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Azel Guen : Décryptage de l'Actu Autrement - Page 50

  • L’art et la spiritualité au service de la santé

    Mardi 12 août 2014 - par 

    44 commentaires - 7159 lectures
    L’art et la spiritualité au service de la santé

    La santé ne se résume pas à la santé de chacun de nos organes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise bien qu’il s’agit de la santé du corps, de l’esprit et de la vie relationnelle. Être en guerre avec son voisin, son pays ou soi-même perturbe vite la santé. Les conséquences en sont multiples. Le stress agit sur tous nos organes, le tube digestif en priorité : l’estomac irrité jusqu’à l’ulcère, le reflux gastro-œsophagien qui brûle jusqu’au cancer, la rectocolite qui pleure le sang au goutte-à-goutte.

    Ainsi les burn-out se multiplient dans toutes les professions et les familles.

    Pour apaiser, réduire les tensions si puissantes de ce monde, point besoin d’aller très loin, à une heure et demie de Montpellier, en avion direct, low cost, vous voilà dans la ville jumelle, Fès, héritière de l’Andalousie médiévale où juifs, chrétiens et musulmans s’enrichissaient de leurs expériences et de leurs différences.

    Pour la cinquième année consécutive, j’ai participé comme intervenant à ce magnifique festival qui s’améliore d’année en année. « L’Esprit de Fès », animé par notre grand ami Faouzi Skali [1], c’est une bouffée d’air pur dans le monde où règnent tant de brutes et d’ignorants inconscients.

    Ce monde dit hyper-développé, orgueilleux et stupide, voit se développer à toute vitesse de plus en plus de maladies de civilisation : diabète, obésité, cancers et maladies auto-immunes, des rhumatismes à l’Alzheimer, sans parler des maladies psychiques qui envahissent les cabinets des psys. Évidemment, pas un mot de prévention au sommet de l’Etat. Il ne voit pas ce que cela pourrait lui rapporter en termes d’économies ou de réélection. Ses conseils de prévention ne sont que des vœux pieux. Priorité aux lobbies pharmaceutiques à la recherche de nouvelles molécules, de vaccins de rêve, pour tenter de sauver ce qu’il reste de la santé en promettant Alzheimer et Parkinson à tous les anciens et l’euthanasie quand vous ne servez plus à rien.

    Priorité aussi aux lobbies des phytosanitaires, pourvoyeurs de pesticides toxiques qui poussent les états et l’Europe à interdire les remèdes naturels et plantes qu’ils ne possèdent ni ne maîtrisent, au détriment de la santé des agriculteurs qui ne sont plus libres d’utiliser les plantes naturelles et sauvages traditionnelles, à bon escient évidemment.

    Priorité aux lobbies de l’agro-alimentaire qui ont détourné et cloné les semences au détriment des paysans et de leur liberté de semer ce qu’ils ont récolté, et nous formatent à consommer leurs produits pour nous “faciliter” la vie, au détriment de notre santé… et de notre porte-monnaie.

    Comme si les comportements propices à une bonne santé n’existaient pas !

    Au festival des musiques sacrées du monde, à Fès, vous êtes emportés dans un autre monde, où vous sont offertes la paix et la santé de tout l’être. Celles dont tous les peuples rêvent. Ils l’attendent !

    Les musiques peuvent abattre les murs les plus tenaces de la peur, de la haine et de l’angoisse. Musiques du monde, hébraïque et chrétienne, arabo-andalouse, indienne, arabe du Maghreb et d’Iran, d’Afghanistan et du Kazakhstan, du Pakistan mais aussi de Chine, musique grégorienne et latino, euro-méditerranéenne, euro-sud-africaine et Sénégalaise sont le plus court chemin pour relier les cœurs. Un enchantement !

    La musique révèle le monde. De par sa dimension spirituelle et universelle, elle est un appel à la transcendance, mémoire et aspirations communes au bien-être auquel chacun aspire.

    Dès l’inauguration du 20e Festival de Fès 2014, c’est le splendide spectacle du Cantique des Oiseaux, à partir du conte mystique du XIIIe siècle de Farid Ud-Din Attar.

    Comment la huppe un jour a décidé de réunir tous les oiseaux – nous-mêmes – pour les inviter à un long voyage, à l’issue duquel ils doivent rencontrer le Simorgh, le roi des oiseaux. Le spectacle inaugural grandiose conçu par Leila Skali fut un enchantement, avec ses Sept vallées du désir : la quête, l’amour, le savoir, la liberté, la solitude, la perplexité et l’anéantissement dans l’océan de l’amour.

    C’est bien l’aventure humaine qui nous est contée, celle de l’histoire  de l’humanité en quête de sens dans des langages multiples… invitant à cheminer ensemble. Car le chemin est aussi important que le but.

    Comme la cigogne apporte la pluie, signe d’abondance au Sahel, on apprend à Fès non pas à posséder la terre pour l’exploiter, mais à l’habiter. Et plus on est petit, plus on peut atteindre l’infini. Difficile de vivre sans savoir où l’on va ni d’où l’on vient.

    À Fès, la parole est ouverte, bienveillante, accueillante, à fois spirituelle et concrète. La santé de tout l’Être est à l’œuvre. Nul doute que le jumelage de Fès avec Montpellier ouvre des perspectives pour ce festival de part et d’autre de la Méditerranée. L’Esprit de Fès rejoint celui de nos vieux maîtres montpelliérains, lorsque les médecins arabes se joignaient aux juifs et aux chrétiens pour aborder le corps malade.

    Cela à l’heure où, chez nous, la spiritualité est encore proscrite par l’Etat, au nom d’une laïcité étriquée qui paralyse les mentalités, resserre les cœurs, stimule et oppose les communautarismes et les familles.

    C’est le retour trente-quatre siècles en arrière aux conservatismes des idoles palpables du veau d’or et de ce qui l’entoure. L’angoisse de l’homme de ce siècle cherche à être réduite, par le fric vite gagné – tous les moyens sont bons –, les addictions aux plaisirs éphémères, sucrés ou sexuels. Au bout du chemin, les maladies : surtout ne changez pas vos habitudes. Continuez dans vos comportements d’adulescentsincultes, votre santé est prise en charge ! Le malheur c’est que cela ne comble en rien les profondeurs de notre être, en particulier lorsqu’il est confronté à la maladie et à la mort.

    Les causes de nos « maladies de civilisation » sont pour la plupart identifiées : des comportements consommateurs à outrance qui, de plus, peuvent se transmettre de génération en génération. L’épigénétique, c’est démontré aujourd’hui, peut actionner la génétique !

    L’Etat ne sachant pas lui-même où il va, sauf à garder son pouvoir, diffuse cette fumée qui encombre corps et âme. Comment s’en détacher sinon en refusant l’intégration stupide au monde des affaires qui oblige à consommer et déglingue la santé ?

    À Fès, on ne s’occupe pas tellement de son corps physique. La force de l’esprit de Fès, endroit unique au monde, est de s’occuper non plus de ses misères corporelles ou de leurs causes, mais de la partie de notre être enfoui, celle qui apaise tout le reste. Notre âme, si souvent exprimée par les meilleurs guides spirituels des siècles passés !

    À Fès, nous sommes loin de penser comme ce chirurgien limité à ses dissections qui affirmait au temps de Napoléon qu’il n’avait pas trouvé l’âme sous son scalpel, ou comme Youri Gagarine, premier cosmonaute affirmant soviétiquement qu’il n’avait pas rencontré Dieu en tournant autour de la terre !

    À Fès se rejoignent les grands noms qui nourrissent notre âme : Abraham et Moïse avec ses dix Paroles qui donnent le code à notre humanité, Joseph – vendu aux Égyptiens par ses frères – devenu Premier ministre de Pharaon, le persan Attâr, poète des oiseaux, Choaïb Abou Madyane El Andaloussi dit “Sidi Boumediène”, considéré comme un pôle du soufisme en Algérie et au Maghreb qui disait : « Quand la Vérité apparaît, elle fait tout disparaître ! » Évidemment, l’Emir Abd El Kader né près de Mascara, mort à Damas après avoir sauvé du massacre des milliers de chrétiens, le grand Afghan le Commandant Massoud, lâchement assassiné comme Martin Luther King, et enfin le grand Nelson Mandela, sans oublier d’une manière aussi lumineuse la grande Thérèse d’Avila et la petite de Lisieux.

    Notre corps psychosomatique est plus sensible qu’il n’y paraît à tant de nourritures spirituelles.

    La santé de tout notre être ne peut se limiter à quelque organe ou cellules en trop

    N’oublions pas que nous ne sommes pas qu’un amas de cellules, mais des êtres uniques et de relation, destinés au bonheur.

    Faites-le savoir autour de vous, vous en retirerez de la joie et votre santé n’en sera que meilleure.

    C’est le message de l’Esprit de Fès.

    Professeur Henri Joyeux



    Pour en savoir plus, cliquez ici : http://www.santenatureinnovation.com/lart-et-la-spiritualite-au-service-de-la-sante/#ixzz3BbsIgTc3

  • Gaza, le gaz dans le viseur

     
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    22 juillet 2014

    Article en PDF :  
     

    Pour comprendre quelle est une des raisons de l’attaque israélienne contre Gaza il faut aller en profondeur, exactement à 600 mètres sous le niveau de la mer, à 30 Km au large de ses côtes. Là, dans les eaux territoriales palestiniennes, se trouve un gros gisement de gaz naturel, Gaza Marine, estimé à 30 milliards de mètres cubes d’une valeur de milliards de dollars. D’autres gisements de gaz et pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey(agence gouvernementale étasunienne), se trouvent en terre ferme à Gaza et en Cisjordanie.

     

    En 1999, avec un accord signé par Yasser Arafat, l’Autorité Palestinienne confie l’exploitation de Gaza Marine à un consortium formé de British Group et Consolidated Contractors (compagnie privée palestinienne), avec respectivement 60% et 30% des actions, dans lequel le Fonds d’investissement de l’Autorité Palestinienne a un pourcentage de 10%. Deux puits sont creusés, Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. Mais ils n’entrent jamais en fonction, car bloqués par Israël , qui veut tout le gaz à des prix cassés. Par l’intermédiaire de l’ex Premier ministre Tony Blair, envoyé du « Quartet pour le Moyen Orient », est préparé un accord avec Israël qui enlève aux Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz, en versant la part qui leur revient sur un compte international contrôlé par Washington et Londres. Mais, immédiatement après avoir gagné les élections de 2006, le Hamas refuse l’accord, en le qualifiant de vol, et demande sa renégociation. En 2007, l’actuel ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon indique que « le gaz ne peut pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza ».

    En 2008, Israël lance l’opération « Plomb durci » contre Gaza. En septembre 2012 l’Autorité Palestinienne annonce que, malgré l’opposition du Hamas, elle a repris les négociations sur le gaz avec Israël. Deux mois après, l’admission de la Palestine à l’ONU en tant qu’« Etat observateur non membre » renforce la position de l’Autorité palestinienne dans les négociations. Gaza Marine reste cependant bloqué, empêchant les Palestiniens d’exploiter la richesse naturelle dont ils disposent. En ce point l’Autorité palestinienne prend une autre voie. Le 23 janvier 2O14, lors de la rencontre du président palestinien Abbas avec le président russe Poutine, est discutée la possibilité de confier au russe Gazprom l’exploitation du gisement de gaz dans les eaux de Gaza. C’est l’agence Itar-Tass qui l’annonce, en soulignant que Russie et Palestine entendent renforcer la coopération dans le secteur énergétique. Dans ce cadre, en plus de l’exploitation du gisement de gaz, on prévoit celle d’un gisement pétrolifère dans les environs de la ville palestinienne de Ramallah en Cisjordanie. Dans la même zone, la société russe Technopromexport est prête à participer à la construction d’un site thermoélectrique d’une puissance de 200 MW. La formation du nouveau gouvernement palestinien d’unité nationale, le 2 juin 2014, renforce la possibilité que l’accord entre Palestine et Russie parvienne à bon port. Dix jours après, le 12 juin, survient l’enlèvement des trois jeunes Israéliens, qui sont retrouvés tués le 30 juin : le ponctuel casus belli qui amorce l’opération « Barrière protectrice » contre Gaza. Opération qui entre dans la stratégie de Tel Aviv, visant à s’approprier aussi des réserves énergétiques de l’entier Bassin du Levant, réserves palestiniennes, libanaises et syriennes comprises, et dans celle de Washington qui, en soutenant Israël, vise le contrôle de tout le Moyen Orient, en empêchant que la Russie ne réacquière une influence dans la région.

    Un mélange explosif, dont les victimes sont une fois de plus les Palestiniens.

    Traduit de l’italien par Maie-Ange Patrizio Source : mondialisation.ca

     

     

     

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  • ILS PARLENT DE NOUS


    Gaza divise la France

    Pour Abdou Semmar, rédacteur en chef d'Algérie-Focus, les tensions suscitées en France par le conflit israélo-palestinien s'expliquent par l'instrumentalisation de la question palestinienne par le gouvernement, les politiques et la communauté arabo-musulmane.
    A Sarcelles, le 20 juillet 2014, une manifestation pro-palestinienne a dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre.- AFP/PIERRE ANDRIEUA Sarcelles, le 20 juillet 2014, une manifestation pro-palestinienne a dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre.- AFP/PIERRE ANDRIEU
    COURRIER INTERNATIONAL Pourquoi le conflit israélo-palestinien suscite-t-il tant de passions en France ? 
    ABDOU SEMMAR La question palestinienne est une question fondamentale de la conscience collective arabo-musulmane depuis les années 1970. Ce qu’on appelle la "minorité visible", l’immigration maghrébine, greffe sur la question palestinienne ses propres questions sociales et politiques. La communauté musulmane ici en France instrumentalise le conflit israélo-palestinien et transmet ainsi un message politique au reste du pays. La question est également instrumentalisée par les politiques. Le Front de gauche et le NPA [Nouveau Parti anticapitaliste]  espèrent ainsi récupérer l’électorat arabo-musulman, qui n’est pas assez écouté et qui a son mot à dire. 

    Les manifestations ont été dans un premier temps interdites. Qu’avez-vous pensé de cette décision ? 
    Cette mesure n’aurait pas choqué si elle avait été prise à Alger ou en Corée du Nord. Elle a rappelé que la France, le pays des droits de l’homme, n’est peut-être pas le modèle démocratique qu’elle prétend être. Par ailleurs, plusieurs personnes présentes à la manifestation de Barbès ont dénoncé les méthodes de la police française, proches de celles de la police algérienne. Les manifestants auraient été contenus à Barbès, le quartier de Paris où l’on compte le plus grand nombre de Maghrébins. Certains manifestants ont eu le sentiment qu’on avait tenté de discréditer leur protestation. 

    Pourquoi les manifestations ont-elles dégénéré ?
    De nombreux Français ne connaissent rien aux conditions de vie de leurs concitoyens musulmans. Il y a une ségrégation sociale qui se développe d’une façon très choquante. II y a deux France : celle des policiers et des bobos d'un côté, celle des cités de l'autre. Et quand ces deux France se rencontrent, c’est l’incompréhension et la bagarre.

  • On compte plus de 1000 morts à Gaza

     

    On compte plus de 1000 morts à Gaza alors que la trêve est prolongée (THE JORDAN TIMES)

    Vue générale du quartier Shejaiya à Gaza City, Samedi (photo AP de Khalil Hamra)

    Il ne faut pas s’en laisser compter par les médias Français qui osent encore parler d’Israël comme d’un pays qui se défend d’un agresseur. Tsahal déploie des forces inouïes et totalement disproportionnées contre une bande de terre étranglée par 7 ans de blocus, voilà la réalité. Plus de 1000 morts depuis le 8 juillet date de début de la guerre, 100 000 déplacés, des villages, des quartiers entiers détruits, des civils en grande majorité martyrisés. C’est cela que les médias alternatifs doivent relayer.

    Israël veut bien prolonger la trêve mais veut continuer la destruction de la bande de Gaza et plus particulièrement des tunnels .... Mais, où est le dialogue là ? Les tunnels approvisionnent Gaza sous blocus ... Cynisme ...

    Il faudra combien de morts, combien de blessés physiques et psychologiques pour que l’ONU reconnaisse réellement qu’il y a crime contre l’humanité ? Ce grand machin comme le disait si bien de Gaulle.

    Combien de destructions pour que le gouvernement français cesse de se focaliser sur de soi-disant « émeutes » à Paris (alors que tant de manifestations dans le monde et le reste de la France se déroulent dans le calme !). Les p’tits marlous n’ont rien à voir avec tous ces hommes et femmes qui marquent leur soutien avec un autre (encore !) peuple martyrisé. Ils ne sont pas pro-palestiniens, ils sont contre ce crime de guerre qui se déroule sous nos yeux.

    Irak, Lybie, Syrie, Ukraine ... poussée de violence qui embrase le monde et blesse l’humanité.

    Libre Plume.

    On compte plus de 1000 morts à Gaza alors que la trêve est prolongée (THE JORDAN TIMES)

    Le nombre de morts à Gaza était passé à plus de 1000 samedi alors qu’on enlève les corps des décombres pendant la trêve de 12 heures quasiment imposée par la diplomatie internationale à Israël et le Hamas.

    Après que le fragile cessez-le-feu soit entré en vigueur vers 5h du matin, des équipes médicales ont commencé à creuser les ruines de centaines de maisons. Elles y ont découvert plus 100 corps enfouis.

    Ces découvertes sinistres a mis le nombre de morts à Gaza à plus de 1000 alors que le Secrétaire d’Etat John Kerry rencontre ses homologues d’Europe et du Moyen Orient et poussent pour que la trêve soit prolongée.

    « Nous appellerons tous les parties à prolonger un cessez-le-feu humanitaire » à déclarer le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius à des journalistes après avoir rencontré Kerry et les ministres des affaires étrangères Britannique, Allemand, Italien, Quatari et Turque ainsi que les représentants de l’Union Européenne
    .
    « Nous voulons tous obtenir un cessez-le-feu qui tienne dans le temps le plus vite possible, un cessez-le-feu qui rejoigne les exigences israéliennes en terme de sécurité et palestiniennes en terme de développement socio-économique.

    Pas de réponse immédiate du Hamas, mais du côté israélien, une radio publique a cité les propos d’un Officiel israélien expliquant que son pays était ouvert à l’extension de la trêve à la condition de pouvoir continuer à détruire les tunnels.

    Sur place, les ambulances palestiniennes se hâtent dans les quartiers de Gaza dans lesquels il était trop dangereux d’entrer ces derniers jours. (...)

    Côté israélien, 37 soldats tués ainsi que 2 civils et un ouvrier thaï.

    Aujourd’hui, les Palestiniens s’aventurent dans les rues de Gaza, certains veulent vérifier leurs maisons qu’ils ont dû fuir, les autres font des stocks de nourriture tant qu’il est encore possible de le faire.

    Ils sont soufflés de trouver tant d’endroit dévastés : bâtiments rasés, des quartiers complètement rayés de la carte par les bombardements israéliens.

    Au nord, à Beit Hanoun, même l’hôpital a été sérieusement endommagé par un bombardement. Là, des correspondants de l’AFP enjambent le corps calciné d’un paralysé alors que des hommes cherchent d’autres corps.

    Scènes similaires à Shejaiya, où les corps raidis des morts sont entreposés là dans une pièce d’une maison, un est couvert de sang, tous sont couverts de poussière.

    « Fenêtre humanitaire »

    A l’est de Khan Younis qui se trouve plus au sud de la Gaza, des habitants hésitent à entrer dans le quartier de Khuzaa, ils disent que les forces armées israéliennes sont restées à l’intérieur de Gaza sur la frontière.

    Et non loin de là, à Bani Suheila où 20 personnes ont été tuées lors d’un seul bombardement juste avant que la trêve ne commence, des femmes et des enfants pleurent en découvrant leurs maisons détruites.

    Le Hamas et Israël se sont mis d’accord pour accorder une « fenêtre humanitaire » tôt samedi matin, après que le « Security Cabinet » israélien ait rejeté vendredi la proposition étatsusiennes d’une trêve de 7 jours pendant laquelle les deux parties pourraient négocier un accord à long-terme.

    En parlant de ce refus lors d’une conférence au Caire avec le Secrétaire Général des Nations-Unies,Ban Ki-moon, Kerry confia qu’Israël et le Hamas devaient encore se mettre d’accord sur « quelques points de terminologie » pour entériner un cessez-le-feu, il ajouta même qu’ils avaient « le cadre fondamental » pour une trêve. Mais les deux camps restent en fait en désaccord profond sur ce que sera Gaza finalement après cette attaque.

    Le Hamas demande que toute trêve doit voir à la base l’assurance de la fin du blocus de Gaza alors qu’en Israël des voix se font entendre pour demander que dans l’accord soit inclus la démilitarisation de la bande de Gaza.

    Tensions à l’ouest

    La situation à Gaza a créé des tensions sur la façade ouest où des mouvements de protestation contre Israël dans ce conflit ont éclaté après les prières de vendredi.

    Les troupes ont abattu deux adolescents palestiniens tôt samedi dans deux accrochages au nord et au sud de la façade ouest.

    Ces morts font suite à celles de six Palestiniens vendredi – 5 abattus par les troupes israéliennes et un abattu par un colon israélien.

    La communauté internationale s’inquiète du nombre de civils tués pendant le conflit de Gaza, compris l’attaque de jeudi dernier où au moins 15 personnes sont mortes après le bombardement d’une école sous protection des Nations Unies. Elle abritait quelques-uns des 100 000 palestiniens qui ont fuis leurs maisons lors des combats.

    Des organisations des droits de l’homme soulignent qu’à ce jour 80 % des victimes sont des civils, et l’UNICEF, la branche des Nations Unies qui s’occupent de l’enfance, a annoncé quant à elle la mort de 192 enfants lors de ce conflit.

    Ce samedi, l’armée israélienne annonce la mort de 2 soldats à la suite des combats de vendredi soir. L’un d’eux était le sergent Guy Boyland, 21 ans, pas d’autres précisions furent apportées.

    Trois civils encore ont été tués sur le territoire d’Israël par une roquette envoyée de Gaza samedi matin juste avant la trêve (...)

    60 roquettes ont été envoyées sur le sud d’Israël vendredi, 15 autres furent interceptées.

    THE JORDAN TIMES, WEB

    Traduction Libre Plume

    »» http://jordantimes.com/gaza-toll-passes-1000-as-truce-extension-urged

     

  • Selon Israël, le Hamas est lâche et cynique

     
     

    Le Hamas, nous dit Israël, se cache parmi la population civile. (The Guardian)

    Richard SEYMOUR

    Ils se sont cachés à l’hôpital El-Wafa.

    Ils se sont cachés à l’hôpital Al-Aqsa .

    Ils se sont cachés sur la plage, où des enfants jouaient au football

    Ils se sont cachés dans la cour de Mohammed Hamad, un homme âgé de 75 ans .

    Ils se sont cachés dans les quartiers populaires de Shejaiya.

    Ils se sont cachés dans les quartiers de Zaytoun et de Toffah.

    Ils se sont cachés à Rafah et à Khan Younès.

    Ils se sont cachés dans la maison des Qassan .

    Ils se sont cachés dans la maison du poète Othman Hussein.

    Ils se sont cachés dans le village de Khoza’a.

    Ils se sont cachés dans les milliers de maisons endommagées ou détruites.

    Ils se sont cachés dans 84 écoles et 23 centres médicaux .

    Ils se sont cachés dans un café, où les Gazaouis regardaient la Coupe du Monde.

    Ils se sont cachés dans les ambulances qui allaient ramasser les blessés.

    Ils se sont cachés dans 24 cadavres ensevelis sous les décombres .

    Ils se sont cachés dans le corps d’une jeune femme en chaussons roses, étalée sur le trottoir et abattue alors qu’elle tentait de fuir.

    Ils se sont cachés dans les corps de deux frères de quatre et huit ans, qui étaient en soins intensifs dans le service des grands brûlés d’Al-Shifa .

    Ils se sont cachés dans le corps du petit garçon dont les restes avaient été recueillis par son père dans un sac plastique.

    Ils se sont cachés dans l’enchevêtrement inouï de corps qui arrivaient dans les hôpitaux de Gaza.

    Ils se sont cachés dans le corps d’une femme âgée, qui gisait dans une mare de sang sur le sol en pierre.

    Le Hamas, nous disent-ils, est lâche et cynique.

    Richard Seymour

    traduction Leo Lerouge

    »» http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/jul/21/hospital-hamas-is...
    URL de cet article 26325 
    http://www.legrandsoir.info/le-hamas-nous-dit-israel-se-cache-parmi-la-population-civile-the-guardian.html