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  • Une nouvelle victoire de Siné contre l’éditocratie

    Une nouvelle victoire de Siné contre l’éditocratie

    par Mathias Reymondle 24 décembre 2012

    Charlie Hebdo a été condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal. Si nous nous réjouissons de cette victoire pour la liberté d’expression nous n’oublions pas aussi d’apporter notre soutien à Siné.

    Rappel des faits : en juillet 2008, Charlie Hebdo publie une chronique de Siné dans laquelle celui-ci dénonce le prétendu opportunisme religieux de Jean Sarkozy. Extrait : « il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! » S’en suit une véritable fronde contre le caricaturiste qui mène à son licenciement de Charlie Hebdo pour cause « d’antisémitisme ».

    Une grande partie des patrons de presse, des éditocrates et des philosophes de télévision ont alors soutenu Philippe Val – directeur de l’hebdomadaire – dans sa purge anti-Siné. Ainsi, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Claude Askolovitch, Pascal Bruckner, Robert et Élisabeth Badinter, Laurent Joffrin... mais aussi Dominique Voynet ou Bertrand Delanoë n’hésitent pas à prendre leur plume pour attaquer Siné. La plupart de la rédaction de Charlie Hebdo se range même derrière Val dans cette affaire [1]. Pourtant, pour qui connaît un peu Siné et son œuvre, l’accusation d’antisémitisme est dénuée de fondement et même complètement farfelue. Ainsi que nous le rappelions en 2008 dans un article de soutien à Siné [2], ce licenciement est donc une véritable atteinte à la liberté d’expression.

    Depuis, que s’est-il passé ? Philippe Val quitte Charlie Hebdo en 2009 pour prendre la direction de France Inter et renvoyer quelques chroniqueurs encombrants [3]. Il laisse la gestion de l’épave satirique à Charb qui n’a pas brillé par son courage dans cette affaire comme nous l’écrivions dans notre article sur l’histoire de Charlie Hebdo. En effet, au moment du licenciement de Siné, Charb était rédacteur en chef adjoint et avait pris parti... contre le chroniqueur, dans un éditorial amphigourique dans lequel il expliquait que Siné avait porté « atteinte » aux « valeurs essentielles » de Charlie Hebdo (rires).

    Siné de son côté, soutenu par des milliers de personnes, a remonté la pente et lancé un hebdomadaire (Siné Hebdo) en septembre 2008 qui s’est muté en mensuel trois ans plus tard (Siné Mensuel). Mais surtout Siné a gagné. À deux reprises. Une première fois [4], le 30 novembre 2010, quand le tribunal de grande instance (TGI) a rendu un jugement dépourvu de toute ambiguïté : « Il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Maurice Sinet sont antisémites, (…) ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant (…). [De plus,] Il ne pouvait être demandé à Siné de signer et faire paraître une lettre d’excuse »Charlie Hebdo (plus précisément la société Les Éditions Rotatives) a été condamné à verser 20 000 euros à Siné pour rupture abusive de contrat. En outre, pour le TGI,« la médiatisation de la rupture et le caractère humiliant de son annonce apprise en même temps que les lecteurs par la publication du numéro du 16 juillet 2008, ont causé à Siné un préjudice moral qu’il convient d’indemniser en lui allouant la somme de 20 000 euros ». Soit un total de 40 000 euros auquel il faut ajouter 5 000 euros de frais de justice.

    Pourtant Charlie Hebdo a préféré faire appel. Et c’est ainsi que Siné vient de remporter une deuxième victoire, avec un jugement encore plus terrible pour l’hebdomadaire :

     « Charlie Hebdo est condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal depuis 16 années. L’hebdomadaire dirigé par Charb devra également publier sur la couverture, un communiqué judiciaire sur un bandeau de 15 centimètres de haut sur toute la largeur sous peine d’astreinte de 2000 € par semaine. La cour d’appel de Paris par un arrêt du 14 décembre 2012 confirme ainsi le jugement de tribunal de grande instance de Paris du 30 novembre 2010. La cour condamne le journal à verser 90 000 € de dommages et intérêts et 15 000 € pour les frais de justice au lieu des 40 000 € et des 5000 € attribuées lors du premier jugement. » (extrait du communiqué de presse de Siné) [5]

    Nous rappelions qu’au moment du premier jugement, les juges médiatiques de Siné (nommés plus haut) n’avaient pas fait la publicité de cette condamnation... Cette fois-ci, le silence est assourdissant.

    À l’époque des faits, Laurent Joffrin, alors directeur de Libération, mais également proche de Philippe Val, s’était fendu de deux articles qui ne faisaient pas preuve d’une grande honnêteté intellectuelle. Dans le premier il n’hésitait pas à comparer la phrase de Siné aux œuvres complètes de Drumont, Maurras ou Brasillach. Dans le second, que nous avions décrypté en long et en large ici-même, il accumulait les insinuations, multipliait les omissions et surtout, réécrivait l’histoire. Maintenant que Siné a gagné deux fois, Joffrin, parti de Libération pour Le Nouvel Observateur, a choisi le silence. Quant au nouvelobs.com, il s’est contenté de reproduire le communiqué de l’AFP annonçant la victoire de Siné... sans rappeler les virulentes prises de position de Joffrin.

    Les éditocrates ont la mémoire courte... ou la mémoire sélective.

    Mathias Reymond

  • « Siné ! Siné outragé !

    « Siné ! Siné outragé ! Siné brisé ! Siné martyrisé ! Mais Siné libéré ! »

    Oui je sais c'est un peu emphatique juste pour Siné, mais c'est pour faire chier... les cons.

    « Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
    De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
    Les staliniens zélés qui mettaient tout en oeuvre
    Pour vous faire signer les aveux les plus fous »

    Jean Ferrat.

    Ainsi, en cette veille de Noël, le tribunal a donné raison a Siné contre Charly Hebdo, contre Val (pas confondre avec Valls !) et tous ces chiens de garde, ces éditocrates ou caricatocrates, qui, bien qu'ayant percé dans la contestation sans limite (apparente), ont aujourd'hui une certaine idée de la descence.

    Les faits ici : http://www.acrimed.org/article3963.html

    « Il y a des chose qui ne se font pas » (quand même)

    Eh ! Oui ! en prenant de l'âge on veillit (Mr de la Palisse), et du confort on se conforte (Monseigneur mediacratos)

    On se conforte dans quoi d'ailleurs ? Des idées toutes faites ? Des conneries généralistes ? Des bluettes embourgeoisées ? Je ne sais pas.

    Mais surtout on ne veut pas d'emmerde. Et là, passées les bornes il n'y a plus de limites..

    Et une de celles-ci c'est le mot juif. D'ailleurs c'est simple il est strictement interdit de dire qu'il existe des groupes de pression juifs bien qu'ils aient pignon sur rue et se définissent eux-même ainsi. Aux E.U on parle de lobbies et personne n 'en fait une jaunisse, c'est considéré comme un fait.

    Oh ! tout doux, les gars je ne dis pas que Siné fut victime d'un lobby juif (en France avec les lois anti-tout à rallonge tu vas en prison sur un coup comme ça, pas les moyens moi) je dis qu'il a été victime q'une ploutocratie journalistique qui a chié dans son froc en supposant les réactions de ceux qui n'existent pas.

    Surtout que les représentants des différentes associations juives n'auraient peut-être pas relevé. Il est plutot classique, chez les puissants, d'adopter le mode de vie voir la religion des groupes qu'on désire intégrer. Rien de très choquant. Henry IV avait fait de meme, puis établi un certaine liberté religieuse.

    Non juste les chiens de garde, pas sûrs d'avoir leur pâtée, ont devancé leur maîtres. A mon humble avis ils les ont emmerdés, parce que, vu sont histoire, traiter Siné d'antisémite, faut quand même être très de mauvaise foi ou très inculte.

    Remarquez la même engence (mais uniquement en France) a bien traité N. Chomsky d'antisémite alors ...on n'est plus à une connerie près.

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    Z'auraient pas un putain de complexe historico-machin les pseudo-intellos français (heureusement je n'ai pas vu de vrai intello dans la liste des chasseurs de sorcières ouf !) depuis les affaires Calas, Dreyfus, et le Ve'l d'hiv. avec les religions ?

    Moi qui bêtement croyait que juif ça n'était qu'une religion comme catholique, protestant, musulman ou indhouiste etc.

    Moi qui bêtement pensait qu'il était autorisé de critiquer les religions comme le reste dans une démocratie, ce qui me placerait d'office dans le camp condamnable des anti-sémites mais aussi des islamophobes. Car vous avec remarqué, bien sûr, que la loi fançaise assimile la critique de l' islam (une religion) à du racisme.

    Vous avez donc remarqué que, par conséquent, la loi de séparation des église et de l'Etat est d'ors et déjà de facto caduque. Non ! Non ! Il n'y a pas de mais ... c'est un fait.....Autrement cette disposition devrait être cassée comme anti-constitutionnelle.

    Mais quand même un tribunal d'appel, car ils avaient fait appel les trublions bien-pensants, les rebelz' de salon, les libertaires embougeoisés, un tribunal d'appel disai-je donc, a donné raison à Siné. Et c'est tant mieux.

    Ah ! Au fait, rien dan le nouvel-obs (dont le patron avait crié avec les loups) et rien chez les autre non plus : B.H.L, Alexandre Adler, Claude Askolovitch, Pascal Bruckner, Robert (lui ça m'emmerde quand même !) et Élisabeth Badinter (elle aussi) etc. Et pourtant ils étaient à fond pour la loi (quand ça les arrange).

    Pour parodier une parodie de notre Gégé (dorénavant international) je ne dirai qu'un mot à Siné : « Bravo ma couille ! »

    Enfin les religions étant toujours pour moi l'opium du peuple je vous avouerais bien que je suis islamophobe, judéophobe, christianophobe, indouhistophobe, et tous les religionophobe que vous voudrez. Mais je ne suis pas arabociste, indienociste, blancociste, israelociste, palestinienociste et tous le cistes que vous voulez.

    Ces glissements sémantiques systématiques à but politique m' horripilent : il serait temps de parler clair : le mot engendre la pensée, faudrait pas trop jouer avec, ça nous a déjà coûté cher.

    Ah ! Si : Une chose ! Les curetons de toutes sortes vous voulez bien nous lâcher la grappe (c'est le cas de le dire) sur le mariage « pour tous » ; ça ne vous regarde pas, on parle du mariage civil.

    Allez faire vos mariages discrimnateurs dans vos églises étriquées et cessez de vous occupez des choses qui on été séparées en 1905. Personnes ne conteste votre droit aux prières ou autres coutumes religieuses mais dans vos lieux de culte s'il vous plaît.

    Pour ce qui concerne la gestion de l'Etat il existe un truc qui s'apelle des élections, une assemblee nationale et un système judiciaire au cas ou vous l'auriez oublié.