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Santée - Page 2

  • Buvez du coca !

    NUTRITION

     

    SNI_coca

    Lundi 18 février 2013

    Ce qui arrive dans votre corps 30 mn après avoir bu un Coca

     

    Soleil, chaleur, gorge sèche. Votre main se referme sur la canette en fer-blanc, glacée, et constellée de petites gouttes d’eau.

    Vous faites pivoter l’anneau du couvercle…« Pshhht ! », c’est le soulagement.

    Le liquide pétillant s’écoule à flots dans votre gorge. Le gaz carbonique vous monte au nez,vous fait pleurer, mais c’est si bon ! Et pourtant…

    Une dizaine de minutes plus tard

    La canette vide, vous avez avalé l’équivalent de 7 morceaux de sucre ! [1] En principe, vous devriez vomir d’écœurement [2] Mais l‘acide phosphorique contenu dans la boisson gazeuse masque le sucre par un goût acidulé, donnant ainsi l’illusion de désaltérer. [3]

    Après une vingtaine de minutes

    Votre taux de sucre sanguin augmente brutalement, mettant une première fois votre organisme à l’épreuve.Votre pancréas s’emballe, sécrète de l’insuline en masse. Celle-ci est malgré tout vitale, elle seule peut permettre de transformer l’énorme surplus de sucre que vous avez dans le sang en graisse, ce que votre corps est mieux capable de supporter. En effet, il peut stocker la graisse, certes, sous forme de bourrelets disgracieux, mais provisoirement inoffensifs, tandis que le glucose est pour lui un poison mortel lorsqu’il est en haute dose dans le sang. Seul le foie est capable de stocker le glucose mais sa capacité est très limitée.

    Après une quarantaine de minutes

    La grande quantité de caféine présente dans le Coca est entièrement absorbée par votre corps. Elle dilate vos pupilles et fait monter votre pression sanguine.

    Au même moment, les stocks de sucre dans votre foie saturent, ce qui provoque le rejet du sucre dans votre sang.

    Après ¾ d’heure

    Votre corps se met à produire plus de dopamine. Il s’agit d’une hormone qui stimule le « centre du plaisir » dans le cerveau. Notez que la même réaction se produirait si vous preniez de l’héroïne.

    Et ce n’est pas le seul point commun entre le sucre et les drogues. Le sucre peut également provoquer une dépendance. A tel point qu’une étude a démontré que le sucre était plus addictif que la cocaïne. [4] Ce n’est donc pas un hasard si « l’accro » qui s’apprête à boire son Coca est aussi fébrile qu’un narcomane en manque.

    Après 1 heure

    Vous entrez en chute de sucre (hypoglycémie), et votre niveau d’énergie, aussi bien physique que mental, s’effondre.

    Pour éviter cette cascade de catastrophes, la seule véritable solution est de boire de l’eau.

    « Je ne suis pas une plante verte ! »

    Il est difficile de se remettre à boire de l’eau quand on s’est habitué pendant des années à des boissons sucrées ou du moins composées (café, thé, vin, bière…).

    On croit ne plus pouvoir se contenter du goût fade de l’eau. « Je ne suis pas une plante verte ! » ; « L’eau, c’est pour les bains de pied ! » s’amuse-t-on à dire à table en empoignant la bouteille de vin rouge.

    En réalité, le mal est souvent plus profond qu’une affaire de goût. Les personnes qui rechignent à boire de l’eau sont souvent des personnes qui n’ont pas vraiment soif. Et si elles n’ont pas soif, c’est parce que, généralement, elles manquent d’exercice physique.

    Lorsque vous avez bien transpiré, au travail ou au sport, boire plusieurs verres d’eau n’est pas seulement une nécessité – c’est un suprême plaisir.

    Ma prévenante maman m’avait inscrit avec mon grand frère dans un club de judo. Nous étions quarante garnements dans une salle municipale de 30 mètres carrés éclairée au néon et garnie de tatamis, qui n’était aérée que par un étroit vasistas. Après un intense échauffement où nous devions sauter, courir, puis faire des séries de pompes et d’abdominaux, le professeur nous faisait enchaîner les prises, combats debout et au sol, avant de terminer (c’était le meilleur moment !) par une grande bataille de « petits chevaux » où, monté sur le dos d’un camarade, il fallait précipiter les autres par-terre.

    A la fin du cours, rouges, soufflants, suants, nous nous élancions vers les vestiaires où se trouvaient, au dessus de grandes vasques attenantes aux urinoirs, des robinets-poussoirs d’où sortait de l’eau chaude mais, en ces moments, si savoureuse ! L’affreuse odeur des latrines n’empêchait aucun d’entre nous de s’en remplir l’estomac avec délice. Les plus pressés appliquaient directement leur bouche sur le robinet, tandis que les autres, plus civilisés, formaient une cuvette avec leurs mains et lapaient sans reprendre haleine le précieux liquide. Je n’ose penser à la quantité de mucus et de microbes qui s’échangeaient à cette occasion.

    Toujours est-il que je ne me souviens pas avoir jamais bu meilleure boisson que l’eau des cabinets de notre club de judo.

    Pourquoi arrêter le Coca

    Réfléchissez-y. Après l’effort, vous pouvez aussi avoir envie de boire un Coca-Cola ou une bière bien fraîche, mais vous vous rendrez compte que cela ne vous procure pas un plaisir aussi intense que l’eau. L’eau est le plaisir suprême quand on a vraiment soif, de même que, lorsqu’on a faim, lors d’une grande promenade en montagne par exemple, il n’y a rien de tel qu’un saucisson, qu’on ne touchera plus une fois rentré à la maison et repris le rythme habituel.

    Mais il n’y a pas que le plaisir. Boire de l’eau réduira votre consommation de toutes les substances néfastes qu’on trouve dans les sodas, à commencer par :

    • l’acide phosphorique, qui interfère avec le métabolisme du calcium, et cause de l’ostéoporose ainsi qu’un ramollissement des dents et des os ;
    • le sucre, facteur de diabète, maladies cardiovasculaires, inflammation chronique, arthrose, cancer ;
    • l’aspartame : il y a plus de 92 effets secondaires liés à la consommation d’aspartame, dont les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la fragilité émotionnelle, le diabète ;
    • la caféine, qui provoque tremblement, insomnie, maux de crâne, hypertension, déminéralisation et perte de vitamines.

    Sans compter que l’acidité du Coca-Cola est désastreuse pour les dents. Avez-vous déjà remarqué comme vos dents sont râpeuses après avoir bu du Coca-Cola ? Plus acide que le jus de citron, il peut-être utilisé pour décaper les pièces en métal (faites l’expérience de laisser une pièce sale de 50 centimes pendant une demi-heure dans un verre de Coca). L’émail de vos dents devient poreux, jaunâtre, grisâtre lorsque vous buvez souvent du Coca-Cola et c’en est la conséquence.

    Inutile enfin, de parler des effets sur l’obésité : surtout chez les enfants, la consommation de sodas augmente le risque de 60 %. Il n’y a aucune bonne raison de faire boire des sodas à vos enfants, sauf si vous voulez

    • augmenter leur risque de diabète ;
    • augmenter leur risque de cancer ;
    • leur créer une dépendance au sucre.

    Alors voilà une bonne source d’économies en ces temps difficiles : ne plus laisser aucune boisson sucrée franchir le seuil de votre maison. Et réapprendre à boire de l’eau : commencez votre journée par boire un grand verre d’eau, avant même le petit-déjeuner. Vous ferez un merveilleux cadeau à vos reins, eux qui travaillent si dur à nettoyer votre sang toute la journée. Ils seront plus sains, plus propres, et vous vous sentirez en meilleure forme.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

     

    Sources :

    [1] Sugar Stacks beverages,
    http://www.sugarstacks.com/beverages.htm

    [2] What Happens to Your Body Within an Hour of Drinking a Coke,
    http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2008/01/19/what-happens-to-your-body-within-an-hour-of-drinking-a-coke.aspx

    [3] Coca-Cola une boisson dangereuse et cancérigène,
    http://www.dangersalimentaires.com/2011/04/coca-cola-une-boisson-dangereuse-et-cancerigene/

    [4] Intense Sweetness Surpasses Cocaine Reward,
    http://www.plosone.org/article/fetchArticle.action?articleURI=info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0000698



    Pour en savoir plus, cliquez ici : http://www.santenatureinnovation.com/quelles-solutions/nutrition/ce-qui-arrive-dans-votre-corps-30-mn-apres-avoir-bu-un-coca/#ixzz2aJF8rnYl

  • PATRIMOINE GÉNÉTIQUE


    03/07/2013 à 18h55

    Ce que transmet une femme à un embryon qui n’est pas le sien

    Elsa Fayner | Journaliste Rue89


    Paillettes de sperme au Cecos de l’hôpital Cochin à Paris en 2010 (Audrey Cerdan/Rue89)

    On se pose la question pour les mères porteuses. Pour ces couples de lesbiennes, de plus en plus nombreux, où l’une fournit les ovocytes, et l’autre porte l’embryon. Mais cette question vertigineuse concerne bien plus de femmes, toutes celles, infertiles, qui ont recours à des dons d’ovocytes.

    Le comité consultatif national d’éthique a reporté à début 2014 le débat sur la PMA, la procréation médicalement assistée. Ça nous laisse le temps de répondre à cette question : quand une femme porte un embryon qui n’est pas le sien, que lui transmet-elle ? Elle sera mère, juridiquement, puisqu’en France, « c’est l’accouchement qui fait la mère », mais aussi l’adoption.

    Certes, celle qui donne vie à un enfant fabriqué avec les gamètes d’une autre ne transmet pas son patrimoine génétique. Mais durant ces mois, il se passe des échanges et des interactions qui seront déterminants.

    Anticorps, nutriments, tabac, médicaments

    Que la mère porte un embryon issu de ses ovules ou pas, pour l’embryon en question, durant la grossesse, cela ne fait pas de différence, constate Laurent Salomon, gynécologue obstétricien à l’hôpital Necker. Le placenta – un acteur clé dans notre sujet – fonctionne de la même manière.

    Concrètement, au niveau de ce placenta, les racines fœtales trempent dans le sang maternel. Les échanges y sont « très intenses ». Des substances peuvent passer : à travers les membranes pour les plus petites, par un « transporteur » naturel pour les autres, ou par les cellules de la barrière, voire au travers de la barrière si celle-ci est abîmée. Enfin, certaines substances entrent directement par le vagin et le col de l’utérus.

    Du côté des substances sympathiques qui peuvent passer, on recense :

    • les nutriments (sucres, etc.) qui apportent de l’énergie ;
    • l’oxygène ;
    • la plupart des anticorps, qui vont persister pendant plusieurs semaines après la naissance, le temps que l’enfant développe les siens pour se défendre en cas de maladie.

    Du côté des substances qui peuvent être nocives, on compte :

    • les toxiques, en particulier les drogues, l’alcool, le tabac ;
    • les substances infectieuses : certains virus, bactéries, parasites ;
    • certains produits utilisés pour les examens médicaux ;
    • certains médicaments (ce qui peut avoir un impact positif, d’ailleurs : pour soigner un fœtus malade, il est possible de donner un médicament à la mère... qui lui fera suivre).

    Bref, c’est un peu l’auberge espagnole. Ce qui fait dire à Laurent Salomon que la grossesse « est une greffe qui fonctionne parfaitement ». Le corps de la mère accepte des éléments étrangers (les antigènes du père, comme les ovocytes d’une autre femme). Il est « immunotolérant ». Ce qui est rare. « Et on ne sait toujours pas exactement comment l’expliquer. »

    Voix, langue, plaisirs et peurs

    La psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval écoute toutes les semaines des femmes qui ont reçu un don d’ovocytes :

    « Beaucoup disent : “Je sais bien qu’il n’aura pas les yeux de ma grand-mère”, mais elles sont persuadées qu’elles transmettent plus qu’on ne le croyait jusqu’à récemment pendant leur grossesse. Elles ont l’impression d’avoir dit une bêtise quand elles expriment ce ressenti. En réalité, même dans les colloques médicaux, la grossesse n’est plus considérée comme un simple portage. »

    Et l’auteure de « Familles à tout prix » (Seuil, 2008) de raconter une patiente musicienne qui a reçu un don d’ovocytes et joué du piano durant les neuf mois, dans l’espoir d’avoir une fille musicienne. Une lubie inutile ?

    Pas totalement, explique Laurent Salomon :

    « Le fœtus modèle et développe son cerveau, qui est le support de la plupart de ses réponses comportementales, avec l’environnement qu’il a durant la grossesse. »

    Il peut s’agir des voix, des sons, des langues qu’il entend dans le ventre. D’ailleurs, poursuit le médecin, dès sa naissance, l’enfant répond de manière différente à la langue entendue durant la grossesse. Il développe également une certaine sensibilité aux sons – agréables ou désagréables – qu’a entendus la femme qui l’a porté.

    Cela va même plus loin. Le fœtus sent si ces sons, odeurs, ou autres, déclenchent du plaisir – ou de la peur – chez la femme qui le porte (en fonction des endorphines qu’elle produit). Résultat : « Le fœtus se sentira lui-même bien – ou mal – dans ces mêmes situations. » Il fabriquera les mêmes associations, au moins durant un certain temps.

    Mais peut-on aller plus loin ? Au-delà du temps de la grossesse, le fœtus hérite-t-il d’un peu du patrimoine de la femme qui le porte ?

    Les gènes ne passent pas par le ventre

    Génétiquement, la mère porteuse « ne transmet rien, sauf scoop à venir », répond Stanislas Lyonnet, professeur de génétique à l’université Paris-Descartes :

    « Le patrimoine génétique de l’embryon est déterminé à la conception. Quand l’embryon s’implante dans l’utérus, il a tout ce qu’on peut imaginer de patrimoine génétique. Le contact avec l’utérus maternel n’a pas d’influence. »

    Pendant la grossesse, le génome connaît certes des transformations, mais celles-ci ne viennent pas des échanges « materno-fœtaux », comme on dit. Lors des divisions cellulaires, les erreurs de recopiage sont « archibanales », tout simplement.

    L’environnement n’a donc pas d’influence sur les gènes de l’embryon. En revanche, il peut en avoir sur la manière dont ceux-ci « s’expriment ».

    Pour se faire comprendre, Stanislas Lyonnet propose une comparaison : le génome est comme un clavier, toujours le même, mais il peut servir à jouer différentes partitions. En fonction de ce que mange la mère porteuse, de ce qu’elle boit, voire de ce qu’elle vit :

    « Le génome de l’enfant porté par la mère va être soumis à une situation nutritionnelle – en particulier, l’afflux d’acides aminés et de sucres – qui va faire s’exprimer certains gènes et en verrouiller d’autres. »

    Après la naissance, exposé à une nutrition différente, l’enfant va exprimer d’autres gènes en réponse, par exemple, à des apports caloriques plus riches en acides gras.

    Cette régulation génétique se déroule sans aucun changement de la séquence de l’ADN, mais avec des modifications « épigénétiques », réversibles, souvent temporaires.

    Des caractéristiques transmises sans l’ADN

    Jusqu’à récemment, les généticiens en restaient là. C’était même le dogme : il existe une frontière totalement étanche entre le patrimoine génétique et l’environnement maternel.

    Le dogme est pourtant en train de se fissurer, poursuit Stanislas Lyonnet. Une étude a notamment été menée aux Pays-Bas sur les descendants de femmes qui avaient subi des famines à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les résultats se sont révélés étonnants :

    • les filles de ces femmes ont connu des retards de développement fœtal – en taille et en poids –, ce qui correspond à ce que nous savions : leurs gènes se sont exprimés de cette manière en réaction à l’environnement ;
    • mais – et c’est là la découverte – leurs propres enfants ont subi eux aussi un retard de développement fœtal plus important que la moyenne.

    Comme si la modification de l’expression des gènes pouvait se transmettre, remarque Stanislas Lyonnet. « Sans s’inscrire dans le génome » : il existerait des caractères qui ne seraient pas « héritables par l’ADN » mais seraient transmissibles quand même. Lesquels ? Comment ? Les recherches ne font que commencer.

  • Médicaments vendus en ligne

    Médicaments vendus en ligne : les réponses à vos questions

    Sophie Caillat | Journaliste Rue89


    Une très très grosse pilule sur un clavier (Mark/Flickr/CC)

    Parce que beaucoup de fantasmes circulent au sujet de la vente de médicaments en ligne, on a décidé d’ouvrir cet espace afin de répondre aux questions que vous vous posez.

    D’abord, on lit partout « les médicaments s’achètent désormais sur Internet »alors que c’était déjà le cas depuis janvier... Ce 12 juillet correspond simplement à l’entrée en vigueur des « bonnes pratiques » applicables aux sites de vente en ligne.

    1

    Quels médicaments sont concernés ?

     

    On entend partout qu’il s’agit de « 4 000 médicaments ». En réalité ce sont tous les médicaments « délivrables » sans prescription médicale.

    Pour savoir lesquels sont concernés, vous pouvez par exemple utiliser le moteur de recherche des éditions Vidal, la référence des médecins. Si les antibiotiques sont naturellement exclus, les antirhumes sont les premiers concernés.

    2

    Qui vend en ligne ?

     

    Les e-pharmacies doivent être le prolongement d’officines tenues par des pharmaciens diplômés et autorisées par l’agence régionale de santé du territoire concerné.

    Le site doit obligatoirement contenir des informations permettant d’établir un lien avec l’officine à laquelle il est rattaché.

    A ce jour, seules 35 pharmacies sur 23 000 en France pratiquent la vente de médicaments en ligne. La liste est disponible sur le site de l’ordre des pharmaciens.

    L’Ordre indique que « les sites français autorisés de commerce en ligne de médicaments comportent a minima les informations suivantes :

    • la raison sociale de l’officine ;
    • les noms, prénoms et numéro RPPS du ou des pharmaciens responsables du site ;
    • l’adresse de l’officine, l’adresse électronique ;
    • le numéro de téléphone et de télécopie ;
    • le numéro de licence de la pharmacie ;
    • la dénomination sociale et les coordonnées de l’hébergeur du site internet ;
    • le nom et l’adresse de l’agence régionale de santé territorialement compétente. »
    3

    Bientôt, on pourra les acheter chez McDo ?

     

    Derrière la question provocatrice de Ruskoff qui nous demande si bientôt on pourra acheter ses médicaments chez McDo, KFC ou Starbucks, on comprend qu’il s’interroge sur la vente en libre service en grande surface.

    Afin de faire baisser les prix, l’Autorité de la concurrence était favorable à la vente de certains médicaments en grandes surfaces. Mais la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a coupé court à cette hypothèse, « pas envisagée par le gouvernement ».

    4

    Comment se passe la livraison ?

     

    Emilie Brouze, de Rue89, nous demande si on reçoit les médicaments chez nous car s’il faut aller les chercher, quelle utilité ?

    La livraison est bien prévue, les médicaments devront obligatoirement arriver au domicile afin de garantir la traçabilité.

    Sur les 35 sites de vente en ligne, certaines pharmacies n’ont pas encore mis en place la livraison ; d’autres proposent une livraison rapide et garantie par Colissimo et offrent même les frais de port à partir de 49 euros.

    L’arrêté prévoit qu’aucune quantité minimale de commande ne peut être imposée et que des quantités maximales sont recommandées afin de prévenir la surconsommation de médicaments.

    5

    Quel contrôle sur la provenance ?

     

    Sur Twitter, @Izenah56 nous demande si ces sites de vente seront contrôlés par un organisme permettant de garantir la provenance des médicaments.

    Le pharmacien, selon l’arrêté paru au Journal officiel doit assurer personnellement la délivrance, il vérifie que le médicament qu’il délivre est bien celui commandé. En cela, rien ne change par rapport à la situation actuelle.

    6

    A quand un service de livraison pour personnes seules ?

     

    La question posée par Racaillelarouge rejoint celle de Chapolin : « Quelle idée de commander des médicaments en ligne alors qu’il suffit d’aller à la pharmacie du coin pour les avoir bien plus rapidement ? »

    Quand on est en ville, en effet, on voit mal à quoi sert la commande en ligne. Quand on est loin d’une pharmacie, la vente en ligne facilite la vie. Mais quand on est isolé chez soi parce qu’on est malade, qu’en est-il ? Il existe en effet un service de livraison prévu par la loi, mais cela concerne les médicaments sur prescription.

    En autorisant la vente en ligne de médicaments, l’intention du gouvernement n’est pas de rendre les pharmacies plus accessibles mais de faire baisser les prix en augmentant la concurrence.

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    Et les médicaments pour animaux ?

     

    La nouvelle autorisation du commerce électronique de médicaments concerne uniquement les produits à usage humain.

    Mais la question posée par Akita est très pertinente car des médicaments vétérinaires sont déjà vendus en ligne. Y compris certains qui devraient être soumis à prescription, tels que le Mégépil, un contraceptif pour chatte,disponible sur Internet alors qu’il faudrait une ordonnance.

  • 20% des enfants américains atteints de troubles mentaux

     

    Selon un rapport publié par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), près de 20% des enfants et adolescents américains sont atteints de troubles mentaux telles que l’angoisse ou la dépression. Et la tendance est à la hausse.

    Entre 1994 et 2011, le nombre d’américains âgés de 3 à 17 ans souffrant de troubles mentaux a accusé une nette augmentation jusqu’à atteindre 20% de la classe d’âge concernée. Le CDC, à l’origine de l’enquête, ne fournit pas de détails précis sur cette envolée, mais précise que dans le cas présent que les troubles mentaux sont définis comme de « graves écarts dans le développement attendu des fonctions cognitives, sociales et émotionnelles pouvant se traduire par des retards dans l’apprentissage scolaire, dans la capacité à se faire des amis et plus tard dans l’aptitude à construire des relations à l’âge adulte ».
    En outre, les enfants concernés seraient plus exposés aux risques de diabète et, évidemment, de maladies mentales. Le CDC précise enfin qu’aux Etats-Unis ce sont 247 milliards de dollars qui sont dépensés chaque années en frais médicaux pour les troubles psychologiques.