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Web - Page 7

  • Syrie:Les crimes de l’ "Armée syrienne libre"

    Les crimes de l’ "Armée syrienne libre" que les médias traditionnels cachent
    Voilà les "rebelles" que soutient l’Occident, allié aux monarchistes obscurantistes du Golfe. Voilà ceux qu’ils voudraient mettre au pouvoir en Syrie, pays laïc comme l’était la Lybie, aujourd’hui en plein chaos. Il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une guerre menée par des puissances étrangères, et programmée de très longue date... [International news]
    Voir, pour y croire. Voir l’indicible sur le site International news pour le combattre de toutes ses forces.

    Voir les actes barbares que les hommes de « l’Armée syrienne libre » (ASL), et ses unités salafistes, infligent à des civils : 
    http://www.internationalnews.fr/article-les-crimes-des-terroristes-de-l-armee-syrienne-libre-en-syrie-nouvelles-videos-107252208.html

    Ces images la presse internationale les censure non pas parce qu’elles sont choquantes, mais parce qu’elles ne cadrent pas avec sa ligne éditoriale immanquablement favorable à l’opposition militarisée qualifiée de « pro-démocratie », soutenue par les puissances occidentales et nombre d’ONG humanitaires : Amnesty International en tête.

    Il y a un peuple en Syrie qui souffre et qui en sa majorité refuse l’opposition militarisée. La complaisance, de ceux qui ont le devoir de nous informer correctement, avec ce genre d’ « opposants » criminels est inacceptable.

  • Andalousie:Occupation de fermes;exemples à suivre

     

     

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    Mardi 24 juillet 2012 les ouvriers agricoles, menés par leur syndicat SOC-SAT (1), occupent la finca «Las Turquillas» au cœur de l'Andalousie à quelques kilomètres seulement de Marinaleda dans la région de Sevilla. Par cette occupation, les ouvriers ne cherchent pas à posséder cette ferme de 1200 hectares, propriété du ministère de la défense, mais seulement à la transformer en coopérative agricole permettant à des familles entières de vivre du fruit de leur travail.

     

    Les militaires n'utilisent que 20 hectares seulement de la finca pour la reproduction des chevaux; le reste des terres est en friche. Dans la Comarca, le canton où se situe la ferme, le chômage atteint 40 % de la population active ! La situation n'est guère meilleure dans les autres cantons de l'Andalousie et dans toute l'Espagne. Face à cette terrible crise économique qui ravage tout le corps social espagnol, les journaliers agricoles andalous agissent et renouent avec les occupations des terres. Juste après la mort de Franco, les occupations des domaines appartenant à des familles aristocratiques espagnoles se sont multipliées. L'exemple le plus célèbre et le plus réussi reste celui de Marinaleda (2). C'est cet exemple que les occupants de la finca «las Turquillas» veulent suivre. Car il ne s'agit pas seulement d'occuper des terres, mais de construire un projet collectif viable de créations d'emplois et de justice sociale grâce aux coopératives ouvrières. L'occupation de «las Turquillas» s'inscrit donc dans la durée.


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    Mais cette action et ce projet collectif ne dépendent pas seulement de la volonté des journaliers agricoles et de leur syndicat, ils dépendent également du rapport de force engagé avec le gouvernement et les militaires propriétaires de la finca. Les hommes et les femmes qui occupent en permanence la ferme sont déterminés à travailler, à irriguer et à faire fleurir cette finca andalouse. Ils sont soutenus par la plupart des habitants des communes alentours dont les maires (de Marinaleda, de Pedrera, de Lantejuela notamment) sont souvent présents à las «Turquillas». Marinaleda par exemple mobilise toute la population de la commune et met à la disposition de l'ensemble des militants et sympathisants des bus pour aller soutenir leurs camarades en lutte. Cette commune est prête également à mettre à la disposition des occupants de la finca «Las Turquillas» son savoir-faire technique et agronomique, comme elle le fait déjà avec la finca Somonté à Palma de Rio occupée elle aussi par les travailleurs agricoles du SAT depuis le 4 mars 2012. Les poivrons de Somonte par exemple seront transformés dans les coopératives industrielles de Marinaleda. L'ingénieur agronome de la commune met ses connaissances scientifiques à la disposition des ouvriers agricoles qui occupent la finca Somonte.

    La réussite de l'occupation de cette ferme donne beaucoup d'espoir aux occupants de «Las Turquillas». La détermination , le soutien populaire et l'aide précieuse de la commune de Marinaleda sont des armes efficaces dont se servent les ouvriers et les ouvrières qui occupent la finca «Las Turquillas» contre le gouvernement qui, pour l'instant, ne songe pas à utiliser la force envers les occupants. Quoi qu'il en soit, les journaliers agricoles n'ont pas d'autres choix que d'occuper cette ferme s'ils ne veulent pas subir les souffrances et la misère du chômage. Et si jamais on décide de les expulser, ils reviendront autant de fois que nécessaire jusqu'à ce que le gouvernement cède cette terre aux travailleurs : «si nos expulsan, volveremos y lo haremos hasta que el gobierno ceda esas tierras a los trabajadores» (3).

     

    Si le pouvoir politique ne sait que produire des chômeurs par millions, les ouvriers agricoles, eux, savent créer des emplois qui font vivre des familles entières en occupant et en travaillant la terre souvent laissée en friche ou dédiée comme ici à «Las Turquillas» à l'élevage et à la reproduction des chevaux. Fabrication du chômage et des chômeurs d'un côté, création d'emplois de l'autre !

     

    Les politiques économiques poursuivies par les gouvernements espagnols successifs et la crise du capitalisme ont produit la situation désastreuse que connaît l'Espagne aujourd'hui. Mais elles ont produit en même temps des hommes et des femmes qui se battent pour vivre dignement du fruit de leur travail et non de la spéculation ou de l'exploitation du travail d'autrui. C'est le cas des journaliers agricoles andalous qui mènent un combat admirable pour que la terre serve celles et ceux qui la travaillent. Ils ne cherchent nullement à posséder la terre (au sens de propriété privée), mais seulement son utilisation : «No queremos la propiedad de la tierra, queremos su uso» disait Diego Cañameroporte-parole national du SAT le jour de l'occupation de «Las Turquillas» (4).

     

    El Humoso de Marinaleda hier, Somonte et «Las Turquillas» aujourd'hui sont des exemples de combats d'ouvriers et d'ouvrières sans terre contre les injustices de classes et pour que la terre appartienne à celles et à ceux qui la travaillent. D'autres fermes seront peut-être occupées demain dans cette Andalousie ravagée par le chômage de masse. Le SOC-SAT a déjà lancé un appel à tous les travailleurs sans terre les encourageant et les incitant à mener des actions d'occupation des terres dans toute l'Andalousie. Seuls le travail et la sueur des hommes et des femmes sont capables de faire fleurir cette terre andalouse et redonner à des milliers de travailleurs espoir et dignité. Et comme l'écrivaitle grand poète espagnol Miguel Hernández :

    «Dites, andalous de Jaen,

    qui a fait naître l'olivier ?

    O andalous de Jaen

    Ce ne fut pas le néant

    Ni l'argent, ni le Seigneur,

    Mais la terre silencieuse,

    Le travail et la sueur».

     

     

    Mohamed Belaali

     

     

  • Brésil:Sexualité et prostitution

    le 17/07/2012 par 

    Brésil passé en revue pendant 1 an mœurs, justice et image d’un pays

    prostitution

    Le gouvernement fédéral brésilien a reconnu que des enfants et des adolescents louaient leur corps ouvertement dans plus de 1000 municipalités à travers le pays, et la police fédérale a assuré qu’elle connaissait au moins 2000 lieux spécifiques dans les rues brésiliennes où la prostitution enfantine est pratiquée tous les jours au vu et au su de tous.

    La Cour Suprême brésilienne a acquitté le 30 mars 2012 un homme accusé d’avoir violé trois fillettes de douze ans au motif qu’il s’agissait apparemment de « travailleuses du sexe », donc supposées consentantes. Une telle décision est d’autant plus révoltante que le Code Pénal brésilien punit tout rapport sexuel avec un(e) mineur(e) de moins de 14 ans. Un recours a été déposé et la section brésilienne d’Amnesty International a immédiatement réagi en déplorant un jugement choquant qui donnerait “le feu vert aux violeurs”.

     

    Cette affaire illustre une nouvelle fois l’idée plutôt répandue selon laquelle les personnes prostituées auraient une « nature » particulière qui les rendrait perpétuellement consentantes, y compris lorsqu’il s’agit de petites filles. Le statut même de prostituée effacerait les droits élémentaires applicables à toute personne humaine ? Inacceptable.

    A l’opposé on ne peut commenter cette affaire en affirmant que tous les cas de viols se valent, quel que soit l’âge et le statut de la victime, sans examiner le point de vue des juges.

    Depuis 2009 la « majorité sexuelle » est fixée à 14 ans au Brésil.  Mais le tribunal rejette la position selon laquelle le fait d’avoir des rapports sexuels avec un enfant en dessous de cet âge constituerait forcément un viol sans étude au cas par cas. Dans celui qui nous intéresse, les trois enfants travaillaient comme des prostituées. Selon les juges cela montrerait que les filles étaient loin d’être innocentes, naïves et ignorantes en ce qui concerne la sexualité. Selon eux leur maturité par rapport au consentement ne devrait pas seulement être examinée par rapport à leur âge mais aussi par rapport à leur vaste expérience sexuelle. Un observateur d’Amnesty International note de son côté que la prostitution enfantine commence d’habitude et en général avec un viol, et qu’un enfant est presque toujours forcé à se prostituer. L’ONG craint ainsi que ce jugement puisse affaiblir  la protection des droits de l’enfance en décidant qu’une enfant prostituée est une prostituée avant d’être une enfant à protéger.

     

     

    Pour mémoire, la prostitution enfantine est monnaie courante au Brésil comme l’a montré une étude réalisée en 2006 par l’université de Brasilia et l’Unicef. Le gouvernement fédéral a reconnu que des enfants et des adolescents louaient leur corps ouvertement dans plus de 1000 municipalités à travers le pays, et la police fédérale a assuré qu’elle connaissait au moins 2000 lieux spécifiques dans les rues brésiliennes où la prostitution enfantine est pratiquée tous les jours au vu et au su de tous.

    Le jour du jugement sur les 3 fillettes prostituées, le Ministère du tourisme, chargé de la campagne de communication sur la Coupe du Monde et les jeux Olympiques au Brésil, a demandé la fermeture de 1770 sites Internet qui faisaient la promotion du pays comme destination de tourisme sexuel…