Et le Show goes on...
Les droites ont toujours et de tout temps utilisé...
la peur pour exacerber et exiter le peuple...
et ressortir le plus vil et le plus nauséabond...
de la nature humaine...
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Les droites ont toujours et de tout temps utilisé...
la peur pour exacerber et exiter le peuple...
et ressortir le plus vil et le plus nauséabond...
de la nature humaine...
Voilà ou nous en sommes...
Mais grace à l'internet le troupeaux se retrecie...
Merci qui?
Ce n'est pas étonnant que le nabot et sa clique font tout pour
controler et restreindre l'internet...
« 7 morts à Homs dans un bombardement de l’armée régulière, 14 civils tués dans les combats, des mères et des enfants, c’est un véritable massacre », le matraquage médiatique joue à pleinschaque jour. Des informations non vérifiées mais juste relayées par notre presse qui continue de se comporter comme un banc de poissons : quand un poisson change de direction, tout le banc le suit.
Qui est capable aujourd’hui de dire ce qu’il se passe en Syrie ? Dans ce magma de désinformation, le Centre International de Recherche et d’Études sur le Terrorisme & l’Aide aux Victimes du Terrorisme (CIRET-AVT) et le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), viennent de communiquer leur compte-rendu de mission en Syrie. Un éclaircissement nécessaire et salutaire pour mieux comprendre les enjeux dans ce pays.
Les membres du CIRET-AVT et CF2R se sont rendus en Syrie du 3 au 10 décembre 2011, certains me diront que la situation a évolué depuis et c’est vrai que les événements se sont enchainés pourtant c’est en se penchant sur l’origine de cette crise que nous sommes capables de déchiffrer et de comprendre la situation actuelle.
Ce rapport de 55 pages détaille tous les aspects de la crise syrienne et ne se limite pas à désigner qui sont les « gentils » et les « méchants » comme le font volontiers nos médias.
Avant même d’entrer dans le vif du sujet, le ton est donné, « les influences étrangères jouent un rôle essentiel dans la crise syrienne (…) et l’ingérence des acteurs internationaux s’observe quotidiennement aussi bien dans le soutien à une partie de l’opposition qu’à travers la véritable guerre de l’information qui a été déclenchée contre Damas par les médias arabes et anglo-américains (…). Cette falsification des faits dissimule à l’opinion mondiale le soutien que la majorité de la population syrienne apporte - souvent à contre cœur - au régime (…) »
Sont abordés ensuite les origines et contexte de la révolte, les événements, l’opposition, le régime, la dimension médiatique de la crise. Il convient de faire un focus sur cette partie et notamment en pointant du doigt le paragraphe « Les techniques de désinformation à l’œuvre » où la chaine Quatarie « Al-Jazeera » est particulièrement visée : « La rédaction d’Al-Jazeera » a fait un travail très précis de sélection d’éléments de langage destiné à cibler le pouvoir syrien et à légitimer les manifestations, y compris les actes de violence et de terrorisme ». On y lie encore « Les reportages sont rarement sourcés. A la manière de Fox-News, le commentaire parle de l’opposition et de résistance (…). Enfin, l’une des principales sources des médias occidentaux au sujet des exactions du régime syrien et du nombre de morts dus à la répression est l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), reconnu par l’Union européenne qui prétend reprendre les chiffres de Comités locaux de coordination recensant les victimes sur le terrain. Mais sa légitimité apparaît plus que discutable »
Le chapitre suivant traite de la dimension internationale du conflit avec un paragraphe parlant de la Syrie comme un « Obstacle à la politique américaine au Moyen-Orient ». On notera le passage suivant « Cette politique (américaine) a été baptisée « instabilité constructive ». Elle repose sur trois principes :
- entretenir et gérer les conflits de basse intensité
- favoriser le morcellement politique et territorial
- promouvoir le communautarisme, sinon la purification ethnico-confessionnelle. »
Tout un programme.
Comme adversaire de la Syrie sont nominés le Qatar, l’Arabie saoudite, la Ligue arabe, la Turquie, sans oublier l’OTAN.
Le rapport se termine par une question « quel avenir pour la Syrie ? ». La réponse semble assez facile : bien noire.
En conclusion, ce rapport apporte un éclairage très intéressant et très pertinent sur la situation complexe en Syrie et il est vivement recommandé de le lire en entier de façon à ne plus se laisser abuser par la propagande de la presse internationale.
Cpt Anderson
Indignation (sélective) dans les rues d’Israël
par Meron Rapoport, septembre 2011
« Je vais vous dire quand j’ai vraiment flippé. On était en train d’intervenir à Gaza ; on se trouvait dans une tranchée et des enfants se sont approchés et ont commencé à nous lancer des pierres. Les instructions stipulaient que lorsqu’il [un Palestinien] se trouve dans un périmètre où il peut nous toucher avec une pierre, il peut aussi nous atteindre avec une grenade ; alors je lui ai tiré dessus. Il devait avoir entre 12 et 15 ans. Je ne pense pas l’avoir tué, j’essaie de m’en persuader pour avoir l’esprit tranquille, pour mieux dormir la nuit. J’ai flippé lorsque, pris de panique, je suis venu raconter à mes amis et à ma famille que j’avais visé quelqu’un et que je lui avais tiré dans la jambe, dans le derrière. Ils étaient tout contents : je suis devenu un héros, et ils ont tout raconté à la synagogue. Moi, j’étais en état de choc (1). »
« Que vouliez-vous que les parents de ce soldat disent à leur fils ?,interroge M. Avihai Stoler, un ancien soldat qui a recueilli certains témoignages du livre Occupation of the Territories. « Ne t’inquiète pas, fiston ; tu as tué un gosse, et alors ? » Les parents préfèrent ne pas s’intéresser à son tourment.
Occupation of the Territories est un recueil de témoignages de soldats et de soldates servant ou ayant servi dans diverses unités de l’armée israélienne, en Cisjordanie et à Gaza, depuis le début de la seconde Intifada, en 2000. C’est de loin l’ouvrage le plus complet sur le modus operandi israélien dans les territoires occupés. On n’y trouve aucune révélation sur les décisions prises au plus haut niveau ou dans les coulisses, mais des éléments sur la réalité brute et quotidienne du contrôle militaire sur les foyers et les champs des Palestiniens, sur leurs ruelles et leurs routes, leurs biens et leur temps, sur la vie et la mort de chaque habitant de Cisjordanie et de Gaza.
« C’est l’histoire d’une génération,
de notre génération »
Selon des sources fiables, quarante à soixante mille Israéliens ont rejoint des unités de combat au cours des dix dernières années. Sept cent cinquante d’entre eux ont été interviewés pour ce livre. En estimant que tous ces soldats combattants sont passés à un moment ou à un autre dans les territoires occupés (ce qui peut ne pas être le cas des soldats de l’armée de l’air ou de la marine), il s’avère donc que 1 à 2 %d’entre eux ont fourni des témoignages accablants. Soit un échantillon considérable, de loin supérieur à celui requis pour un sondage ou une étude universitaire. Libre à chacun de réfuter les conclusions des auteurs, et de prétendre que le contrôle étroit de tous les aspects de la vie des Palestiniens est vital pour la sécurité d’Israël ; mais nul ne peut nier que les choses fonctionnent ainsi.
Le collectif Shovrim Shtika (« Briser le silence ») a été fondé en 2004 par quelques soldats ayant servi à Hébron et désireux de montrer l’occupation de leur point de vue. Les témoignages évoquent maltraitances, violences gratuites ou tueries arbitraires relevant parfois de crimes de guerre : un handicapé mental passé à tabac, couvert de sang ; des passants envoyés au sommet d’un minaret pour faire exploser des objets suspects que le robot ne peut atteindre... On y lit le récit du meurtre d’un homme non armé dont le seul crime fut d’être juché sur un toit (« Vous me demandez aujourd’hui pourquoi j’ai tiré ? C’est juste à cause de la pression, j’ai cédé à la pression des autres », raconte un soldat). Ou encore celui de l’exécution de policiers palestiniens non armés, pour se venger d’une attaque contre un checkpoint voisin. Les ordres d’un haut gradé sur la conduite à tenir devant un présumé terroriste gisant au sol, blessé ou mort : « Vous vous approchez du corps, vous enfoncez votre arme entre ses dents, et vous tirez. » Et de multiples scènes de vol, de pillage ou de destruction de meubles ou de voitures.
« Ce n’est pas un “horror show” de Tsahal, explique M. Stoler. C’est l’histoire d’une génération, de notre génération. » Durant les trois décennies qui ont suivi la guerre de 1967, une grande partie des débats en Israël ont porté sur la nécessité ou la monstruosité de l’occupation. Depuis, ce mot a quasiment disparu des discours. Pour désigner les territoires palestiniens, un Israélien utilisera les termes « Judée », « Samarie », « Cisjordanie » ou « territoires », mais jamais « territoires occupés ». Le terme « occupation » est presque devenu tabou, un mot de mauvais augure, à ne jamais prononcer en public. Je l’ai moi-même constaté dans le cadre de mon travail lorsque j’ai supervisé une émission télévisée où l’un des invités a affirmé que la violence grandissait au sein de la société israélienne « à cause de l’occupation ».C’était la panique totale parmi mes collègues de la régie : « Dis au présentateur de demander à son invité de retirer ce qu’il vient de dire »,ont-ils supplié.
Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Tout d’abord, pour les Israéliens, les attentats-suicides de la seconde Intifada ont quasiment donné carte blanche à l’armée pour « éradiquer le terrorisme ». En outre, le processus de paix, interminable et infructueux, est devenu une sorte de musique de fond de la scène publique, sur laquelle il a eu deux effets opposés. D’une part, les Israéliens ne ressentaient plus l’urgence de résoudre le conflit, ce dernier étant déjà réglé puisque nous, Israéliens, avions accepté de céder les territoires, d’opter pour une solution à deux Etats et d’accorder l’autodétermination aux Palestiniens.« L’histoire des territoires est finie », écrivait dernièrement l’éditorialiste israélien le plus influent, Nahum Barnea. « Pourquoi Israël se moque de la paix », titrait de son côté l’hebdomadaire américain Time en septembre 2010 (2).
Politique de harcèlement des Palestiniens
D’autre part, à ces données politiques s’ajoute un facteur militaire. Depuis le début de la seconde Intifada, et a fortiori depuis la construction du mur de séparation, le contrôle exercé sur les Palestiniens est devenu plus méthodique, plus systématique et plus « scientifique ». Occupation of the Territories tente d’analyser ces méthodes, et de mettre à nu le jargon employé par les militaires. Sur la base des témoignages recueillis, le collectif Briser le silence s’efforce de trouver de nouveaux termes plus adaptés à la réalité. Ainsi, mieux vaut parler de « propagation de la peur au sein de la population civile » que de « mesures de prévention contre le terrorisme » en Cisjordanie et à Gaza ; d’« appropriation et annexion » plutôt que de « séparation » ; de « contrôle de tous les aspects de la vie des Palestiniens » plutôt que de « tissu vivant » (« life fabric », formule militaire désignant le réseau routier desservant la population palestinienne) ; d’« occupation » plutôt que de « contrôle ». « Notre mission était de perturber — c’était le terme utilisé — la vie des citoyens et de les harceler, révèle l’un des soldats interrogés. C’était la définition de notre mission, parce que les terroristes sont des citoyens et que nous voulions perturber leurs activités ; pour y parvenir, il fallait les harceler. Je suis sûr de cela, et je pense que c’est la formule utilisée encore aujourd’hui, si les ordres n’ont pas changé. » Ces témoignages nous apprennent que la déstabilisation et le harcèlement de la population locale ne sont pas le simple fruit de la négligence ou d’une pure maltraitance (bien qu’elles existent) : ils sont la clé de voûte de la gestion de l’occupation en Cisjordanie et à Gaza. « Si le village produit de l’activité, vous allez créer de l’insomnie dans le village. »
M. Stoler est resté près de trois ans dans la région de Hébron. Il y a croisé des soldats qui ont fait sauter des bombes dans le centre d’un village « pour qu’ils sachent qu’on est là ». « Patrouille bruyante », « patrouille violente », « manifestation de présence », « activité discrète », tels sont les termes désignant un mode d’action unique et routinier : pénétrer en force dans un village ou une ville, lancer des grenades, installer des checkpoints improvisés, fouiller les maisons de façon aléatoire, s’y installer pendant des heures ou des jours, « créer[parmi les Palestiniens] un sentiment de persécution, afin qu’ils ne se sentent jamais tranquilles ». Tels étaient les ordres auxquels il devait obéir.
M. Stoler et M. Avner Gvaryahu ont servi dans une unité d’élite dont l’activité était évaluée, selon un haut gradé, au nombre de cadavres de terroristes accumulés. Tous deux déplorent le fait que la société refuse d’écouter ce qu’ils ont à dire. Aucune chaîne de télévision israélienne ne s’est déplacée pour le lancement de leur livre ; seuls étaient présents les médias étrangers, ce qui laisse penser que la détresse des soldats israéliens n’intéresse que les Japonais ou les Australiens. « Mon père appartient à la seconde génération de la Shoah, confie M. Gvaryahu.Pour lui, les persécutés, les malheureux de l’histoire, c’est nous. »
Pourtant, l’un et l’autre restent étrangement optimistes : la société finira par comprendre ce qui se fait en son nom, et elle évoluera. Car c’est la société qui doit changer, et non l’armée. « J’ai été interviewé un jour par une journaliste colombienne, se souvient M. Stoler. Elle m’a demandé pourquoi tout cela nous posait problème. En Colombie, les soldats décapitent chaque jour des rebelles dans l’indifférence la plus totale. Mais je pense que la société israélienne veut conserver une certaine moralité. C’est cela qui nous pousse vers l’avant ; sans cette volonté collective, nos actes n’ont plus de sens. »
« La société israélienne a été prise en otage, affirme pour sa part M. Gvaryahu. Les intérêts des preneurs d’otages sont différents des nôtres, et pourtant nous sommes tombés amoureux d’eux, comme si nous étions frappés du syndrome de Stockholm. Il est facile de plaquer le visage des colons sur ce méfait ; mais je n’y crois pas. Le vrai visage des preneurs d’otages, c’est le nôtre. »
Meron Rapoport
Journaliste, Haaretz, Tel-Aviv.
Les médias nous mentent sur les Grecs. Comment ? En recopiant sans aucune analyse critique ce cliché de Merkel et Sarkozy : « Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens ».
Double manip : 1. « Les » Grecs, ça n'existe pas. 2. Les donneurs de leçons sont en réalité les coupables.
Manip n° 1. Parler des Grecs en général comme si c'était une seule catégorie, une seule classe. En cachant les faits suivants :
1. Les armateurs grecs, multimilliardaires contrôlant 16% de la flotte mondiale, ne paient jamais aucun impôt et l'U.E. n'y touche pas.
2. L'Eglise orthodoxe, principale propriétaire de terres et de richesses touristiques du
pays, a également échappé aux impôts. L'U.E. n'en dit rien.
3. Selon le commissaire UE Bolkestein, « une grande partie de la population grecque est paresseuse ». De même, selon Merkel, les Grecs prendraient trop de vacances et partiraient trop tôt à la pension (déclaré à Meschede, le 17 mai 2011).
Ouh, la menteuse ! Les Grecs ont sept jours de vacances de moins que les Allemands. Et ils arrêtent de travailler en moyenne à 61,9 ans, soit un mois plus tard qu'en Allemagne.
Conclusion : « Les Grecs » se divisent en deux. Les Grecs comme vous et moi. L'UE veut leur
imposer des salaires de 650 - 800 euros par mois, des pensions de 450 € et des hausses de taxes.
Tout profit pour l'autre sorte de Grecs, les 1%, qui gagneront encore plus de milliards, et les planqueront à Londres, à Berlin ou dans les paradis fiscaux.
Manip n° 2. Merkel et Sarko se présentent en généreux humanitaires soucieux de sauver les Grecs. C'est le coup du pompier pyromane.
Qui a, en été 2009, au plus fort de la crise, forcé le gouvernement grec à débourser 2,5
milliards € pour six frégates françaises ? Sarkozy .
Qui leur a fourgué six sous-marins pour 5 milliards € ?Merkel.
Ajoutez 400 millions pour quinze hélicoptères de combat du franco-allemand EADS, et vous arrivez à 7,9 milliards € gaspillés !
Alors que la Grèce occupe déjà la cinquième place au palmarès mondial des plus grands
acheteurs d'armes conventionnelles. Merci l'Otan !
On parle de la « corruption grecque ». Fort bien. Que va faire l'UE contre Siemens qui a distribué des pots-de-vin à tour de bras pour acquérir une position de monopole aux Jeux olympiques d'Athènes de 2004 ? Autre silence complice.
Qui a truqué les comptes de la Grèce pendant dix ans afin qu'elle puisse entrer dans l'euro ?
Les banquiers de Goldman Sachs.
Qui vient-on de placer à la tête de la Banque Centrale Européenne ?
Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs durant ces manipulations comptables !
Comme dans tout grand conflit, la question clé est : à qui profite le crime ?
Le « plan de sauvetage » de la Grèce vise en réalité des objectifs cachés
1. Les Grecs d'en bas se serreront la ceinture pour rembourser aux banques franco-allemandes une dette qui n'a profité qu'aux Grecs d'en haut.
2. On va privatiser au maximum pour obliger la Grèce à céder les morceaux intéressants de son économie : eau, gaz, télécoms, port, aéroports, Loterie nationale,armements…
3. Nous contribuables européens, allons payer « un plan de sauvetage » afin que les banquiers
ne perdent pas un sou sur leurs prêts frauduleux et malhonnêtes.
En quoi ça vous concerne ? C'est très simple. Si on réussit (mais il y a là-bas une fameuse résistance), si on réussit à faire travailler les Grecs pour des cacahuètes, on viendra vous dire : « Tu veux garder un boulot, ? Il va falloir être compétitif face aux Grecs ! » Pigé ?
Voilà ce que j'ai appris ; et d'autres choses encore; en découvrant cette semaine l'excellent
"Comment osent-ils ? », de Peter Mertens. Sous-titre : La crise, l'euro et le grand hold-up. Ce livre est depuis plusieurs semaines numéro un des ventes en Flandre, et voici que sort la traduction française.