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  • USA;aide pour petit frère;l'ogre criminel

    Pentagone : 70 millions de dollars pour le dôme d’acier



     Le ministre américain de la Défense Leon Panetta a annoncé jeudi à son homologue israélien Ehud Barak une aide de 70 millions de dollars pour 2012

    afin « d'aider Israël à développer son système de défense antimissile Iron Dome (Dôme d’acier) », a indiqué le Pentagone.

     

    Le chef du Pentagone a annoncé à Barak, dont c'est la troisième visite à Washington en trois mois, que le montant de l'aide serait évalué chaque année en fonction des besoins.

     

    A l'issue de leur entretien, Panetta a affirmé dans un communiqué : « Mon but est d'assurer qu'Israël dispose des fonds dont il a besoin chaque année pour produire ces batteries afin de protéger ses citoyens. C'est pourquoi, pour les trois prochaines années, nous avons l'intention de demander des fonds supplémentaires pour Iron Dome, sur la base d'une estimation annuelle des besoins sécuritaires d'Israël ».

     

    Et d’ajouter : « Cela fait partie de notre engagement solide comme le roc envers la sécurité d'Israël et qui représente environ trois milliards de dollars d'aide annuelle pour Israël ».

     

    Selon le quotidien israélien Haaretz, Ehud Barak était venu au Pentagone pour « tenter de finaliser une aide militaire américaine supplémentaire à Israël d'un montant total de 680 millions de dollars afin de financer le développement du système et l'acquisition de deux nouvelles batteries »

     

    L’entité sioniste dispose déjà de trois de ces batteries, et Ehud Barak a récemment annoncé qu'il souhaitait doter Israël de dix autres.

     

    « Les Etats-Unis ont déjà dépensé 205 millions de dollars pour le programme », a rappelé le secrétaire US à la Défense.

     

    La question du programme nucléaire iranien a également été évoquée entre les deux hommes. Les Etats-Unis essaient de rassurer « Israël » sur leur volonté d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique et de le convaincre de privilégier les sanctions et la diplomatie plutôt que des frappes contre les installations nucléaires iraniennes.

     

    Dans une tribune publiée jeudi par le Wall Street Journal, d'anciens responsables des services de renseignement de plusieurs nationalités, parmi lesquels l'Israélien Meir Dagan et l'Américain James Woolsey, ainsi que d'anciens diplomates et militaires ont appelé à « durcir les sanctions contre Téhéran afin de porter un coup économique terrible et potentiellement décisif au régime ».

     Selon eux, « les sanctions déjà instaurées ont un impact tangible mais il est maintenant temps pour la communauté internationale de vraiment isoler le régime » en appliquant les sanctions « les plus fortes de l'histoire contre l'Iran ». 

    « Ces mesures comprendraient notamment l'interdiction totale pour l'Iran d'accès au système bancaire international, au transport maritime international, y compris pétrolier, ainsi que l'obligation pour toutes les sociétés de dévoiler leurs investissements et activités en Iran », ont-ils proposé.

     
  • Nouvel acte de vandalisme anti-chrétien en Israël

    Nouvel acte de vandalisme anti-chrétien en Israël


    JERUSALEM - Des inconnus, soupçonnés d'appartenir aux milieux extrémistes religieux juifs, ont incendié mardi avant l'aube une porte du grand monastère catholique de Latroun en Israël et inscrit des graffitis anti-chrétiens sur les murs, selon la police et des témoins.

    L'abbaye de Latroun, qui héberge une communauté trappiste, est l'un des sites monastiques les plus célèbres de Terre sainte, connu en particulier pour son vignoble.

    Une porte en bois du couvent a été entièrement brûlée par des inconnus et des slogans anti-chrétiens tel que +Jésus est un singe+ ont été inscrits sur les murs de l'édifice, à l'ouest de Jérusalem sur la route de Tel-Aviv, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

    Dans les autres slogans figurait le nom de Migron, une colonie sauvage israélienne, la plus vaste et la plus ancienne de Cisjordanie occupée, évacuée dimanche sur ordre de la Cour suprême d'Israël.

    Dans une déclaration, les évêques catholiques de Terre sainte ont demandé aux autorités israéliennes d'agir pour mettre fin à cette violence absurde et d'assurer un +enseignement du respect+ dans les écoles (israéliennes).

    Malheureusement, ce qui est arrivé à Latroun n'est que la dernière d'une longue série d'attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte, déplorent-ils.

    Que se passe-t-il aujourd'hui dans la société israélienne pour que les chrétiens deviennent des boucs émissaires et soient visés par ces actes de violence? Quel genre d'+enseignement du mépris+ à l'encontre des chrétiens enseigne-t-on dans les écoles? Et pourquoi les coupables ne sont-ils jamais arrêtés ni traduits en justice?, s'interrogent les évêques.

    Le gouvernement de l'Autorité palestinienne a également dans un communiqué appelé le gouvernement israélien à agir pour traduire en justice les responsables de l'incendie du monastère de Latroun.

    Plusieurs mosquées ont été attaquées ces derniers mois, mais rien ou presque n'a été fait, rappelle-t-il, estimant que la politique extrémiste du gouvernement israélien --marquée par l'intolérance-- encourage les crimes de haine des colons contre les Palestiniens et leurs lieux de culte.

    Des ultras de la colonisation israélienne mènent depuis des années ce qu'ils appellent une politique du prix à payer, qui consiste à se venger sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts.

    Le 20 février, des graffitis avaient été découverts sur les murs d'une église baptiste à Jérusalem-Ouest. Treize jours auparavant, des inconnus avaient inscrit Mort aux chrétiens et Le prix à payer sur un mur d'enceinte du monastère de la Croix à Jérusalem-Ouest, la partie juive de la Ville sainte.

    Les Eglises s'étaient alors déjà élevées contre ces actes odieux et hostiles aux chrétiens.


    (©AFP / 04 septembre 2012 12h30) 

     
  • Tribalisme, racisme et projection

    UN ARTICLE DE GILAD ATZMON

    Tribalisme, racisme et projection

    Dans cet article, j’expose l’aspect trompeur qui est malheureusement inhérent à certaines idéologies antiracistes. Je reviendrai sur le rôle de l’antiracisme dans le maintien à la fois du sionisme et du discours de gauche.
     
     
     
     
    « Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. » (Anaïs Nin)
     

    Il n’y a pas besoin d’être un génie pour se rendre compte que les gens qui sont identifiés comme étant sionistes et juifs sont en quelque sorte surreprésentés dans les affaires du monde d’aujourd’hui. Les pro-guerres et les think tanks néoconservateurs ont été massivement saturés de juifs sionistes tout comme le sont les défenseurs de « l’interventionnisme moral » au sein des médias. Les « cerveaux » derrière la soi-disant doctrine de Bush. c’est-à-dire « la guerre contre le terrorisme », étaient Paul Wolfowitz et Scooter Libby, et si cela ne suffisait pas, au cœur de la tourmente financière nous trouvons aussi des personnes juives, ainsi que des institutions financières qui sont clairement reconnaissables comme juives - comme Lehman Brothers, Goldman Sachs, Alan Greenspan, Bernie Madoff, et bien d’autres.

    Il faut ici se poser une question évidente - pourquoi est ce que les Juifs du monde entier devraient se sentir concernés en aucune façon par ces faits ? Pourquoi est ce qu’ils devraient se sentir concernés par des actions ou des idées avec lesquelles ils n’ont sans doute rien à voir ? Pourquoi mon voisin juif, également soumis à la crise financière et qui n’a aucun lien avec Madoff, Wolfowitz, David Aaronovitch ou Lord « cash point » Levy, devrait se sentir concerné par les bévues financières ou impériales actuelles pour lesquelles il n’a aucune responsabilité ? Pourquoi mes amis musiciens juifs qui n’ont pas de liens avec Israël, l’AIPAC, la FCI, HNC, Nick Cohen ou Alan Greenspan devraient se sentir coupables de crimes ou de mesures prises par d’autres tout simplement parce qu’ils se trouvent également être juifs ?

    Est-ce qu’un Français ou un Irlandais en Amérique se sentirait menacé ou potentiellement discriminé en raison de révélations concernant quelques-uns de leurs compatriotes qui auraient été impliqués dans un scandale majeur colossal ? Par conséquent, la question que je soulève ici est simple : pourquoi des Juifs devraient se sentir coupables de crimes commis par d’autres personnes ? D’autres personnes qu’ils ne connaissent pas et avec qui ils ne sont pas affiliés ?

    Et la réponse est tout aussi simple - des juifs en tant qu’individus n’ont aucune raison d’assumer la responsabilité d’actes commis par d’autres Juifs. Mais la vérité sur ce sujet, c’est que beaucoup de Juifs sont extrêmement préoccupés par ces maladresses actuelles : certains se sentent coupables et beaucoup – tout du moins potentiellement - se sentent menacés. Je dirais qu’une telle réaction mérite toute notre attention.

    Parmi mes autres péchés, je scrute régulièrement les médias juifs, et il me paraît évident que les institutions juives sont mises en alerte par n’importe quel scandale même si celui-ci n’est que légèrement associé avec à des protagonistes ou des institutions juives. Les médias juifs donnent l’impression que chaque bévue associée à un Juif est très susceptible de se transformer en une vague d’antisémitisme.

    Nous sommes donc amenés à nous demander si la peur juive de l’antisémitisme est effectivement justifiée, ou si elle est simplement conduite par un « fantasme de destruction. »

    Dans mon dernier livre "Quel Juif Errant ?", je prétends que la peur juive de l’antisémitisme est en grande partie auto-infligée et a très peu à voir avec la réalité environnante. Les Juifs ont tendance à se considérer comme une tribu et la plupart des Juifs sont soumis à un degré d’endoctrinement culturel racialement motivé. D’une part, la religion du judaïsme enseigne à ses disciples que « tout les Israéliens sont responsables les uns envers les autres »(Kol Yisrael areivin zeh l’zeh), tandis que d’autre part, les non religieux, les laïcs et les Juifs émancipés qui s’identifient politiquement, idéologiquement et socialement en tant que Juifs, évoluent aussi au sein de cadres juifs ethno-centrés.

    Même au sein du mouvement de solidarité palestinien, nous trouvons des Juifs qui opèrent au sein de cellules juives telles que JBIG (Juifs pour le boycott des produits israéliens) et IJAN (Réseau international des Juifs antisionistes). D’une certaine manière, ils se sentent également principalement « responsables les uns envers les autres. »

    Cette lecture des communautés juives contemporaines peut révéler pourquoi beaucoup de Juifs sont alarmés par les crimes commis par d’autres Juifs - des Juifs qu’ils ne connaissent même pas.

    Je peux penser à trois raisons pour une telle situation :

    1/ Projection : Parce que certains Juifs se considérant comme appartenant à une tribu racialement exclusive, ils tendent à croire que d’autres - les non Juifs - les considéreront aussi comme tels. En d’autres termes, beaucoup de Juifs projettent leurs propres symptômes ethnocentriques sur les goyim. Ils pensent que les goyim sont aussi racialement motivés qu’ils le sont eux-mêmes.

    2/ Culpabilité : Parce que certains Juifs ayant tendance à se considérer comme appartenant à une tribu racialement exclusive, ils se sentent coupables de ne pas arrêter les membres de la tribu qui sont impliqués dans des bévues majeures.

    3/ Conjonction : à la fois 1 et 2. Il devient alors de plus en plus clair, qu’au cœur de la peur juive de l’antisémitisme et de l’intolérance anti-juive on trouve une orientation raciale juive, qui se manifeste sous diverses formes de projections et de culpabilités. Bien qu’il soit clair que les Juifs ne forment pas une race, il y a peu de doute que la judéité - et particulièrement le discours laïc juif – soit racialement, ou tout du moins tribalement motivée. Peu de gens sont conscients de la tension raciale qui existe entre les différentes communautés juives, les juifs ashkénazes et les juifs séfarades. En Israël, le don de sang des citoyens noirs d’origine éthiopienne est interdit pour des « raisons médicales ». Le système juridique d’Israël est saturé de lois discriminatoires racistes et suprémacistes contre la population arabe et non juive.

    Dans une certaine mesure, la crainte de l’antisémitisme, inhérent au discours politique laïc juif et sioniste, est alimentée par la conviction que « l’autre », c’est à dire le goy, pourrait bien être tout aussi motivé par une idéologie raciste de même nature.

    Il faut dire que certains Juifs pourraient offrir des raisons de rejeter l’explication ci-dessus : ils pourraient faire valoir que l’histoire juive (c’est-à-dire la chaîne sans fin de Shoah), prouve que « les fils d’Israël » ont raison d’être en état d’alerte constant. Ils pourraient dire que les Juifs doivent être constamment conscients du fait que leurs voisins pourraient se retourner contre eux à un moment donné.

    Je suggère que nous avons affaire ici à une situation similaire à celle de « l’œuf et de la poule » : alors que certains Juifs seraient d’accord entre eux pour dire que l’antisémitisme est en grande partie une « maladie irrationnelle », quelques historiens comme Bernard Lazare* ont été assez courageux et honnêtes pour se demander exactement pourquoi et comment, les Juifs ont réussi à s’attirer tant de douleurs sur eux-mêmes.

    Gilad Atzmon 
    3 septembre 2012 
    Traduit de l’anglais par E&R

  • Empire:Dommages Collatéraux

    Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État

    Guillaume DE ROUVILLE

    Lors des guerres menées par les États-Unis depuis la chute du mur de Berlin au nom d’une certaine idée de leur puissance, est apparue une notion, celle de « dommages collatéraux », qui a été utilisée par les organes des relations publiques du Pentagone pour justifier et faire accepter aux opinions occidentales des actes de guerre provocant des victimes civiles. Ces dommages collatéraux ne seraient pas souhaités par la puissance militaire qui déplore ces tragiques erreurs, fruits de renseignements erronés ou d’une technologie défaillante.

    Or, a y regarder de plus près, on s’aperçoit que la plupart de ces actes de guerre ayant détruit la vie de milliers de civils en Afghanistan, en Irak, en Libye ces dernières années [1], ne sont pas des erreurs, des dommages collatéraux d’une entreprise militaire qui ne prendrait pour cible que des soldats en uniforme appartenant à la partie adverse, mais bien des actes délibérés visant à tuer des femmes, des enfants et des hommes sans défense.

    On pourrait se demander dans quels buts de telles horreurs seraient entreprises. La doctrine militaire répond : pour imposer la terreur source de toute obéissance.

    La doctrine militaire dément ici brutalement la propagande politique : faire souffrir les populations civiles est un des moyens de gagner la guerre ; torturer leur corps est un des moyens de courber leur échine ; atteindre leur conscience est un des moyens de gagner leur âme (les bombardements des Alliés à la fin de la seconde guerre mondiale l’attestent amplement - la question de savoir si la fin justifie les moyens est un autre débat).

    Vous doutez encore et pensez que de tels moyens ne feraient qu’inciter des non-combattants à prendre les armes et à renforcer l’armée des ombres [2]. Les soldats du monde entier le savent bien et répondent impunément : les victimes de la terreur humaine ne se vengent pas ; elles souffrent en silence et ne rêvent que de paix pour pouvoir enterrer leurs morts et faire leur deuil.

    Cela va même plus loin : les innocentes victimes finissent souvent par réclamer protection à leurs bourreaux. À bout, démoralisées par tant de souffrance et de violence, elles saisissent la main que leur tend leur ennemi à l’autre bout du fusil.

    C’est au cours de la guerre d’Algérie que les militaires français (principalement les Colonels Trinquier et Lacheroy) ont élaboré une doctrine mettant au centre des conflits armés les populations civiles [3] (les Anglais avaient déjà appliqué cette démarche au Kenya au début des années 50, massacrant volontairement des villages entiers de non-combattants, mais ils n’avaient pas eu l’idée d’en faire une doctrine digne d’être enseignée dans les écoles militaires).

    Non plus cibles involontaires d’une guerre inhumaine, les populations civiles deviennent l’objectif militaire à conquérir et à détruire au nom d’objectifs humains, trop humains.
     La torture, les exécutions sommaires, les bombardements de civils ne sont plus seulement des crimes de guerre, mais des moyens militaires au service d’une cause politique. Les Colonels Trinquier et Lacheroy exporteront cette doctrine dans les écoles militaires américaines qui sauront en faire bon usage dans les pays d’Amérique Latine, et tout particulièrement en Amérique Centrale, dans les cinquante années suivant la guerre d’Algérie [4].

    Les légions atlantistes parties, sous l’égide de l’Otan, à l’assaut de l’ex-Yougoslavie, de l’Afghanistan et de la Libye ont également appliqué cette doctrine pour tenter d’imposer l’American Way of Life et le libéralisme triomphant aux populations réfractaires. La doctrine militaire du shock and awe (choc et effroi) appliquée par les États-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003 n’est que la réactivation de cette doctrine par des théoriciens soucieux de rafraîchir le corpus doctrinaire militaire américain. Les auteurs de cette resucée, Harlan Ullman et James Wade [5], prennent pour exemple les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis en août 1945 et décrivent sans ambiguïté l’effet recherché : il s’agit d’infliger des destructions massives, de nature humaine ou matérielle, afin d’influencer une société donnée dans le sens recherché par celui qui met en œuvre le choc et l’effroi, plutôt que s’attaquer directement à des objectifs purement militaires [6].

    On le voit, cette notion de « dommages collatéraux » cache en réalité un terrorisme d’État , un terrorisme de masse, un terrorisme occidental dont les médias occidentaux s’accommodent aisément puisqu’il est l’œuvre de leurs maîtres atlantistes. Ils font plus que s’en accommoder à vrai dire : ils commettent un crime médiatique lorsqu’ils utilisent le terme de « dommages collatéraux » pour masquer les actions terroristes de leurs dirigeants aux mains sales.

    Il est intéressant de constater que ce terrorisme d’État occidental est, pris globalement, plus meurtrier que le terrorisme islamique (qui n’a pas plus de justification à nos yeux), terrorisme islamique qui peut être, par ailleurs, comme en Libye et en Syrie, le précieux relais des objectifs géostratégiques des Occidentaux et de leurs élites.

    Ainsi, le terrorisme semble être au cœur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales. Pour lutter efficacement contre le terrorisme, ce que nos dirigeants prétendent s’acharner à faire, il faudrait oser engager toute notre ardeur combattante contre nous-mêmes. À défaut de quoi, la mort de la démocratie sera (si ce n’est pas déjà le cas) le dommage collatéral de notre cynisme et de notre tartuferie.

    Guillaume de Rouville

    auteur de La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap, juillet 2012.

  • Vénézuela:Ton bourreau tu aimeras

    Ton bourreau tu aimeras.

    Maxime Vivas

    Je regardais à la télé une table ronde où des messieurs bien mis s’insurgeaient contre une mesure liberticide du chef de l’Etat : « Maintenant « il » décide même de ce qu’on met dans notre assiette ! « il » choisit nos menus ! » Le journaliste opinait.

    Deux ans plus tard, une brave citoyenne d’un quartier pauvre m’interpella et me dit, presque mot pour mot : « « Maintenant il décide même de ce qu’on met dans notre assiette ! Il choisit nos menus ! »

    Cela se passait à Caracas. Je lui répondis qu’en France aussi on distribue des repas gratuits aux pauvres et que les « Restaurants du cœur » ne sont pas un sujet de polémique contre le gouvernement.

    Et je mesurai la force de frappe des médias vénézuéliens, capables de faire décrier par des déshérités des mesures sociales vitales pour eux et leurs enfants.

    Quand, dans des bidonvilles d’Amérique latine des médecins cubains entreprirent de vacciner des dizaines de milliers de bébés et de les sauver d’une mort précoce, un certain nombre de parents prirent le large parce que la seringue salvatrice injectait « le germe du communisme ».

    J’imagine que des pauvres états-uniens édentés se sont opposés au projet de sécurité sociale défendu par Obama, comme des ouvriers éreintés, chez nous, sont hostiles aux 35 heures.