Le gouvernement socialiste réinvente la gestion raciale des manifestations publiques
Par Vincent Geisser, politologue
Article mis en ligne le dimanche 27 juillet 2014
J’évoquais dans un précédent message la classification ethnique inavouable et implicite des autorisations à manifester en fonction du degré de mélanome des organisateurs et surtout des encadreurs. La dernière interdiction émise par la préfecture de Paris n’a fait que confirmer malheureusement mon hypothèse d’une gestion néo-raciale du droit à manifester aux tonalités néocoloniales.
Racisme ? Je ne sais pas. Mais paternalisme d’Etat sans aucun doute : les organisateurs bougnoules, négros et islamos sont donc jugés incapables de tenir leurs troupes face aux risques de débordements de leurs « sauvageons » incontrôlés, incontrôlables et, bien sûr, génétiquement antisémites.
En tout cas, cela relève bien d’une représentation mentale car les organisateurs sont souvent de toutes origines. Mais cette représentation finit par produire un effet de réalité catastrophique.
Par cette gestion discriminatoire des mobilisations publiques, ce pouvoir socialiste n’aura pas seulement prouvé au monde entier qu’il était pro-israélien (ça, on le savait déjà depuis longtemps !) mais il exprime aussi un profond mépris pour une partie des citoyens français et notre communauté nationale.
Voilà une présidence dite « normale » qui contribue de manière totalement anormale à communautariser le « corps national » en établissant une hiérarchie implicite du degré de « responsabilité citoyenne » en fonction du mélanome et en réhabilitant des méthodes d’encadrement que l’on croyait appartenir à une époque révolue !
DISCRIMINER POUR MIEUX RÉGNER, telle est la politique de « Monsieur 18 % » qui compte bien se racheter une popularité électorale au risque d’enflammer les passions communautaires de part et d’autre.
Marine Le Pen se frotte déjà les mains…..l’Elysée n’est plus très loin.
Vincent Geisser