laredo en Vivo et réseaux sociaux, je suis la Nena de Laredo, et je suis là à cause de mes signalements et des vôtres…” Le texte était signé des Zetas, l’un des cartels mexicains les plus puissants et les plus féroces. Une paire d’écouteurs, un lecteur CD et un clavier près du cadavre : les outils du métier qui l’avait condamnée à mort.
C’est la raison pour laquelle prétendre que le Mexique est un monde à part est une façon détournée de dire “que pouvons-nous faire, nous, pour ce qui se passe là-bas ? En quoi est-ce que cela nous concerne?” Eh bien, justement, cela nous concerne au premier chef. Car les guerres qui déchirent aujourd’hui le Mexique – la guerre entre les cartels de la drogue les plus cruels, la guerre entre l’Etat et les cartels, la guerre entre les cartels et la société civile qui n’en peut plus de vivre dans cet enfer – se livrent pour fournir à cette partie du monde, la nôtre, le carburant pour affronter le quotidien : à savoir, la cocaïne. C’est aujourd’hui le Mexique qui gère les grands flux. C’est le Mexique qui a désormais repris le rôle qui fut celui de la Colombie. Et c’est au Mexique qu’est en train de naître cette révolution décisive sur laquelle nous devons braquer les projecteurs. La société civile n’en peut plus. Les médias s’autocensurent par peur des représailles.
Facebook et Twitter dans le collimateur
Les médias et la société civile du Mexique ont besoin de notre soutien car ils ne pourront pas s’en tirer seuls. Selon Reporters sans Frontières, en dix ans, de 2003 à 2013, au moins 88 journalistes et responsables de presse ont été assassinés au Mexique, et 18 autres ont disparu. Mais maintenant, ce ne sont plus uniquement les journalistes qui sont ciblé, mais aussi des citoyens qui ont entrepris de chroniquer les activités des cartels sur Internet et les médias sociaux. Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux comblent le vide laissé par une presse qui fait l’impasse sur le crime organisé et sur la guerre du Mexique contre le narcotrafic. Or, les cartels ont tôt fait de comprendre que la plateforme du Web est plus rapide et atteint davantage de personnes que les journaux – et ils l’ont d’ailleurs eux-mêmes utilisée pour leur propre propagande. C’est pourquoi les utilisateurs de Facebook et de Twitter se retrouvent également dans leur collimateur.
A l’heure où des milliers de gens ont décidé de descendre dans la rue à Mexico pour manifester contre la disparition, le 26 septembre, des 43 étudiants d’Iguala, le reste du monde commence à prendre conscience de ce qu’il se passe au Mexique. La situation est complexe. Mais chacun a fait ce constat dramatique : les forces de l’ordre, les institutions et les cartels de la drogue entretiennent des liens si étroits que depuis un mois, ils empêchent le pays de savoir ce qu’il est advenu des jeunes disparus.
Ils étaient arrivés le 26 septembre à Iguala (Etat du Guerrero) depuis le village d’Ayotzinapa, à une centaine de kilomètres par la route. Ils voulaient collecter des fonds pour leur école menacée de fermeture, et aussi manifester contre la violence et la corruption endémique au sein des forces de l’ordre à l’occasion du 46e anniversaire du massacre du 2 octobre 1968, lorsque, juste avant l’ouverture des jeux Olympiques, la police et l’armée avaient ouvert le feu sur un rassemblement d’étudiants, faisant quelques trois cents victimes. Un groupe d’étudiants s’est emparé de trois autobus pour rentrer à Ayotzinapa.
A ce moment-là, les jeunes ont été attaqués par plusieurs agents de la police municipale appuyés par des hommes en armes – appartenant sans doute au gang “Guerreros Unidos” [Guerriers unis]. Depuis cet instant, on a perdu toute trace des 43 étudiants. On a pour l’heure découvert dans des fosses communes 28 cadavres dont les autorités mexicaines assurent qu’ils ne sont pas ceux des disparus. Mais les experts indépendants argentins n’ont pas encore rendu les conclusions de leur enquête.
Personne ne peut faire confiance à personne Selon d’autres sources, les étudiants auraient été arrêtés par la police locale puis, remis aux hommes de main des narcos, qui les auraient exécutés. Un scénario glaçant. Entre-temps,36 représentants de la police municipale et 18 membres des Guerreros Unidos ont été arrêtés. Et le maire d’Iguala et sa femme ont pris la fuite [
lire le portrait que leur a consacré le quotidien Mexicain El universal]. Le maire est accusé d’avoir ordonné à la police municipale “d’attaquer les étudiants”. La police et les Guerreros Unidos, associés aux cartels, auraient “collaboré” pour “neutraliser” les étudiants. Quant à l’épouse du maire, María de los Angeles Pineda, elle serait la sœur de narcotrafiquants. Le couple est accusé d’avoir partie liée avec les Guerreros Unidos. Le chef de ce gang, Sidronio Casarrubias, a été arrêté la semaine dernière.
Une chose est certaine, en exécutant la twitto María del Rosario, les narcos consacrent sans équivoque une nouvelle méthode d’intimidation : quiconque les touche meurt. Même s’il les touche sur les réseaux sociaux. Cela étant, la manifestation de Mexico démontre aussi très clairement que la société civile en a assez. Elle en a assez de vivre en état de siège. Elle en a assez de cette guerre qui ne fait jamais la une des journaux mais assiège – et militarise – leur existence. Assez de ne plus pouvoir faire confiance à personne – pas davantage aux forces de l’ordre qu’aux autorités ou qu’aux utilisateurs qui naviguent sur Twitter et Facebook. N’importe qui peut être un narcotrafiquant. N’importe qui peut être livré aux cartels. Personne n’est en sécurité dans ce Mexique où 43 étudiants se sont évanouis dans la nature. Où l’on tue pour un tweet.
Il faudra qu’un jour on m’explique pourquoi
Caricaturer l’islam et le catholicisme c’est de la liberté d’expression
Caricaturer le judaïsme c’est de l’antisémitisme
ACCIDENT DE TRAVAIL A CHARLIE-HEBDO
Mes condoléances sincères aux représentants des forces de l’ordre lâchement assassinés dans l’accomplissement de leur devoir sous la complicité, la démission et l’incompétence des politiques de tous bords
c’est vrai que les fouilles au corps sont comment ?? dit-on ? : stigmatisantes !!
aussi veuillez respecter ma liberté d’expression
F GUIRAUDOU
Excellente mise au point !!
Ouiiiiiiiiiii, bien sur, fusillons donc tous ceux qui ne respectent pas ceci ou cela.
Muselons tous les grattes papier au nom du respect.
Je n’aime pas ce torchon et pourtant je considère qu’ils doivent jouir d’une liberté d’expression comme tout le monde. du moment que cette expression fait couler de l’encre et non du sang.
Vous illustrez parfaitement ce qui est dit dans cet article. Vous ne l’avez pas lu mais le simple fait que le titre ne soit pas conforme à la pensée dominante et au formatage bien organisé provoque votre réprobation. On appelle cela la voix de son maître…
Comme tout le monde,
comme ce comique là, Dieudonné,
c’était l’année passée je crois,
au Gabon ?
Ah, non, en France me dis-t’on…
Va te cacher français, tu retourne ta veste comme l’autre l’a chanté.
Ah oui, la liberté de d’expression ! comme Faurisson ? Reynouard ? Ryssen ?
Oui. Effectivement ! Je rappelle qu’au moment du synode la « une » dessinait une groupe d’évêques hilares et rigolants se sodomisaient en couronne. Un autre dessin de Cabu je pense représentait le pape en train de sodomiser un enfant. Très drôle.
Par ailleurs le bon Patrick Pelloux connu comme président d’une association de réanimateur faisait partie de l’équipe de Charlie habdo. Il expliquait que lors de l’attentat la rédaction était réunie pour traiter de la question du racisme…Etrange paradoxe…
Les gens de gauche ont pendant des années assimilé toute critique de l’islam ou de l’immigration non-contrôlée à du racisme. La meute MRAP, SOS racisme, LDH à la moindre critique de l’islam montaient au créneau. Elle a laissé ainsi se développer un communautarisme. Ce communautarisme a secrété l’islamisme qui frappe aujourd’hui. Et les mêmes versent maintenant des larmes de crocodiles face aux attentats.
bon si tu écrit que l’immigration était non controlée tu pèches lourdement Grâce à elle et aux fonds américains la France à été reconstruite par milliers nous avons affrêté des bateaux pour les amener avec un matricule, ces forces de travail ont été parquées à part sans assimilation sociétale sans temps pour leurs enfants 60 heures pour 5 jrs min… Ne parles pas à travers: la responsabilité est sur le dos de la france des nantis sans les immigrés de nombreux secteurs d’activité péricliteraient aujourd’hui(agri, peche, menages…).Et puis quoi la richesse de la france: industrie militaire, agriculture dictatorialement destructrice, MAIS AVANT TOUT TON DIEU T ORDONNE DE NE PAS JUGER
C’est sûr sans les fonds américains et les immigrés, la France serait restée sous-développée, comme l’est toujours toute l’Afrique. C’est d’autant plus convaincant que la très grande majorité des immigrés sont arrivés après 1975, alors que le chômage dépassait déjà largement le million. Il était donc urgent de trouver des bras.
le dessin de charb sur le thème des crèches dans les lieux publics résumait bien la pensée de l’individu… (l’enfant Jésus dans des wc a la turque), cela lui est revenu en plein dans la g…..!
D accord avec vous, j irez même a dire qu’il porte par ses provocations outrancières et ses déclarations sur les médias une lourde responsabilité dans l’assassinat de ces collègues .
« De Dieu on ne se moque pas. »
Sa miséricorde dure, dure…. sa patience perdure, perdure…
Et puis un jour c’est fini. Et pour les crapules de Charlie-Hebdo, le temps de la Miséricorde à brutalement pris fin. Hier.
la colombe réponds à la mésange prophétique qu’une lecture rien que superficielle de la bible lui enseignerait le rôle d’observateur de Dieu,
Une lecture « rien que superficielle » en langue française cela donne quoi? Et à quelle partie de la Bible pensez-vous : l’ancien ou le nouveau testament?
C’est article fait plaisir. Enfin un. Condoléeances aux policiers et c’est tout
Cet article au doux titre racoleur et au positionnement archaïque me rappelle :
– Qu’on peut encore inventer l’eau tiède en 2015
– Que le mot « blasphème » (-Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré comme sacré ou inviolable-) est toujours présent dans le dictionnaire
Merci pour votre apologie de la bien-pensance.
Exact et je dirais même plus que en blasphémant contre Dieu, on critique indirectement les croyants qui croient en lui. Ils disent critiquer seulement « la doctrine » mais en critiquant la doctrine, on critique aussi ceux qui la pratiquent c’est à dire les musulmans ! C’est ce que pas beaucoup de personnes ont compris.
Et ce formatage par la télévision est juste « énorme », nus faire passer Charlie Hebdo pour un « héros » de la liberté d’expression. Ok, ils sont morts pour la liberté d’expression MAIS leurs dessins sont très provocateurs, offensants et très vulgaires (dégueulasses). Il fallait s’attendre à ça. Et mon petit doigt me dit que cet attentat a très bien pu être monté pour créer le chaos et pour faire HAIR les religions (oui cet anticléricalisme et cet athéisme virulent manifesté par tous els journalistes à la télé).
c’est la première fois qu’on me la fait LE COMPLOT ATHEiSTE: comme dirait Coluche attendez j’va vous la r’faire! Il faut être tombé de la dernière pluie pour ne pas savoir qu’au nom, entres autres des religions, onse trucide allègrement depuis 2000ans CRITIQUER UNE INSTiTUTiON N’est pas critiquer ses composantes qui sommes-nous quand nos présidents(de m)s’en vont en guerre et pourtant nous sommes français?!!
Oui, enfin à côté des dizaines de millions de morts (je minimise volontairement) de l’athéisme marxiste sur un demi-siècle, les crimes réellement commis au nom des religions apparaissent rétrospectivement bien limités, même sur 2000 ans.
Quelques uns tuent au nom d’une religion, d’autres insultent au nom de la laïcité. Mais un peu de patience, les « laïcs » intégristes tueront aussi car ce n’est pas la religion qui tue, ce sont les hommes sectaires !
Que faire alors de l’ordurière religion Islam qui insulte juifs et chrétiens en les traitant de pervers? ou qui promet les pires sévices aux athées?
Oh mon baba, tu devrais arrêter de fumer ton Pseudo,il te rend islamophobe !!
elles n’ont de valeur que dans le coeur des pratiquants donc ce que tu fais e en quoi tu pries te regardes avant la paille…
Oui, je suis toujours Charlie, et serais Charlie jusqu’à la fin. Juste pour soutenir votre religion catholique à la con. Ils ont tout critiqué, et si cela vous atteint, c’est qu’il y a forcément une GROSSE part de vérité.
Le Charlie Hebdo EST (oui parce que vous vous permettez de parler à l’imparfait alors que le journal ne mourra pas) un journal satirique où l’humour noir est prôné. C’est un humour comme un autre, point barre.
C’est bien petit Tifa, tu as bien appris ta leçon et tu sais rire là où on t’a dit qu’il faut rire.
C’est du l’humour.
Apres ce n’est pas du politiquement correcte c’est sur.
Mais l’acte meme de tuer est horrible.Le post est trés bon,mais l’hebdo est de l’humour pas du blaspheme.
M.Depauw,
Votre texte réflète bien ce que je pense.On ne se moque pas de Dieu. Or,après s’en être moqué surabondamant,la leçon leur a été servie dans leur propre décor.
Dieu ne veut pas la mort du pécheur,mais qu’il se repente et qu’il vive. Mais,d’autre part,ces gens ont joué « a la roulette russe« avec le respect dû à Dieu et ce jour-là,il y avait une balle dans le barillet. Dieu avait jugé que c’était assez.
Que le Dieu de toute miséricorde prenne pitié de leur âme. Cécilien
votre très fine connaissance du jugement divin fait de vous un de ses confidents! le roi des juifs serait-il enfin revenu?AHAHAH
Ridicule !!!!!!!!
Liberté d ‘expression:
La liberté d’opinion et d’expression est l’une des premières libertés politiques et plus généralement des libertés fondamentales. Dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, elle apparaît comme la première des libertés, la liberté y étant le premier des quatre droits de l’homme. Elle est aussi garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Elle va de pair avec la liberté d’information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal, sous réserve d’en répondre devant les tribunaux en cas de diffamation ou calomnie.
Le tribunal est donc la mort ?
En appeler à la liberté d’expression, voilà une excellente blague dans un pays où des personnes sont régulièrement condamnées à la prison ferme pour délie d’opinion. Mais c’est vrai que la TV n’en parle pas.
Liberté d’expression ? Allez raconter ça à SINE renvoyé de Charlie Hebdo parce qu’il avait égratigné le fils de Sarkozy. Dans la bouche des sectaires « liberté d’expression » a toujours un sens « comique ».
youhouh islamophobe !! ça aussi une belle arnaque des temps modernes Nan Pierre-Alain Depauw c’est pas obligé « d’être Charlie » pour accepter le fait que défoncer des flics et des journalistes à la kalach en plein Paris c’est un peu brouillon quand même. Toi super intelligent avec tes belles phrases et ton analyse certes correcte sur le n’importe quoi de notre sys politique et social, t’oublie qu’en France on est pas censé être exécuté salement pour un blasphème, pas exécuté tout court d’ailleurs. Alors tes cailloux tu les gardes pour là-bas hein, ici on en veut pas. Bon allez sortons le pop corn, ya surement quelques gueules ennemies de l’islam à trouer !!! Ps: j’ai lu l’article les rageux…
Nulle sagesse ici, nulle sagacité, mais la crasse.
En parlant autour de moi, je vois que nous sommes en fait très nombreux à avoir réagi contre cette manipulation.
Tout attentat émeut. Toute victime est à regretter (et celles de Syrie et d’Iraq, tellement plus nombreuses ?) Tout deuil est à respecter… Mais tout le reste est détestable. Et cette exploitation par François Hollande, son régime et ses médias, elle est carrément abjecte !
Je ne suis pas Charlie, surtout pas !
Ni adulation, ni détestation…
http://cigales-eloquentes.over-blog.com/2015/01/je-n-aimais-pas-charlie-hebdo.html
Etait ?
Charlie est toujours la !
La preuve, ils sortent leurs prochain journal la semaine pro
Et OUI #JESUISCHARLIE !!!!!!!!