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  • Patriot Act, victoire du terrorisme sur la liberté

     

    Publié le 26 mai 2015 dans Libertés publiquesPolice et arméesSujets de société

    Le Patriot Act n’a pas amélioré sensiblement la sécurité des Américains et a largement dégradé leurs libertés. Pourquoi vouloir les imiter ?

    Par Aurélien Véron.

    Vidéosurveillance (Crédits Paweł Zdziarski, licence CC-BY 2.5)

    Vidéosurveillance (Crédits Paweł Zdziarski, licence CC-BY 2.5)

    Le Patriot Act, que certains réclament à droite, existe déjà, dans les faits. La police dispose de moyens juridiques immenses pour intercepter toute information.

    La tuerie de Charlie Hebdo a déclenché une vague d’émotion sans précédent en France. Quatre millions de Français sont descendus dans la rue le 11 janvier en mémoire des victimes et pour défendre la Liberté, cette Liberté chérie magnifiée sous la plume de Paul Éluard et qui triomphe dans la 6ème strophe de la Marseillaise. Les réactions en faveur de la liberté d’expression se sont multipliées dans le monde entier. Cette victoire des symboles n’a pas duré. Le même jour, Valérie Pécresse a appelé à l’instauration d’un Patriot Act à la française. Et les (très) mauvais esprits qui ont cédé à la tentation de la provocation, par haine du système ou par simple irrévérence, ont été systématiquement poursuivis et, pour certains, placés en garde à vue. Nous ne pouvions imaginer pire hommage au très irrespectueux Charlie Hebdo !

    La liberté, se sentir en sécurité ?

    Les Français craignent d’autres attentats, ils ont sans doute raison. Les signaux ne manquent pas. Le terrorisme islamiste est perçu comme une menace exceptionnelle qui appelle des mesures exceptionnelles. Sous l’effet de la peur, il est tentant de croire qu’en sacrifiant un peu de liberté, le pays aurait plus d’atouts pour l’emporter dans cet obscurantisme meurtrier. La liberté ne consisterait alors plus à penser et agir dans les limites de ce qui ne nuit pas à autrui, mais à se sentir en sécurité. Pas si simple. Ce travestissement de la liberté est dangereux. L’objectif de la terreur, c’est de diviser les communautés, miner la confiance et affaiblir les fondements démocratiques d’un pays. Chaque fois que nous renions nos valeurs, c’est donc la nébuleuse terroriste qui marque des points.

    Une dangereuse addiction des pouvoirs publics américains

    D‘autant que les lois d’exception engendrent une dangereuse addiction des pouvoirs publics. Le Patriot Act devait durer quatre ans lors de sa mise en place en 2001. Quinze ans plus tard, cet arsenal sécuritaire est toujours en place. Et il ne sert plus, pour l’essentiel, à lutter contre le terrorisme. Guantanamo, le recours à la torture, l’assassinat sans jugement de citoyens américains par des drones hors du territoire et les exactions commises par les services secrets au nom de la lutte contre le terrorisme marquent d’une tâche bien sombre l’histoire des États-Unis.

    Ces atteintes graves et répétées aux principes démocratiques laisseront des séquelles. Au prix d’un recul sans précèdent des libertés civiles aux États-Unis, ces dispositions n’ont pas amélioré sensiblement la sécurité des Américains : 152 attentats (39 morts et 363 blessés) ont eu lieu sur le territoire américain depuis le 11 septembre 2001 selon le Global Peace Index.

    La France a déjà son Patriot Act

    video terrorisme rené le honzecEn réalité, la France dispose déjà de son Patriot Act avec la Loi de Programmation Militaire du 18 décembre 2013 venue renforcer la LOPPSI 2. La police n’avait pas attendu cette loi pour mettre en place un programme illégal de géolocalisation et de surveillance téléphonique, baptisé « Pergame ». En livrant 70 millions de conversations téléphoniques collectées entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013 à la NSA, la DGSI va un peu plus loin qu’une simple coopération. Dorénavant, la DGSI peut pénétrer légalement chez n’importe quel suspect en son absence pour perquisitionner et pirater ses ordinateurs.

    L’enregistrement des conversations téléphoniques, la géolocalisation des portables à l’insu de leur détenteur, la lecture des mails privés, le suivi des opérations bancaires, tout est à portée de clics sur simple décision administrative, sans passer par un juge. Les FAI et les hébergeurs sont devenus des indics malgré eux. La loi sur le renseignement est en passe d’autoriser la pose de balises et de caméras dans des lieux privés. Toujours sans magistrat. Cette ingérence dans la vie privée des Français n’est pas plus concluante que le Patriot Act aux États-Unis.

    Nos libertés ont déjà trop reculé

    La DGSI fait d’abord un travail minutieux d’enquête sur le terrain. Sa contrainte pour suivre ses suspects, ce sont les moyens. C’est la raison qui a poussé la DGSI à abandonner la piste des frères Kouachi 6 mois avant l’attentat. Rien ne sert d’ajouter de nouvelles mesures intrusives et répressives. Nos libertés ont déjà trop reculé, ne perdons pas notre âme en allant plus loin dans le dépeçage de l’état de droit. Exigeons de l’État qu’il renforce les moyens budgétaires destinés à lutter contre la menace terroriste, mission régalienne au poids encore très modeste. Ne fermons pas les frontières au sein de l’Union Européenne mais encourageons la coopération déjà largement en œuvre entre pays européens.

    Nous devons être déterminés à préserver nos libertés pour ne céder en rien à la terreur. La victoire viendra de la supériorité de nos valeurs démocratiques et libérales.

  • Une dominance bête et méchante

     

    Hidalgo, BHL, Basse, Le ParisienLibé, Fourest, Val, Taubira… Difficile d’être au cœur du système, d’en profiter, et d’être populaire. Aujourd’hui, ça ne marche plus. Il faut tellement avaler et faire avaler de serpents pour arriver en haut de la pyramide du mensonge, qu’à la fin, les serpents ressortent dans tous leurs discours. Les gens s’écartent de ces empoisonneurs, et ça coupe le pays en deux : pas seulement entre élite et peuple, mais entre lucides et non lucides. Ceux qui vomissent ont besoin de ceux qui avalent, les méchants ont besoin des idiots, mais ils finissent par devenir idiots eux-mêmes.

     

    Référendum européen : Oui ou oui ?

     

     

    10 ans après avoir entubé le peuple français et montré que le référendum est une grosse blague dans une fausse démocratie, l’évolution de l’Europe a confirmé les pires craintes des pires sceptiques de l’avant 29 mai 2005. Rien que pour ça, l’arnaque du 29 mai (une date à marquer au fer rouge sur les fesses de la Nation) est une excellente chose, qui devrait déciller les yeux des Français encore gobe-mensonges. Les crédules qui croient dur comme fer que la démocratie existe, alors que l’actualité leur met chaque jour sous les yeux des exemples frappants de menterie. Visiblement, ça ne suffit toujours pas. Faudra-t-il crever les yeux des gens pour qu’ils consentent à les ouvrir ? Le Réel s’en chargera.

     

    Le peuple n’a pas le choix du choix

     

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    Nicolas Jamet-Dupont-Aignan

     

    Dominique Jamet, journaliste de droite devant l’Éternel, est aussi le vice-président de DLR (Debout la République, la boîte de Dupont-Aignan). À ce titre, il prend sa plume chaque dimanche. Dans la livraison du 31 mai 2015, on a retenu ça :

    « L’enseignement des deux sondages parus à quelques jours d’intervalle dans Le Parisien est pourtant assez clair : “Vous ne nous aurez pas une seconde fois. On vous a essayés, on vous a testés, on vous a rejetés. Comment Hollande pourrait-il être l’homme du changement ? Comment Sarkozy pourrait-il être l’homme du renouveau ? On ne veut plus de vous. On ne prend pas les mêmes et on ne recommence pas.” Sont-ils à ce point durs d’oreille, sont-ils à ce point prisonniers de leur ego et de leur cour que le cri du peuple ne parvient pas jusqu’à eux ? Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »

    Notre petit commentaire, en toute modestie : c’est le système qui produit ces paires d’hommes usés et usants, faux concurrents et menteurs pathologiques. Opposition binaire seulement en apparence, qui est un produit du système, pas un choix du peuple, qui n’a jamais eu le choix du choix, c’est-à-dire du pré-choix ! En vérité, la présidentielle commence longtemps avant l’élection proprement dite, car il faut « vendre » non pas le candidat, mais le futur président au peuple. Ainsi, Sarkozy a-t-il été adoubé par les puissances de l’Argent dès la chute de Balladur, en 1995. Dix ans plus tard, le maire de Neuilly resurgira, tout neuf malgré un passé glandilleux, avec le même programme que Balladur : la privatisation des morceaux juteux du pays et sa dénationalisation dans tous les sens du terme. Le reste, c’est de la littérature.

     

    Anne Hidalgo contre la rumeur

     

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    À bientôt 56 ans, Anne, aussi pudique qu’elle est bien conservée, excite les convoitises au PS (Parti sexy)

     

    C’est pas nous m’sieur c’est Fogiel qu’a posé la question vache à la reine de Paris ! Dans son émission Le Divan, cette psychanalyse pour les nuls, Marco reçoit Hidalgo et lui demande – car c’est plus fort que lui, hein, le scorpion pique et Marco verse dans le people même pendant une séance d’analyse – Marco donc lui demande si son enfant ne serait pas aussi un petit peu celui de François Hollande. Rumeur balayée d’une main par la danseuse espagnole de Bertrand Delanoë et des services culturels de l’Ambassade israélienne, avec l’élégance qu’on lui connaît :

    « Des conneries comme ça y en a un paquet sur la Toile et dans les dîners en ville ! »

    Ce qui est vrai. Dans un dîner parisien, même si on essaye de faire dans le sérieux (« et toi Shlomo, tu nous prépares un article sur quoi cette semaine ? »), on finit toujours par déraper dans le kibezki, c’est fatal, que voulez-vous, humains, trop humains. La réponse vigoureuse de la fabuleuse socialiste ne laisse aucune place au doute, et nous sommes rassurés. Traduction : ce sont mes compétences politiques qui m’ont permis de monter les échelons au PS, ce que d’autres n’auront pas pu ou su faire. Sélection naturelle, voilà tout. Les bons en haut, les nazes en bas. Il y a une dernière possibilité : discrimination positive due à la parité, avec un net avantage catégoriel pour les femmes sexy et pas farouches. C’est le côté sombre du féminisme : laissez-moi passer, je suis une (jolie) femme !

     

    Europe 1 fête ses 60 ans de sionisme

     

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    Hé, attends, mais attends, Nico !

     

    On plaisante, comme Coluche. La radio a commencé officiellement dans l’indépendance, jusqu’à ce qu’elle vire, comme la plupart des initiatives médiatiques trop indépendantes, dans le giron de la pensée dominante. Mais non, on déconne encore ! Europe numéro un a été créée par Charles Michelson, émigré de Roumanie en 1900, qui à force de combines, transformera une petite station de Tanger en grande radio française, qui bénéficiera au départ des avantages de l’extraterritorialité. À la manière de RTL avec le Luxembourg.

    « Dans les années 20, Charles Michelson est un commercial pur et dur. Patron de presse à 36 ans, ses fréquentations l’ont amené à sympathiser avec Marcel Bleustein, déjà patron de Publicis, qui le présente à Georges Mandel, alors Ministre des PTT, duquel Michelson deviendra conseiller. »

    En France, on ne devient pas riche si on ne sait pas mélanger public et privé. Cette petite note est tirée du site officiel de la maison de production audiovisuelle de Monaco, la SAMIPA. On rappelle que Georges Mandel est soupçonné d’être un rejeton non officiel de la dynastie Rothschild. Michelson, avec un flair exemplaire, constitue un petit empire audiovisuel dans les failles du monopole d’État, juste après la guerre, dans les années 50. Sa régie commerciale, baptiséePropagande et Publicité, (sa « Régie n°1 » étant partagée à 50 % avec Publicis), assure le liant entre toutes ses sociétés. Il gagne énormément d’argent lorsqu’il cède ses activités à Sylvain Floirat, qui sera le père spirituel de Jean-Luc Lagardère, dont tout le monde connaît le succès. Arnaud, c’est autre chose. Et une autre histoire, que nous vous conterons dans La Fabuleuse Histoire des Fils et Filles De. Ah oui, Europe 1 : aujourd’hui, le parti pris américano-sioniste de la station en a fait la risée de tous les amoureux de l’information intelligente. Même les Guignols, pourtant pas bien lucides, ont senti le basculement. Et Aphatie, ancien patron de l’info sur RTL, la rejoint. C’est dire.

     

    Lâche attaque antisémite sur un juif sans défense et innocent

     

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    Le palais de Tanger visé par un missile, les 45 membres du personnel de maison de BHL perdent leur emploi.

     

    La photo circule sur le réseau des réseaux. BHL, l’homme qui a détruit la Libye, s’est pris une tarte par Le Gloupier. Jusque-là, rien de nouveau. Le philosophe en charge de la politique extérieure de la France depuis 10 ans a dénoncé la « meute » à l’origine de cette agression inqualifiable (donc on ne la qualifiera pas). Comprendre lynchage, comprendre pogrom, ghetto, injustice, violon, etc. Après le trauma, ayant repris ses esprits, Lévy lance :

    « On ne peut pas se laisser intimider par des incultes pareils qui ne savent même pas qui est Baudelaire. »

    Genre c’est la Culture qu’on assassine. Si nous ne cautionnons pas l’entartage d’un homme – nous on entarte plutôt les idées – qui contribue à lui donner une image de victime, ce qu’il n’est absolument pas, on ne peut pas laisser croire que c’est la Barbarie qui a voulu punir la Culture. Quand on appelle à bombarder tel ou tel pays, tel ou tel groupe humain, on prend ses responsabilités. Une tarte dans la gueule, c’est quand même moins dur qu’un missile sur la chaise d’un handicapé, fût-il extrêmement antisioniste. Israël s’étant fait une spécialité de l’élimination physique de ses opposants non plus militaires (ce qu’on pourrait comprendre), mais politiques, voire scientifiques ! Au fait, pourquoi on parle d’Israël ? Aucun rapport avec BHL, toutes nos excuses à nos lecteurs.

     

    Pierre-Louis, l’homme des Basse œuvres

     

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    Le fascisme ne passera pas par mon standard !

     

    Le Canard enchaîné du 27 mai nous apprend que c’est le transfuge d’Europe 1 qui a écrit le discours de Hollande au Panthéon, pour la canonisation des quatre Résistants, deux hommes plus deux femmes. Ça tombe bien, Pierre-Louis était l’animateur d’Europe 1 le plus en pointe dans la lutte contre le fascisme, le vichysme, le nazisme, et donc un ardent défenseur de la Résistance (lui, le collabo du moment), de la shoah (qui avait bien besoin de l’aide d’un relou) et de l’équipe de France de foot multicolore qui gagne. Avant qu’il ne mange dans la gamelle élyséenne, le faux journaliste mais vrai propagandiste ne manquait pas une occasion de fustiger ses invités s’ils se montraient coupables de la moindre proximité, même accidentelle, avec le nauséabond marais fasciste. Il montait alors sur ses grands chevaux, criait dans le micro, invectivait les impudents (Paul-Marie Coûteaux se fera copieusement insulter) pour qu’on entende bien de quel bon côté il se situait, faisant l’admiration de ses maîtres, le ridicule de son émission, et de la station.

     

    Le Parisien : mort d’un grand journal devenu petit

     

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    Le Parisien, un nouveau parfum (de luxe)

     

    Il aurait pu être le journal des gens, du petit peuple, il est devenu le torchon du ministère de l’Intérieur, une espèce de variante de Détective avec trois infos sur le PSG et une interview d’homme politique par des « lecteurs » bien triés. Quand on pense que les journaux des autres pays mettent des enquêtes dans leurs pages, des sujets magazine, de la culture, de la vraie, pas de la merde pour les cons, on a mal pour le journalisme français et ses lecteurs captifs. 300 journalistes pour pondre un journal maigrelet de 32 pages, qu’on croirait sorti un jour de grève de la rédaction. Un service minimum, contrôlé par le gouvernement pour ses pages « politique » et par des amis de l’axe américano-israélien pour ses pages « international ».

    Il y a 20 ans, on aimait ouvrir Le Parisien dans un bistrot, les clients le voulaient, le commentaient ensemble, ça faisait du lien social. Aujourd’hui, la rédac de qualité s’est barrée, laissant les faits divers (même pas bien traités) manger le cœur du canard. Quant aux pages « people », n’en parlons pas. Elles auront juste permis de recycler des containers de cirage de basse qualité. Dans le monde de la presse, petit poisson deviendra grand, pourvu que le public lui prête vie. Et qu’on ne se foute pas de sa gueule. Comment alors regretter un seul instant que cet organe prestigieux bascule dans les bras d’un annonceur, comme au Monde ou à Libé ? Un journal pour annonceurs, mais pas pour ses lecteurs. Nos décideurs ont juste oublié une loi d’airain : sans lecteurs, plus d’annonceurs.

     

    « Libération fait peau neuve » (Le Grand Journal du 29 mai)

     

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    « Épée, lève-toi sur mon Bergé. Et sur l’homme qui est mon compagnon ! Dit l’Eternel des armées. Frappe le Bergé, et que les brebis se dispersent ! Et je tournerai ma main vers les petits. » (Zacharie, 13 :7)

     

    On aurait bossé à Libé, on aurait titré « Libé fait pot neuve », mais c’est méchant. Homophobe et vulgaire. Justement, Le Monde nous apprend que l’homophobie recule (de 38 %), mais qu’elle « s’enracine en France ». Une agression tous les deux jours, sous-titre le journal du Bergé.

    Mais alors, comment qualifier les sorties lourdement homophiles et hétérophobes du Petit Journal ? L’homophobie vaut-elle mieux que l’hétérophobie ? Les homos sont-ils une race supérieure ? Beaucoup de Français ressentent ces déclarations et sketches comme de véritables agressions à la « normalité », à l’hétérosexualité, devenue déviante, et à la défense des valeurs (travail, famille, patrie), carrément associées au nazisme. De la dinguerie pure et dure.

    Les chiffres des associations du type LGBT sont tellement trafiqués que ça a dû leur faire mal au cul d’admettre une chute de 38 %. En réalité, ça doit faire dans les 380 %, mais ça n’a pas dû être trop vendeur.

     

    La bonne de Maître Bergé lutte contre l’esclavage…

     

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    « L’égalité est reconnue mais pas quotidiennement appliquée, c’est pourquoi il faut continuer la lutte. Je suis et resterai une banderille fichée dans le coeur sec des profiteurs ! » Lol.

     

    Restons dans le domaine des races sup/inf avec notre ministre à la fois la plus inquiétante, et la plus discrète. Son discours contre l’esclavage à Saint-Denis et donc pour le respect humain est un peu malvenu de la part de l’esclave personnelle de Pierre Bergé, qui l’oblige à faire passer des lois contre… le respect humain ! Mais bon, une contradiction n’a jamais empêché personne de vivre, sinon on serait tous morts, reconnaissons-le.

    Là, ce qui gêne, c’est qu’on parle du ministre de la justice, qui fait dans le clientélisme éhonté. Pas de leçons à donner à Sarkozy et sa clique de ce côté-là ! Nous, ce qu’on voudrait, par exemple, c’est criminaliser tous les assassins de vieilles dames, tous les violeurs d’enfants, ou tous ceux qui traitent les autres d’antisémites à la moindre incartade ou trait d’humour, histoire de bousiller leur image ou leur carrière. Ce maccarthysme français (mac-sionisme ?) fait du mal au pays, à son information, à son humour, à son unité. Puisse-t-il un jour dégager, comme a dégagé le sénateur américain du même nom, symbole de la paranoïa de tout un système. Bon, OK, aujourd’hui, les lobbies sionistes américains font un peu la loi dans des domaines secondaires (finance, médias, politique étrangère, renseignement), mais c’est pas une raison pour ne pas en gommer les aspects les plus excessifs. Un peu moins de sionisme voyant, quoi, merde. Soyons réalistes, demandons le possible !

     

    Pas bête… et méchant

     

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    « Non je lirai pas Caroline Fourest et Val, mais c’est très clair, je vois bien ce qu’ils disent ; honnêtement… pour moi ce serait intellectuellement dégradant quand même. J’ai mon travail. Mais pour moi ce sont des fanatiques religieux. Et des fanatiques religieux qui mettent toutes les minorités en danger. » (Emmanuel Todd, Clique TV, 28 mai 2015)

    Méchant, pas bête, et dur pour Val et Fourest, triste paire d’illusionnistes ultrasionistes déguisés en laïcards républicains. La phrase de fin pour Todd :

    « L’esprit du 11 janvier, pour moi, c’est ferme ta gueule. »

    Manu, tu prends ta carte chez E&R quand tu veux.

  • Lutte contre l’État islamique : les États-Unis et leurs alliés arabes

     

    Publié le 27 mai 2015 dans Afrique

    Comme leurs nombreux échecs en Syrie le montrent, des États comme l’Arabie saoudite et le Qatar sont des alliés peu fiables pour les États-Unis.

    Par Emma Ashford.
    Un article de Libre Afrique

    arabie saoudite credits tribes of the world (licence creative commons)

    arabie saoudite credits tribes of the world (licence creative commons)

    Les responsables américains continuent à croire que leurs alliés au Moyen-Orient sont précieux dansla lutte contre l’État islamique et pour d’autres conflits du Moyen-OrientMais le sont-ils vraiment Àen juger par le chaos créé en Syrie par leur aide, d’évidence, les États-Unis seraient mieux sans eux.

    Les interventions hasardeuses et de grande envergure de certains États du Golfe persique,notamment l’Arabie saoudite et le Qatar, dans la guerre civile syrienneont été portées par leur désirde chasser le président Bachar Al-Assad du pouvoirPourtantces États autoritaires ne disposaientpas des outils de politique étrangèremilitaires ou de renseignement nécessaires pour entreprendrecette stratégie ambitieuseLeur implication en Syrie au cours des dernières années a fragmentél’opposition syriennepromu le sectarisme et mis de l’argent et des armes entre les mains descombattants extrémistescréant un terrain fertile à la croissance de l’État islamique.

    Le minuscule Qatar, par exempledépourvu de toute connaissance de terrain sur la Syries’esttourné vers des expatriés syriens à Doha pour les besoins de combattants et d’organisation. Il aensuite financé de nombreuses petites brigades, chacune dirigée par un commandant différent parmices expatriésCe système n’a pas permis aux groupes rebelles de travailler ensemble pour renverserBachar Al-Assad. Au lieu de celail les a encouragés à rivaliser les uns contre les autres pourl’argentL’Arabie Saoudite a initialement canalisé son soutien financier vers l’Armée syrienne libremodérée (FSA). Frustré que Assad n’ait pas été renversé rapidementelle a alors redirigé sonfinancement vers des groupes islamistesMême si les islamistes et la FSA ont commencé à se battreentre eux, les Saoudiens ont continué à donner de l’argent aux deux protagonistes. En outre, leslivraisons d’armes aux groupes modérés ont été lentes à arriver. Cela les a contraint à rechercher unfinancement privé auprès des riches citoyens des États du Golfe persique, qui avaient tendance àsoutenir des causes sectaires. Les dons affluaient principalement au profit des islamistesce qui aencouragé les groupes les moins radicaux à se faire passer pour des islamistes.

    Les alliés du Moyen-Orient de l’Amérique se sont également avérés réticents, et plus tard incapables,à empêcher le financement privé des extrémistes par leurs citoyens. Les dirigeants dans denombreux États du Golfe ont fermé les yeux sur le fait que l’argent collecté par les salafistes, au nom de l’aide «humanitaire» en Syrieétait en réalité destiné à des fins militairesCe n’est qu’en 2013 quel’Arabie Saoudite a interdit à ses citoyens de financer directement les groupes rebellesUneinterdiction qui a eu peu d’effetPiresouvent ces gouvernements ne pouvaient pas maintenir lecontrôle sur leurs approvisionnements envoyés en Syriece qui signifie que des armes et desliquidités ont pu parvenir aux radicaux.

    Le Qatar en particulier a été incapable de sélectionner les bénéficiaires de son aide. Pireavec leurzèle à faire tomber le gouvernement Assad, les responsables qataris ont même préconisé lefinancement du groupe Al Nusra, en dépit des liens étroits de ce groupe avec Al-Qaïda.

    De nombreux facteurs ontbien sûrcontribué à la catastrophe syrienne et à la montée de l’ÉtatislamiquePourtantil est difficile de contester que l’incompétente des États comme l’Arabie saouditeet le Qatar a rendu le conflit plus compliqué. En tant que vice-président, Joe Biden a notédans uneremarque « en off », « Nos alliés dans la région ont été notre plus gros problème …. Les personnesqu’ils ont soutenues étaient Al Nusra et Al-Qaïda ». La Maison Blanche a fait en sorte que Bidenprésente des excuses à plusieurs dirigeants du Moyen-Orient pour avoir dit simplement la vérité. Lesdéclarations officielles de la Maison Blanche, en revanche, font publiquement l’éloge de ces alliés pourleur aide.

    Ainsi, le Secrétaire d’État John F. Kerry a affirmé en septembre que « les nations arabes jouent unrôle essentiel dans la coalition ». Il y a deux semaines, le Secrétaire à la Défense, Ashton Carter,interrogé sur le financement du Qatar pour les extrémistes par le Comité des services armés de laChambre des représentants répondu que « nous ne soutenons pas ou ne pensons pas commeétant constructives toutes les choses que font nos partenaires »mais il a poursuivi, « nous pouvonscontinuer à travailler avec eux dans des domaines  nous ne sommes pas en désaccord ». Son message était clair : Les États-Unis ne défieront pas leurs alliés du Moyen-Orientmême si cesderniers sapent délibérément les intérêts américains.

    Pourtantcomme leurs nombreux échecs en Syrie le montrent, des États comme l’Arabie saoudite et le Qatar sont des alliés peu fiables et des plus capricieuxNous ne pouvons pas compter sur euxpour défendre les intérêts des États-Unis. En effetleurs préoccupations se heurtent souvent à nosintérêts de politique étrangèreÀ mesure que des conflits régionaux dégénèrent, y compris la guerre au Yémence sont des leçons à méditer pour les États-Unis.