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  • Le boycott, c’est le talon d’Achille de notre société

    Le boycott, c’est le talon d’Achille de notre société marchande...

    "Il suffirait que les gens ne l’achètent plus, pour que çà arrête de se vendre".
     Coluche

     

    Puisque l’époque est à l’argent et à la sauvagerie libérale, pourquoi nous, consommateurs et citoyens ne serions nous pas, à notre manière, impliqués dans ce Monopoly géant.

    Le système ne fonctionne que grâce à la passivité de chacun.
    Le boycott n’est pas un système d’activiste, c’est juste un système où chacun va gérer (momentanément) son abstinence.

    Les gouvernements successifs se sont bien gardés de mettre en place des Class-action de consommateurs face aux industriels.
    Mais le boycott çà fait carrément peur..

    Face au boycott, il n’y a pas de responsable à condamner, pas de négociation possible, pas de pression ou de lobbying pouvant être exercés.
    Cette bribe de pouvoir reste entre nos mains.

    Pour être efficaces, ces actions nécessitent un pourcentage minimum d’utilisateurs agissant de manière coordonnée et rapide, or c’est à ce stade du processus que la stratégie échoue.

     Ceux qui veulent montrer l’exemple ont tout à perdre en agissant seuls les premiers ; sacrifices pour eux et eux seuls, absence des effets escomptés tant qu’ils n’ont pas été imités par d’autres, ce qui peut prendre très longtemps (mouvement Occupy Wall Street par exemple), sans compter la réaction des grands groupes à une action comme celle-ci par définition progressive, et de fait prévisible pour eux, à savoir une petite décrédibilisation couplée à une marginalisation dans les médias, suivies de pressions sur les politiques pour créer des lois rendant illégales ces actions, de manière plus ou moins subtile (là encore, voir OWS).

    Les actions qui mobilisent le plus en France sont les manifestions, complètement inutiles. Elles ont un cadre institutionnel (les syndicats) qui font office de coordinateurs et ont une couverture médiatique, ce qui les rend efficaces (en terme de participation), mais en réalité tout le potentiel de contre pouvoir qu’elles engrangent permet à leur dirigeants (les représentants syndicaux) de servir leurs propres intérêts.

    C’est là le paradoxe des mouvements citoyens, d’un côté le mouvement n’est efficace que s’il est initié par des leaders et dispose d’un cadre reconnu par la majorité, et de l’autre une telle structuration du mouvement conduit ses "cadres" à se laisser corrompre. Une synthèse de l’utopie qu’est la démocratie, en somme. Nous sommes conditionnés pour reproduire sans cesse ces modes de pensée.

    Pour ma part, je pratique le boycott de la publicité intrusive. Je n’achète plus tout produit ou service que j’estime trop présent dans les médias et sur les affiches publicitaires. Exemple : Apple, Renault, Leclerc, etc., ce qui est loin d’être parfait, mais déjà un début.