EN PHOTOS • La vie quotidienne des femmes de Gaza
Tanya Habjouqa, photographe d'origine jordanienne, est sur tous les fronts. Après avoir couvert le conflit irakien et la guerre au Darfour, la photographe s'est intéressée plus récemment à la vie quotidienne des femmes palestiniennes dans la bande de Gaza.
- Courrier international |
- 21 novembre 2012
Bien que ces étudiantes en médecine à l'Université Al Azhar de Gaza rêvent de poursuivre leurs études à l'étranger, elles veulent retourner dans la bande de Gaza pour pratiquer la médecine une fois diplôméesDroits réservés
Sept jours après le début de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, la population civile vit toujours au rythme des bombardements. La photographe Tanya Habjouqa, qui a remporté le prix SND Silver Award en 2011 pour son reportage sur Gaza "Une vie moins ordinaire", a réalisé une série "femmes de Gaza, mettant en scène le quotidien des femmes palestiniennes.
Selon Tanya Habjouqa, "cette communauté côtière a absorbé plus de 60 ans de souffrance", pourtant "la vie continue, ainsi que les traditions et le respect de soi [...]. Les femmes continuent à s'occuper de leurs familles, à lutter pour l'éducation et à faire carrière, contre vents et marées".
Par exemple, elles continuent de faire du sport dans les gymnases publics "car elles sont trop à l'étroit à la maison" précise Tanya Habjouqa. Toutefois elles restent entièrement habillées avec le traditionnel "jilbab" pour ne pas dévoiler leur intimité dans les espace publics.
Des étudiantes profitent également d'une excursion de dix minutes en bateau, sur la mer Méditerranée, au large de la côte de Gaza. Néanmoins, elles ne sont pas autorisées à voyager à l'extérieur de l'enclave de Gaza, à cause du siège.
Etant donné que l'économie est paralysée et que le gouvernement est en état de siège, les femmes se réunissent aussi dans des associations religieuses, et offrent des secours à la communauté, tels que des services de garde, d'assistance aux orphelins, ou bien des cours d'artisanat.
Pour en savoir plus sur le quotidien des femmes palestiniennes, vous pouvez également lire "Des femmes témoignent sous les bombes".
Pour voir toutes les photos de la série, le site de Tanya Habjouba
Selon Tanya Habjouqa, "cette communauté côtière a absorbé plus de 60 ans de souffrance", pourtant "la vie continue, ainsi que les traditions et le respect de soi [...]. Les femmes continuent à s'occuper de leurs familles, à lutter pour l'éducation et à faire carrière, contre vents et marées".
Par exemple, elles continuent de faire du sport dans les gymnases publics "car elles sont trop à l'étroit à la maison" précise Tanya Habjouqa. Toutefois elles restent entièrement habillées avec le traditionnel "jilbab" pour ne pas dévoiler leur intimité dans les espace publics.
Des étudiantes profitent également d'une excursion de dix minutes en bateau, sur la mer Méditerranée, au large de la côte de Gaza. Néanmoins, elles ne sont pas autorisées à voyager à l'extérieur de l'enclave de Gaza, à cause du siège.
Etant donné que l'économie est paralysée et que le gouvernement est en état de siège, les femmes se réunissent aussi dans des associations religieuses, et offrent des secours à la communauté, tels que des services de garde, d'assistance aux orphelins, ou bien des cours d'artisanat.
Pour en savoir plus sur le quotidien des femmes palestiniennes, vous pouvez également lire "Des femmes témoignent sous les bombes".
Pour voir toutes les photos de la série, le site de Tanya Habjouba